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Chateau d'Ecouen

 

Château d'Écouen - Écouen

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https://musee-renaissance.fr/

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Le château d'Écouen, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du musée national de la Renaissance. Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel.

 

Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorencyqui a grandi dans l'intimité de François Ier, puis prospéré sous la protection d'Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art.

Cet ardent collectionneur, bien souvent à l'avant-garde du goût, était aussi l'héritier d'une fortune colossale, qu'il accrut encore par une judicieuse politique d'acquisitions, par son mariage avec Madeleine de Savoie et par la faveur royale.

À sa mort, en 1567, il possède quelque 130 châteaux disséminés dans toute la France et deux résidences parisiennes dont son hôtel de la rue Sainte-Avoye qu'il a doté d'une galerie peinte par Nicolo dell'Abbate. Tous ces lieux sont le théâtre de reconstructions, d'aménagements, voire de véritables projets architecturaux, comme ceux du petit château de Chantilly (1559) ou du stupéfiant pont-galerie de Fère-en-Tardenois, tous deux conçus par Jean Bullant. Mais Écouen reste son chef-d'oeuvre.

 

Le château d'Écouen, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du musée national de la Renaissance. Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel.

 

Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorencyqui a grandi dans l'intimité de François Ier, puis prospéré sous la protection d'Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art.

Cet ardent collectionneur, bien souvent à l'avant-garde du goût, était aussi l'héritier d'une fortune colossale, qu'il accrut encore par une judicieuse politique d'acquisitions, par son mariage avec Madeleine de Savoie et par la faveur royale.

À sa mort, en 1567, il possède quelque 130 châteaux disséminés dans toute la France et deux résidences parisiennes dont son hôtel de la rue Sainte-Avoye qu'il a doté d'une galerie peinte par Nicolo dell'Abbate. Tous ces lieux sont le théâtre de reconstructions, d'aménagements, voire de véritables projets architecturaux, comme ceux du petit château de Chantilly (1559) ou du stupéfiant pont-galerie de Fère-en-Tardenois, tous deux conçus par Jean Bullant. Mais Écouen reste son chef-d'oeuvre.

 

 

La famille Bouchard de Montmorency possède la terre sur laquelle s'élève un château médiéval. Anne de Montmorency le fait raser en 1538 et décide d'y élever une demeure digne du titre de Connétable qui vient de lui être décerné. Les travaux vont durer jusqu'en 1555 et tout ce que la France compte d'artisans prestigieux, français ou étrangers, ayant souvent oeuvré sur le chantier royal de Fontainebleau - Jean Bullant, Bernard Palissy, Masséot Abaquesne,

Jean Goujon, peut-être Nicolo dell'Abbate - vont se succéder à Écouen. Le château se couvre de pavements, de vitraux, de lambris, de frises et de paysages peints, de marbres et de fontes. Les arts décoratifs suivent et ce sont les chatoyants émaux de Léonard Limosin, des poteries de Saint-Porchaire, des majoliques italiennes, des tapisseries à profusion, des peintures d'artistes comme le Rosso, des livres rares et des pièces d'orfèvrerie d'une virtuosité stupéfiante qui s'amoncellent pour créer une ambiance d'un luxe inouï, bien digne en effet de devenir le lieu de villégiature favori d'Henri II.


Le château resta dans la famille du Connétable en ligne directe jusqu'en 1632, date à laquelle son petit-fils Henri eut la tête tranchée par ordre de Richelieu dont il ne soutenait pas la politique. Quelques mois après sa confiscation, Écouen est rendu à la soeur du malheureux supplicié, Charlotte d'Angoulême. En 1696 sa petite-fille, la duchesse de Joyeuse, sans descendance lègue la propriété à la famille des Condé, qui possède déjà Chantilly. Écouen restera dans leur patrimoine jusqu'à la Révolution et, en 1787, pour mieux voir la campagne environnante, les Condé abattent l'aile d'entrée ou orientale qui renfermait probablement des fresques de Nicolo dell' Abbate et des pavements de Masséot Abaquesne.

Le château sous la Révolution

La Révolution affecte au château diverses fonctions : lieu de réunion d'un club patriotique, prison militaire, hôpital. Enfin, Le 15 décembre 1805, Napoléon y prescrit par décret l'ouverture d'une maison d'éducation pour les filles de la Légion d'Honneur. En octobre 1807, après la reconstruction d'une aile orientale, la rentrée des élèves se fait sous la direction de l'intendante Madame Campan à laquelle Napoléon avait dit : " Faites-en de bonnes mères de famille catholique, je ne veux pas de bas-bleus ".

 

Observer l'architecture du château d'Écouen, c'est lire « à pierre ouverte » l'histoire des transformations de l'architecture, en France, au XVIe siècle. Il faut d'abord imaginer que se dressait sur ce site le château ancestral des Bouchard de Montmorency, vieille famille qui avait l'honneur de servir les rois de France depuis l'an Mil.

De ce premier édifice, nous ne savons rien, sauf qu'en 1531, Anne de Montmorency, héritier de l'immense héritage de son père Guillaume, puissant personnage du royaume et déjà Maréchal de France, décide de le raser et d'élever à la place une demeure digne de son rang. La situation est conservée : l'édifice est dirigé vers l'est, vers l'éventuelle invasion, il ferme toujours l'un des accès à Paris, il est entouré de forêts giboyeuses et, campé sur une hauteur, il surplombe la plaine de France, position à la fois plaisante et imposante. Les travaux de construction vont durer 18 ans, de 1538 à 1555, ce qui est relativement court pour l'époque. Nul doute que le caractère assez impatient d'Anne de Montmorency, allié à sa colossale fortune, aida à accélérer grandement le rythme de l'ouvrage !

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On ne connaît pas avec certitude le nom du premier architecte d'Écouen, même si quelques noms sont avancés, et la disparition des archives à la Révolution ne permet pas de pallier cette lacune. On voit bien néanmoins que le premier style adopté est celui de la Renaissance des bords de Loire. Sur l'ordonnance des façades règne une extrême simplicité, voire une certaine austérité. La beauté de la pierre de taille est soulignée par la sobriété des pilastres nus qui montent de la base à la toiture, avec pour toute « fioriture » des doubles cordons horizontaux qui séparent le rez-de-chaussée du premier étage et soulignent le départ du toit. Les baies superposées s'élancent vers les lucarnes du toit, de plus en plus ornées à mesure que le chantier avance.

Alors qu'on les voit couronnées de simples frontons semi-circulaires sur la façade externe du corps central, et en trapèze sur celle de l'aile sud, elles sont coiffées de couronnements tripartites sur la façade de la cour, bientôt flanquées de parties ajourées à caractère antique. Jusqu'à l'apothéose que constitue l'aile nord où les lucarnes semblent avoir été dessinées par Jean Goujon, avec leurs pilastres doriques et les cuirasses qui calent la composition des couronnements. Á Écouen, on lit le temps qui passe sur le décor des lucarnes.

Peut-être l'austérité du château parut-elle soudain démodée à Anne de Montmorency. C'est alors qu'il fait appel à Jean Bullant, architecte né vers 1515 et qui a séjourné à Rome vers 1540. Il sera l'artisan du style « à l'antique » à Écouen, avant de diriger les autres chantiers du Connétable, Chantilly et Fère-en Tardenois. Il achève l'aile droite (nord) en 1552. L'aile devait abriter les appartements du roi et de la reine et Bullant reconstruisit la façade extérieure avec un nouveau décor de pilastres. Surtout, on décida d'aménager pour ces hôtes exceptionnels une grande salle d'honneur au premier étage.

Il fallait dès lors déplacer et modifier l'escalier central, le reconstruire avec deux volées droites, et son palier fut élevé hors du bâtiment pour lui donner plus d'ampleur. Du côté cour on éleva un grand portique pour cacher le fait que l'entrée était désormais désaxée. Il fut décoré de colonnes superposées sous un grand entablement continu et de niches pour accueillir les statues du Connétable. Vers 1555, Bullant ajouta sur la façade du fond un arc de triomphe, rétablissant là aussi une symétrie avec l'aile d'entrée.

Restait l'aile sud qui sera le morceau de bravoure de Jean Bullant à Écouen et verra l'aboutissement de l'étonnante péripétie d'une grandiose œuvre d'art. En 1506 le pape Jules II commande son tombeau à Michel-Ange. L'artiste propose plusieurs versions pour ce mausolée et quelques statues allégoriques sont réalisées dont deux esclaves, qui s'inspirent de la statue du Laocoon (IIe siècle avant J.C.). Le tombeau ne sera jamais achevé et Robert Strozzi offre en 1546 ces deux esclaves à François Ier. Les statues arriveront à Paris sous le règne d'Henri II qui les offre à Anne de Montmorency. On peut légitimement penser que le portique a été entièrement conçu en rapport avec ces deux œuvres. Quoi qu'il en soit Bullant innove ici avec l'art colossal, s'inspirant des colonnes corinthiennes cannelées du Panthéon, à Rome, et flanquant un véritable portique de temple sur la vieille façade. Les niches basses abriteront les Esclaves (aujourd'hui au musée du Louvre), surmontés des armoiries du Connétable et de sa femme. Bullant signe ici le manifeste de la nouvelle Renaissance. Décidément voué aux avants-corps, il en plaquera un dernier sur l'aile nord, du côté terrasse, sorte de grande loggia ouverte à l'air libre.

Enfin, il faut ajouter un mot à propos de la malheureuse aile d'entrée qui comprenait un portail monumental à trois niveaux, et dont on ne peut dire si elle est un projet de Goujon ou de Bullant. Elle rivalisait d'élégance avec le portail d'Anet, dû à Philibert Delorme, et abritait en son centre une statue équestre du Connétable. On en conserve le souvenir par une gravure d'Androuet du Cerceau car elle a été entièrement détruite en 1787 par la famille de Condé, qui était désireuse d'avoir une vue plus dégagée sur la plaine de France ! L'entrée actuelle est une construction de l'architecte Peyre, en 1807.

Anne de Montmorency était un mécène cultivé, attentif à l'évolution du goût de son époque. Écouen, qu'il avait fait construire pour sa femme, Madeleine de Savoie, et embellir pour accueillir son roi, Henri II, se devait de répondre à ses ambitions. C'est pourquoi il faut imaginer son décor intérieur comme particulièrement fastueux. Surtout, il faut penser au jeu des matériaux et à celui des couleurs.
La pierre, les carreaux de faïence au sol, les vitraux, les tapisseries, les objets précieux formaient un univers chatoyant. Dans la galerie de Psyché, les vitraux en grisaille au jaune d'argent (aujourd'hui à Chantilly) contant cette histoire d'Apulée répondaient aux pavements qu'avait déroulés sur les sols comme un tapis de faïence le potier rouennais Masséot Abaquesne : les encadrements bleus qui veillaient sur les armes des Montmorency étaient eux-mêmes cernés de joyeuses guirlandes de fruits, melons, raisins, coings, courges et poires dont le dessin naïf nous ravit aujourd'hui comme il a dû ravir les hôtes du XVIe siècle. Preuve d'un luxe assez rare et d'un goût original quand la plupart des sols étaient alors encore en pierre ou en terre vernissée monochrome.

Frise peinte de grotesques

Il serait peut-être plus simple de dire que tout ce qui pouvait être décoré, colorié, sculpté, l'était.
Les douze cheminées peintes d'Écouen en sont un témoignage éclatant et aujourd'hui, pratiquement unique en France. On a pu écrire que si elles n'étaient pas de stuc comme à Fontainebleau, c'est pour de triviales raisons financières, ce qui est une erreur compte-tenu de l'immense fortune du connétable. Il est plus proche de la vérité de souligner que là encore Anne de Montmorency a fait oeuvre novatrice, et que la mode des stucs était légèrement dépassée à ses yeux.

Comment s'en plaindre lorsque son choix a permis à de merveilleux paysages maniéristes d'éclore sur les manteaux des cheminées, répandant par leur présence un mystère et une poésie uniques ? Les thèmes illustrés sont tirés de l'Ancien Testament, sauf Le Tribut à César, emprunté aux Evangiles.

L'ornementation qui entoure les scènes centrales des cartouches, enfermées dans un cadre ovale ou rectangulaire, est intéressante à plus d'un titre : par les motifs typiques de la Renaissance qu'elle développe - putti, cuirs, guirlandes, animaux fabuleux, canéphores, atlantes et satyres - et les emblèmes qu'elles affichent : épées en pal et trophées d'armes, attributs militaires rappelant la position du connétable, couronne ducale après 1551 pour coiffer les armoiries des Montmorency et des Savoie. On retrouve ces dernières à foison : d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur pour Anne et de gueules à la croix d'argent pour Madeleine. Dans l'aile royale, les emblèmes de Henri II : croissant de lune et H entrelacé de deux croissants renversés - et ceux de Catherine de Médicis : arc-en-ciel et K accolés dos à dos - se retrouvent en triomphe sur les cheminées et sur les poutres.

La plupart des pièces conservent par ailleurs des frises peintes à décor de grotesques, pour certaines, les ébrasements des fenêtres se couvrent aussi d'une multitude de rinceaux, harpies, chèvre-pieds, putti et motifs antiques, dans des tons qui varient selon les salles. Bleus et grisés chez le connétable, très colorés chez son épouse, sur fond noir à l'antique ailleurs.

Il convient de ne pas négliger l'attirance dont fit preuve Anne de Montmorency pour la sculpture et la peinture. La première est cause de l'aménagement de la façade sur cour de l'aile sud, puisque le portique a été élevé pour accueillir les Esclaves de Michel-Ange. Une importante collection de bustes romains était réunie à l'intérieur, et quatre d'entre eux sont toujours présents à Ecouen. Enfin, la cheminée sculptée de la salle du premier étage, montrant une Allégorie de la Victoire polychrome inspirée d'un dessin du Rosso, probablement sculptée par Jean Bullant, encadre une cheminée de marbre italien offerte par le cardinal Farnèse. Concernant la peinture, le seigneur des lieux avait fait travailler les plus grands artistes. Pour son hôtel parisien (et probablement pour l'aile orientale d'Ecouen abattue depuis) Niccolo dell'Abbate avait déployé ses talents. Au Rosso, il avait commandé une Pietà, à présent au Louvre. Une copie de la Cène de Léonard de Vinci par Marco d'Oggiano et une Nativité de Jean de Gourmont ornaient la chapelle.
 

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La distribution des appartements, selon les voeux d'Anne de Montmorency, a été une des données auxquelles l'architecte du château a dû faire face. Les corps de logis ont pris place dans les ailes latérales, nord et sud pour accueillir « symétriquement », à droite, les appartements du roi au premier étage et ceux de la reine au rez-de-chaussée, et à gauche, au premier étage les appartements du connétable et de sa femme, proches de la chapelle, logée dans le pavillon sud-est. L'aile de fond de cour accueille une galerie au premier étage, qui lie les différents appartements. La circulation intérieure se fait sans couloir, les pièces se succédant les unes aux autres par des passages ou des portes qui sont toujours situés du côté cour.
Cette disposition particulière a imposé à son tour l'emplacement des escaliers. Ceux des appartements du connétable et royaux, ayant une fonction d'apparat, sont construits droits, rampe sur rampe (à volées droites, parallèles et de sens contraire, séparées par des paliers), ce qui n'a pas été sans poser quelques problèmes dans l'aile nord ou royale. D'autres escaliers, à vis, sont placés aux extrémités des ailes principales et leur cage est ornée aux angles de coquilles et de cartouches avec des cuirs découpés, sculptés dans la pierre, réminiscence discrète du grand raffinement qui régnait à Ecouen.

 

Voûte de la chapelle

La chapelle a été malheureusement fort dépouillée à la Révolution ; l'autel de Jean Goujon (sculpté de figures des Evangélistes), les lambris à décor de marqueterie et les vitraux ont été remontés par le duc d'Aumale dans son château de Chantilly. De fait, la chapelle reflète aujourd'hui la sobriété de son premier état.
Sa voûte d'ogives très élaborée, peinte des armoiries du connétable, rappelle la tradition gothique. Fait rare, on y voit apparaître la salamandre de François Ier (mais aussi les croissants d'Henri II et la devise Aplanos, " sans dévier ", du connétable). Dans les angles, des niches abritent les statues des Pères de l'Eglise. Le retable en émail peint de Pierre Reymond, commandé en 1556, est composé de douze plaques illustrant la Passion d'après les gravures de Dürer et de quatre médaillons représentant les Evangélistes.

Au sein de 104 hectares de la forêt d'Écouen, un domaine clos de 19 hectares entoure ce château à l'architecture en grande partie préservée. Barrière naturelle entre un environnement très urbain au sud avec Paris et sa banlieue et la Plaine de France, paysage préservé qui s'étend au nord, le domaine du château d'Écouen offre au fil des saison une vision de la nature sans cesse renouvelée.

 

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Aude Perrier

Le château d'Écouen, qui abrite aujourd'hui les collections du musée national de la Renaissance, est un monument insigne de la Renaissance française. Construit pour le connétable Anne de Montmorency par les meilleurs artistes entre 1538 et 1555, il est situé sur un promontoire dominant toute la plaine de France.

Une forêt le jouxte, traversée de belles allées qui furent autrefois le théâtre de nombreuses chasses. D'après les gravures d'Androuet Du Cerceau, nous savons qu'un jardin orné de seize carrés et clos avait été prévu à l'entrée du château. Mais il semblerait que les travaux de terrassement nécessaires à sa réalisation n'aient jamais été faits et seule une niche à la base d'un des bastions témoigne encore de cette volonté. De même, une grotte ornée d'un splendide décor de végétaux et animaux avait été commandée vers 1556 à Bernard Palissy, le plus célèbre céramiste de l'époque. Mais la mort du connétable en 1567 empêcha le projet d'aboutir et c'est pour Catherine de Médicis aux Tuileries que cette grotte fut achevée.

En 1696, le château entre dans la famille des Condé. Jules Hardouin-Mansart transforme alors le paysage en créant une esplanade à l'arrière du château sur laquelle il installe trois parterres aux sobres dessins géométriques. Ceux-ci se poursuivent dans la forêt par une longue allée verte bordée d'arbres et de bosquets au Sud et par un "grand tapis" vert au Nord, à la manière de celui de Versailles. La forêt elle-même est agrémentée de nouvelles allées, de ronds-points d'où rayonnent d'autres allées.

En 1805, Napoléon décide d'installer dans le château la première maison d'éducation pour les jeunes filles de la Légion d'Honneur. Un mur d'enceinte clôt alors le domaine. En 1810, le prince de Beauharnais offre à sa soeur, la reine Hortense, protectrice de l'institution, une fontaine dans le fond du parc à l'emplacement présumé d'une ancienne fontaine appelée Fontaine Madame.
Lors de l'installation du musée dans ce lieu en 1977, il a été décidé de rendre son aspect original au domaine. Si le "tapis" est irrémédiablement tronqué suite à l'urbanisation, le reste des parterres et des allées a été restauré. Le mur d'enceinte a été percé d'une grille en 1995 pour rendre la perspective voulue par Mansart. Seule la Fontaine Hortense n'a pas encore été restaurée, ce qui, nous l'espérons, ne saurait tarder !

Télécharger le livret "Un château, une forêt"


Elles seront quelques milliers à connaître cette éducation, quoique Écouen ait cessé de répondre à ces voeux entre 1814 et 1850, période où Louis XVIII le restitue aux Condé qui le laissent peu ou prou à l'abandon, à partir de 1830. En 1850 Louis-Napoléon y fait transférer la Maison de la Légion d'honneur située rue Barbette à Paris. Désormais, l'éducation des jeunes filles est à nouveau le rôle principal d'Écouen, jusqu'en 1962. On le met alors à disposition du Ministère des Affaires culturelles pour y accueillir le musée national de la Renaissance qui ouvre ses portes après de lourds travaux de restauration en 1977.

L'essentiel des collections qu'on y trouve - dont la splendide tapisserie de David et Bethsabée, avec ses dimensions contraignantes, 75 m de long sur 4,50 m de haut, qui ont trouvé dans la galerie de Psyché un havre providentiel - vient du musée de Cluny, où elles ont été acquises par Edmond du Sommerard. Quant aux objets provenant du château - vitraux, pavements, serrures ou fragments rescapés de l'aile orientale - ils ont été intégrés à la muséographie.

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Ces œuvres représentent des personnages célèbres comme Christophe Colomb ou Henri IV. Elles évoquent différents types de portraits (portrait officiel, portrait souvenir, portrait idéal...) et leurs usages. Elles illustrent aussi la diversité des techniques et des matériaux utilisés : peinture sur porphyre, sur vélin, sur argent, en cire polychrome, émail peint, marbre sculpté ou fer embossé, faïences...

Ces différents supports ont assuré au portrait peint une large diffusion en Europe et dans tous les milieux.

Benvenuto Cellini

BENVENUTO CELLINI

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de l’artiste italien - un des principaux instigateurs

de la fameuse "École de Fontainebleau-

sur la création

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Château d'Écouen - Écouen

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