sur les traces de Victor Hugo
Aujourd'hui nous avons décider de partir à la découverte de Paris.....celui de Victor Hugo......Tient il est au coin de la rue de son premier domicile la rue Neuve-des-Petits-Champs .... il nous attend ..Sommes nous en retard? il nous précise avec fiertè qu'il aura eu en tout et pour tout, 25 lieux de vie parisiens !
Difficile, ajoute t'il en riant de faire le tour des endroits qui ont compté dans sa vie; Nous prenant ensuite par le bras il nous entraine découvrir les lieux plus importants…
Au fil de la promenade sur le ton de la confidence le romancier nous explique
qu'il n’a pas encore deux ans quand il foule pour la première fois les rues de la capitale. Troisième et dernier enfant de Joseph Hugo et Sophie Trébuchet poursuit notre ami puis ralentissant un peu il continue il naît à Besançon le 26 février 1802. Après des séjours à Marseille, Bastia et sur l’île d’Elbe, sa famille quitte l’Italie se souvient il et s’installe à Paris.
Arrivès au 76 de la rue Neuve-des-Petits-Champs.nous nous arrêtons et Hugo nous montre du doigt l'appartement du IIe arrondissement c'est là que la famille élit domicile,puis d'un ton calme il nous raconte: que depuis le début février 1804 il restera dans cet appartement pendant cinq ans dans un soupir il ajoute qu' il ne reste malheureusement rien
Hugo nous apprends qu'il correspond aujourd’hui au numéro 20 de la rue Danielle-Casanova.
La rue Neuve-des-Petits-Champs, devenue rue des-Petits-Champs, en 1909.
Nous continuons notre balade,il faut dire que Monsieur Hugo est très bavard,il se rappelle en approchant de la place Royale: c'est a cet endroit qu'en 1832 Hugo s'y installe dans un appartement de l’hôtel de Rohan-Guémené, au numéro 6.cela deviendra place des Vosges en 1848.
Pendant seize ans, nous avoue Hugo en s'approchant de l'hôtel il y écrira plusieurs de ses oeuvres majeures, dont Lucrèce Borgia et Ruy Blas, ainsi qu’une partie des Misérables et des Contemplations.
en souriant il ajoute qu'il y recevra également quelques uns des écrivains et penseurs les plus illustres de son temps, parmi lesquels Balzac, Lamartine, Alfred de Vigny ou encore Prosper Mérimée.
En juin 1903 dit il en caressant sa barbe, presque cent ans après sa naissance lui le père de la petite Cosette, l’hôtel de Rohan-Guéménée devient un musée à sa gloire, géré par la Ville de Paris.
Nous voici arrivés dèja devant Le Théâtre de la Renaissance, c'est avec fiertè qu'Hugo nous apprend que c'est sous son impulsion que naît le Thèâtre
En 1837, Hugo, le journaliste Anténor Joly et l’écrivain Alexandre Dumas, engagent la création d’un théâtre se souvient nôtre ami ,il laissera toute sa place à la dramaturgie romantique, dont il est l’un des représentants les plus illustres : le Théâtre de la Renaissance s’installe dans les locaux de la salle Ventadour, vous savez ...à deux pas de la rue des Petits-Champs où, enfant,il avait découvert Paris.
Hugo nous apprend alors que cette salle inaugure sa programmation avec la dernière création du dramaturge, Ruy Blas, en novembre 1838. Malgré le succès de ses représentations, la troupe ne parvient pas à couvrir ses frais et cesse son activité en mai 1841. Il faudra attendre 1872 pour que l’architecte Charles Delalande entame la construction d’une nouvelle salle. Installé sur les décombres d’un restaurant incendié pendant la Commune, le nouveau théâtre de la Renaissance sera inauguré le 8 mars 1873.
La salle Ventadour, premier lieu de représentation du Théâtre de la Renaissance crée par Victor Hugo regardez bien peut être reconnaîtrait vous notre invitè?
Tout en discutant nous arrivons à l’angle des rues Saint-Martin et du Vertbois, voici la Tour du Vert-Bois c' est l’un des derniers vestiges d’un ancien prieuré bénédictin érigé au VIe siècle en l’honneur de Saint-Martin, évêque de Tours nous renseigne Hugo en nous la montrant,puis il ajoute qu' elle fut détruite pendant les invasions normandes et reconstruit en 1060, le Prieuré de Saint-Martin-des-Champs est fortifié en 1140 : la Tour du Vert-Bois est alors l’une des tours d’angle de cette enceinte.
Six siècles plus tard, alors que la Révolution française supprime toutes les communautés monastiques de Paris, le prieuré est fermé et déclaré bien national. Ses bâtiments sont réaménagés et presque entièrement reconstruits afin d’accueillir le Conservatoire nationale des arts et métiers.
En 1877,continue Hugo le Journal Officiel annonce la démolition de la Tour du Vert-Bois, l’un des derniers bâtiments de l’ancien prieuré encore sur pied, en vue d’agrandir le Conservatoire. Plusieurs Sociétés historiques, dont la Société nationale des Antiquaires, s’insurgent et lui demandent de les soutenir.
Et nous prenant à parti ,très en verve il nous avouequ'il répondra positivement à cette requête : « Démolir la tour ? Non. Démolir l’architecte ? Oui. […] Il ne comprend rien à l’histoire et, par conséquent, rien à l’architecture. Sur pied la tour ! À terre l’architecte ! » Si l’architecte n’a été ni démoli ni jeté à terre, la Tour est bel et bien restée sur pied grâce à l’intervention du poète !
et devant la La fontaine et la plaque rappelant le combat des antiquaires parisiens pour sauver la Tour du Vert-Bois. Hugo nous fait remarquer qu'il y Seul manque son nom
arrivant sur l’avenue d’Eylau,Hugo devient mélancolique,son pas ralentit et nous invite à nous assoir
Fin novembre 1878, se souvient Hugo il s’installe au 130, avenue d’Eylau, dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement ayant appartenu à la princesse de Lusignan. C’est à cet endroit nous precise t'il que le 27 février 1881, plus de 600 000 personnes défileront sous ses fenêtres pour célébrer son entrée dans sa 80e année !
C'est avec fièrtè nous dit il que la même année, l’avenue d’Eylau sera renommée avenue Victor-Hugo.
Si, plus de 130 ans après son décès, l’auteur des Misérables est l’une des personnalités les plus représentées sur les plaques des rues françaises (près de 2500 voies sont nommées en son honneur à travers l’hexagone), il était, à cette époque, bel et bien vivant et résidait encore dans cette rue. L’écrivain français a donc reçu, jusqu’à sa mort en 1885, des courriers adressés à “M. Victor Hugo, en son avenue, Paris”. Classe, non ?
Une sculpture de Victor Hugo a été réalisée sur l’immeuble construit à la place de celui où a vécu l’auteur, au 124 avenue Victor Hugo
A présent nous devons rentrer.... Au revoir et Merci Monsieur l'artiste de nous avoir montrer votre Paris
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