Critiques d'Opéra
- Par frederique Roustant
- Le 21/02/2023
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Aujourd'hui 20 Fevrier
Orphée et Eurydice au TCE : sous les graviers la mort
Jakub Józef Orliński fait ses débuts scéniques parisiens en ouverture de la saison lyrique au Théâtre des Champs-Élysées, incarnant l'Orfeo de Gluck avec Regula Mühlemann dans le rôle d'Euridice et Elena Galitskaya en Amore, sous la baguette attentive et énergique de Thomas Hengelbrock qui dirige la version italienne (1762) de l'œuvre à la tête de l'Orchestre et Chœur Balthasar Neumann.
La mise en scène de Robert Carsen, sobre et juste, marque le spectateur, visuellement et symboliquement : plage ou désert, terre très certainement, graviers même qui séparent le monde des morts de celui des vivants. En son centre, une tombe creusée, celle d'Eurydice. Toute l'intrigue, courte et intense, se déploie dans cet espace, empruntant à la fois à la danse macabre et à la tragédie antico-romantique.Sens critique de GMA
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