Shaspeare à Venise
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https://www.youtube.com/watch?v=AEDyPqNS6FI
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Le decors se compose de 250 peintures de la Renaissance Vénitienne provenant pour la plupart des églises et des palais de la citè des Doges.Le rideau se lève sur une scène clair-obscur où se mêlent le faste et l'artifice du thèâtre Elisabèthain,et l'on découvre la Venise têvée de Shakspeare.
Une invitation à rêver avec les peintres de la Renaissance italienne, sur les traces de l’auteur du « Marchand de Venise » et d’« Othello ».
?Shakespeare à Venise, « Le Marchand de Venise »
et
« Othello »,
illustrés
par
la Renaissance vénitienne
Deux volumes reliés
sous coffret de luxe.
250 illustrations.
Éditions Diane de Selliers,
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Amazon
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Maison d'Edition
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Un beau livre. Un grand livre. Un livre à lire autant qu’à dévorer des yeux. Un livre à rêver. Après Les Fleurs du Mal illustrés par les peintres symbolistes et décadents, L’Apocalypse de saint Jean par la tapisserie d’Angers, les romans de Chrétien de Troyes par les préraphaélites, le Ramayana de V?lm?ki par les miniatures indiennes du XVIe au XIXe siècle (1), les éditions Diane de Selliers poursuivent leur entreprise de mise en correspondance des patrimoines mondiaux littéraires et picturaux avec Shakespeare à Venise, illustré par la Renaissance vénitienne.
Fruit de quatre années de travail et de recherches, préfacé par Denis Podalydès, l’ouvrage se partage en deux tomes. L’un est consacré au Marchand de Venise, l’autre à Othello – les deux seules pièces, datées respectivement de 1596 et 1604, installées par le dramaturge dans la République sérénissime. Publiés simultanément en anglais et en français dans la traduction de Jean-Michel Déprats éditée dans La Pléiade – et revue et corrigée par ses soins –, les textes sont accompagnés de notes, études, commentaires, annexes et « intermèdes » rédigés par Michael Barry, historien de l’art et des civilisations, amoureux de Shakespeare.
Insistance sur les détails choisis par le peintre
Ils traitent de l’Angleterre de Shakespeare, comme de la Venise du XVIe siècle, au faîte de sa puissance, de sa grandeur, mais aussi face au déclin qui s’annonce ; éclairent la fascination qu’exerce la seconde sur la première, les relations particulières qui les unissent ; replacent le lecteur dans le contexte politique et social de l’époque. Sont abordés, en autres, le fonctionnement du Sénat vénitien, les rapports de la Cité des doges, avec Chypre, la bataille de Lépante et ses conséquences… Le sort réservé des juifs ici et là, la question du regard sur l’« autre », l’« étranger » – Maure ou Noir –, comme celle du suicide – « Othello, héroïsme stoïcien ou damnation chrétienne ? »
Suivant le principe de la collection, entrent en résonance des détails méticuleusement choisis de grands peintres : ici, c’est le palais des Doges figurant dans la Procession sur la place Saint-Marc de Bellini ; là, des hommes de finances représentés par les Portrait de trois inspecteurs de la monnaie, du Tintoret ; plus loin, un usurier juif (Shylock ?) extrait du Jésus chasse les marchands du temple de Bassano… On s’arrêtera aussi sur le Portrait de Maure de Titien, les scènes du Banquet chez Lévi de Véronèse, sur une vue de l’île de Chypre, empruntée à La Bataille d’Issos d’Altdorfer.
Les Amants vénitiens
(détail),
Paris Bordone (vers 1525, huile
sur toile). / Erich Lessing/AKG
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Certes, il ne s’agit évidemment pas, chaque fois, d’illustrer directement une scène, une réplique de ces pièces. On est plus dans l’ordre du détournement, de l’évocation. Ou plutôt, comme l’explique Michael Barry, de la « confrontation entre deux arts – la littérature dramatique et la peinture » – qui, pour des raisons liées à l’histoire, connaissent chacun un âge d’or au XVIe siècle : celle-ci à Venise, celle-là en Angleterre. « L’instauration de l’église anglicane par Henry VIII, un siècle plus tôt, a eu des effets immédiats dans le domaine de la peinture. La rupture avec le catholicisme a conduit à la fin du mécénat ecclésiastique et à la ruine de l’art religieux, avec des conséquences dramatiques au niveau de l’art pictural. » En revanche, « elle a énormément encouragé le verbe et l’explosion de la langue, l’imagination et la poésie. Le tout stimulé par la traduction des Écritures. »
Coïncidence entre Venise et l’Angleterre shakespearienne
À Venise, comme dans l’ensemble de l’Italie, le mouvement est inverse, « Après Dante, Pétrarque, Boccace, tout semble avoir été dit, au niveau du verbe. Du coup, le renouveau de l’expression doit passer par un autre canal », ajoute Michaël Barry. Ce sera la peinture. « Entre cette Venise et l’Angleterre shakespearienne, il y a coïncidence. Coïncidence dans le temps. Coïncidence de civilisation. »
Le Miracle de la relique de la Vraie Croix au Rialto (détail), de Vittore Carpaccio (1494). / Bridgeman Images
Sans doute pour écrire Le Marchand de Venise et Othello, Shakespeare ne s’est-il jamais rendu à Venise. Avec un sourire malicieux, Michael Barry précise : « Il n’en avait pas besoin. Dans l’Angleterre du XVe siècle, chacun (et donc Shakespeare) pouvait savoir tout ce que Venise voulait que l’on connaisse d’elle. » Notamment – alors que la cité des Doges s’était imposée comme la capitale européenne de l’imprimerie –, par le biais de gravures et de cartes témoignant aussi bien de son décor urbain que de sa topographie. « Il est évident que Shakespeare les a connues et s’y est projeté ».
De fait, les liens tissés entre l’Angleterre et Venise étaient très serrés. Notamment pour des raisons politiques. Pour les Anglais, protestants et considérés comme hérétiques, l’Italie, très catholique et dominée par le pape, était quasi interdite. Seule Venise, plus indépendante et elle-même condamnée par Rome, acceptait de les recevoir, qu’ils soient marchands, financiers, diplomates.
Ceci posé, que Shakespeare ait été à Venise ou non n’a que peu d’intérêt. Ce qui importe, est qu’il l’ait fait vivre, au point qu’aujourd’hui, exulte Michael Barry, « il n’est pas un admirateur du barde de Stradford qui puisse se promener dans cette ville sans qu’un vers ne vienne lui trotter dans la tête. » Où qu’il aille, il retrouve des situations, des personnages d’Othello ou du Marchand de Venise qui le hantent, qui la peuplent – du malheureux général maure à la pauvre Desdémone, son épouse sacrifiée, et au terrible Iago ; de Shylock, l’usurier juif, et de sa fille qui renie sa religion et se convertit par amour pour le chrétien Bassano, à la belle Portia et à son amant, le riche Bassano…
Il en est de même lorsqu’il parcourt l’ancien ghetto, s’égare dans les rues et ruelles, traverse les places, se perd dans la foule, s’arrête devant les palais – à commencer par celui des Doges. Quand il glisse en gondole, à la tombée du soir, sur les canaux, empruntant les mille ponts qui les enjambent. Ou s’engouffre dans les musées, dans les églises de la Sérénissime réveillant le souvenir de ses très riches heures qui firent rêver Shakespeare. Avant de nous faire rêver aujourd’hui.
Shaspeare et Venise
un voyage littèraire inèdit
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En publiant les pièces du célèbre dramaturge anglais dont les intrigues se déroulent à Venise:le Marchand de Venise et Othello accompagnès de peintures de la Renaissance venitienne,nous présentons l'oeuvre de Shaspear sous un jour nouveau et achevons un idéal intellectuel:rèunir l'un des plus grands auteurs,et l'une des plus belles villes du monde,tout en dressant un tableau panoramique des arts de l'époque.
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