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Aujourd'hui 20 Fevrier


Amateurs d'Opéra  Nous vous présentons ici avec Forum Opéra les derniers articles que vous avez les plus lus de la semaine


Strasbourg, opéra en péril

Par La Rédaction 

L’Opéra de Strasbourg est à bout de souffle, le bâtiment qui attend depuis 30 ans d’être remis aux normes mais aussi l’institution dont l’actuelle municipalité EELV veut réduire le budget de 200.000€. Dans Le Figaro, édition de ce jour, son directeur, Alain Perroux, tire la sonnette d’alarme : « Le bâtiment date du XIXe siècle, et la dernière rénovation scénique date des Allemands en 1943 ». Résultat : des conditions de représentation incompatibles avec les normes de sécurité et les contraintes d’exploitation actuelles, sans parler de la vétusté de l’outil scénique, difficilement conciliable avec les mises en scènes contemporaines et les coproductions.D’après Alain Perroux, 200 à 300 millions d’euros de travaux et une fermeture d’au moins trois ans seraient nécessaires pour retrouver des conditions de travail correctes. Oui mais voilà, une telle entreprise ne semble pas s’inscrire dans la stratégie culturelle de la Mairie, accusée par l’opposition municipale de mener une « politique anti-élite » et de vouloir « mettre fin à la culture bourgeoise à Strasbourg ». Reportage

Julie Fuchs dans I Capuleti e I Montecchi : l'envers du décor

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Christophe Rizoud

Après Angela Gheorghiu et Florian Sempey cet été, c'est au tour de Julie Fuchs de nous dévoiler sur Twitter un de ces trucages fréquents à l'opéra où le suicide à l'arme blanche est une des premières causes de mortalité, bien avant l'alcool au volant. A la fin d'I Capuleti e I Montecchi de Bellini, actuellement à l'affiche de la Bastille, Giulietta arrache le poignard des main de Romeo mort et se perce le flanc à son tour – fantaisie du metteur en scène car le livret ne mentionne pas de hara-kiri. Qu'on se rassure, une lame rétractable permet à la soprano de se relever dès le rideau tombé. Giulietta meurt mais Julie est indemne, ainsi qu'on pourra le vérifier jusqu'au 14 octobre sur scène, ou le 29 septembre à 19h30 sur France.tv/Culturebox ou dans les cinémas UGC.

Répertoire n’est pas un gros mot

Portrait de Antoine Brunetto

                                  Antoine Brunetto

L’Opéra national de Paris fait preuve de prudence pour sa rentrée : plutôt que de miser sur des nouvelles productions, il puise dans son répertoire. Après La Cenerentola et Tosca, Alexander Neef célèbre ainsi Robert Carsen en reprogrammant La Flute enchantée et ce soir I Capuleti e i Montecchi.Cette dernière production fait partie de l’histoire de l’Opéra Bastille : créée en 1996, elle a été reprise en 1998, 2004, 2008 (avec Joyce DiDonato et Anna Netrebko), et enfin 2014 !Article

Lakmé bien tempérée

Dominique Joucken, Author at Ludwig Van Montreal

                              Dominique Joucken

Le lecteur ne nous en voudra pas de passer assez vite sur le travail de mise en scène de Davide Garattini Raimondi. Non qu'il soit un échec, mais il ne brille pas par son originalité. L'action est située dans une Inde plus ou moins contemporaine de celle de l'opéra, et l'action est narrée au plus près du synopsis voulu par les librettistes. Seuls éléments d'actualisation : un Gandhi qui contemple l'action depuis le côté de la scène et intervient très ponctuellement, des citations de lui qui sont affichées au niveau des cintres, et les scènes dansées (très bien coordonnées par Barbara Palumbo) qui contiennent un message anticolonial. Rien de tout cela ne peut être décrit comme révolutionnaire en 2022, mais il faut reconnaitre que le résultat visuel et dramaturgique est éminemment regardable, notamment grâce aux éclairages subtilement dosés de Paolo Vitale, et permet surtout de se concentrer sur les forces musicales du spectacle.Article

Danser, oui mais pas trop vite

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                               Christophe Rizoud

Dur métier que celui de bouffon. Après avoir roulé sa bosse dans un cirque – Carsen, Aix-en-Provence, 2013 –, voilà Rigoletto embauché dans un studio de danse. La mise en scène de Richard Brunel, déjà présentée à Nancy et Luxembourg, a divisé la critique. Comme souvent, la volonté de transposition s’exerce à l’encontre du livret. Que de contorsions pour rendre plausible la pratique du pas de deux dans le foyer d’une MJC en lieu et place d’un bal à la cour de Mantoue. Mais une fois tout cartésianisme laissé au vestiaire, la proposition scénique a des mérites autres que l’originalité d’une idée de départ sur laquelle il est stérile de disserter.A commencer par des mouvements réglés comme une figure de ballet – en toute logique – ; à continuer par l’ingéniosité de décors favorisant le changement des tableaux à vue – la loge translatée de cour à jardin – ; puis l’introduction d’un personnage supplémentaire, la mère de Gilda, rôle muet confié à la danseuse Agnès Letestu, prétexte à mouvements chorégraphiques d’une grâce et d’une poésie bienvenues dans une œuvre sinon cruelle. La mort sur la pointe des pieds de Gilda, devenue ballerine à son tour, accomplirait son office lacrymal si la direction de Ben Glassberg acceptait de laisser à la musique le temps de s’épancher.Article

 

 

 

 

 

 
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