Artisanat
Le béret basco-béarnais. Bien qu'il ait été popularisé par les Basques, le béret est en fait béarnais. Ce sont les bergers qui les tricotaient et s'en servaient non seulement comme couvre-chef, mais aussi comme panier pour la récolte des cèpes ou encore comme gants pour éviter les brûlures. C'est en Béarn également que subsiste la seule industrie du béret en France.
La chistera. L'instrument le plus utilisé au Pays basque est né par hasard en 1856, quand Gantchiki Arotcha joua avec une pelote dans un panier d'osier de forme ovale et oblongue qui servait à ramasser les fruits. L'engin fut perfectionné au fil du temps pour atteindre sa structure actuelle : charpente en châtaignier pour la solidité, frêne pour les fixations, osier pour les côtes qui lui donnent sa courbure et sa souplesse, et cuir pour l'emballage, la bride et le gant, vissé au contre bois de frêne.
L'espadrille. L'ancêtre de l'espadrille chaussait, raconte t-on, les fantassins du roi d'Aragon au XIIIe siècle. Chaussure utilitaire, s'il en était, la savate de toile a traversé les siècles avec entrain jusqu'à gagner droit au farniente et même à l'art de vivre. Au XVIIIe siècle, en tout cas, les artisans du chanvre et du lin fabriquaient déjà l'espadrille au Pays basque. Au début du XIXe siècle, une famille de Mauléon se lança dans la vente en gros, collectant la production au domicile des artisans dans les villages voisins. Il faut attendre 1880 pour voir les premières espadrilles sortir d'usine. Mauléon, capitale de la Soule, en tirera bientôt sa prospérité. La ville comptera jusqu'à 1 600 ouvriers sandaliers et une dizaine d'usines
Et cette nouvelle demande aboutira à la création de 30 usines en Soule. Le grisou, finalement, aura raison de l'espadrille. Pour éviter les explosions, après la guerre, on humidifiera les mines, signant l'arrêt de mort des semelles de corde. Malgré l'invention de la semelle en caoutchouc, l'industrie déclinera lentement face à la concurrence asiatique... Les modèles se déclinent en couleurs gaies et en formes variées.
Le linge basque. Traditionnelle aux sept rayures, cette toile qui servait autrefois de mante à boeuf pour les protéger de la chaleur et des moustiques, dont on parait le bétail les jours de fête aussi, est utilisée aujourd'hui pour les arts de la table et de l'intérieur. En coton ou en lin, on en fait des nappes, des torchons, des rideaux, des housses de coussin ou de couette.
Le parapluie de berger. Constitué d'armatures en rotin, jonc ou bois afin de parer la foudre, le parapluie du berger se trouve encore dans les vallées pyrénéennes. Sa toile est en coton, de préférence au synthétique et son envergure est assez large (entre 140 et 180 cm) pour abriter le petit troupeau familial. Parfaitement adapté à la vie en montagne, il protège aussi des rayons du soleil...
Le makila. Tout à la fois bâton de marche, aiguillon de berger et arme de défense (son pommeau dissimule une pointe en acier forgé), le makila du Pays basque, d'abord utilitaire, est désormais la crème des beaux objets d'artisanat.
Encore fabriquée aujourd'hui à Larressore, Ibarolle ou Bayonne, cette canne-épée très travaillée fait des cadeaux d'exception (de 150 € à 1 500 € environ selon le travail d'ornementation et le métal employé pour le pommeau) qui se méritent par la patience (souvent plusieurs semaines d'attente).
Il attendra de nombreuses années de séchage avant d'être teinté et monté en makila. Une fois le moment venu, alors, le haut de la tige de néflier sera gainé de cuir ou habillé de métal plus ou moins précieux (cuivre, maillechort ou argent). Le pommeau en corne ou métallique sera ciselé aux initiales du propriétaire. Une devise personnelle sera enfin inscrite sur la virole du makila.
Citons la Fédération girondine des associations des danses et musiques traditionnelles (http://fgadmt.free.fr) fondée en 1994 dont l'objectif est de rassembler les associations pratiquant et assurant la promotion ou la diffusion des musiques et danses traditionnelles, de favoriser leur développement et leurs actions.
Vous pourrez notamment y suivre un cours de "boha", comprenez de cornemuse des Landes de Gascogne, un instrument à vent traditionnel, qui a connu, jadis, ses heures de gloire en Gironde et dans Les Landes. Si vous êtes plus danseur que chanteur ou instrumentiste, dirigez-vous vers l'Institut culturel basque, qui vous informera sur l'histoire de la danse basque et tous les événements à venir pour participer à des démonstrations.
Sports et jeux traditionnels

Pelote basque
Yves Roland-Fotolia
La chasse à la palombe. Plus qu'une tradition, un rite, une frénésie qu'on appelle " le mal bleu ". Chasse emblématique du Sud-Ouest, ce mode de chasse perdure depuis des siècles. Si l'occasion vous est offerte de visiter une palombière, surtout n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas. Les palombières à pantes (filets) s'imposent comme le modèle de chasse le plus répandu. Le nom scientifique de l'oiseau est colomba palombus ou pigeon ramier, mais dans le Sud-Ouest de la France, l'oiseau est connu sous le nom de palombe. Durant la saison migratoire, d'octobre et jusqu'à la mi-novembre, les passionnés de cette chasse regagnent leurs palombières pour essayer de capturer l'oiseau bleu.
C'est pourquoi, vous pouvez apercevoir au milieu des bois, de longs couloirs recouverts de fougères et de brandes (bruyères) qui sont reliés à la cabane et permettent aux chasseurs de se déplacer et de pouvoir approcher les oiseaux tant convoités. Et, usant de stratagèmes, ils vont essayer de les attirer, de les faire se poser. On dit d'eux qu'ils sont épris du mal bleu, tant la passion est forte. Dans les villages vivant au rythme du flux migratoire, certains commerces sont fermés pour cause de congés annuels tant la tradition de chasse est ancrée dans les moeurs. Tous les regards sont tournés vers le ciel.
La tauromachie espagnole. Depuis la mythologie, l'existence de défis et de jeux avec le taureau est largement prouvée. En Espagne, la corrida a traversé les siècles et les époques pour arriver à sa forme actuelle au XVIIIe siècle. En France, l'apparition de la corrida date de 1853 à Bayonne. Depuis lors, l'Aquitaine n'a cessé d'être une terre de taureaux où la tradition taurine reste bien ancrée.
Aujourd'hui, on y recense 27 arènes où sont organisées des corridas. La saison taurine appelée " temporada " commence au mois de février à Samadet et se termine au mois de novembre à Rion-des-Landes. Plus de 80 spectacles sont organisés durant cette période. Les grands rendez-vous se trouvent à Mont-de-Marsan vers le 14 juillet pour les fêtes de la Madeleine, à Bayonne au début du mois d'août et à Dax, autour du 15 août, pour sa traditionnelle Feria.
Vous pourrez lors de ces événements admirer les toreros les plus réputés du monde taurin, ainsi que le torero aquitain Julien Lescarret, qui se mesure de plus en plus aux grandes figures espagnoles.
Après les courses, les aficionados friands de débats se retrouvent dans de très nombreux clubs taurins pour échanger leurs ressentis et leurs visions sur l'après-midi vécue. Ces fameuses discussions sont appelées " tertulias ". Elles sont ouvertes à tout le monde. Vous serez bien reçu à la Peña Campo Charro ou au Splendid Hôtel à Dax, ainsi qu'à la Pena El Juli à Mont-de-Marsan. Pour les amoureux des taureaux, n'hésitez pas à visiter l'un des six élevages aquitains de taureaux braves, dont les plus fameux sont El Palmeral à Arraute-Charrite, Alma serrana à Saint-Sever et Malabat à Brocas-les-Forges.
La course landaise. L'histoire ne dit pas si elle naquit le jour où un berger landais traversa inopinément un champ de vachettes énervées, mais le principe, en tout cas, tient de cela, à peu de chose... Pratiquée depuis toujours dans le Sud-Ouest, la course landaise est l'un des spectacles les plus haletants qu'il soit donné de voir. En 1457, un document authentique faisait état d'une coutume déjà immémoriale de faire courir vaches et boeufs dans les rues de Saint-Sever à l'occasion des fêtes de la Saint-Jean...
C'est dire que l'habitude n'est pas née d'hier. Mais c'est au cours du XIXe siècle que la course landaise est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. L'obligation de pratiquer les courses dans des lieux délimités et fermés, entourés de gradins, et non librement dans la rue comme c'était le cas jusque-là, et l'apparition, d'autre part, du bétail d'origine ibérique lui donna ses formes actuelles.
Dans l'espace limité de l'arène naquirent l'écart puis le saut, les deux figures artistiques de la course landaise. A la fin du même siècle, les toreros landais adoptèrent la tenue qu'ils portent toujours : le pantalon blanc et le boléro de couleur rehaussé de paillettes d'or ou d'argent. La corde et le teneur de corde (courdayre ou cordier) apparurent, enfin, à la même époque ainsi que les tampons au bout des cornes des coursières les plus dangereuses. Sport traditionnel des Gascons, la course landaise reste aujourd'hui encore l'événement principal des fêtes de village. Une course formelle (ou 1re catégorie) dure environ 2 heures.
Elle débute toujours par le défilé des écarteurs au son de la marche cazérienne jouée par l'harmonie qui pendant tout le spectacle accompagne les exploits. L'acteur s'installe au centre de la piste, le second, derrière lui, aura pour rôle d'attirer l'animal à lui quand l'écart sera effectué. Tandis que la coursière fonce sur lui, il l'esquive.
Au moment où la bête donne de la corne, il pivote sur un pied et elle glisse dans le creux de ses reins. Le sauteur doit, quant à lui, effectuer divers exercices spectaculaires, prisés par le public qui les découvre (saut à la course, saut de l'ange, saut périlleux, saut les pieds dans le béret).
Les courses de trainières (regatas de traineras). Fort utilisées au XVIIe siècle où les Basques se livraient à la pêche à la baleine et au commerce de leur huile, les trainières étaient, en effet, de fiers bateaux à rames utilisés par les pêcheurs. Afin d'être les premiers à vendre le poisson, une véritable course s'organisait parfois entre les équipages rentrant de la pêche. Ainsi naquirent les premières régates organisées, vers la fin du siècle dernier.
C'est à l'occasion, désormais, de fêtes nautiques qu'on assiste à ces joutes amicales, mais très suivies, mettant aux prises des équipages plus vraiment constitués de pêcheurs, mais de forts rameurs, particulièrement bien entraînés. Les régates sont suffisamment nombreuses tout au long de l'année pour que des équipages se forment et s'entraînent, comme des équipes de haut niveau, pour ces compétitions.
Elles expliquent notamment la vitalité des clubs d'aviron dans la région bayonnaise (et son célèbre club de l'Aviron bayonnais où l'on joue aussi un peu au rugby...). Les bateaux sont aujourd'hui profilés et on utilise la fibre de carbone pour allier souplesse et légèreté.
La force basque. Par tradition, les jeunes paysans de chaque village basque avaient l'habitude de se lancer des défis sur des thèmes rustiques : soulever une charrue, courir avec des bidons de lait, des ballots de paille, jouter au tir à la corde, les traditions sont restées, et sont même devenues de véritables sports pratiqués encore aujourd'hui par de nombreux jeunes Basques qui s'affrontent lors de tournois réguliers. Ces différents sports sont réunis sous le titre évocateur de force basque.
Depuis " Intervilles " et les années 1960, le tir à la corde a acquis une renommée nationale. Il demande certes une force maximale, mais l'équipe gagnante n'est pas toujours la plus lourde ou même la plus imposante en force pure : c'est la mieux soudée, et surtout la mieux synchronisée dans l'effort.
Les bûcherons de la forêt d'Iraty sont sans doute les mieux entraînés du monde : quand ils ne sont pas aux travaux forestiers, ils jouent entre eux, et plusieurs disciplines les concernent, selon l'instrument, hache ou scie.
La pelote basque. Quiconque a déjà assisté à une rencontre, au bord du fronton ou à la télévision, peut s'étonner qu'un sport aussi visuel, aussi élégant et chorégraphique, ne soit pas davantage médiatisé. Il arrive parfois, en saison, qu'une chaîne cryptée bien connue nous donne quelques rencontres. Certes, l'audience de la pelote basque, et son terrain d'exercice, en France réduite au Sud-Ouest, mais étendue, à l'international, à l'Espagne et à la plupart des pays d'Amérique latine et du Sud, ne permettent pas une diffusion à grande échelle.
Les champions ne sont pas connus hors de leur région d'origine (mais ceux de pétanque guère plus), et le néophyte peut ne pas assimiler toutes les règles en une seule séance. Pourtant, ce qu'on peut en voir est extrêmement parlant : un sport qui réclame des qualités physiques et d'adresses peu communes, un bon sens tactique et une exemplaire complémentarité dans les rencontres en double. Bref un sport complet, visuel, passionnant.
Les origines de la pelote basque se perdent dans la nuit des temps. Si l'on sait que Gaintchiki Harotcha inventa le chistera en 1857 pour perfectionner le lancer, on ne sait en revanche pas depuis combien de siècles les Basques expédient la balle au mur. Des écrits la font remonter au moins au XVIIe siècle, voire au XVIe siècle par certaines allusions. Un fait est certain : les frontons se sont multipliés, et étendus à tout le pays, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
On pourrait schématiser en évoquant les deux grandes familles de jeu : à main nue ou avec un accessoire, sorte de raquette (pala) ou prolongement du bras incurvé (chistera). Mais le terrain et les règles offrent également des diversités. Une chose est commune : la balle (pelote) vient frapper le mur (fronton).
Le fronton : il est la base, le dénominateur commun à toutes les formes de jeu. Chaque village basque possède le sien, bien en vue, au centre, sur la place de la mairie ou de l'église. Il est le terrain d'exercice favori des petits et grands. A environ 1 m du sol, le fronton est barré par une bande horizontale, généralement matérialisée par une latte métallique, qui marque la limite de validité : si la pelote est expédiée en dessous de cette ligne, elle est considérée comme faute (falta).
Dans les formes les plus simples, le fronton est l'unique surface sur laquelle est expédiée la pelote. Mais il peut être complété par des murs latéraux et arrière. Lorsque le terrain est limité au seul fronton et à l'aire de jeu, il prend le nom de place libre. On peut alors jouer à main nue, ou avec un chistera.
Le mur à gauche ou jaï alaï : le fronton peut être prolongé aussi par un mur latéral gauche, autorisant un rebond avant ou après que la pelote ait frappé le fronton, ainsi qu'un mur de fond (on peut laisser rebondir la pelote sur le mur de fond avant de la jouer). Le jaï alaï est la forme et la dimension courante de ce terrain pour les compétitions de cesta punta (celles que l'on voit généralement à la télévision).
Le trinquet : dans un trinquet, le fronton est flanqué de deux murs latéraux et d'un mur de fond qui permettent des rebonds variés, donc des combinaisons et des coups tactiques utilisant ces différentes surfaces. Le mur gauche est en outre équipé d'une galerie oblique, et le droit d'une coupe à pan incliné. Sur la droite du mur de face se trouve encore le chilo (trou). On joue, dans un trinquet principalement à main nue ou avec un accessoire plus simple que le chistera (pala, xare).
La pastorale. Uniquement jouée en Soule, la pastorale est l'une des plus anciennes manifestations culturelles qui soit dans le Pays basque. Pièce de théâtre chantée, elle est montée par tout un village sur un thème historique ou religieux, à la fois proche des mystères médiévaux d'où elle tirerait ses origines et adaptée à la vie moderne. Jouée tout en basque, en plein air, elle dure environ 3 heures et fait la part belle aux chants et aux danses. Une seule pastorale est montée chaque année en Soule.
Elle demande près d'un an de répétitions, de préparation des costumes pour deux représentations seulement. Considérée comme un événement majeur par le milieu culturel basque, cette forme de théâtre déplace les foules de l'Euskadi. Il est indispensable, cependant, de comprendre la langue pour en apprécier pleinement le sens et les finesses.
Les quilles. Ce probable ancêtre du bowling actuel se pratique dans les Landes, surtout en Chalosse et en Armagnac en lieu et place de la traditionnelle pétanque. Il demande une grande dextérité. Il existe encore des quillers (places de jeu) couverts comme celui d'Arboucave. En Chalosse, on joue avec neuf quilles, une boule de 6 kg est lancée. L'aire de jeu en terre battue est un carré de 4,40 m de côté (quiller) entouré d'une bande de 1,10 m de large (le faux) dans lequel se place le joueur pour tirer.
En Armagnac, on préfère six quilles, trois plus grandes que les autres. En trois jets au maximum, on doit en faire tomber cinq. Pas plus, pas moins il doit en rester une debout. On marque alors un point. La partie se déroule en dix ou quinze jeux.
Les échasses. Il valait mieux vivre au XIXe siècle pour voir plus couramment des échassiers gambader vaillamment, leurs longues tiges aux pieds. Jusqu'aux années 1950 environ, les bergers parcouraient la grande lande avec leurs troupeaux de moutons. Pour mieux les surveiller sur ces étendues infinies et marécageuses, ils utilisaient des échasses. Au fur et à mesure que la forêt artificielle fut plantée, cette pratique a régressé puis disparu.
Le rugby. Le culte du ballon ovale est si prégnant en Aquitaine qu'on en oublierait, pour un peu, les origines d'outre-Manche du jeu à quinze. Après la transgression originelle des règles du football par William Webb Ellis, au collège de Rugby, près de Londres (en 1823), un demi-siècle presque confidentiel s'est encore écoulé. Le rugby, officiellement, a débarqué en France en 1872. Mais toujours pas en Aquitaine..
. Le Havre et Paris ont adopté le sport avant que Bordeaux ne forme son équipe. A partir de 1904, des Anglais et des Gallois, attirés par le négoce des vins du Médoc, ont transmis leur passion au pays. Agen, Mont-de-Marsan, Pau, Bayonne, Dax, Marmande, Tyrosse, Périgueux et bien sûr Biarritz ont hissé leurs couleurs, offrant à leurs supporters néo-aquitains pas loin d'un siècle de frissons...
La Mayade. Dans les Landes, ne vous étonnez pas de voir à partir du mois de mai devant certaines maisons un pin décoré avec du papier de couleurs, du lierre... c'est la tradition de la Mayade. On retrouvait déjà cette coutume au Moyen Âge, le premier jour de mai, les jeunes gens du village allaient couper dans la forêt quelques branches vertes qu'ils plantaient la nuit venue devant la demeure des jeunes filles.
Le 1er mai était alors la fête de la Jeunesse, car une fois les branches installées les jeunes gens et les jeunes filles soupaient ensemble. Au cours des siècles cette tradition a perduré, mais elle s'est transformée. De nos jours, le 1er mai permet d'évoquer l'estime d'une communauté villageoise à un de ses membres.
Chaque année, c'est devant la maison de toute personne que les jeunes installent un pin. Il est placé en l'honneur de quelqu'un pour un anniversaire, un mariage, une retraite... L'heureux destinataire devra inviter pour un repas tous ceux qui l'ont installé. Région gourmande oblige.