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Balzac a Guèrande

 

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GUÉRANDE

Balzac en pays guérandais,
par Patrick Berthier
(extrait

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Balzac chérissait sa Touraine natale : c’est la seule province française qu’il connaissait bien ; les voyages qu’il a faits pour aller voir des ami(e)s lui permettent, parfois, d’être plus précis, ainsi pour l’Angoulême des Illusions perdues. Mais, en général, son don d’enregistrement visuel lui permet d’évoquer en détail des villes où il n’a pourtant passé que deux heures. Qu’en est-il pour Guérande et ses alentours ? nous le savons, à vrai dire, assez mal.

Le premier contact de Balzac avec la Bretagne remonte à 1828, lorsqu’il séjourne à Fougères chez les Pommereul et se sert de sa visite détaillée de la ville pour bâtir le décor des Chouans. Le deuxième voyage qui le mène vers l’Ouest est celui qui nous intéresse, à la fin du printemps 1830 : avec sa maîtresse Mme de Berny, la Dilecta, il s’embarque à Tours, le samedi 5 juin, sur un des bateaux à vapeur qui assurent un service trihebdomadaire d’Orléans à Nantes ; le trajet dure treize heures entre Tours (5 h du matin) et Nantes (6 h du soir). Nuit à Nantes, puis autre bateau qui conduit les voyageurs à Saint-Nazaire – alors halte précaire, rien ou presque n’existe de la ville actuelle. De là, on s’aventure par terre et sables vers Le Croisic : Balzac et son amie visitent Batz, Guérande, poussent jusqu’au Croisic où ils passent quelques jours. L’ensemble de leur excursion en pays guérandais est bref, deux semaines au plus, puisqu’on sait qu’ils sont de nouveau à Tours le 22 juin au plus tard.

Nos renseignements sur leur séjour sont lacunaires. Deux lettres donnent des indications vives, mais vagues. Écrivant au journaliste Louis Desnoyers, le 23 juin, pour s’excuser de l’avoir laissé sans nouvelles, Balzac présente son escapade comme improvisée : « J’étais parti pour Tours et j’ai été prendre des bains de mer dans un petit port de mer au Croisic, de sorte que pendant une dizaine de jours j’ai dépensé mon existence sur les rochers, faisant vingt articles et vingt romans par jour, riant, gabant, mais abhorrant plume, papier, écritoire. ».

Un mois plus tard, le 21 juillet, le romancier revient sur son voyage dans une lettre à Victor Ratier, directeur de La Silhouette : « j’ai fait le plus poétique voyage qui soit possible en France : aller d’ici au fond de la Bretagne, à la mer, par eau, pas cher, trois ou quatre sous par lieue », et il évoque à nouveau ses excursions sur la côte : « Oh ! mener une vie de Mohican, courir sur les rochers, nager en mer, respirer en plein l’air, le soleil ! Oh ! que j’ai conçu le sauvage ! »

[…]

 

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