
Nicole Sigal
Nicole Sigal est écrivain, comédienne et peintre. Elle vit et travaille à Paris. Après des études de lettres et une école de théâtre, l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq, elle suit une formation aux Ateliers des Beaux-arts de la ville de Paris. Elle expose ses peintures et ses dessins à Paris à la Galerie Peinture Fraîche, au Salon Réalités Nouvelles, à la Galerie Claude Lemand, ainsi qu’à Kyoto à la Ishiyacho Gallery. Romancière et auteur dramatique, depuis 2000 ses romans sont édités aux éditions Denoël, et L’Amandier. Ses pièces sont jouées et publiées aux éditions L’Avant-scène, L’amandier, La Fontaine, Le bruit des Autres, Crater et Alna. Elle est rapidement saluée par la presse qui lui reconnaît une écriture joyeuse et poétique. A un humour corrosif et sans complaisance, elle mêle avec justesse des images insolites qui canalisent violence et fantasmes tout en brisant certains tabous. C’est un univers burlesque désenchanté et onirique qui se déploie à travers ses textes.
Nicole Sigal a été lauréate
Du Prix Radio SACD en 2017
D’une bourse du Conseil général de Seine St Denis en 2015.
D’une bourse de résidence du Conseil Régional Ile de France en 2013 et 2008.
D’une bourse de création du Conseil Général du Val de Marne, pour son roman Enfer à domicile, paru aux Editions de L’Amandier 2009.
De bourses de création du CNL en 2001, 2005 et 2009.
De résidences à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon en 2002, 2003, 2005, 2008, 2010.
Nicole Sigal ils en parlent:
Françoise Xenakis a écrit à propos de son premier roman Sans chien, chez Denoël :
« Dans le genre féminin j'y-vais-plus-fort-que-toi-ou-je-crève (...) Nicole Sigal est, je crois, la seule qui a écrit pour ne pas crever (...) de cette canalisation violemment débouchée sort d'étranges images, certaines sont terribles et belles. Il n’y a pas un mot qui lui fasse peur. »
Véronique Olmi pour la préface de sa pièce Man-man, « Nicole Sigal écrit comme on allume un feu : ça brûle, ça virevolte, c’est joyeux et dangereux. Elle s’intéresse au monde intérieur des êtres et non à leur réalité objective. Les démons et les fantasmes surgissent avec violence, excessifs, terrifiants, sanguinaires, obscènes, poétiques aussi, poétiques surtout. Une poésie revendiquée comme arme absolue, révolte vitale et salvatrice. Et puis, il y a l’humour ! Un humour corrosif, sans concession, aigu, et nous naviguons dans un monde burlesque et onirique qui nous offusque et nous réjouit tout à la fois (...) ses textes sont d’une liberté rare qui affronte les dérives et les tabous humains avec brio… ».
Jean-Michel Ribes pour la préface de Sur le chemin de l’amur, « Nicole sigal a compris que les grandes histoires n’en ont pas, que le sens s’arrête dès qu’on le voit apparaître (…) J’en ai gardé un souvenir fort, comme le goût d’un fruit acide et savoureux dont l’origine m’était inconnue. Je viens de relire la pièce, le fruit est toujours vert, vivace et cache toujours avec délice sa provenance… »
Claude Ber pour la préface d' Enfer à domicile : « C’est dans les décalages d’une écriture à mi-chemin entre l’adhésion émotionnelle et la distance, dans la quête d’inventivité d’une parole dépareillée, cousue d’étoffes disparates, que se trouve la singularité d’une sensibilité, d’un point de vue, d’une manière. Et il y a une manière propre à Nicole Sigal de dire son monde. Une manière lucide et exacerbée d’écorchée vive qui, dans la tendresse comme dans la fureur, se confronte au langage. C’est dans ce lieu fictif construit par l’écriture que se cautérisent les douleurs, que se réconcilient la chair et l’esprit écartelés, que se déposent ensemble raisons et déraisons, pulsion vitale et pente morbide, douceur et cruauté de la vie, que se dissocient et se fondent réalité et fiction. »
Gilles Costaz pour la préface de Joyeuse année toute l’année : « C’est féroce, et tellement plein d’amour : un mélange de cruauté et de bonté très rare (…) Tout le théâtre de Nicole Sigal est un feu de joie. »