Actu de la Presse
Aujourd'hui 7 Aout
Voici ce que nous avons retenu de l'essentiel de la culture du Figaro ,nous vous presentons la Revue de Presse des Journalistes
Livres
Découvrez Camus 2022, la nouvelle inédite de Mohammed Aïssaoui
- Chaque semaine, Le Figaro Magazine publie une nouvelle inédite d’un écrivain. C’est au tour de Mohammed Aïssaoui.
J’ai croisé Albert Camus le dimanche 24 juillet 2022, à Lourmarin, sur le bord du petit terrain de football. Le soleil tombait d’aplomb sur le village du Vaucluse.
Je sais, Camus est mort il y a soixante-deux ans, mais c’était bien lui. Il hésitait entre rester au stade et partir - l’Entente sportive Sud Luberon prenait une volée contre l’USM Endoume. Il m’a vu en train de vivre le match, dépité par la prestation de l’équipe - j’ai toujours éprouvé un penchant pour les perdants. Par Mohammed Aïssaoui
Les éditions Diane de Selliers fêtent leurs trente ans au service du «beau livre»
La fondatrice des éditions Diane de Selliers publie L'Épopée de Gilgamesh, illustrée par l'art mésopotamien pour l'occasion.L'Éloge de la folie d'Érasme, les Voyages en Italie de Stendhal, La Divine Comédie de Dante illustrée par Botticelli... L'indépendance est une vertu chèrement défendue par Diane de Selliers, éditrice depuis trente ans désormais de livres rares aux tirages aussi minutieusement comptés que sont grandes les ambitions littéraires et artistiques du catalogue de sa libraire.Écouter cet articlei
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Theâtre
Douze ados en colère : une pièce anglaise met en scène le procès des adultes pour la crise climatique
le 05/08/2022 Bleuenn Robert s'interessait à l'oeuvre de Dawn King comme un «acte militant», The Trials évoque un futur dans lequel les adolescents demandent des comptes à leurs aînés.La dramaturge Dawn King, connue pour la pièce dystopique Foxfinder, présente du 12 au 27 août au Donmar Warehouse de Londres sa nouvelle pièce baptisée The Trials. Dans ce drame judiciaire, mis en scène par Natalie Abrahami, la jeune génération règle ses comptes avec ceux qui ont pollué la planète dont ils héritent.Écouter cet article
Festival d'Avignon : Olivier Py à l'heure du bilan
Le Figaro avec AFPdu 28/07/2022 dresse le Bilan du Festival dAvignon En effet après neuf années, le metteur en scène, dramaturge et comédien tire sa révérence. Occasion de revenir sur son mandat à la têtre du plus grand festival de théâtre au monde. Pendant neuf ans, Olivier Py a été porteur d'un Festival d'Avignon un peu à son image: engagé, utopique, poétique, amoureux du texte, beaucoup de textes. «Qu'est-ce qu'il y a de plus beau sur cette terre que notre festival?»: deux jours avant la clôture de la 76e édition du festival, le directeur sortant, ému, a lu une véritable lettre d'amour à cette manifestation théâtrale, la plus prestigieuse au monde avec celle d'Edimbourg. «C'était ma vie», a-t-il notamment déclaré.Écouter cet article
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Art Expos
Le festival Menuhin de Gstaad, une partition toujours riche
Depuis six décennies, des artistes de premier plan se produisent, l'été venu, dans les églises de cette vallée suisse, appréciée des vaches Simmental et des grandes fortunes.Un crescendo, celui d'une Ferrari, retentit dans la cour de l'hôtel. Il faut passer un jardin de roses fatiguées, saluer les portiers qui répondent, Suisse oblige, en trois langues différentes, puis descendre dans la boîte de nuit. Un piano noir s'est fait une place entre les banquettes fleuries de cette pièce sombre comme un cabaret slave. « On reprend le Schubert encore une fois ? » La violoncelliste Sol Gabetta, la violoniste Veronika Eberle et le pianiste Bertrand Chamayou répètent le programme qu'ils joueront le lendemain dans l'église Saint-Maurice de Saanen, épicentre du festival Menuhin de Gstaad .Par Benjamin Puech envoyé spécial à Gstaad (Suisse)
Exposition: des massues qui n’ont rien d’assommant
Massue-épée d’apparat, îles Palaos, Micronésie, fin du XVIIIe siècle, bois et coquillage, 81 cm. The Trustees of the British Museum. All rights reserved Le Musée du quai Branly-Jacques Chirac expose une magnifique collection de sceptres venus du Pacifique. Des objets qui se révèlent plus que des armes, car ce sont aussi des instruments de pouvoir et d’apparat.Nous avons eu le privilège d’en tenir un en main. Et c’est fou l’impression de puissance que dégagent ces bâtons taillés dans un bois très compact, extrêmement profilés et parfaitement équilibrés. Quai Branly à Paris, le musée des arts premiers a constitué dans les vitrines de sa mezzanine une véritable typologie des massues du Pacifique. Près de 140 pièces des rives de l’Australie à l’île de Pâques, d’Hawaï à Wellington. Car chaque archipel, chaque île presque, semble avoir eu son style en matière de sceptres.Critique d'Eric Bietru-Rivierre
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Ainsi se termine la Revue de Presse du Figaro |
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Pour aller plus loin |
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Voici la Revue de Presse des Journalistes de La Croix
https://www.la-croix.com/Culture
Aujourd'hui 7 Août
Livres
Romans, polars, poésie… Notre sélection de livres de poche à lire cet été
La rédaction de L’Hebdo vous propose ses poches coup de cœur. Des livres émouvants et inspirants que l’on a envie de glisser dans le sac de plage ou de randonnée.Nathalie Lacube, Marianne Meunier, Christophe Henning, Sabine Audrerie, Alice Le Dréau, Emmanuelle Giuliani, Fabien Vernois, Emmanuel Romer, Cécile Jaurès, Stéphane Bataillon, Isabelle de Lagasnerie, Élodie Maurot, Sabine Audrerie et Marion Torquebiau., Selection
« Fille de fer » d’Isabelle Grégoire : au nord du Nord
Dans ce roman haletant, la toute première conductrice de trains d’une compagnie minière québécoise est confrontée à une série de déraillements dans des milieux résolument hostiles.Native du nord du Québec, Marie n’a jamais eu froid aux yeux : elle fonce vers le but qu’elle se fixe et l’atteint toujours. Installée à Los Angeles avec son mari, elle a longtemps taillé la route comme chauffeuse de camion, reliant Californie et Canada. Mais, lasse de son époux, de l’éternel été de ce Golden State et de ce trajet emprunté trop souvent, elle est revenue à Schefferville, sa ville natale. Pour demeurer seule maîtresse à bord, elle devient à 34 ans la première femme conductrice de train d’une compagnie minière. « Une job » qui lui plaît : « Je fais corps avec mon train, peau de fer et moral d’acier. ».C'est la Critique de Corinne Renou-Nativel
Nos tendres cruautés », d’Anne Tyler : la famille dans tous ses éclats
Prix Pulitzer en 1989, Anne Tyler suit dans ce nouveau roman le destin d’une famille américaine sur trois générations, l’auscultant avec finesse et empathie.Quoi de plus banal qu’une photo de vacances où chacun sourit face au soleil ? C’est de ce cliché familier que part Anne Tyler pour construire un roman familial d’une proximité touchante, si réel qu’il en devient troublant. Avec malice, la romancière américaine retouche au fil de sa narration la photo de ce temps suspendu, y instillant les inévitables fêlures du quotidien.C'est la critique de Nathalie Lacube
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Théâtre
À Grignan, les Fêtes nocturnes voyagent vers le Grand Siècle
Critique
Au château de Grignan, la metteuse en scène Julia de Gasquet tente de recréer l’atmosphère des fêtes du XVIIe siècle avec Les Fâcheux, une pièce peu connue de Molière.Le 17 août 1661, Fouquet organise dans les jardins de Vaux-le-Vicomte une fête d’un tel faste qu’elle fera pâlir de jalousie le roi Louis XIV et précipitera la perte du surintendant. Molière a alors 39 ans, il triomphe depuis peu à Paris et à la Cour. Il invente ce soir-là un spectacle d’un nouveau genre : la comédie-ballet, avec une pièce inédite, Les Fâcheux.Si Molière n’est jamais venu à Grignan, les Fêtes nocturnes – le festival organisé chaque année dans ce village de la Drôme – n’ont cessé de renouer avec l’esprit du XVIIe siècle et des réceptions données ici par le comte de Grignan, gendre de la célèbre Madame de Sévigné. Les dix premières éditions de ce rendez-vous estival furent d’ailleurs consacrées à Molière, avant de se tourner vers d’autres répertoires. À l’occasion du 400e anniversaire de la naissance du dramaturge, les Fêtes nocturnes opèrent donc une forme de retour aux sources.De Marie-Valentine Chaudon, envoyée spéciale à Grignan (Drôme),
À lire aussi5 idées reçues sur Molière
Maria Casarès, une vie en état d’urgence
La comédienne Maria Casarès, née le 21 novembre 1922, aurait eu 100 ans cette année. La Croix est parti à la rencontre de cette grande figure du théâtre français, née en Espagne.Elle a renoncé à porter une montre au poignet, mais chez elle, pas une pendule qui n’indique l’heure avec quelques minutes d’avance. Maria Casarès semble guidée par une « hantise d’un retard possible », comme elle le souligne dans son autobiographie (1). À moins qu’il ne s’agisse d’une tentative de maîtriser la cadence de ses jours face à un destin qui se montra bien facétieux. « Depuis que j’ai quitté l’Espagne en 1936, j’ai toujours vécu en état d’urgence», résume-t-elle, habitée par la nostalgie du « temps plein » de son enfance et portée par la nécessité d’avancer, encore et toujours, coûte que coûte. Maria n’a jamais oublié la maxime de son père : « Cortar por lo sano », trancher dans le vif et continuer. Continuer sans se retourner. Pour ne pas tomber, ne pas s’effondrer.Portrait dressé parMarie-Valentine Chaudon,
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Expositions
Le « tembe », un art de la liberté à la Maison de l’Amérique latine
L’exposition « Marronnage, l’art de briser ses chaînes », à la Maison de l’Amérique latine, est une plongée vivifiante dans la culture et les traditions artistiques des descendants des esclaves marrons, échappés des plantations et installés dans la forêt guyanaise. C’est un rébus que seuls les initiés savent déchiffrer. Dans le creux d’un plat à vanner le riz, disposé à l’entrée de l’exposition, le bois finement sculpté dessine en relief un tressage de rubans. À la marge, des motifs traditionnels, ciselés à la pointe du couteau, c'est la critique de Cécile Jaurès,
Exposition : l’humour absurde de Fabcaro rafraîchit Angoulême
La Cité de la BD célèbre l’un des maîtres français du non-sens et de l’autodérision, à travers une grande rétrospective « Fabcaro sur la colline ».C’est l’été, un cocktail à la saveur piquante émoustillera les zygomatiques des visiteurs de la Cité de la bande dessinée. Ce haut lieu du 9e art a choisi de mettre à l’honneur l’œuvre de Fabcaro, dont le savant mélange mixant non-sens et autodérision a atteint des sommets de popularité ces dernières années.La Cité de la BD célèbre l’un des maîtres français du non-sens et de l’autodérision, à travers une grande rétrospective « Fabcaro sur la colline ».À lire la critique d'Aurélien Lachaud, envoyé spécial à Angoulême (Charente),
Festival du Guilvinec : la Bretagne, terre photographique
À multiplier les lieux, événements et festivals photo dans la région, la Bretagne, déjà terre de musiques reconnue, est aussi devenue une terre d’images. En témoigne, parmi d’autres, le festival photographique L’Homme et la mer, qui accoste depuis douze ans au Guilvinec, dans le Finistère.Critique de Fabien Vernois, correspondant au Guilvinec (Finistère),
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Culture
La mue de Meisenthal, village du verre
À l’issue de cinq années de travaux titanesques pour la réhabilitation de sa friche industrielle, la petite commune de Moselle s’affirme comme un point de passage incontournable des amoureux de l’art verrier. Il y a de l’audace à Meisenthal. Ce village de Moselle-Est de 700 habitants avait déjà largement misé sur son histoire ouvrière en lançant dans les années 1980 la réhabilitation d’une usine verrière fermée en 1969. La communauté de communes vient de franchir une nouvelle étape, avec l’aboutissement d’un impressionnant projet architectural en son cœur, au service à la fois de la mémoire, de la transmission des savoir-faire et de la création contemporaine.Reportage d'Élise Descamps, à Meisenthal (Moselle) de notre correspondante régionale,
Histoire : la dernière bataille du Panthéon
Grand format Après la mort de Victor Hugo en mai 1885, le gouvernement de la IIIe République décide d’inhumer son corps au cimetière du Père Lachaise, avant de rétropédaler et de choisir le Panthéon, malgré la polémique. La naissance du Panthéon (5/5).Le 11 novembre 1920, un cortège s’arrête sur le parvis entre deux rangées de huit torches. Le cœur de Léon Gambetta, prélevé lors de son embaumement en 1883, est porté en gloire dans un haut reliquaire vitré, tiré par six chevaux noirs. Aux côtés des restes de l’ancien président du Conseil, figure de la IIIe République, le cercueil du Soldat inconnu est plus simple, seulement recouvert d’un drapeau tricolore, et entouré d’une famille fictive : «Un père, une mère, une veuve et un orphelin incarnent la France en deuil », raconte l’historien Jean-Yves Le Naour (1). Mikael Corre,
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Voici la Revue de Presse des Journalistes du Monde
Aujourd'hui 7 Août
Livres
Les meilleurs romans, récits et essais à lire cet été : les choix du « Monde des livres »
Laura Alcoba, Dorothée Werner, Varlam Chalamov, Katherine Angel, Stéphane Audeguy, Michel Houellebecq, Joëlle Zask... une sélection de romans, récits, recueils de poésie et d’essais de sciences humaines à lire cet été. Voici la Liste de la Matinale;Au programme cette semaine, le choix des plumes du « Monde des livres ». De Laura Alcoba à Dorothée Werner, de Katherine Angel à Joëlle Zask, une sélection de romans, récits, recueils de poésie et d’essais de sciences humaines à lire cet été. continuer de lire
« Quatre livres qui m’ont marquée »… par l’écrivaine ivoirienne Tanella Boni
Chaque dimanche de l’été, Le Monde Afrique demande à un auteur originaire du continent africain de parler d’ouvrages qui l’ont marqué. Cette semaine, la question est posée à l’Ivoirienne Tanella Boni. Philosophe, poétesse et romancière, elle publie depuis plus de trente ans des ouvrages de fiction, recueils de poésie, livres jeunesse et essais. Paru en 2005, son troisième roman, Matins de couvre-feu, vient d’être réédité (éd. Nimba).L’autrice nous parle de ses rencontres avec les œuvres d’Antoine de Saint-Exupéry, Sony Labou Tansi, Mariama Bâ et Simone de Beauvoir. Propos recueillis par Kidi Bebey
« Les Innocents », de Mahir Guven : au cœur d’un tribunal intime
Entre humour et cruauté, l’écrivain, lauréat du prix Goncourt du premier roman en 2018, retrace l’épopée d’une jeunesse née dans les années 1990, dans la banlieue de Nantes. Ne parle pas trop. Il faut gagner du temps. » Cette recommandation, la dernière faite par sa femme, Noé Stéphan, 35 ans, la ressasse encore entre les parois de sa cellule, après avoir été accusé du meurtre de son ami Paul Chance. Probablement pas assez pourtant : c’est bien un mot de trop, jugé impertinent, qui lui vaut d’être assommé par un policier pendant sa garde à vue. Entre la vie et la mort, Noé replonge dans ses souvenirs pour comprendre comment il en est arrivé là, et s’offrir, dès lors, une seconde chance.Par Juliette Heinzlef
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Arts
Ann Veronica Janssens, et la lumière fuse
En halos, irisée, naturelle ou artificielle… depuis les années 1990, l’artiste belge place la lumière au cœur de ses œuvres. Elles rayonnent, cet été, avec une installation et deux expositions, de Paris à Avignon et Saint-Paul-de-Vence.Discrète et réservée, Ann Veronica Janssens, 66 ans, apprécie peu l’exercice de l’interview auquel sa riche actualité l’oblige. Cet été, en effet, l’artiste belge est sur tous les fronts. Au Panthéon, à Paris, elle a placé un grand miroir circulaire au sol sous le pendule de Foucault pour renvoyer les volumes dilatés de ce solennel édifice dessiné par l’architecte Jacques-Germain Soufflot. A Avignon, elle occupe le premier étage percé de vingt-six fenêtres de la Collection Lambert, où la perception des visiteurs varie selon la course du soleil.En écho et presque a contrario, à la Fondation CAB, à Saint-Paul-de-Vence, Ann Veronica Janssens fait vibrer la lumière artificielle par des jeux d’ombres portées et de halos lumineux. « N’oubliez pas la chapelle Saint-Vincent ! », recommande-t-elle, nous enjoignant à un crochet par Grignan, dans la Drôme, où, depuis 2013, ses vitraux en monolithe de pâte de verre composent une partition de vert clair, bleu vif et orange, magnifiant la simplicité mystique de cette église romane.Par Roxana Azimi
Le Havre : au Musée d’art moderne André-Malraux, des artistes emportés par le vent
Le MuMa, dans la ville normande, a réuni des œuvres dans lesquelles zéphyrs et tempêtes sont représentés.« Si, par hasard, sur l’pont des Arts, tu croises le vent, le vent fripon, prudence prend garde à ton jupon… » Du vent, Georges Brassens fit une chanson ; Annette Haudiquet, directrice du Musée d’art moderne André-Malraux du Havre (MuMa), la photographe Jacqueline Salmon et le critique d’art Jean-Christian Fleury en ont fait une exposition. Annette Haudiquet est désormais coutumière du fait : un thème a priori impossible (on se souvient des « Nuits électriques », lesquelles éclairaient l’influence de la lumière artificielle sur les artistes qui y furent confrontés pour la première fois) toujours traité finement et poussé le plus loin qu’il est possible compte tenu des moyens d’un musée de province.Par Harry Bellet( Le Havre (Seine-Maritime), envoyé spécial)
« Un été au Havre », un festival solidement ancré dans le port normand
Pour la sixième édition qui se tient jusqu’au 18 septembre, Jean Blaise, directeur artistique sur le départ, a commandé cinq œuvres pérennes.Ce sera son dernier voyage comme directeur artistique d’« Un été au Havre », et, avant de passer la main, pour marquer cette sixième édition, Jean Blaise a décidé d’ancrer plus solidement le festival d’art contemporain sur l’ensemble de la ville-port normande. Cinq œuvres spécialement réalisées pour la manifestation estivale resteront de manière pérenne dans l’espace public, s’ajoutant à la dizaine déjà réalisées.Par Sylvia Zappi(Le Havre (Seine-Maritime)
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Scènes
Benjamin Millepied : « La danse est d’abord une expérience de l’être humain »
Dans un entretien au « Monde », le chorégraphe, qui vient de présenter son « Roméo et Juliette » aux Nuits de Fourvière, à Lyon, revient sur deux années de travail qui l’ont vu mêler cinéma et ballet.Le chorégraphe Benjamin Millepied est de retour en France. L’ancien directeur de la danse du Ballet de l’Opéra national de Paris de 2014 à 2016 a présenté Roméo et Juliette, les 28 et 29 juillet, aux Nuits de Fourvière, à Lyon, événement qui annonçait une fin d’année chargée pour lui.Alors que son film Carmen est attendu pour décembre et qu’il programme un festival de danse, avec des chorégraphes comme Saburo Teshigawara et Salia Sanou, pendant la Coupe du monde de football au Qatar, il sera à l’affiche, en septembre, de la Seine musicale, puis du Théâtre du Châtelet, à Paris.Propos recueillis par Rosita Boisseau
A Avignon, Shakespeare, perdu dans « La Tempesta », retrouve son âme avec « Richard II »
Alors qu’Alessandro Serra abîme « La Tempête » dans une esthétique datée, Christophe Rauck donne au roi shakespearien sa dimension intime et épique.Esprit du grand Will, es-tu là ? On frappe trois coups, on attend, on espère. A Avignon, Shakespeare est chez lui. Il s’est comme amalgamé aux vieilles pierres papales. Il était là, dès l’origine vilarienne, en 1947, avec Richard II. Et il est là, en cette édition 2022, dernière ligne droite d’Olivier Py : avec La Tempesta, dans la vision du Sarde Alessandro Serra. Et avec Richard II, dans une mise en scène de Christophe Rauck.Par Fabienne Darge(Avignon, envoyée spéciale)
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