histoire du château de la Droitière

 

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 Propriété des MALESTROIT. 1526, découverte par la maréchaussée de l’activité de fausse monnaie dans la grotte qui prendra le nom de « grotte des faux monnayeurs ».

1700 à 1786 : Propriété de la famille Bazille, négociants nantais. Vraisemblablement vers 1650 construction d’une bâtisse qui servira de base à ce que nous voyons aujourd’hui. Marie Bazille épouse Louis Thiercelin en 1732, autre famille de négociants venue d'Orléans au milieu du XVII siècle. 

1786 à 1867 : Propriété de François GUILLET de LA BROSSE (issu d'une famille de négociants venue de Vitré) et de quatre générations de ses descendants. 
1783 : Il épouse Marie Flore THIERCELIN, fille de Mathurin seigneur de La Planche-Miraux. 
1786 : Il rachète La Droitière à la famille de sa femme. 
1788 :Il termine le remaniement intérieur de la demeure, les embellissements des façades, la construction des dépendances. 

 

Façade Ouest au début du XXe siècle

Vente en 1867.

1867 à 1930 : Propriété des frères FLEURY, Victor marié en 1860 à Mathilde VERNE, puis de leur fille Jeanne épouse de Maurice DOUAULT, (Il est assureur maririme et également descendant de négociants nantais). 
1872 : Construction des deux pavillons latéraux, restructuration et extension du parc dans la mode « anglaise » de l’époque avec plantations d’espèces nouvellement importées en France. Projet paysager de Victor et de son beau frère Jules Verne.

Façade Est au début du XXe siècle

1930 à 1937 : Propriété d’une SCI avec Monsieur GOSLING, diplomate anglais. Transformation des écuries dans un premier temps pour développer un élevage de chevaux de courses puis tentative entre 1932 et 1936 d’y implanter « une maison de cure ».

1937 à 1963: Propriété du Sanatorium de La Droitière. La tuberculose est encore très virulente, le château est transformé en sanatorium pour femmes. Quelques constructions sont ajoutées (Aujourd'hui rasées), le salon avec boiseries, encore visibles, est aménagé.

1963 à 2005 : Propriété du CHU. Restructuration totale des intérieurs de château en 1964, aménagement de l'aile "Jules Verne" sur les bases de l'ancienne galerie de cure du sanatorium, puis construction de l’USN inaugurée en 1974. 

 



2005 : Acquisition dans le but d'y développer un projet hôtelier de 150 chambres enterré par la crise financière de 2008. 

2014 : Reprise du site pour sa sauvegarde et volonté de le transformer en un lieu touristique, muséal, entouré du parc floral et paysager, accompagné d'espaces d'hébergement et évènementiels pour en assurer son autonomie financière.

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Il a été écrit de nombreux ouvrages sur la vie de Jules Verne qui sont fort bien documentés. L’association des amis de La Droitière voudrait ici souligner ce qui rapproche l’écrivain du parc et du château de sa sœur et de son beau-frère Victor Fleury. Mais aussi de cette société nantaise des négociants qui forgèrent l’esprit de la ville et en partie celui du plus célèbre de ses écrivains.

Jules Verne est né le 8 Février 1828 à Nantes, au domicile de sa grand-mère maternelle, sur l’île Feydeau, à l’angle de la rue Kervégan, au 4 de la rue Olivier de Clisson. Il est le fils aîné de Pierre Verne, avoué, originaire de Provins, et de Sophie Allote de La Fuÿe, issue d’une famille de navigateurs et d’armateurs nantais d’ascendance écossaise.

À partir de 1840, la famille s’installera 6 rue Jean-Jacques Rousseau, proche du port. Ils achèteront une maison de vacances à Chantenay. (Sans rapport avec l’actuel musée)

En 1829 naîtra Paul qui sera marin et aussi écrivain. Suivront Anne en 1836, Mathilde en 1839 qui épousera Victor Fleury, puis Marie en 1842.

Après un parcours scolaire très honorable et l’obtention de son baccalauréat avec mention « assez bien », il entame ses études de droit dans l’idée de succéder à son père.

Il est en quelque sorte « victime » de sa position d’aîné, Il monte à Paris passer ses diplômes, et bien qu’allant jusqu’au bout de son cursus, il consacra beaucoup plus de temps à sa passion : l’écriture, surtout de pièces de théâtre et d'opérettes. Ami d'Alexandre Dumas, il deviendra secrétaire du théâtre lyrique. Il y fera interpréter ses oeuvres "Les pailles rompues" et "Le colin maillard" mise en musique par Aristide Hignard son ami nantais.

Tout cet environnement, familial et géographique n’est sans doute pas étranger à sa passion pour les voyages, la navigation et l’aventure !!!

Il n’a toujours pas de situation professionnelle stable, et c’est pour cela que plusieurs de ses « amours de jeunesse » seront mariées à de meilleurs partis. C’est sans doute en relation avec ces épisodes de sa vie qu’il évoquera dans nombre de ses romans des mariages « arrangés » voire forcés.

En 1856, il se rend à Amiens pour le mariage d’un ami et s’éprend de la sœur de la mariée. Honorine du Fraysne de Viane (1830-1910), elle est la jeune veuve d’Auguste Morel et mère de deux filles. Il lui faut à tout prix une situation stable et rémunératrice pour concrétiser son désir d’union avec Honorine.

Pour cela il devient agent de change à Paris. Il n’y fera pas des merveilles mais ce passage dans le monde de la finance pourrait bien être le déclencheur de sa réussite littéraire et de l’aisance financière qui s'en suivra. Il va rencontrer les frères Fleury, Jules et Victor, originaires de Saint Amand les Eaux dans le Nord, ils vivent à Saint-Maurice en périphérie parisienne où ils possèdent une filature. Ils sont de la même génération que Jules verne, et eux aussi banquiers et agents de change, sans nul doute plus performants que l'écrivain ! Ils sont tout deux francs-maçons. Ils se positionneront aussi comme armateurs une fois installés à Nantes.

Si Jules Verne épouse Honorine le 10 Janvier 1857, Victor Fleury se marie avec Mathilde Verne en 1860.

Jules Verne va ainsi être mis en contact avec des amis de son beau-frère, également francs-maçons. Il deviendra l’ami du photographe Nadar, de Jean Macé, ils collaboreront à la rédaction de la revue bi-mensuelle "le Magasin d'éducation et de récréation", mais surtout de Pierre-Jules Hertzel qui va devenir l’éditeur des ses romans et qui sera financé par les frères Fleury. Ils se retrouveront fréquemment au château de La Droitière acquis par les deux frères le 12 septembre 1867. Par contre, on ne trouve pas trace d’une appartenance de l’écrivain à la franc-maçonnerie.

Le 31 janvier 1863 le premier roman « Cinq semaines en ballon » est publié. En 1864, Jules Verne signe un contrat pour la parution de deux volumes par an. En 1865, le contrat passe à trois volumes par an, L'auteur signera des courriers à son éditeur "votre bête de somme". Jules Verne écrit cette série des voyages extraordinaires, œuvres de pure fiction chargés d’imaginaire. Il est plutôt prospectiviste que visionnaire. On trouve dans ses romans des choses qui ont été créées cinquante ou cent ans après son écriture. Ses sources sont des ouvrages savants et récents relevant de la géographie, de l’ethnographie, des sciences appliquées, mais également de ses voyages, de ses observations de la nature. Dans « Le superbe Orénoque » parue en 1898, il puise dans « Nouvelle géographie universelle » d’Élisée Reclus, tout en évoquant les falaises de Mauves où il aimait à se promener lors des visites chez sa sœur, au château de La Droitière.

Jules Fleury va publier dans des revues économiques, il est très nettement plus « homme d’affaires » que Victor. De nombreux points d’intérêts communs vont rapprocher les deux beaux-frères. Dotés d’un esprit curieux, ouverts aux nouveautés scientifiques de leur époque, ils portent tous deux de l’intérêt à l’horticulture, Victor écrira de nombreux articles dans ce domaine et sera membre de la société d’acclimatation de Nantes. Ils pourront exprimer cette passion commune lors des travaux d’agrandissement et d’embellissement du parc de La Droitière.

Sa sœur, par contre, lui reproche de ne pas assez évoquer la religion et de maintenir la femme dans une position subalterne cantonnée aux attributions domestiques. Bien sûr, il faut replacer tout cela dans le contexte de l’époque.

Jules Verne est un grand admirateur de Victor Hugo, ce qui n’était pas totalement réciproque. Il se passionne pour l’œuvre d’Edgar Poe en 1864. Le 27 février 1863, il est reçu à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. En 1865, il devient membre de la Société de géographie. Le 16 mars 1867, il embarque avec son frère pour les Etats-Unis sur le Great Eastern, il s’en inspirera pour son roman « Une ville flottante ». En juillet 1871, Amiens devient sa ville de résidence. Il y fréquente la bibliothèque, fort bien documentée, de la Société industrielle. Le 8 mars 1872, il devient membre de l’académie des sciences, des lettres et des arts d’Amiens. Il voyage beaucoup notamment avec ses trois bateaux, tous nommés Saint-Michel. Son fils unique né la 4 Août 1861 s’appellera Michel…

Le 13 décembre 1877, il assiste à l’arrivée du capitaine Boyton qui descend la Loire dans une combinaison de survie, d’Orléans à Nantes, en faisant escale à Mauves, reçu par le maire Victor fleury. Il s’en inspirera dans son roman « Les tribulations d’un Chinois en Chine ».

Tous ses séjours en région nantaise vont prendre fin entre 1886 et 1887. Ces années sont un tournant dans la vie du plus célèbre des écrivains nantais. Tout d’abord, son beau frère Victor décède, puis sa mère. Il doit vendre son yacht le Saint-Michel III pour faire face aux frasques de son fils Michel. Son éditeur Hetzel décède également et surtout son neveu lui tire une balle dans le pied qui va lui laisser une claudication permanente. Il semblerait que l’intention de Gaston était d’attirer l’attention sur son oncle qui souhaitait entrer à l’Académie française.

Désormais, il se sédentarise à Amiens, ville de sa femme, où il continue d’écrire et de s’investir pour la ville. Le 24 Juillet 1892 il est promu au grade d’officier de la légion d’honneur. Il y décédera le 24 mars 1905, cinq-mille personnes assisteront à ses obsèques.

Il est aujourd’hui le premier écrivain français le plus traduit dans le monde et le deuxième derrière Agatha Christie.

Avec trois cents adaptations cinématographiques, il est le quatrième auteur le plus porté à l’écran.

67 000 établissements scolaires portent son nom, dont l’école primaire de Mauves sur Loire.

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