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Sylvain Tesson

 

Sylvain Tesson

 

« Seuls peuvent vivre comme le vrai Wanderer ceux que nul lien n'attache,

capables de répondre à l'appel du dehors sans accorder un regard à ce qu'ils abandonnent »

 

 

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'C'était un accident stupide, je me suis cru immortel''

Il y a 8 mois, la vie de l'écrivain-voyageur Sylvain Tesson, fils de Philippe Tesson, a basculé lorsqu'il a chuté de 10 mètres alors qu'il escaladait la façade de la maison d'un ami à Chamonix. Un drame qui s'est déroulé après une soirée qui célébrait la remise du manuscrit de son dernier livre, Berezina (Editions Guérin). Après de longs jours dans le coma, le coureur des steppes et des taïgas s'en est miraculeusement tiré. Vertèbres et crâne fracturés, après quelques mois de rééducation, Sylvain Tesson témoignait, le visage très marqué, de son accident sur les plateaux de télévision.

 

Une vie,un destin

 

Sylvain Tesson naît le  à Paris. Il est le fils de Marie-Claude Tesson et du journaliste Philippe Tesson, et le frère de la comédienne Stéphanie Tesson et de la journaliste d'art Daphné Tesson. Il a étudié au lycée Passy-Buzenval puis effectué une hypokhâgne et une khâgne1Géographe de formation, il est titulaire d'un DEA de géopolitique.

Sylvain  est aussi membre du conseil d'administration du fabricant de montres russes Raketa et président de la « Guilde européenne du Raid » une ONG reconnue d’utilité publique

 

En 1991, il découvre l’aventure lors d’une traversée à vélo du désert central d’Islande, puis d’une expédition spéléologique à Bornéo.

Puis, en 1993-1994, il fait le tour du monde à bicyclette avec Alexandre Poussin, qu’il connaît depuis la classe de seconde au lycée Passy-Buzenval à côté de Paris. Les deux compères, qui terminaient alors leurs études de géographie, tirent de leur voyage, en 1996, le livre On a roulé sur la terre, qui leur vaut le prix jeune de l’IGN.

Toujours avec Alexandre Poussin, en 1997, il traverse l'Himalaya à pied, 5 000 km en cinq mois du Bhoutan au Tadjikistan, en passant clandestinement par le Tibet. Cette traversée donne lieu à la publication, en 1998, de La Marche dans le ciel : 5 000 km à pied à travers l'Himalaya.

En 1999-2000, il traverse également les steppes d'Asie centrale à cheval avec la photographe Priscilla Telmon, sur plus de 3 000 km depuis Alma Ata au Kazakhstan jusqu'à la mer d'Aral en Ouzbékistan). Ce périple débouche sur la collaboration à deux ouvrages, La Chevauchée des steppes en 2001 et Carnets de Steppes : à cheval à travers l'Asie centrale en 2002.

En 2001 et 2002, il participe à des expéditions archéologiques au Pakistan et en Afghanistan6.

De mai 2003 à janvier 2004, il reprend l'itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit, à la véracité contestée, de S?awomir Rawicz : The Long Walk (1955). Il relate ce périple, qui l'emmène de Iakoutsk en Sibérie, puis en Chine où il rejoint le Tibet à vélo, jusqu'à Calcutta en Inde à pied, dans son livre L'Axe du loup. Pour lui, l’aventure est plausible dans son ensemble mais comporte des anomalies absolues, comme « dix jours sans boire dans le Gobi ». Ce voyage est l'objet d'un album photographique publié en 2005, Sous l'étoile de la liberté. Six mille kilomètres à travers l'Eurasie sauvage. Les textes sont de Sylvain Tesson, et les photographies sont réalisées par Thomas Goisque, qui « est venu [le] rejoindre pendant sa traversée à quatre reprises : en Sibérie, en Mongolie, à Lhassa et à Darjeeling. »

En 2007, le documentaire Irkoutsk-Pékin, la route des steppes, qu'il réalise avec Nicolas Millet, relate son expédition d’Irkoutsk à Pékin en empruntant la route du Transmongol.

En 2010, il réalise un projet souvent évoqué auparavant, en allant vivre six mois (de février à juillet) en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal, à environ 500 km au nord-est d'Irkoutsk. Selon ses propres dires : « Recette du bonheur : une fenêtre sur le Baïkal, une table devant la fenêtre ». Il relate cette expérience solitaire dans son journal publié l'année suivante sous la forme d'un essai autobiographique intitulé : Dans les forêts de Sibérie.

Il voyage la plupart du temps par ses propres moyens, c'est-à-dire sans le soutien de la technique moderne, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des cycles de conférences et par la vente de ses récits d'expédition.

 

Sylvain Tesson écrit également des nouvelles. Il signe de nombreuses préfaces et des commentaires de films. Il collabore à diverses revues. On peut retrouver ses bloc-notes mensuels dans le magazine Grands reportages. Depuis 2004, il multiplie les reportages pour Le Figaro Magazine avec le photographe Thomas Goisque et le peintre Bertrand de Miollis. Il signe plusieurs documentaires pour la chaîne France 5

À la fin des années 1990, il anime sur Radio Courtoisie, en collaboration avec Alexandre Poussin, une émission consacrée à l'aventure.

Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors et le prix Médicis essai en 2011 pour Dans les forêts de Sibérie.

En 2010, il est président du jury du Livre pour la Toison d'or du livre d'aventure, attribué cette année-là à Élodie Bernard pour Le vol du paon mène à Lhassa, Tesson parlant du livre comme d'une « fenêtre ouverte sur le monde ».

En juin 2012, il est reçu parmi les écrivains de marine, assimilé au grade de capitaine de frégate et peut embarquer sur des bâtiments de la Marine nationale.

Il est brièvement chroniqueur littéraire dans l'émission Le Grand 8 fin 2012, sur la chaîne D8.

Fin 2012, il entreprend un voyage de Moscou à l’hôtel des Invalides à Paris afin de refaire à moto et side-car Oural le trajet de la retraite de Russie menée par Napoléon Ier deux siècles plus tôt.

 

Distinction

 

Sources: Wilkipèdia

Ses oeuvres

 

Sylvain Tesson

Œuvre écrite

 

« Il y avait ce tableau de Bernard-Edouard Swebach [...] On y voyait un cuirassier assis sur la croupe de son cheval couché. L'homme avait l'air désespéré. Il regardait ses bottes. Il savait qu'il n'irait pas plus loin. Dans son dos, une colonne de malheureux traînant, à l'horizon. Mais c'était le cheval qui frappait. Il reposait sur le verglas. Il était mourant - peut-être déjà mort. Sa tête était couchée délicatement sur la neige. Son corps était une réprobation : Pourquoi m'avez-vous conduit ici ? Vous autres, Hommes, avez failli, car aucune de vos guerres n'est celle des bêtes ».Berezina, p 153

Récits de voyage
Albums photographiques
  • 2002 : Carnets de steppes : à cheval à travers l'Asie centrale, en collaboration avec Priscilla Telmon, Glénat
  • 2005 : Sous l'étoile de la liberté. Six mille kilomètres à travers l'Eurasie sauvage (photographies de Thomas Goisque), Arthaud
  • 2007 : L'Or noir des steppes : voyage aux sources de l'énergie, en collaboration avec Thomas Goisque (photographies), Arthaud
  • 2008 : Lac Baïkal : visions de coureurs de taïga, en collaboration avec Thomas Goisque (photographies), Transboréal
  • 2009 : Haute Tension : des chasseurs alpins en Afghanistan (photographies de Thomas Goisque et illustrations de Bertrand de Miollis), Gallimard
  • 2012 : Sibérie ma chérie (photographies de Thomas Goisque et illustrations de Bertrand de Miollis), Gallimard Loisirs
Essais
Nouvelles
Aphorismes et lexiques
  • 2004 : Katastrôf !, Bréviaire de survie français-russe, Mots et Cie
  • 2008 : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvagesÉditions des Équateurs
  • 2011 : Ciel mon moujik ! Manuel de survie franco-russe, Chiflet et Cie
  • 2011 : Aphorismes dans les herbes et autres propos de la nuitÉditions des Équateurs
 
Dessins humoristiques
  • 2004 : Les Pendus, Le Cherche Midi

 

Quelques selections

 

le téléphérique   s'abadonner à vivre Dans les forêts de la Sibérie  Haute tension

 

 

Coup de Coeur

 

 

«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. 
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. 
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.» 

Sylvain Tesson

Portrait

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