Tartarin de Tarascon film 1934
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A Tarascon, Tartarin s'exalte aux récits des chasseurs de fauves. Il possède les armes les plus modernes, s'exerce à leur maniement et pousse parfois de terribles cris. Au retour d'une chasse où l'on n'a fusillé que des casquettes, toute la troupe des chasseurs entre dans une ménagerie et, devant le lion. Tartarin murmure : ça, c'est du gibier. C'en est fait la rumeur publique annonce qu'il va partir en Afrique chasser les fauves.
Tartarin trouve qu'on a beaucoup amplifié ses propos ; il voudrait bien rester tranquille près de son baobab. Mais l'honneur de la ville est engagé. Cédant aux instances du commandant Bravida, après un homérique conflit entre Tartarin-pantoufle etTartarin-chasseur, il part pour l'Afrique. Dès son arrivée en Algérie, il est la proie d'un aventurier et de sa complice qui le soulagent d'une partie de son argent.
Cependant, après avoir tué un âne qu'il a pris pour un lion, il descend vers le Sud, toujours accompagné de l'aventurier. Il tue un vieux lion aveugle, propriété de la mosquée, tandis que son compagnon s'enfuit lui emportant le reste de son argent.
Ses bagages sont vendus pour indemniser le propriétaire du lion et Tartarin prend tristement le chemin du retour, suivi, malgré lui, d'un chameau qu'il repousse en vain. Il songe à aller habiter Nîmes, mais à Tarascon toute la population, qui a vu la peau de lion arrivée depuis quelques jours, l'attend à la gare et lui fait une ovation triomphale.
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- Titre :
- Tartarin de Tarascon
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- Réalisation :
- Raymond Bernard
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- Dialogue
- et
- Scénario
- : Marcel Pagnol
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- d'après le roman
- d'Alphonse Daudet
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- Décors :
- Lucien Carré
- Direction artistique :
- Jean Perrier,
- Lucien Grunberg (assistant)
- Musique
- : Darius Milhaud
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- Ingénieur du son
- : Antoine Archimbaud
- Direction de la photographie :
- Jules Kruger et Robert Lefebvre
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- Société de production :
- Pathé-Natan
- Distribution :
- Pathé Distribution
- Pays d'origine
- :
- France
- Tournage extérieur :
- Beaucaire (Gard),
- Tarascon (Bouches-du-Rhône)
- , Bou Saâda (Algérie)
- Format : Noir et blanc
- 35 mm 1,37:1
- Son : Mono
- (RCA procédé Photophone)
- Genre :
- Comédie
- Durée : 95 min
- Date de sortie
- : France -
- Sortie au Marivaux.
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Ne cherchez plus le Marivaux sur les grands boulevards parisiens: un restaurant a pris la place de cette prestigieuse salle inaugurée le mercredi 16 avril 1919 au 15 boulevard des Italiens. Le cinéma entame cette année-là un règne de plus de soixante-cinq ans sur la capitale et constitue un des maillons essentiels de l’exploitation parisienne.
Michel Coisac revient en 1925 dans son ouvrage « Histoire de la cinématographie des origines à nos jours », sur le mythique Marivaux: « La salle Marivaux, due à MM Bony et Delac, entra, par le fait du groupement entrepris par M. Benoît-Lévy dans le giron de la Compagnie Générale française de la cinématographie ; elle est un bijou très parisien, bien que de style byzantin. C’est une salle luxueuse, confortable et pratique ; on y voit bien et l’on y est vu, surtout aux loges de corbeilles, disposées et aménagées pour faire valoir les fleurs exquises que sont nos Parisiennes. La tonalité de Marivaux, étudiée et calculée sur le jeu d’éclairage à trois degrés, basé sur cinq mille lampes, contribue à diffuser, dans l’ensemble de la décoration, une chatoyante symphonie d’élégance et de bon goût. C’est la salle idéale, répondant à tous les désirs, car si la corbeille est exquise, discrètes sont les baignoires où l’on peut être au spectacle, ignoré, solitaire, tout au charme de la scène ».
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La Salle Marivaux s’assurer l’exclusivité des productions du studio United Artists fondé par Mary Pickford, Charles Chaplin, Douglas Fairbanks et D.W. Griffith. Durant les années 1920, le studio produit de grands succès que proposent ce nouveau cinéma, comme, entre autres, « Une Poule mouillée » de Victor Fleming avec Douglas Fairbanks le 25 novembre 1921, « Le Petit lord Fauntleroy » d’Alfred E. Green et Jack Pickford joué par Mary Pickford le 24 mars 1922, « A Travers l’orage – Way down East » de D.W. Griffith le 11 novembre 1922, « Robin des bois » d’Allan Dwan avec Douglas Fairbanks qui triomphe durant douze semaines dès le 16 février 1923 ou « Le Voleur de Bagdad » de Raoul Walsh sorti le 19 septembre 1924 et à l’affiche dix semaines au Marivaux. La salle initie ainsi avec le cinéma Madeleine la notion d’exclusivité dans la durée, alors que traditionnellement les programmes changent chaque semaine.
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Pathé-Natan
présente au Marivaux
les grandes productions issues de ses studios
comme
« Accusé levez-vous »
Maurice Tourneur
12 septembre 1930
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« Faubourg Montmartre "
Raymond Bernard
30 septembre 1931
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, « Au Nom de la loi »
Maurice Tourneur
14 avril 1932
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« Charlemagne »
Pierre Colombier
avec Raimu
22 décembre 1933
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, « Ces Messieurs de la Santé »
Pierre Colombier
25 mars 1934
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, « Tartarin de Tarascon »
de Raymond Bernard
le 4 novembre de la même année.
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- Raimu :
- Tartarin de Tarascon
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- Fernand Charpin :
- Bravida
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- Jean Sinoël :
- Bézuquet
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- Paul Ollivier :
- Costecalde
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- Jean d'Yd :
- Ladevèze
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- Marcel Maupi :
- Tastevin
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- Louis Kerly :
- Castel
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- Auguste Mouriès :
- Barbassou
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- Saint-Granier :
- le prince Grégory
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- Milly Mathis :
- Jeannette
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- Maximilienne :
- Mme Ladevèze
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- Jenny Hélia :
- la princesse Baïa
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- Blanche Poupon :
- Mme Bézuquet
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- Madeleine Robinson :
- une dame au casino
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- Henri Vilbert :
- le facteur