carnet de voyage la Russie
la Russie d’Ivan le Terrible et celle de Pierre le Grand. A Saint-Pétersbourg, création de Pierre le Grand à l'aube du XVIIIe siècle, trésors et secrets impériaux vous seront dévoilés. Vous traverserez le golfe de Finlande en hydroglisseur pour rejoindre le château de Petrodvorets, visiterez le croiseur Aurore, symbole de la révolution d'Octobre, voyagerez en train jusqu'à Moscou la secrète...
Au travers d'un détour parmi les étoiles du cirque Nikouline et d'une descente sous terre au Bunker 42 érigé par Staline, vous explorerez la ville historique, et notamment l’admirable ensemble du Kremlin, emblème de la troisième Rome voulue par Ivan III.
Pour connaître la Russie, il faut découvrir ses deux visages. Saint-Pétersbourg et Moscou, ses deux villes principales, dessinent les contours de cette dualité. Mais ce voyage vous offrira également l’image d’une Russie immuable et fortement ancrée dans ses traditions. Ainsi, la visite des deux capitales du pays, les palais et les monastères que vous découvrirez tout au long de cet itinéraire pourront de bien des manières vous bercer dans l'image d'une Russie éternelle dont les grands romanciers, cinéastes et autres artistes nous ont donné le goût.
Surgie du delta de la Neva au prix d’un travail surhumain pour devenir cette fenêtre sur l’Occident dont rêvait tant le plus grand de tous les tsars, Pierre le Grand, la ville, inspirée de Versailles, est composée d’ensembles architecturaux aux proportions harmonieuses dont la diversité des styles évoque ses créateurs : Pierre Ier, Catherine la Philosophe, Paul Ier et Alexandre le Diplomate.
Née à l'aube du XVIIIe siècle de la volonté d'un seul homme, le tsar Pierre Ier, capitale du plus vaste empire du monde jusqu’en 1918, et berceau du mouvement révolutionnaire qui devait aboutir au renversement du régime qui lui avait donné naissance, Saint-Pétersbourg a surgi des marais du delta de la Neva au prix du travail inhumain de centaines de milliers d'hommes. Elle est avant tout cette fenêtre sur l'Occident dont rêvait le plus grand de tous les tsars.
De Saint-Pétersbourg à Moscou, capitale actuelle et cœur de toutes les Russies, ville géante aux multiples facettes, vous emprunterez l’un des plus agréables moyens de locomotion qui soit, le bateau.
Au cours de cette croisière du Grand Nord vous partirez à la découverte des lacs immenses peuplés d’archipels innombrables, de profondes forêts le long des rives de la Volga, des petits villages au fort accent russe et ces quelques villes qui rappellent Ivan le Terrible et Boris Godounov. Vous naviguerez parmi les plus beaux paysages qui soient, protégés par toutes les coupoles d’or de la Sainte Russie.
Ces deux "villes-musées" vous invitent à la découverte de la civilisation, de l'art et de la foi de la Sainte Russie, dans une région qui constitue le cœur de son histoire. Moscou, secrète, se dévoile lentement, à l'inverse de
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Saint Petersbourg
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- l'Ermitage
- théâtre Mariinsky.
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Saint-Pétersbourg, symbole de la Russie moderne, occidentale et cosmopolite voulue par Pierre le Grand. Ville la plus ancienne, installée sur la voie reliant la mer Baltique à Constantinople, centre politique et artistique durant plus de neuf siècles, un cheminement au rythme des marchands et des amateurs d’art dans les larges perspectives de l’une et les rues tortueuses de l’autre, au bord des canaux, pour vous imprégner de l’histoire de la "sainte Russie".
Saint-Pétersbourg qui s'offre au premier regard. Moscou est un gros bourg chaotique où églises et monastères côtoient les "prospekts" (larges avenues) et les gratte-ciel staliniens. Saint-Pétersbourg, très occidentale dans son aspect, se fait l'écho des fastes de la cour de Pierre le Grand. Dans cette Russie millénaire, monastères, églises et musées sont les conservateurs de fresques et d’icônes, où les « longues files de saints prennent une sorte de vie étrange et farouche ».
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Moscou
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- Moscou splendeurs
des Romanov,
De Montclos (B.),
Skira
- musée Pouchkine
- galerie Tretiakov
- théâtre Bolchoï.
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On ne saurait imaginer la quantité de richesses que la foi, la dévotion ou le remord, espérant acheter l'indulgence du ciel, ont accumulées depuis des siècles... cette prodigieuse magnificence asiatique et byzantine produit son effet »,
écrivait
Théophile Gautier
Voyage en Russie
1866.
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Moscou et les villes de l'Anneau d'or vous invitent à la découverte de la civilisation, de l'art et de la foi de la Sainte Russie, dans une région qui constitue le cœur de son histoire. Vladimir ou Souzdal, anciennes principautés au passé prestigieux, et l’abbaye de la Trinité Saint-Serge (Sergueï Possad), témoignent aujourd’hui d’un sentiment religieux bien vivace. Coupoles aux bulbes étoilés, simples murs blancs passés à la chaux ou vastes monuments baroques, ils éblouissent le voyageur par la variété de leurs édifice
s. A la fois centre de la vie artistique et spirituelle russe, les villes de l’Anneau d’or recèlent des richesses étonnantes que nous vous invitons à découvrir.
Depuis sa fondation vers 1147, Moscou, cœur de toutes les Russies, est intimement liée à l’histoire et au destin de l’Etat russe dont elle prit la tête après avoir triomphé des Mongols. Ravagée à plusieurs reprises, elle su toujours renaître de ses cendres, offrant au regard du visiteur le charme d’une ville hétéroclite dont l’acharnement à vivre surprend.
Moscou conserve jalousement les trésors de son activité artistique foisonnante, depuis le XVe siècle jusqu’à la période soviétique, avec un incroyable brassage des idées durant la seconde moitié du XIXe siècle, "âge d'or" de la littérature et de la peinture russes au moment où s'ouvre, à Moscou, la galerie Trétiakov, rivale de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg au grand dam d'Alexandre III, et que l'architecture, tournant le dos au goût occidental, s'offre un retour vers les styles gothique, byzantin et turc, en un mot vers le passé.
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Le Transsibérien est cette voie ferrée qui relie l’Europe à l’Extrême-Orient, et la voie la plus mythique au monde est celle qui relie Moscou à Pékin et qui inclut 5 600 kilomètres du Transsibérien et 2 000 kilomètres du Transmongolien.
La construction de ces lignes relève de l'exploit, tant par leurs longueurs, que par la somme d'obstacles naturels surmontés, tels des fleuves et des montagnes.
Monter à bord de ce train, c’est découvrir progressivement et sans les tracas des valises à faire et défaire, les richesses naturelles et culturelles des contrées qui relient les deux capitales. La Russie d’abord, avec la plaine européenne où alternent champs et épaisses forêts, l’Oural aux rondeurs boisées, la Sibérie où taïga et steppes sont traversées par de grands fleuves, et bien sûr le surprenant lac Baïkal, blotti au creux des monts du même nom.
La Mongolie ensuite avec, au Nord, des collines verdoyantes et habitées, puis la steppe et au Sud les dunes cendrées du désert de Gobi. La Chine enfin où le désert de Gobi laisse à nouveau la place à des collines verdoyantes, et dont la Grande Muraille annonce la Cité interdite de Pékin, somptueux témoins de son brillant passé.
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Comment un écrivain russe partage les mêmes visions du monde http://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/…/le-confinement-avec… #CulturechezVous #litterature @parismusees
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Voyages
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- Anthologie des voyageurs français
aux XVIIIe et XIXe siècles -
Claude de GREVE,
Bouquins, Robert
Laffont
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Sylvain Tesson,
ed.Gallimard
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Géraldine Dunbar,
ed Transboréal
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- Les cornes magiques d'Ogaïlo
- Contes du Baïkal,
Vassili Starodoumov,
ed Borealia
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cœur du Baïkal,
édité à Irkoutsk
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Guides
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guide Hachette,
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illustré du Baïkal,
P Guichardaz,
ed. Pages du monde
Croyances et superstitions
Les grands saints de la foi orthodoxe eux-mêmes ont été associés à d’anciennes divinités païennes, à travers des croyances païennes particulières.
Comme partout, beaucoup de traditions et d'usages en Russie sont liés à la table. Il est vrai aussi que ceux-ci se perdent, surtout ces dernières années. Mais de nombreuses personnes préféreront que vous posiez couteau et sel sur la table plutôt que de vous les prendre des mains. Il ne faut pas faire interférer des symboles (le Malin craint le sel) avec un geste trivial comme celui de se passer quelque chose de main à main.
Les usages les plus vivaces sont ceux liés à l'alcool. Si le sexe faible est représenté à table, il serait très mal perçu qu'au moins un toast, généralement le 2e, ne soit pas porté en son honneur. La boisson la plus adaptée aux grandes circonstances est la vodka, que l’on ne « sirote » pas (en tout cas pas en Russie !), mais que l’on boit « do dna » (« jusqu’au fond », cul sec !).
Fêtes et traditions
Aujourd’hui, on fête Noël (le 25 décembre) dans les grandes villes, le Noël orthodoxe (le 7 janvier) gardant un caractère éminemment religieux.
Mais, depuis l’ère soviétique pas trop portée sur la religion, la fête la plus célébrée est le Nouvel An, que l’on savoure entre amis plusieurs jours d’affilée.
Le soir du 31 décembre, on « accompagne » d’abord l’année passée. Les 12 coups de minuit frappés par l’horloge de la tour Spasskaya du Kremlin sont retransmis par la 1re chaîne. Il est temps alors d’« accueillir » la nouvelle année. Les Russes, qui aiment faire la fête, remettent le couvert 13 jours plus tard à l’occasion du vieux Nouvel An. D’ailleurs, le gouvernement a décrété une dizaine de jours de congé obligatoires chaque année à cette période, histoire d’englober les 2 Nouvel An.
Dans certaines campagnes, au début de l'été, la fête d'Ivan Koupala (comparable à la Saint-Jean) donne encore lieu à la perpétuation de traditions antérieures à l'arrivée du christianisme. Ivan Koupala célèbre à la fois saint Jean-Baptiste (Ivan), et Koupala, dieu de la Fertilité se baignant dans l’eau pour renaître. La fête se déroule durant la nuit du solstice au bord d’une rivière. Elle s’accompagne de rites complexes liés au feu et à l’eau, au cours desquels les jeunes femmes descendent dans la rivière et sont aspergées d’eau.
- Voir l'agenda des fêtes et festivals en Russie
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Contes et légendes
Dans les croyances russes, les forces de la destruction et celles de la création s'équilibrent et même s'accordent. Il en va de même dans les contes.
Les contes russes, avec leur mélange de cruauté et d'humour, de sagesse et de folie, complètent des croyances puisées dans les millénaires d'une histoire souvent mal connue. Ensemble, ils forment un imaginaire, une source inépuisable de création artistique et intellectuelle, dans les ballets Le Sacre du printemps et L’Oiseau de feu de Stravinsky, ou les contes d’inspiration populaire de Pouchkine, tel Le Cavalier de bronze, aux Veillées à la ferme Dikanka, empreinte de surnaturel, de Nicolas Gogol.
Icônes
La conception d'une icône obéit à des règles strictes : chaque couleur possède une signification précise. Les corps sont allongés, disproportionnés par rapport à la taille de la tête. Le fond est souvent doré, parfois même « habillé », recouvert d’une plaque d’argent et rehaussé de pierres précieuses.
La Vierge, sujet favori des peintres d’icônes, est représentée dans l’une de ces 3 attitudes : les mains levées en signe de prière (Vierge du signe), désignant l’Enfant qu’elle porte sur le bras gauche (Vierge conductrice) ou joue contre joue avec l’Enfant, posé sur son bras droit (Vierge de la tendresse).
On prête aux icônes une puissance bienfaitrice, variable selon le saint auquel elles se vouent. Influence qui peut s'exercer dans un domaine précis comme la guérison, la chance, etc. Les croyants prient devant l’icône appropriée à chaque situation, déposent un cierge et embrassent la vitre qui la protège.
Bon à savoir : dans une église, l’icône la plus vénérée est toujours la 1e à droite de l’iconostase (la paroi qui sépare l’assemblée des fidèles du sanctuaire où se déroule l’eucharistie)
Religions
Les chants orthodoxes russes, les ors des églises et des icônes sont sans doute la 1re chose qu’on se représente en évoquant la religion en Russie.
Tout comme la Russie est multinationale, elle est plurireligieuse. Une étude sociologique publiée en 2012 permet d’y voir un peu plus clair : 25,1 % de la population interrogée se déclare « non religieuse » mais déclare « avoir des valeurs spirituelles » ; 12,9 % se revendiquent comme athées et 5,5 % ne se sont pas prononcés. Il reste donc 56,5 % de la population à avoir déclaré une religion.
Les chrétiens orthodoxes sont les plus nombreux (41 %) et l’importance de leur Église est encore accrue par son rôle historique et identitaire.
L’islam vient en 2e position (environ 7 %, sans doute bien plus aujourd'hui).
Les « autres chrétiens » viennent ensuite : se retrouvent dans cette catégorie, pêle-mêle, les orthodoxes ukrainiens, géorgiens, les Arméniens, les vieux-croyants (voir plus loin), les catholiques et les protestants. 1,1 % de la population se déclare adepte des religions chamaniste et néopaïenne.
D’autres courants chrétiens existent, bien sûr : les catholiques, peu nombreux. Ils possèdent souvent un clergé polonais ou lituanien. Il existe aussi une tendance orientale qu’on appelle uniate (des catholiques chez qui les prêtres ont le droit d’être mariés), beaucoup plus présents en Ukraine et en Biélorussie, mais qui sont l’un des sujets de tension entre catholiques et orthodoxes. Héritage des invasions répétées, ils professent la doctrine catholique tout en appliquant la liturgie orthodoxe.
Le bouddhisme russe, ou plutôt russien, qui concerne 0,4 % de la population, est pratiqué surtout dans la République sibérienne de Bouriatie, à l’est du lac Baïkal, à Touva (sud de la Sibérie) et en Kalmoukie (sud de la Russie, sur la Caspienne), le territoire bouddhiste le plus à l’ouest du monde. Tous observent les rites du bouddhisme tibétain.
Le judaïsme
Le judaïsme, même si la Russie abrite la 4e communauté juive du monde après Israël, les États-Unis et la France, ne correspmond plus qu'à 0,1 % de la population russe se déclarant croyante.
L’Empire russe abritait au XIXe siècle la moitié de la population juive du monde. Un judaïsme à grande majorité ashkénaze de langue yiddish (dérivée de l’allemand). Mais d’autres familles, clans ou rites orientaux existent, notamment des karaïtes (en Crimée), courant non rabbinique et prosélyte, issu d’un schisme du VIIIe siècle.
Dans les années 1970, sous pression américaine et indirectement israélienne, le pouvoir brejnévien autorisa les juifs à obtenir des visas de sortie d’URSS. Depuis 2002, le mouvement d’émigration, surtout vers Israël, s'est tassé.
Les vieux-croyants du protopope
Chez les Chrétiens orthodoxes, un schisme s’est produit au XVIIe siècle, qui a donné naissance à une Église de « vieux-croyants », ceux qui ont refusé la réforme du patriarche Nikon avec à leur tête l'archiprêtre Avvakoum. Il y a quelques églises à Moscou, mais c’est surtout dans la paysannerie que ce courant populaire a survécu, et ce malgré une répression inouïe sous le tsarisme, du moins jusqu'en 1905, et sous les Soviétiques.
Savoir-vivre et coutumes
Le moins que l’on puisse dire est que les rapports humains dans l'espace public n'ont pas l'apparence d'un tempérament chaleureux. Ils se transforment pourtant du tout au tout dans l'espace privé, où les masques tombent plus aisément. L'âme slave, faite pour s’épanouir dans des conditions de vie parfois rudes, ne s'embrasse pas de politesses inutiles. Les « bonjour », « s’il vous plaît » et autres « merci » seront néanmoins reçus avec reconnaissance par ceux à qui vous les adresserez.
Cependant, dans leurs rapports entre eux, les Russes sont plus instantanés. Pas besoin de longs préliminaires pour voir une vendeuse mal embouchée invectiver un acheteur indécis ; mais une autre sera tout aussi rapide à échanger avec lui trucs et conseils.
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Par Cécile Acolet,
15 mars, 2018 -
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Des auteurs russes, nous connaissons tous Tosltoï, Dostoeivsky, Tourgueniev ou Tchekov. Mais nous connaissons peu les visages de la littérature contemporaine russe, pourtant vive et multiple. Voici les 10 noms à retenir.
1. Iouri Bouïda :
la solitude et l'absurde
Né en 1954 en Prusse orientale, Iouri Bouïda est un auteur bien connu des lecteurs français. Nombre de ses romans et recueils de nouvelles ont été traduits. Certains sont d’ailleurs parus en français avant même d’être publiés en russe. C’est le cas de son œuvre principale Le Train zéro (??? ??????, 1994 à l’étranger, Eksmo, 2017) considérée dans la lignée du livre de Dino Buzzati « Le désert des tartares ». Ici, la solitude, l'attente, l'absurde, le mystère, le rien dominent. Potemkine ou le Troisième Cœur (revue Znamia, 2008) et La Mouette au sang bleu (revue Znamia, 2011) sont elles aussi deux œuvres importantes dans la carrière de l’écrivain.
2. Sergueï Chargounov :
quête de sens et critique sociale
Né en 1980, Serguei Chargounov, est écrivain et journaliste. Il est aussi député à la Douma depuis 2016. Fils de prêtre orthodoxe, il s’est lancé dans la politique il y a une dizaine d'années à la tête d'un mouvement de jeunes révoltés. Proche du parti contestaire d’Edward Limonov, il dirige aujourd’hui le journal en ligne Presse Libre avec Zakhar Prilepine. Après un échec à la députation, il part sur les routes de son pays, du Caucase et d'Asie centrale, en quête du sens de sa vie. De ce chemin spirituel est né un livre, Livre sans photographies (Alpina non fiction, 2011). Un autre de ses livres, 1993 (AST, 2013) se distingue, dans lequel il étudie le caractère cyclique de l’histoire russe à travers une famille moscovite. Lauréat de plusieurs prix littéraires, ses livres sont traduits en anglais, italien, français et serbe.
3. Vladimir Charov :
la transmutation historique
Né en 1952, Vladimir Charov est docteur en histoire, essayiste et romancier. Après des études d’histoire il devient professeur à l’université. Parallèlement, il commence à écrire suivant ainsi la lignée familiale, son père étant lui-même auteur de contes pour enfants. Il écrit tout d’abord pour lui-même et ne publiera qu’en 1991. . Vladimir Charov est lauréat des prix Bolchaïa kniga et Booker. Avant et pendant (première édition 1993, dernière édition AST), La vieille petite fille (première édition 1998, dernière édition AST), Soyez comme les enfants (première édition 2008, dernière édition AST) sont ses œuvres majeures. Son style se reconnaît par l’exploration des profondeurs géographiques, sociales, religieuses et historiques de la Russie depuis le XVIIe siècle.
4. Maria Galina :
l'écologie et la conscience du monde
Auteure de fiction et de science-fiction, Maria Galina est également poète, critique littéraire et traductrice d’auteurs américains (Stephen King, Jack Vance ou Clive Barker). Diplômée de l’Université d’Odessa où elle étudiait la biologie marine, elle a participé à de nombreuses expéditions sur des problématiques environnementales. En 1995, elle renonce à la biologie pour l’écriture. L’Organisation (Eksmo, 2009) est le premier de ses romans traduit en français. Son œuvre se caractérise par une véritable diversité mêlée à la qualité, qui lui ont valu d’être lauréate de plusieurs prix tels que le Marble Faun, le Portal ou le Silver Caduceus.
5. Gouzel Iakhina
: l'art de la narration
et l'obscurité de la mémoire
Gouzel Iakhina est née en 1977 à Kazan, au Tatarstan (Russie). Après des études d’anglais et d’Allemand à l’université de Kazan, elle suit une école de cinéma à Moscou, se spécialisant dans l’écriture de scénarios. Elle a publié dans plusieurs revues littéraires, comme Neva ou Oktiabr. Son premier roman, Zouleikha ouvre les yeux (AST, 2015), qui évoque la dékoulakisation stalinienne au Tatarstan, est immédiatement devenu un best-seller en Russie dès sa parution en 2015. Ce premier livre se caractérise par un talent narratif incroyable et une grande beauté noire. Il a reçu de grands prix littéraires, dont les prestigieux Bolchaïa Kniga et Iasnaïa Poliana 2015. En France, son œuvre est nommée pour le prix Médicis étranger 2017.
6. Alexeï Ivanov :
le réalisme incisif
à l'épreuve de la critique
Né à Gorki (actuelle Nijni-Novgorod), Alexei Ivanov fait ses études à l'université d'État de l'Oural. Après une année à la faculté de journalisme il se réoriente en faculté des arts et de la culturologie. Il obtient son diplôme en 1996, dans la spécialité des arts. C'est en 1990 qu'Alexeï publie son premier récit, l'histoire fantastique intitulée La chasse à la Grande Ourse, dans la revue « Le trappeur de l'Oural ». Les livres d’Alexeï Ivanov sont noirs, et à la fois si proche de la réalité qu’ils se confondent avec elle. C’est cette atmosphère si particulière qui vaut à l’auteur d’être récompensé par de nombreux prix littéraires prestigieux en Russie. Le géographe a bu son globe (Vagrius, 1997, AST, 2014) a été adapté au cinéma. Le film éponyme a notamment été primé au Festival du film russe d’Honfleur en 2013.
7. Olga Slavnikova :
poésie et fantastique
Originaire d’Ekaterinbourg, Olga Slavnikova a d’abord été journaliste avant de se consacrer entièrement à la littérature. En 1997, son roman Une libellule de la taille d'un chien (arrivé en final du Booker Prize) lui a valu d’être surnommée « la découverte la plus brillante de Booker russe ». Elle est l’auteure de trois romans très remarqués ; L’immortel, histoire d’un homme véritable (Vagrius, 2001), La tête légère (AST, Harvest, Astrel, 2011) et Le recueil L’amour dans le wagon 7 (AST, Astrel, 2008) font partie de ses œuvres majeures. Olga Slavnikova mêle magistralement fantastique, mythe, fresque historique, tragicomique, et se joue des archétypes. C’est pour ces nombreuses raisons qu’elle est considérée comme une des auteures majeures de sa génération.
8. Alexandre Sneguirev :
l'autofiction au risque des émotions
Alexandre Sneguirev est né à Moscou. Après des études d’architecture qu’il abandonne assez vite, il voyage de par le monde, exerçant tous les métiers. Son premier roman paru en français, Je ris parce que je t’aime, inspiré de sa propre vie, lui a valu des critiques assez favorables dans la presse française comme le Figaro littéraire qui évoque « Un premier roman à l’intrigue et au titre merveilleux ». L’écrivain a été nommé pour de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux Booker Prize 2015 pour son roman Vera (Eksmo).
9. Marina Stepnova :
intime et Histoire
Marina Stepnova est une poétesse, nouvelliste et romancière, traductrice. Diplômée à la Faculté de traduction de l'Institut littéraire de Gorki en 1994, elle a suivi un troisième cycle à l'Institut de la littérature mondiale Gorki. Elle a été rédactrice en chef du magazine pour l'homme XXL de 1997 à 2014. Elle a à son actif de nombreuses nouvelles et une pièce jouée dans de nombreux théâtres en Russie. Son livre le plus connu, Les femmes de Lazare, reçoit le Prix des librairies de Moscou ainsi que le Big Book Prize 2012, le plus prestigieux prix littéraire russe. Cette œuvre retrace le XXème siècle russe à travers la destinée hors du commun d'un génie scientifique, Lazare Lindt et des trois femmes de sa vie.
10. Yana Vagner :
la voix du polar glaçant
et haletant
Née en 1973, Yana Vagner est une romancière qui a grandi au sein d’une famille russo-tchèque. Elle a travaillé comme interprète, animatrice radio puis responsable logistique. Son premier livre, Vongozero, est publié peu à peu sur son blog. Cette histoire abordant la survie d’une femme, entre récit post-apocalyptique et thriller psychologique, a suscité un tel enthousiasme qu’elle a fait l’objet d’une enchère entre éditeurs. Son roman lui permet d’être finaliste du Grand Prix des Lectrices de ELLE en 2015. En 2016, la suite de Vongozero, Le Lac, également très remarquée en France, est finaliste du Prix des Nouvelles Voix du Polar Pocket. Son troisième roman, L’Hôtel, un polar huit clos, est sorti en 2017.
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Andreï Makine:
un écrivain russe
à l'Académie française
L'auteur
du "Testament français"
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Éditeur
Publié
(05/09/2019)
Existe en édition audio
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succède à Assia Djebar.
Par bibliobs
L’écrivain Andreï Makine a été élu à l’Académie française ce jeudi 3 mars, au fauteuil numéro 5, auparavant occupé par Assia Djebar, décédée le 6 février 2015. Les académiciens lui ont accordé quinze voix, au premier tour de scrutin, résultat qui n'est pas vraiment surprenant, sachant que les autres prétendants n'avaient que peu de chances d'entrer sous la Coupole.
À 58 ans, Andreï Makine, Russe naturalisé français en 1996, est l'auteur de seize livres publiés sous son nom et quatre sous le pseudonyme de Gabriel Osmonde. Né en Sibérie, ce grand francophile a publié une thèse à l'Université de Moscou sur la littérature française contemporaine, enseigné la philologie et collaboré à la revue russe «Littérature contemporaine à l'étranger». Après une installation clandestine à Paris en 1987, il a obtenu l'asile politique.
Deux ans plus tard, il termine son premier roman, «la Fille d'un héros de l'Union soviétique», écrit intégralement en français, qu'il maîtrise parfaitement grâce à sa grand-mère, originaire de Neuilly. Il peine à trouver des éditeurs. Il a l'idée d'inventer une traductrice virtuelle, une certaine François Bour, dont il inventa le nom et l'adresse à la sortie du livre en mars 1990. Il raconte aux éditeurs que son livre a été écrit en russe, puis traduit par cette Bour inexistante. Le livre est alors accepté. A sa sortie, il ne marche pas, mais un critique note qu’il est très bien traduit.
A un journaliste du «Figaro» qui lui demandait en 2009 pourquoi il s’est mis à écrire en français, Makine a répondu que ça lui est venu «tout naturellement»: «Cette langue, dit-il, je l’ai entendue dès mon enfance, dans ma lointaine Sibérie. Elle venait de la bouche de ma grand-mère, d’origine française. (…) Je considère, à juste titre, le français comme ma langue "grand-maternelle".»
Après une thèse de doctorat sur Ivan Bounine à la Sorbonne, Andreï Makine devient professeur d'idéologie russe à Sciences-Po et à l'École Normale Supérieure. En 1995 il publie son quatrième roman, son plus grand succès, «le Testament français», qui décroche à la fois le Goncourt, le Goncourt des Lycéens et le Médicis. Cette avalanche de prix lui vaut d’obtenir une nationalité française qu’il demandait pourtant depuis longtemps.
D'inspiration autobiographique, «le Testament français» raconte l'histoire de Charlotte, une française émigrée en Sibérie qui raconte à son petit-fils le Paris d'antan. Le jeune garçon, qui a des airs de son auteur, va peu à peu s'imprégner de la culture française et en faire son eldorado.
Depuis, Makine a publié une dizaine de livres, plus ou moins encensés par la critique, dont «le Crime d'Olga Arbélina» en 1998 ou «Une femme aimée» en 2013. En 2000, l'Académie française lui a remis le Prix de la Francophonie pour l'ensemble de son œuvre.
Andreï Makine vit à Paris, dans le quartier de Montmartre. Mais il n'a pas coupé les ponts avec son pays d'origine. En 2013, il a loué le «pragmatisme» de Vladimir Poutine et dénoncé «l’hostilité» de l’Occident à son égard. Il devrait se sentir bien à l’Académie: Hélène Carrère d’Encausse, le Secrétaire perpétuel de l’institution, n’a jamais caché son admiration pour le Président russe.
Virginie Cresci
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«Je me souvenais qu'un jour, dans une plaisanterie sans gaîté, Charlotte m'avait dit qu'après tous ses voyages à travers l'immense Russie, venir à pied jusqu'en France n'aurait pour elle rien d'impossible [...]. Au début, pendant de longs mois de misère et d'errances, mon rêve fou ressemblerait de près à cette bravade. J'imaginerais une femme vêtue de noir qui, aux toutes premières heures d'une matinée d'hiver sombre, entrerait dans une petite ville frontalière. [...]. Elle pousserait la porte d'un café au coin d'une étroite place endormie, s'installerait près de la fenêtre, à côté d'un calorifère. La patronne lui apporterait une tasse de thé. Et en regardant, derrière la vitre, la face tranquille des maisons à colombages, la femme murmurerait tout bas : "C'est la France... Je suis retournée en France. Après... après toute une vie."»
Ce roman, superbement composé, a l'originalité de nous offrir de la France une vision mythique et lointaine, à travers les nombreux récits que Charlotte Lemonnier, «égarée dans l'immensité neigeuse de la Russie», raconte à son petit-fils et confident. Cette France, qu'explore à son tour le narrateur, apparaît comme un regard neuf et pénétrant sur le monde.
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Extraits
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Désormais,nous parlions pour ne rien dire.Nous vîmes s'installer entre nous l'écran de ces mots lisses, de ces reflets sonores du quotidien, de ce liquide verbal dont on se sent obligé, on ne sait pourquoi, de remplir le silence.Avec stupeur,je découvrais que parler était, en fait,la meilleure façon de taire l'essentiel
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Je progressai lentement d'une épitaphe à l'autre : Capitaine aux dragons de l'impératrice. Général de division. Peintre d'Histoire, attaché aux armées françaises : Afrique, Italie, Syrie, Mexique. Intendant général. Président de section au Conseil d'Etat. Femme de lettres. Ancien grand référendaire du Sénat. Lieutenant au 224 d'Infanterie. Croix de Guerre avec Palmes. Mort pour la France… C'étaient les ombres d'un empire qui avait jadis resplendi aux quatre coins du monde… L'inscription la plus récente était également la plus brève : Françoise, 2 novembre 1952 – 10 mai 1969. Seize ans, toute autre parole aurait été de trop.
Sur les pas des Romanov
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- Ekaterinbourg,
- quatrième ville
- de Russie et dernière
- des Romanov ;
- Kolomenskoye
- à Moscou
- , et la forteresse Pierre-et-Paul
- à Saint-Pétersbourg où reposent les Romanov
- _____________________
Les Romanov, une dynastie
sous le règne
du sang,
Hélène Carrère d'Encausse,
Fayard
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Dans la nuit du 16 juillet 1918 sont exécutés le dernier tsar de Russie, Nicolas II, son épouse Alexandra, leurs quatre filles, le tsarévitch Alexis, et les membres de leur entourage. Du Kremlin de Moscou, hanté par le souvenir d'Ivan le Terrible, à Saint-Pétersbourg, capitale des tsars depuis Pierre le Grand, la puissance des empereurs de Russie semble pourtant éternelle.
En août 1917, Nicolas II est cependant arraché de Saint-Péterbourg et conduit avec sa famille à Tobolsk, où il demeure jusqu'en avril-mai 1918 avant d'être transféré à Ekaterinbourg, dans la villa Ipatiev. C'est dans cette maison que les Romanov sont abattus, alors que l'Armée blanche assiège la ville. La nuit suivante, les corps sont emportés pour être incinérés à Ganina Yama, site désormais sanctifié sur lequel s'élèvent un mémorial des Romanov, plusieurs églises et chapelles en bois.
Dans la nuit du 18 juillet, huit autres membres de la famille, emprisonnés à l'école Napolnaya d'Alapaïevsk, sont jetés vivants dans l'un des puits de la mine voisine. A l'occasion du centenaire de ces assassinats, et pour tenter d'en comprendre les raisons, il faut suivre à travers la Russie l'itinéraire géographique et politique qui mena à ce que l'on peut considérer comme l'une des tragédies du début du XXe siècle.
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Découvrez l'histoire authentique d'un jeune russe
proche de la famille impériale jeté brutalement
dans la tourmente de la révolution de 1917,
puis de l'effroyable guerre civile qui s'ensuivit.
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HYDRE-ROUGE.FR
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Brin de vie
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À la maison au Alexander Palace
, Maria et ses sœurs ont fait des promenades quotidiennes
avec leur papa pour l'exercice, et parfois leur maman
les rejoint aussi, quand elle se sentait bien
. À cause de la sciatique d'Alexandra, elle ne pouvait
pas vraiment marcher et se promener dans un "équipage"
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Album souvenirs
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Grand Duchess Elisabeth Feodorovna
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Dans la Garde robe
de l'impératrice
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Années 1890
Aujourd'hui je vous présente
2 magnifiques et magnifiques robes de soirée
et cape, peut-être portées
par
l'Impératrice Maria Feodorovna,
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?Tsarine Maria Feodorovna
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Les Grandes-Duchesse Maria et Anastasia Nikolaevna Romanova
de Russie portant pour la dernière fois la traditionnelle robe
de cour russe et les coiffes kokoshnik avant de devenir les princesses
héritières de Suède (Maria) et de Norvège (Anastasia).
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Continuons de feuilleter
l'Album souvenir de la Famille Romanov
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Aujourd'hui
13 Avril
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Croix d'ambre
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Olga
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Ensemble de la robe de la cour d'Olga
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Tsarine Alexandra Feodorovna
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Étonnamment,
compte tenu de la destruction provoquée
par la Révolution russe,
la superbe robe et le manteau de couronnement
de
l'impératrice Alexandra Feodorovna
ont réussi à survivre et font partie
de la collection
du
musée du Kremlin à Moscou.
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Dans notre Bibliothèque
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choix de notre Bibliothèque
1er livre choisi2eme livre choisi
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Nadia Seredyn à La dynastie des Romanov, leur histoire et leurs joyaux
Exclusif :
Des bijoux impériaux de Russie
Une boîte avec les diamants de haute qualité
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Petite note de
la
grande-duchesse
Olga
à l'attention de son précepteur Pierre Gilliard.
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20 février 1877
Première du "Lac des cygnes"
Le compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski
présente au Bolchoï de Moscou
le ballet qu'il a monté avec Julius Reisinger,
"Le Lac des cygnes".
C'est un véritable fiasco et "Le Lac des cygnes
" ne connaîtra le succès
qu'à partir de 1895 quand Marius Petipa et Lev Ivanov
réadapteront la chorégraphie.
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Le tsar Nicolas II
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Album Souvenirs
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Aujourd'hui l'album s'ouvre
sur les fiancailles de Nicolas II
YOUTUBE.COM
L'ombre d'un doute - Romanov, enquête sur la mort du Tsar et de sa famille
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Dans notre Bibliothèque
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Le tsar était si affectueux envers sa famille,
si préoccupé par les problèmes de santé de ce fils.
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Nicolas II et sa femme Alexandra
ont été couronnés empereur et impératrice
de Russie
26 mai 1896.
Cette cérémonie a pourtant viré au drame...
CURIEUSESHISTOIRES.NET
Des centaines de morts lors de la cérémonie de couronnement de Nicolas II - Curieuses Histoires
Nicolas II et sa femme Alexandra, de son vrai nom Alix de Hesse-Darmstadt
ont été couronnés empereur et impératrice de Russie
le 26 mai 1896.
Quatre jours plus tard, un banquet allait être organisé
pour le peuple à Khodynka Field.
Pour l'occasion, la place publique fut transformée et des...
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- Voici ce qu'écrit Nicolas II
au sujet de ses fiançailles avec Alix. "Vendredi.
Un merveilleux et inoubliable jour dans ma vie-
le jour de mon contrat avec ma chère et bien-aimée Alix
. Elle vint chez tante Mihen (Olga, la femme de son oncle)
après 10h ce matin et on se déclara au sujet de notre amour.
Seigneur, la montagne a été ôtée de mes épaules, je suis tellement heureux..."
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Pour finir dans cette série sur les trésors russes,
Francoise de France,
princesse Christophe de Grèce
qui porte ici la copie exacte d’une parure ayant appartenu au trésor impérial russe
. En effet, une réplique en avait été faite pour la grande duchesse Olga de Russie
reine de Grèce, qui l’a légua à son fils Christophe !
Ensuite, quelques diadèmes...
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Le diadème « la Beauté de Russie »
Cette époustouflante tiare décorée de perles
et de diamants est surnommée « la Beauté de Russie »
et a connu un destin moins heureux que les deux précédents joyaux.
Conçue en 1842 par le joailler de la cour Carl Bolin
pour Alexandra Fiodorovna, épouse de Nicolas Ier,
elle était la pièce favorite de l’impératrice Maria Fiodorovna
princesse danoise Dagmar mariée au tsar Alexandre III.
Le diadème est si splendide que cette dernière le conservait sur sa tête même
dans ses appartements.
En 1919, après l’assassinat de son fils Nicolas II
et de sa famille, elle a néanmoins fui le pays et la tiare
ainsi que d’autres précieux objets impériaux ont fini entre les mains des bolcheviks.
« La Beauté de Russie » a ensuite été vendue aux enchères par la maison londonienne
Christie’s en 1927 à Holmes & Co., qui l’a lui-même cédée au 9e duc
de Marlborough, qui en a fait l’acquisition pour sa seconde femme,
Gladys. À la mort de cette dernière, en 1977, la tiare a une fois de plus changé
de propriétaire et a terminé dans la collection de la première dame des Philippines,
Imelda Marcos. Toutefois, après que celle-ci et son mari ont fui vers Hawaï
en 1986, la tiare ainsi que l’ensemble de la collection de Marcos
ont été confisqués par les autorités.
On dit qu’elle pourrait refaire surface si le gouvernement
philippin décidait de la mettre aux enchères ou de l’exposer.
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La tsarine
Alexandra
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Dans la garde robe de la Tsarine
Robe de Tsarine Alexandra
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Le tsarevitch Alexei
lisant.
Chantell Snyder à Alexei Romanov - The Last Tsarevich
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Feuille signée par le groupe de prisonniers
avant qu'ils ne soient transférés à Alapaïevsk le 19 mai 1918
. On peut y lire les noms de la grande-duchesse Élisabeth Feodorovna
, du grand-duc Serge, du prince Ioann Konstantinovitch,
du prince Vladimir Paley.
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L’impératrice douairière Maria Fedorovna
réussit par miracle à échapper à la Révolution bolchevique.
Elle se réfugia dans son Danemark natal
et ne put jamais admettre l’assassinat de son fils Nicolas II et de sa famille
Ici, on la voit sans aucun bijou alors qu’elle adorait en porter.
On sent aussi la vénération de son cosaque qui ne l’a jamais abandonnée.
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Jeu de dominos ayant appartenu
à la famille impériale russe.
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Dans la Bibliothèque
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La Russie des Tsars :
d'Ivan le Terrible à Vladimir Poutine,
Collectif, ed. Perrin
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- Les Grandes Dates de la Russie
et de l'URSS,
Larousse
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des origines à 1996
- Riasanovsky, Nicholas V.,
Robert Laffont,
« Bouquins », Paris
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Jean Pierre ARRIGNON,
collection guide des civilisation,
ed. Les Belles Lettres
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Jean Pierre ARRIGNON,
collection Culture
Guides, ed. PUF
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Catherine II-
Henri VALLOTON,
Arthème Fayard
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- Catherine II
- Nicolas II
- Henri TROYAT,
Poche
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le tsar qui vainquit Napoléon,
Marie-Pierre Rey,
Flammarion
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- Histoire de Saint Petersbourg,
Wladimir BERELOVITCH
Olga MEDEVEKOVA,
Fayard
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Art
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Louis REAU
Marabout Université
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Citadelles (ex-Mazenod)
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des origines à la fin du XVIIe siècle
- M.ALPATOV,
Flammarion
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de l'Ermitage -
Bibliothèque des Arts
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Littérature
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- Eugène Onéguine
Alexandre POUCHKINE
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Les Frères Karamazov -
Crime et châtiment -
Fiodor Dostoieski
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Guerre et paix
Résurrection -
Léon TOLSTOI
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- Le Révizor
- le Manteau
- Nicolas GogolL
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Les Trois Sœurs
- Oncle Vania -
Anton Tchekhov
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La Barynia,
Les Dames de Sibérie
- Henri TROYAT
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- Iouri TCHIRKOV
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Au-delà de l’Oural s’ouvrent les territoires immenses et sauvages de la Sibérie, un orient démesuré qui rejoint l’Arctique et le Pacifique, une Russie d’Asie, aux confins de laquelle règne le lac Baïkal, véritable mer sacrée pour les populations autochtones. D’une profondeur abyssale, ce géant aux eaux cristallines, blotti au cœur des montagnes, concentre toute la beauté de la Sibérie
Ici vit une population d’origine mongole, les Bouriates, qui à l’époque de Gengis Khan s’adonnaient à la chasse et nomadisaient en tribus, logeant dans les yourtes traditionnelles. Intégrés au monde russe dès le XVIIe siècle, ils se sédentarisèrent tout en conservant leurs traditions que vous découvrirez lors de ce voyage. La Bouriatie est une contrée déroutante où le bouddhisme tibétain teinté de chamanisme côtoie l’orthodoxie des "Vieux Croyants", communauté dont les ancêtres rejoignirent l'Orient russe au XVIIe siècle, pour échapper aux persécutions
Région stratégique, proche des puissances asiatiques, entre Chine et Mongolie, la Bouriatie se situait sur la "Route du thé" qui rivalisait avec celle de la soie. Ce voyage hors des sentiers battus vous dévoilera la mythique Sibérie, à laquelle se confrontèrent une série d’explorateurs audacieux, du cosaque Ermak à Vitus Bering qui la traversa en trois ans, jusqu’au détroit qui sépare l’Ancien Monde de l’Amérique.
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le lac Baïkal
inscrit au patrimoine mondial
de l'UNESCO
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Baïkal -
Valentin RASPOUTINE
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Rares sont les moments aussi émouvants que la traversée du détroit de Bering, ce bras de mer entre l’Alaska et la Sibérie, entre l’Amérique et l’Asie. Le franchissement de la ligne de changement de date trouble un peu nos repères, pour mieux nous ouvrir à la beauté époustouflante des paysages naturels
A Nome, vous embarquez aux confins de l’Alaska, à l’extrême pointe ouest du continent américain. Cette ville de pêcheurs et de garde-côtes reste marquée par la ruée vers l’or de 1899, qui vit pousser une ville-champignon immense avant de se recroqueviller dans ses souvenirs. Elle est le départ d’une découverte : celle d’une histoire mouvementée, vivante et multiple, des natifs et des colons. Une nature étonnante vous y révèle les secrets de la toundra, les boeufs musqués et les saumons.
De l’autre côté du détroit, la Tchoukotka sibérienne vous réserve à Providenia un accueil traditionnel où se mêle la tradition tchouktche et les notes russes. A Tymlat, vous découvrez la culture des Koriaks, un peuple nomade éleveur de rennes. Dans ces régions les moins peuplées du monde, les expéditions en zodiac vous permettent de vous approcher des sites où se réfugient les morses et des falaises de l’île Bogoslof où nichent les milliers d’oiseaux, parmi lesquels macareux, guillemots et cormorans.
À Yttygran, vous parcourez un cheminement étonnant balisé par d’impressionnants os de baleine, vestiges des occupations natives et de cette chasse traditionnelle.
Si les deux rives du détroit de Béring constituent, entre les Etats-Unis et la Russie, deux univers géopolitiques longtemps ennemis, séparés par “le rideau de glace”, vous découvrez d’exceptionnelles richesses humaines, géologiques, zoologiques et botaniques qui, par leurs similitudes parfois, permettent d’évoquer, de l’Alaska à la Tchoukotka, de la Tchoukotka au Kamtchatka, puis du Kamtchatka à l’Alaska, la splendeur de terres si proches.