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Chateau de Versailles

 

Une robe pour Versailles - Takalirsa !

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Pour sa première chasse, le jeune Dauphin – futur Louis XIII – est amené à Versailles le 24 août 1607. Il y découvre un endroit giboyeux où son père Henri IV aime à se rendre. D’après son médecin Héroard qui a noté cette première visite, il ne semble pas y retourner avant 1617. Il y revient en 1621 et celui qui est désormais roi depuis 1610 se passionne pour l’environnement parfait pour l’activité de la chasse : situé idéalement entre sa résidence principale Saint-Germain-en-Laye et Paris, les bois environnants regorgent de gibier.

 

C’est donc là qu’il prend la décision de faire élever à la fin de l’année 1623 un petit relais de chasse dans lequel il peut dormir dès le mois de juin 1624. Petite résidence de campagne « de la construction duquel un simple gentilhomme ne voudrait pas prendre vanité » selon les termes du maréchal de Bassompierre, Louis XIII se décide à la faire rebâtir à partir de 1631. La construction s’étend jusqu’en 1634 et est à l’origine du Château que nous connaissons aujourd’hui. Depuis 1632, le roi a également acheté une partie de la seigneurie de Versailles.

Ces deux petits châteaux, de style architectural très marqué et peu au goût du jour, sont de simples résidences de plaisance où se joue pourtant le deuxième acte de la Journée des Dupes en novembre 1630. Le souverain n’y convie guère que des compagnons d’armes et, si le second possède bien un appartement pour la reine, Anne d’Autriche n’y dort jamais car son royal époux s’assure toujours de la remettre sur la route de Saint-Germain ou de Paris.

 Outre les plaisirs de la chasse, le lieu s’offre aussi comme un espace de retraite où le souverain vient notamment s’isoler après sa rupture avec sa maîtresse platonique Mlle de La Fayette en 1637.

Le couple Versailles/Louis XIV semble indissociable tant Versailles est identifié à Louis XIV et réciproquement. Si le premier existait bien avant le second, très jeune, Louis XIV a connu une véritable passion pour Versailles et a décidé de l’étendre bien au-delà des limites que son père avait fixées. Le souverain a eu une véritable vision pour le site, se faisant architecte et bâtissant le chef-d’œuvre de sa vie qui lui restera éternellement associé.

Le futur Louis XIV vient pour la première fois à Versailles en octobre 1641, alors que son père Louis XIII l’y envoie avec son frère pour fuir une épidémie de petite vérole qui sévit au château de Saint-Germain-en-Laye. Il est douteux que, âgé de trois ans à peine, Louis XIV se souvienne de cette première visite… Il faut attendre 1651 pour avoir une véritable mention du désormais roi à Versailles. Il y prend « le divertissement de la chasse », suivant la Gazette de France du 18 avril, en compagnie de son gouverneur, avant d’être reçu à dîner par le capitaine des gardes du Château, René de Longueil, président de Maisons. À partir de cette date, le jeune souverain y retourne régulièrement chaque année en compagnie de son frère, de sa mère Anne d’Autriche et du cardinal Mazarin.

 

Il se prend véritablement de passion pour le lieu au point, peu de temps après la mort de son principal ministre, d’y engager des aménagements d’envergure en 1661. Dès cette date, et jusqu’à la fin de sa vie en 1715, le château et son domaine vont connaître d’importants travaux : avant-cour en 1662, enveloppe de Le Vau en 1668-1670, pavillons des Secrétaires d’État en 1670-1671, aile du Midi en 1679-1681, Grand Commun en 1681-1684, aile du Nord en 1685-1689, Chapelle royale en 1699-1710, pour ne citer que les principaux chantiers.

La demeure passe progressivement du statut de relais de chasse à celui de résidence de plaisance avec de grands divertissements dans les jardins (notamment ceux de 1664, 1668 et 1674), elle devient surtout à partir de 1682 la résidence principale de la cour et du gouvernement. Louis XIV y installe non seulement son aristocratie, mais aussi son administration centrale. Là, il peut paraître comme primus inter pares au milieu des Grands qui se ruinent à l’envie pour rester à demeure, mais aussi diriger toute sa politique. De même Louis XIV, roi amoureux du grand air et des espaces, voit tout l’intérêt à bâtir ici et fait de son château une expression de son pouvoir et sa puissance, sachant que la gloire passe non seulement par la guerre mais aussi par les Bâtiments.

Le lieu devient le théâtre de cérémonies prestigieuses comme la réception de grandes ambassades dans la galerie des Glaces : le doge de Gênes en 1685, les envoyés du Siam en 1686 et ceux de Perse en 1715. De même, en novembre 1700, c’est à Versailles qu’il accepte le testament de Charles II d’Espagne pour que son deuxième petit-fils devienne roi d’Espagne. À sa mort, le palais et son domaine sont loin d’être achevés mais Louis XIV, en cinquante ans et près de 100 millions de livres, en a tracé toutes les lignes et les proportions. À charge maintenant pour ses successeurs de les améliorer, les modifier et les adapter au goût du jour…

 

À la mort de Louis XIV en septembre 1715, la cour abandonne Versailles pour Vincennes puis gagne rapidement Paris en décembre suivant. Le domaine connaît alors une longue période d’abandon. Le gouverneur du lieu obtient que l’on fasse jouer les Grandes Eaux tous les quinze jours afin de maintenir quelques animations. Le lieu demeure une curiosité et le tsar Pierre le Grand s’y rendra à deux reprises entre mai et juin 1717. Il faut attendre le 15 juin 1722 pour que le jeune Louis XV, à sa demande, revienne à Versailles. Son premier souci est d’achever les travaux de son arrière-grand-père mais aussi de se constituer des espaces plus intimes et retirés pour parfaire son éducation. Sa timidité le poussera à multiplier ces petits cabinets dans lesquels il se sent plus à son aise que dans les espaces publics de Louis XIV.

 

Respectueux du lieu, Louis XV n’est pas pourtant un grand résident de Versailles, qu’il déserte souvent en préférant s’échapper – outre les séjours habituels à Fontainebleau, Marly ou Compiègne – dans des résidences périphériques comme Choisy, la Muette, Saint-Hubert ou Bellevue.

Le château connaît sous son règne pourtant de grandes transformations intérieures et extérieures avec notamment le réaménagement complet de son appartement, la disparition de l’escalier des Ambassadeurs ou encore la construction du grand théâtre (l’Opéra royal) voulu par Louis XIV. C’est là aussi qu’il subit l’attentat de Damiens sur sa personne en 1757 où même que Mozart se produit alors qu’il est encore un enfant prodige. Ressentant les premiers symptômes de la petite vérole à Trianon, Louis XV est transporté immédiatement à Versailles où il meurt finalement le 10 mai 1774.

À la mort de Louis XIV en septembre 1715, la cour abandonne Versailles pour Vincennes puis gagne rapidement Paris en décembre suivant. Le domaine connaît alors une longue période d’abandon. Le gouverneur du lieu obtient que l’on fasse jouer les Grandes Eaux tous les quinze jours afin de maintenir quelques animations. Le lieu demeure une curiosité et le tsar Pierre le Grand s’y rendra à deux reprises entre mai et juin 1717. Il faut attendre le 15 juin 1722 pour que le jeune Louis XV, à sa demande, revienne à Versailles. Son premier souci est d’achever les travaux de son arrière-grand-père mais aussi de se constituer des espaces plus intimes et retirés pour parfaire son éducation. Sa timidité le poussera à multiplier ces petits cabinets dans lesquels il se sent plus à son aise que dans les espaces publics de Louis XIV.

 

Respectueux du lieu, Louis XV n’est pas pourtant un grand résident de Versailles, qu’il déserte souvent en préférant s’échapper – outre les séjours habituels à Fontainebleau, Marly ou Compiègne – dans des résidences périphériques comme Choisy, la Muette, Saint-Hubert ou Bellevue.

Le château connaît sous son règne pourtant de grandes transformations intérieures et extérieures avec notamment le réaménagement complet de son appartement, la disparition de l’escalier des Ambassadeurs ou encore la construction du grand théâtre (l’Opéra royal) voulu par Louis XIV. C’est là aussi qu’il subit l’attentat de Damiens sur sa personne en 1757 où même que Mozart se produit alors qu’il est encore un enfant prodige. Ressentant les premiers symptômes de la petite vérole à Trianon, Louis XV est transporté immédiatement à Versailles où il meurt finalement le 10 mai 1774.

Né à Versailles, tout comme son grand-père, Louis XVI devient roi à presque vingt ans. Les célébrations de son mariage en 1770 à l’Opéra royal avec l’archiduchesse d’Autriche Marie-Antoinette marquent l’un des plus grands événements de Versailles de cette fin du XVIIIe siècle. Au contraire de son grand-père, Louis XVI passe la plupart de son temps à Versailles où il fait faire plusieurs travaux d’aménagements intérieurs, se consacrant – dans ses petits cabinets – à l’étude des différentes sciences qu’il goûte particulièrement.

 

Aimant profondément son épouse, en 1774 il lui offre le Petit Trianon, construit par Louis XV pour Mme de Pompadour et inauguré par Mme Du Barry, et Marie-Antoinette en fait son domaine particulier. Roi timide mais studieux, Louis XVI se préoccupe toutefois de la politique internationale et s’engage fortement dans l’Indépendance américaine.

Si les fêtes et divertissements continuent à se succéder à Versailles, c’est désormais à Paris que les courtisans passent la plupart de leur temps, laissant souvent un Versailles bien vide… Quelques événements viennent rompre la monotonie et rappeler les fastes d’antan ; il en est ainsi des visites de l’empereur Joseph II à sa sœur ou encore du premier vol en montgolfière. Mais rapidement l’image des souverains, en raison de politiques fiscales et des dépenses somptuaires de Marie-Antoinette, se dégrade non seulement auprès du peuple mais aussi de la noblesse.

C’est dans ce contexte qu’il faut placer l’Affaire du collier de la reine en 1785 dans laquelle la souveraine n’est cependant pour rien… Peu clairvoyants sur la situation sociale et économique, Louis XVI et Marie-Antoinette ne comprennent sans doute pas les journées des 5 et 6 octobre 1789 qui les forcent à quitter Versailles définitivement pour Paris.

 

Affiche révolutionnaire

© Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin

Le lien vers le site collection

Loin d’avoir été pillé par une foule déchainée comme on pourrait l’imaginer, le château de Versailles traversa sans dommages majeurs la période révolutionnaire, même si certains auraient vu d'un œil complaisant la destruction du symbole par excellence du système monarchique.

 

Après le départ de la famille royale pour les Tuileries le 6 octobre 1789, le service des Bâtiments du Roi en profita pour entamer des réparations qu'il était délicat d'entreprendre en présence de la Cour, comme la remise en état des peintures du plafond de la galerie des glaces. La chute de la monarchie en août 1792 entraîna une période d’incertitude, bien que la Convention ait décrété que l'entretien des anciennes maisons royales incombait désormais à la nation.

Durant cette période – mais par la suite également – se posa la question de l'utilisation des lieux dont quelques parties furent affectées à divers usages, provisoirement le plus souvent, telle la manufacture d'armes de Versailles installée dans des salles de l'aile du Midi avant de déménager pour le Grand Commun.

Toutefois, deux décisions lourdes de conséquence pour le château furent prises peu après la disparition de l'Ancien Régime.

La création à Paris du Muséum central des Arts inauguré en août 1793 se fit au détriment de Versailles. Le fonds initial se composait des collections de peintures et sculptures appartenant à la Couronne, et les œuvres qui ornaient les grands appartements ou qui étaient conservées dans les magasins de la Surintendance furent transférées au Louvre. Cependant, les sculptures qui ornaient les Jardins de Versailles n'étaient pas concernées par ce mouvement. Les protestations émises par la municipalité ou le Département ne firent que ralentir le processus mais ne purent empêcher l'enlèvement des chefs-d'œuvre mentionnés par tous les guides de Versailles publiés sous l'Ancien Régime.

D’autre part, une loi promulguée le 10 juin 1793 programma l'aliénation du mobilier des anciens châteaux de la Couronne tout en exceptant des "monuments des arts et des sciences". Tous les meubles et objets d'ameublement concernés qui n'avaient pas suivi la famille royale aux Tuileries ou qui n'avaient pas été envoyés au Garde-Meuble ou réquisitionnés pour différents services, furent mis en vente pendant près d'un an, du 25 août 1793 au 11 août 1794. Pas moins de 17182 lots furent proposés, l’immense majorité d’entre eux étant achetée par des marchands parisiens et des « citoyens ».

Malgré l’enlèvement des meubles et d'une grande partie des œuvres d'art, le château exerçait encore son attrait puisque des visites guidées étaient organisées. Il n’était cependant pas totalement désert car il fut désigné en 1793 comme Etablissement public de dépôts, c’est-à-dire lieu de stockage et de tri pour toutes les confiscations opérées dans le département de Seine et Oise, que ce soit chez les émigrés ou condamnés ou dans les établissements religieux. C'est à partir de ces saisies et de ce qui n'avait pas encore quitté le château qu’on forma, en 1794, le projet de créer un muséum dont l'installation fut plus ou moins chaotique jusqu’à son ouverture en 1796.

Un cabinet des sciences regroupant histoire naturelle et science physique fut déployé au rez-de-chaussée de l'aile du Nord, tandis qu'une bibliothèque fut aménagée au rez-de-chaussée de l'aile du Midi. Le Grand Appartement et celui de la Reine servirent à exposer les tableaux accompagnés de vases et autres objets de collections disposés sur des tables de marbre.

Cette dernière section connut une évolution notable en devenant en 1797 "Musée spécial de l'école française". Consacré uniquement aux peintres français anciens et vivants, il impliqua un nouveau jeu d'échange entre des musées parisiens et Versailles, ce dernier renvoyant les tableaux des écoles étrangères et les antiques qui y étaient encore pour recevoir en contrepartie tableaux et sculptures d'artistes français. Cet éphémère musée ouvert en 1801 mais démantelé dès 1803, offrait un accord certain entre les tableaux accrochés aux murs et les plafonds peints des appartements.

D'autres lieux furent aussi consacrés aux arts car au même moment, la Comédie-Française prenait possession de l'ancien théâtre de Marie-Antoinette édifié sur des projets d’Hubert Robert dans l'aile Gabriel.

 

La cour quitte Versailles en octobre 1789 pour Paris. Elle n’y reviendra jamais. Napoléon, conscient de l’image que renvoie le palais, ne veut pas s’y installer et préfère la discrétion de Trianon. Le pape Pie VII y vient tout de même en visite en 1805, mais il faut attendre l’accession au trône de Louis-Philippe, comme « roi des Français » en 1830 pour que Versailles connaisse un véritable renouveau.

 

À l’instar des membres de sa famille – les Orléans –, le nouveau souverain de la monarchie de Juillet est très sensible à l’Histoire. Et c’est en décidant en 1833 de créer un musée « dédié à toutes les gloires de la France » que le monarque souhaite raccommoder tous les Français, depuis les monarchistes légitimistes, les révolutionnaires, le napoléoniens en passant par les libéraux. Ouvert en 1837, le musée célèbre les glorieux événements français depuis le Moyen-Âge jusqu’au début de la monarchie de Juillet. Le roi des Français se veut réconciliateur.

Les travaux titanesques qu’il engage dans le château font disparaître d’anciens espaces de cour, mais sauve le château. Les aménagements se poursuivent après son départ et Napoléon III utilise désormais le palais comme lieu de fêtes et de représentation du pouvoir. C’est ainsi qu’il y reçoit somptueusement la reine Victoria en 1855. Lieu de pouvoir par excellence, le château accueille aussi les heures les plus importantes de l’histoire de France puisque c’est là qu’est signée la déclaration de l’Empire allemand en 1871 faisant suite à la défaite française. Le château mettra longtemps à s’en remettre…

De même, la Troisième République naît à Versailles où le Parlement s’est réfugié après la Commune. Entre 1873 et 1954, quinze élections présidentielles y seront votées par le Parlement réuni en congrès. L’arrivée d’un jeune attaché de conservation en 1887, devenu conservateur en 1892, permet au château de remettre en avant la résidence royale au détriment du musée de Louis-Philippe : Pierre de Nolhac engage cette restitution avant que Versailles ne subisse les outrages de la Première Guerre mondiale.

Le XXe siècle est rapidement assombri par la Première Guerre mondiale et le château de Versailles pâtit de ce conflit qui le condamne à la fermeture et à une protection des œuvres. Mais Versailles n’est pas envahi, la vie des habitants conserve son cours habituel ; l’activité muséographique se poursuit en accueillant quelques visiteurs. Le château va traverser la guerre en se mobilisant pour soutenir l’effort national et pour aider au mieux les blessés et les familles de soldats.

Versailles redevient le lieu de toutes les attentions lorsque le château est choisi pour la signature du traité de paix en 1919. Face à l'humiliation de la proclamation de l'Empire allemand dans la galerie des Glaces en 1871, les Alliés choisissent d'organiser la signature du traité de paix dans cette même galerie.

Malgré ce regain d’attention, le château n’est pas été épargné par le manque d’entretien qui le marque, plusieurs années durant, et le bâtimentsubit les affronts du temps. L'argent manque cruellement, les rénovations sont sans cesse repoussées ...

En 1924, tout change pour le château de Versailles. Le milliardaire et philanthrope John D. Rockefeller Jr. s'éprend de ce château menaçant ruine, et propose une aide financière à l'Etat français, pour la restauration du patrimoine national (Reims, Versailles et Fontainebleau). Rockefeller s'inscrit là dans une histoire franco-américaine commencée bien plus tôt, lors de l'implication de la France dans la guerre d’Indépendance américaine : le donateur américain institue, sans le savoir, les premiers pas d'une tradition philanthropique qui ocntinue aujourd'hui à fleurir à Versailles.

 

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un domaine d'une grande diversité

Le château de Versailles, dont les origines remontent au XVIIe siècle, a été successivement un relais de chasse, un lieu d’exercice du pouvoir et dès le XIXe siècle un musée. Composé du Château, des jardins, du Parc, du domaine de Trianon et de quelques dépendances en ville, le Domaine s’étend aujourd'hui sur plus de 800 hectares.

Explorer le domaine sur la carte interactive(link is external)

 

Lieu le plus emblématique du Château, la galerie des Glaces ou Grande Galerie remplace une vaste terrasse ouverte sur le jardin que l’architecte Louis Le Vau avait conçue. Malcommode et surtout exposée aux intempéries, cette terrasse qui séparait l’Appartement du roi au nord et celui de la reine au sud, est rapidement condamnée. Le successeur de Le Vau, Jules Hardouin-Mansart imagine une solution plus adaptée et remplace la terrasse par une vaste galerie. Les travaux débutent en 1678 pour s’achever en 1684.

la galerie des glaces

Après la victoire sur les trois puissances liguées, représentées au salon de la Guerre, la galerie exalte tout au long de ses soixante-treize mètres les succès politiques, économiques et artistiques de la France. Succès politiques : les trente compositions de la voûte peinte par Le Brun illustrent l’histoire glorieuse de Louis XIV durant les dix-huit premières années de son gouvernement personnel, depuis 1661 jusqu’à la paix de Nimègue. Ainsi, victoires militaires et diplomatiques aussi bien que réformes en vue de la réorganisation du royaume y sont traitées sous forme d’allégories à l’Antique.

Prospérité économique : par leurs dimensions et par leur nombre, les trois cent cinquante-sept miroirs qui ornent les dix-sept arcades faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des miroirs, alors objets de grand luxe.

Réussite artistique : les pilastres de marbre de Rance s’ornent de chapiteaux de bronze doré d’un modèle nouveau dit de « l’ordre français », créé par Le Brun à la demande de Colbert, il présente des emblèmes nationaux : une fleur de lys surmontée du soleil royal entre deux coqs gaulois (coq se disant gallus en latin).

Le salon de la guerre

C’est à partir de 1678 qu’Hardouin?Mansart entreprit la construction du salon de la Guerre. La décoration, achevée par Le Brun en 1686, exalte les victoires militaires qui aboutirent à la paix de Nimègue. Les murs sont revêtus de panneaux de marbre ornés de six trophées et de chutes d’armes en bronze doré. Le mur du côté du salon d’Apollon est occupé par un bas-relief ovale en stuc représentant Louis XIV à cheval foulant aux pieds ses ennemis.

Ce chef-d’œuvre de Coysevox est surmonté de deux Renommées dorées et soutenu par deux captifs enchaînés. Au-dessous, dans le bas-relief occultant l’ouverture d’une fausse cheminée, Clio, muse de l’Histoire, consigne pour la postérité les hauts faits du roi. Le plafond en coupole représente au centre La France armée, assise sur un nuage et entourée de Victoires. Un portrait de Louis XIV orne son bouclier.

Dans les voussures sont représentés ses trois ennemis vaincus : l’Allemagne à genoux, avec un aigle ; l’Espagne menaçante, avec un lion rugissant et la Hollande renversée sur un autre lion. La quatrième voussure représente Bellone, déesse de la guerre, en fureur entre la Rébellion et la Discorde.

le salon de la paix

Le salon de la Paix présente le même décor de panneaux de marbre et de trophées d’armes de bronzes dorés et ciselés que le salon de la Guerre qui lui est symétrique. Toutefois, Le Brun a orné la coupole et les voussures  des bienfaits de la paix donnée par la France à l’Europe. Ce salon fut, dès la fin du règne de Louis XIV, séparé de la galerie par une cloison mobile et considéré comme faisant partie de l’Appartement de la Reine dont il constitua dès lors la dernière pièce après la chambre.

C’est là que sous Louis XVMarie Leszczynska donna chaque dimanche des concerts de musique profane ou religieuse qui jouèrent un rôle important dans la vie musicale de Versailles, et que, sous le règne suivant, Marie-Antoinette tint son jeu. Lorsqu’il le fallait, la cloison séparant la pièce de la galerie était démontée et le salon faisait de nouveau partie du Grand Appartement du Roi.

 

 

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du palais au musée

Fortes de plus de 60 000 œuvres, les collections du château de Versailles couvrent de très larges domaines. Cet ensemble reflète la double vocation du Château : un palais autrefois habité par les souverains et leur Cour, et le musée dédiée « à toutes les gloires de la France » inauguré par Louis-Philippe en 1837.

Les collections du musée institué par Louis-Philippe et continué de nos jours offrent une vision chronologique de l'histoire des France du Moyen-Âge à la fin du XIXe siècle. Musée historique mais aussi musée iconographique des grands personnages et des événements ayant marqué l'histoire de France, il comprend essentiellement des sculptures et des peintures, du XVIe au XIXe siècle. On y trouve aussi bien des œuvres originales que des copies et des commandes ou des achats.

Si, pour créer son musée, Louis-Philippe ne toucha pas aux statues déployées dans les jardins qui reflètent encore parfaitement le château des rois, il n'a en revanche pas hésité à supprimer ou dénaturer un grand nombre d'anciens appartements du château, particulièrement ceux des ailes du Midi et du Nord. Or, depuis la fin du XIXe siècle, un regain d'intérêt pour l'ancien palais des rois de France conduisit à restaurer le Château puis à remeubler les appartements du corps central et du Petit Trianon, dans un état évoquant le château d'avant la Révolution, tandis qu'au Grand Trianon l'état restitué évoque la période du Premier Empire.

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Laure-Augute de Fitz-James, princesse de Chimay

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Désignation :

 tableau

Domaine :

 Peintures

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Auteur :

 

Van Loo, Louis-Michel

 (peintre)

Date de création :

1767 (XVIIIe siècle)
Emplacement : 

Corps central, appartement

capitaine Gardes chambre
Dimensions 

: rond D. 67 cm. cadre :

carré H. 86,5 ;

L. 86,5 ; Ep. 7,8 cm.
Matière et technique : huile sur toile
Personne représentée 

: Laure-Auguste de Fitz-James, princesse de

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En naviguant entre les différents lieux

du château et de son domaine,

découvrez les œuvres qui y sont exposées

LE CHÂTEAU


Galerie des Glaces

La Grande Galerie servait quotidiennement de lieu de passage, d'attente et de rencontres, fréquenté par les courtisans et le public des visiteurs.


Antichambre du grand couvert

D’abord salle des Gardes de la Reine, l’usage de cette pièce fut modifié en 1680 par la construction de la Grande galerie.

 

Voir les oeuvres

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LES TRIANON


Grand Trianon

Le Grand Trianon fut élevé par Jules Hardouin Mansart en 1687 sur l'emplacement du " Trianon de Porcelaine ", que Louis XIV avait fait construire en 1670 pour y fuir les fastes de la Cour.


Petit Trianon

Le château du Petit Trianon fut construit afin de permettre à Louis XV de séjourner à proximité de son jardin botanique et de ses serres.

 

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LE JARDIN

Orangerie

En contrebas du château, l'Orangerie, par son ampleur, par sa hauteur, par la pureté de ses lignes, est l'un des endroits où Jules Hardouin-Mansart a le mieux affirmé son talent de grand architecte

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