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Le Moyen-âge dans la littérature

les origines de la littérature

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Le Moyen-âge

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le plus ancien texte français

l'écriture est de peu posterieure 

au texte

 

 

l'humble séquence de Sainte Eulalie,simple décalque d'un chant d'église latin,n'offre malgré l'emploi du vers assonancé,guère plus de valeur,ni d'intention littéraire que les fameux Serments de Strasbourg.

 

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Dans la seconde moitié du Xème siècle en même temps que s'établie la dynastie capétienne à qui il appartiendra  de faire l'unité française au moment où la terre féodale commence à se hérisser de châteaux  forts, ou les architectes romans vont drésser au milieu des villes les masses des grandes églises voûtées;avec la vie nationnale s'éveille la littérature nationnale:un court poème sur la Passion,une vie de Saint Leger,un peu plus de trois cent vers;voilà les plus anciens monuments de notre poésie,qui chez nous comme partout a précédé la prose.

 

Ce n'est rien ou c'est peu de chose que cette vie de Saint Leger,un mince filet de narrataion, naïve,limpide,presque plate et presque gracieuse en sa précision sèche.Mais c'est le premier éssai de cette intense invention littéraire que dix siècle n'ont pas sans doute épuisé.

 

Eléments et développement de la langue Française

 

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Cantilène de Sainte Eulalie

le plus ancien texte de notre littérature

poètique

d'aprés un manuscrit du

Xeme siècle.

 

Qu'est ce donc cette âme française.cette chose nouvelle qui se révèle dans cette littératue naissante?Deux mots suffisent ici,il a fallut que la population gallo-celtique de la Gaule fût réduite sous la loi de Rome;qu'elle prit les moeurs, la culture,la langue de ses vainqueurs,que l'empire romain et la culture latine formes vénérables et vermoulues tombassent en poussière au contacte,non hostile,mais brutale des barbares,et que les Francs,fondus dans la masse gallo-romaine y determinassent cet obscur travail d'où sortirent ces deux choses:une race,une langue française.

La langue,on la connait.Nous n'avons ici qu'a nous représenter les principaux moments d'une évolution qui dura neuf siècle.Les trois facteurs de notre race ont mis leur empreinte,bien inégalement sur la langue.

Rome aprés la conquête,importe chez nous ses lois,sa langue,ou plutôt ses langues;elle installe dans les prospères écoles,elle déploie dans l'abondante littérature de la Gaule romaine sa sévère langue classique,ennoblie d'hellénisme,solidement liée par les rigoureuses lois de sa synthaxe et de sa prosodie. Elle livre à la masse populaire le rude,instable,usuel parler de ses soldats,de ses marchands et de ses esclaves;ce latin que dés le temps d'Ennius la force de l'accent et de vagues tendences analytiques commençaient à décomposer.

Le celtique est supplanté,repoussé au fond des campagnes,où il végète de plus en plus obscurément,perdant du terrain chaque jour jusqu'à ce qu'il disparaisse enfin san bruit au environ du VIeme siècle.

 

On aperçoit pas où en était le latin populaire quand la Gaule le reçut.ni ce qu'en firent ces bouches et ces esprits de Celtes pendant les siècles de la domination romaine:on ne peut mesurer à quel point les habitudes intimes et comme l'âme de la langue celtique s'insinuèrent dans le latin gallo-romain.

 

Viennent les barbares,et cette brillante façade de la civilisation impériale est jetée à bas:tout ce qui fermentait et évoluait sous l'immobilité stagnante de la langue artificielle des léttrés est mis à découvert.Dés lors le travail de la formation du français se fait au grand jour.Un jour vient où dans le latin décomposé,désorganisé,se dessine un commencement d'une organisation sur un nouveau plan;un jour vient où les hommes qui le parlent s'aperçoivent qu'ils ne parlent plus latin:le roman est né;c'est à dire en France,le Français.Les terminaisons latines sont tombées;les mots se sont ramassés autour de la syllabe accentuée.

Dans sa forme indigente de langue dégénérée,l'ancien français enveloppe et manifeste un génie analytique.Apeine maires du pays ils se sont mis à parler le latin comme l'Eglise qu'il les baptisait.

Dans la barbarie croissante des chroniques et des chartes mérovingiennes on voit le latin se défaire.Au VIIIeme siècle le roman apparait: trois mots répétés par le peuple du diocèse de Soissons,pendant que les prêtres prient en latin pour le pape et l'empereur.

Puis c'est la liste de mots du glossaire de Richenau;le Serment de Strasbourg (842),la Séquence de Saint Eulalie (880),la langue est faite et prête à supporter la littérature. Création spontannée du peuple,elle est à son image et pour son besoin:langue de la vie quotidienne,de l'usage pratique,et de la sensation physique,langue de rudes soldats,de forts paysans qui  ont peu d'idées et ne raisonnent guère.A mesure que la pensée et la science élargissent ces étroits cerveaux et en eveillent l'actualité,à mesure aussi que les lettrés prennent l'habitude d'user de la langue vulgaire la première provision de mots préparée par le peuple ne suffira plus.

On ira reprendre dans le riche fond de la latinité ce que l'on y avait  d'abord laissé;et les mots savants viendront presque dés le premier jour s'ajouter aux mots populaires;de ces deux classes de mots, formés ceux-ci sous l'influence et ceux-là hors de l'influence de l'accent latin;ceux-ci par le bouche et l'oreille du peuple,et ceux-là par l'oeil des scribes;de ces deux classes se fera une langue plus riche,plus souple,plus fine,plus intellectuelle.

 

Mais celle qui vient de naître au Xeme siècle rude,et raide,toute concrète impuissante à abstraire à déjà la netteté,la clareté,la rapidité,et cette singulière transparence qui la condamnant  à tirer toute sa beauté des choses qu'elle exprime lui confère le mérite de l'absolue probité.

 

Dans l'âge moderne,les frontières de l'Etat sont à peu prés les limites de la langue,et l'instrument littéraire est le même pour les Français du Nord et du Midi.

Cette langue nationnale se superpose aux patois locaux,plus ou moins distincts,dégradés,ou vivaces auxquels parfois le caprice individuel ou le patriotisme provençial rendent artificiellement une existence littéraire.Il n'en était pas ainsi au moyen-âge.

Comme à travers les divers régions de l'empire romain,le latin dans la bouche de populations trés divers se corrompit diversement et comme il se ramifia en tout un groupe de langues de plus en plus divergentes,en France aussi ce ne fut pas une langue qui sortit du latin:mais des Pyrénées à l'Escaut et des Alpes à l'Océan s'échelonna une incroyable variété de dialectes qui s'entretenaient et se dégradaient insensiblement,chacun d'eux ayant quelques particularités communes avec ses voisins et les reliant.

Ces dialectes se groupent en deux langues:Langue d'oc et langue d'oil,provençal et français,dont les domaines seraient séparés à peu prés par une ligne qu'on tirerait de l'embouchure de la Gironde aux Alpes en la faisant passer par Limoges,Clermont-Ferrand,et Grenoble.

Donc la primitive province romaine et tout ce vaste bassins de la Garonne où le premier élément de la race est fourni par un fond indigène de population non celtique mais ibères,d'autres régions encore comme l'Auvergne et le Limousin,presque la moitié de la France ne parlait pas français,et ne produisait pas au moyen-âge une littérature française.

Au Nord de la ligne idéale dont on vient de parler,toute la Gaule romaine à peu prés appartient au français,un peu diminuer au Nord-Est où les invasions barbares ont fait avancer le tudesque au delà du Rhin jusque vers la Meuse et les Vosges;et à l'Ouest où les Bretons chassés de Grande-Bretagne par la conquête anglo-saxonne ont rendu aux celtiques une partie de l'Amorique. Les nombreux dialectes étroitement apparentés qui se distribue sur ce territoire constitue ce qu'on appelle le français:ils se répartissent en cinq groupes  dont les frontières ne sont pas nettement marqués:Le dialecte du Nord-Est ou picard;celui de l'Ouest ou normand;celui du Centre-Nord ou poitevin;celui de l'Est ou bourguignon;enfin au milieu le dialecte du duché de France le français proprement dit.Tout ces dialectes sont d'abord égaux et souverains chacun en son domaine;ils s'équivalent comme instruments littéraires,et l'emploi de l'un par préférence aux autres dans un ouvrage révèle seulement l'origine de l'écrivain.

Mais ils eurent des fortunes inégales et diverses selon la grandeur du rôle politique qui échut aux pays  où ils étaient parlés.

Le francais langue du domaine royal,s'etendit avec lui et suivit le progrés de la monarchie capétienne:Dés la fin du XIIeme siècles les beaux seigneurs de France se moquaient de l'accent picard de Conon de Béthune,;insensiblement l'unité politique devenant plus étroite et plus réelle,la littérature d'autres part se faisant de moins en moins populaire,Paris dut à ses rois et à ses universités d'être le centre intellectuel du royaume.

Les dialectes frères du français furent peu à peu délaissés. et ne servant plus à la littérature,descendirent au rang  de patois.

 

La terrible Croisade des Albigeois fut un grand évènement littéraire autant que politique et religieux:elle porta d'un coup la langue française jusqu'aux Pyrénées et jusqu'à la Méditérranée.Le provençal resta le parler du peuple:mais la littérature provençale périt,pour ne réssuciter aprés plusieurs siècles.Puis de tous les côtés sur toutes les frontières à mesure que les rois rattachaient de nouveaux territoires à leur couronne,la langue française,faisait elle aussui des conquêtes,disputant leur domaine avec plus ou moins de succés tantôt au celtique,tantôt à l'allemand,tantôt à l'italien et tantôt au basque:de langue officielle et administrative tendant partout à  être  langue de la littérature et des classes cultivées.

Il faut noter son éxpansion hors des limites de l'ancienne Gaule. et ses conquêtes parfois temporaires en lointains pays.Pendant un temps,l'Angleterre,l'Italie méridionale et la Sicile appartiennent à la langue d'oil:une riche littérature  française s'épanouit des deux côtés de la Manche dans les posséssion des successeurs de Guillaume le Conquérant et le Jeu de Robin et Marion furt écrit au XIIIeme siècle pour divertir la cour française de Naples.Même en Terre Sainte,à Chypre, en Grèce le français eut un règne éphémère: et notre langue s'enrichissait en terre byzantine,ou sarazine de monuments tels que la Chronique de Villehardouin et les Assise de Jérusalem.

 

Dans l'époque contemporaine la Révocation de l'édit de Nantes à jetés en Hollande  un petit monde de théologiens érudits,et militants,qui firent pour un temps de ce pays étranger un grand producteur de livres et de journaux français.Les entreprises coloniales portèrent notre langue plus loin encore.Elle s'établit au Canada et poussa de si profondes racines qu'aprés un siècle et plus de domination anglaise,elle s'estmaintenue dans sa pureté et dans sa dignité apte même à la production littéraire.Elle s'est implantée dans nos colonies d'Afrique et d'Amérique dont sa contribution à la littérature n'est pas insignifiante si de là sont venus Parny et Leconte de l'Isle sans compter Alexandre Dumas fils d'un mulâtre de Saint-Domingue.

Je ne parle point d'une expansion d'un autre genre:celle où la littérature porte la langue avec elle au lieu de la suivre,celle qui résulte de l'éclat de la civilisation française et de l'influence intellectuelle excercée à l'étranger par nos écrivains.

Evangéliaire de Lothaire

Evangéliaire de Lothaire

 

Ce superbe manuscrit  évangéliaire fut éxecuté par le roi Lothaire à la fin

de la première moitié du IXeme siecle au moment 

où l'empire de Charlemagne se divise en France

et en Allemagne et où les langues modernes commencent

a prévaloir sur le latin.

 

Quand nait la littérature française,la société déjà n'est plus homogène:une première séparation y a crée deux mondes distincts;celui des clercs et celui des Laïcs.L'importance du premier dans la vie nationale est mal représentée par la place qu'il occupe dans la littérature française.Quoiqu'il lui ait fourni plusieurs de ses chefs-d'oeuvre les plus considérables et certains genres même qui n'ont pas d'analogie dans leslittératures anciennes comme l'éloquence religieuse.

Au moyen-âge l'Eglise a sa langue qui n'est pas la langue française :elle parle,elle écrit le latin du moins ne confie t-elle au français que les moindres manifestations de sa pensée.Souvent elle écrit en latin ce qu'elle a dit en français:aussi notre littérature ne porte t-elle qu'un témoignage indirect de la puissance de l'Eglise et de la direction qu'elle imprime à la pensée humaine.

La philosophie et la théologie restent ainsi hors de notre prise.L'histoire de la littérature française ne représente que trés insuffisemment le mouvement des idées.Elle nous fait connaître véritablement que leur diffusion dans les ésprits des vulgaires ignorants.

La société laïque se distribue en étages divers.Il se fait d'abord une division des seigneurs et des vilains:l'aristocratie féodale guerrière et brutale dans un premier temps se raffinant peu à peu et se faisant un idéal plus délicat,sinon plus moral à sa littérature qui l'exprime fidèlement.

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