José Manuel Ballester
JOSÉ MANUEL BALLESTER
Madrid, 1960
1983
Il reçoit le Premier Prix de Dessin Antonio del Rincón, décerné par le Conseil Général de Guadalajara (Espagne).
1984
Il obtient son diplôme des Beaux-Arts à l’Université Complutense de Madrid.
Il remporte la 2ème médaille de dessin au 51e Salon d’Automne du Centro Cultural de la Villa de Madrid.
1985
Il reçoit le premier prix de dessin du IIe Concours d’Arts Plastiques de la Communauté de Madrid, organisé par le Centro Cultural Casa del Reloj de Madrid.
1987
Il remporte le Premier Prix de Peinture Ciudad de Alcalá, d’Alcalá de Henares (Madrid).
1988
Il reçoit une Mention d’Honneur à la IXe Biennale de Peinture Ciudad de Zamora. L’œuvre qu’il présente à l’exposition est achetée par le Gouvernement de Castille-et-Léon.
Sa première exposition individuelle est organisée au Théâtre Albéniz de Madrid.
1989
Il reçoit une bourse pour assister à la XXIIIe Université Internationale d’Été, organisée par l’Institut National de la Jeunesse de Paris.
Il reçoit le premier prix de la IIIe Biennale de Peinture de Murcie. L’œuvre qu’il présente à l’exposition est achetée par le Gouvernement de Murcie.
1990
Il expose à la Fondation Colegio del Rey, Capilla del Oidor, d’Alcalá de Henares (Madrid) et dans la Sala Imagen, Caja San Fernando, de Séville.
1991
Il expose à la Galerie Levy de Madrid.
L’œuvre de Ballester est incorporée à l’exposition Realisms: Spanish Contemporary Art des Musées Takashimaya de Tokyo, Osaka, Yokohama et Kyoto.
1992
Il expose à la Levy Galerie de Hambourg.
1993
Des expositions de l’œuvre de Ballester sont présentées à la Galerie Clave de Murcie et dans l’Espace Caja Burgos à Burgos (Espagne).
1994
Il reçoit le premier prix de peinture de la XVIIIe Biennale d’Alexandrie (Égypte).
La Galerie Tórculo de Madrid et la Galerie Antonio de Barnola de Barcelone présentent des expositions de l’œuvre de Ballester.
1995
La Fondation Arquitectura COAM de Madrid présente Fragmentos, une exposition de l’œuvre graphique de Ballester.
1996
Des expositions de l’œuvre de l’artiste sont organisées au Palais del Almudí et à la Galerie Espacio Mínimo, à Murcie.
1997
Le Palais des Expositions de Medellin (Colombie) et la Sala Amós Salvador de Logroño (Espagne) présentent des expositions de l’œuvre de Ballester.
1998
L’exposition José Manuel Ballester : Naturalezas muertas est présentée au Museo Ibercaja Camón Aznar de Saragosse (Espagne).
1999
Il reçoit le Prix National de Gravure, présenté par la Calcografía Nacional, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando de Madrid.
Il expose à la Galerie Espacio Mínimo de Murcie, à la Sala Rivadavia de Cadix, à la Galerie Estiarte de Madrid et à la Galerie Antonio de Barnola de Barcelone.
2000
La DRAC Auvergne de Clermont-Ferrand (France) présente une exposition de l’œuvre de Ballester intitulée Traits d’Architecture, dans le cadre de Les Mars de l’Art Contemporain.
La Galerie Estiarte de Madrid expose une série de photographies de l’artiste dans le cadre du festival de photographie PhotoEspaña.
2001
Il participe à la VIIIe Biennale des Arts Plastiques Ciudad de Pamplona, à Pampelune. L’œuvre qu’il présente est achetée ensuite par la ville de Pampelune.
La Galerie Estiarte de Madrid présente Heliograbados: José Manuel Ballester.
2002
L’œuvre de Ballester participe aux expositions organisées par le Hamburger Bahnhof de Berlin, la Galerie Nationale d’Athènes, le Centre-Musée Basque d’Art Contemporain ARTIUM de Vitoria-Gasteiz (Espagne), le Centro de Arte Museo de Almería a Almería (Espagne) et les galeries Marlborough et Estiarte, à Madrid.
2003
La Salle La Gallera de Valencia (Espagne) présente l’exposition Lugares de paso.
2004
L’œuvre de Ballester est incorporée dans l’exposition Monocromos, de Malevich al presente, organisée par le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid.
2005
L’exposition José Manuel Ballester : Habitación 523 est présentée au Palais de Velázquez, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid.
2006
Il reçoit le Prix de Peinture Francisco de Goya de la ville de Madrid.
Des expositions de l’œuvre de l’artiste sont organisées à la Galerie Pascal Vanhoecke de Paris et à la Galerie Vanguardia de Bilbao.
L’œuvre de Ballester est incorporée à l’exposition Modern Photographs: The Machine, the Body and the City, Selections from the Charles Cowles Collection du Miami Art Museum. L’exposition voyage ensuite au Parrish Art Museum de Southampton (New York).
2007
L’Académie Centrale des Beaux Arts de Beijing présente l’exposition Œuvres récentes sur la Chine.
Des expositions de l’œuvre de Ballester sont également organisées à la Casa Asia de Barcelone, à la Fondation Astroc de Madrid, à la Nicholas Metivier Gallery de Toronto et à la Charles Cowles Gallery de New York.
2008
Il reçoit le Prix de la Culture de la Communauté de Madrid, dans la catégorie photographie.
Des expositions de l’œuvre de Ballester sont organisées à la Galerie Pascal Vanhoecke de Paris et à Distrito 4, à Madrid.
L’œuvre de Ballester est incorporée à l’exposition En Privat 1 organisée au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Palma de Majorque, Es Baluard.
2009
Des expositions de l’œuvre de l’artiste sont présentées dans le Monastère de San Juan de la Peña de Jaca (Espagne), au Palais del Almudí de Murcie et dans la Galerie Estiarte de Madrid.
2010
Il remporte le Prix National espagnol de Photographie.
Une exposition de l’œuvre de Ballester intitulée Fervor de metrópolis est présentée dans la Pinacoteca do Estado de São Paulo.
Il expose à la Galerie Pascal Vanhoecke de Paris.
2011
Exposition au Museo Lasar Segall de São Paulo, au Museo Arqueológico de Madrid et dans la galerie Sala Alcalá 31 de Madrid. Le travail de Ballester est inclus dans l’exposition Ficciones y realidades: Arte español de los 2000 en la colección arte contemporáneo au Museo Patio Herreriano de Valladolid.
2012
Spazi Nascosti. Il lavoro del renascismento italiano est présentée à la Real Academia de España de Roma. Son travail est inclus dans l’exposition Trayectorias. Diez años de video y fotografía en la colección Coca-Cola au MEIAC Museo Extremeño e Iberoamericano de Arte Contemporáneo de Badajoz.
2013
Inauguration des expositions 60 miradas a Ferrovial au CaixaForum de Madrid; Concealed Spaces au Frost Art Museum de Miami; et Bosques de Luz à la Tabacalera de Madrid. Ballester participe aussi dans les expositions Seducidos por el arte: pasado y presente de la fotografía au CaixaForum de Barcelona et de Madrid; On Painting au Centro Atlántico de Arte Moderno (CAAM) de Las Palmas de Gran Canaria; et Œuvres choisies de la Collection Guggenheim Bilbao IV au Musée Guggenheim Bilbao.
2014
Il expose à la galerie Rafael Ortiz, Séville, et à la galerie Pascal Vanhoecke, Paris.
Inauguration de Lux, exposition dédiée à l’artiste, au Centro de Arte Faro Cabo Mayor, Santander.
Le Museo de Arte Contemporáneo Esteban Vicente de Ségovie organise l’exposition Umbrales de silencio.
Il présente In ictu oculi à la Cathédrale de Jaén.
Inauguration de l’exposition Miradas de Asturias. Allumar, au Centro Cultural Antiguo Instituto de Gijón, qui se rendra ensuite au Centro Conde Duque de Madrid et au Museu da Electricidade de Lisboa.
2015
Sa série Museos en blanco est exposée à la galerie Ivorypress, Madrid.
Son travail est présenté à Trasfondos, à la salle d’exposition du Crucero bajo del Hospital Real, Grenade.
Bosques de luz est présenté dans la salle kubo-kutxa Aretoa, Donostia/Saint-Sébastien.
Il participe à l’exposition Chefs-d’œuvre de la Collection du Musée Guggenheim Bilbao IV.
2016
Exposition incluant son œuvre Paisajes encontrados: El Bosco, El Greco, Goya au Museo Lázaro Galdiano, Madrid.
2017
L’exposition Paisaje deshabitado est organisée au Centro de Arte Tomás y Valiente, CEART, Madrid.
L’exposition Gli Spazi Nascosti di Jose Manuel Ballester nei Palazzi di Genova est installée au Museo di Palazzo Reale, Musei di Strada Nuova, Gênes.
Son travail peut être vu à l’Universidad Internacional de Andalucía, à Malaga, ainsi qu’à Madrid, aux galleries Tiempos Modernos et Galería Pilar Serra.
2018
Exposition sur son travail Bosques de luz au Centro Cultural Bancaja, Valence.
Exposition individuelle Fervor de metrópoli au Centre Niemeyer, Avilés, qui se rend ensuite à la Sala Cielo de Salamanca et à la Sala Patio de Escuelas de l’Université de Salamanca.
La rétrospective Entre la ficción y la realidad consacrée à l’artiste ouvre ses portes à la Sala Verónicas de Murcia.
La Galerie Ivorypress de Madrid organise l’exposition individuelle Variaciones a partir de Malevich.
Il participe au projet Doce fotógrafos en el Museo del Prado, au Musée du Prado, Madrid.
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Oeuvres
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José Manuel Ballester
Le Trois Mai, 2008
José Manuel Ballester
Le Palais Royal, 2009
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Où est donc passée la Vénus de Botticelli ? Serait-elle, elle aussi, partie en confinement ? Sans préavis, la belle a pris la fuite, ne laissant derrière elle qu’une coquille vide posée sur l’eau. Partout ailleurs, c’est la même débandade : les personnages d’autres tableaux célèbres comme L’Annonciation de Fra Angelico (1430), La Cène de Léonard de Vinci (1495–1498), Les Ménines de Diego Vélasquez (1656–1657), L’Art de la peinture de Johannes Vermeer (1666) et Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (1818–1819) ont eux aussi disparu de leur cadre. Anges, peintres, infantes, disciples… Les voilà tous évaporés ! Désormais vides de toute présence humaine, ces toiles pourtant si familières apparaissent sous un nouveau jour. Seul l’arrière-plan, le décor, demeure offert à notre regard : un paysage ou un intérieur désert, silencieux et immobile…
Difficile de ne pas faire le lien entre ces images et le sentiment de tristesse et d’étrangeté éprouvé aujourd’hui face à la fermeture des musées, à la désertion des rues et autres lieux habituellement pleins de vie. Mais jamais l’artiste à l’origine de ces œuvres n’aurait pu imaginer qu’elles seraient un jour relayées sur les réseaux sociaux comme des symboles du ressenti du public face aux mesures prises pour lutter contre une pandémie mondiale. C’est entre 2007 et 2010 que le peintre et photographe José Manuel Ballester, né en 1960 à Madrid, passionné de restauration de tableaux anciens, a réalisé cette série en photographiant des œuvres mythiques puis en les retouchant pour en effacer les personnages. Son but ? Révéler ce qui, d’ordinaire, échappait à notre regard distrait. Et faire du vide une source de beauté mélancolique…
Série « Espaces dissimulés » (« Ocultos espacios »)
Par José Manuel Ballester, 2007-2010.