EN IMAGES
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Découvrez l'histoire du Théâtre autrement...
Petite histoire du Théâtre en images
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Petite histoire du Théâtre en images
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Le Théâtre des Champs-Elysées est sans conteste l’un des plus beaux lieux de spectacle parisiens. Construit en 1913, il a la particularité d’avoir été conçu par un groupe d’artistes : les architectes Henry Van de Velde puis Auguste Perret, le peintre et sculpteur Antoine Bourdelle, le peintre Maurice Denis, ainsi que le cristallier René Lalique pour ne citer que les principaux d’entre eux. Il fut le premier théâtre parisien à être entièrement construit en béton armé.
La restauration de la Grande Salle consacrée aux représentations lyriques, aux concerts symphoniques et à la danse fut décidée en 1985. Deux ans plus tard, le 23 septembre 1987, le Théâtre rouvrait ses portes, entièrement rénové. Quinze ans après ces importants travaux il a été décidé d’entreprendre une nouvelle campagne de rénovation, mais afin d’éviter la fermeture complète du théâtre pendant une saison entière, les travaux s’effectuent désormais par étape pendant la période estivale. Il s’agit alors de remplacer des équipements vieillissant, de remédier à l’usure de certaines parties importantes du théâtre et d’améliorer le confort des spectateurs et des artistes lors de leur venue. Ainsi ces dernières années, les travaux ont notamment concerné la rénovation du marbre de la façade, le remplacement de la moquette de la salle par du parquet, l’installation d’un nouveau décor de concert entièrement en bois permettant une très nette amélioration de l’acoustique, la fosse d'orchestre et les dessous de scène. Le Théâtre des Champs-Elysées est désormais un outil de travail moderne recevant chaque année près de 300.000 spectateurs et quelques milliers d’artistes et de collaborateurs. Le Théâtre des Champs-Elysées, fleuron de l’architecture française du XXème siècle, fut dès 1953 l’un des premiers édifices du patrimoine architectural contemporain à être classé parmi les Monuments Historiques. Depuis 1970 la Caisse des Dépôts est propriétaire de l’ensemble du bâtiment du 15 avenue Montaigne et principal mécène du Théâtre.
Sa naissance reste marquée par le “scandale” de la création du Sacre du Printemps de Stravinsky interprété par Nijinski, une œuvre qui choqua tout autant par sa musique que par sa chorégraphie.
“Je les ai fait venir à Paris des quatre coins du monde, ces chevaliers errants. ” Ainsi s’exprimait Gabriel Astruc, premier directeur du Théâtre. Ses successeurs ont tous affiché la même ambition.
L’aventure artistique du Théâtre des Champs-Elysées est illustrée par la présence, depuis plus de 90 ans, des artistes les plus prestigieux de l’histoire de la musique, de l’opéra et de la danse. Citons les chefs d’orchestre tels que Karl Boehm, Pierre Boulez, William Christie, Claude Debussy, Wilhelm Furtwängler, Valery Gergiev, Carlo Maria Giulini, Bernard Haitink, D.E. Inghelbrecht, Herbert von Karajan, Otto Klemperer, Josef Krips, Lorin Maazel, Kurt Masur, Zubin Mehta, Willem Mengelberg, Pierre Monteux, Charles Münch, Riccardo Muti, Seiji Ozawa, Manuel Rosenthal, Sir Georg Solti, Arturo Toscanini, Bruno Walter, René Jacobs, Marc Minkowski... à la tête des plus grands orchestres français et étrangers (Vienne, Berlin, Cleveland, Boston, Saint Pétersbourg…) accompagnant les plus grands chanteurs (Feodor Chaliapine, Elizabeth Schwarzkopf, Maria Callas, Luciano Pavarotti, José van Dam, Jessie Norman, Anne Sofie von Otter, Felicity Lott, Cecilia Bartoli, Natalie Dessay, Juan Diego Florez, Anna Netrebko, Philippe Jaroussky…) et solistes ( Horowitz, Serkin, Arrau, Stern, Rostropovitch, Pollini, Brendel, Hélène Grimaud, Kissin, Anne-Sophie Mutter, Lang Lang…). Pour la danse, citons les Ballets russes de Serge Diaghilev, Isadora Duncan, les Ballets Suédois, le New York City Ballet de George Balanchine, le Ballet de Paris de Roland Petit, Maurice Béjart, les troupes russes du Bolchoï et du Kirov, Michail Baryschnikov, Trisha Brown, Sylvie Guillem… sans oublier la Revue Nègre de Joséphine Baker.
L’architecture et le climat du théâtre sont particulièrement adaptés à Mozart et ce dernier a toujours connu une place privilégiée au cours des saisons, et a été servi de tous temps par les plus grands artistes du moment. La salle a aussi montré sa capacité à accueillir dans des conditions prestigieuses les ouvrages des plus grands compositeurs allemands d’opéra des XIXe et XXe siècles tels que Wagner et Strauss. Le répertoire italien a lui aussi connu des heures de gloire avec les représentations d’opéras de Rossini, Donizetti, Verdi, ou encore Puccini. Enfin, le public du Théâtre des Champs-Elysées a pu entendre dès 1913 de grandes œuvres de la musique russe de Moussorgski, Rimski-Korsakov, Glinka, Tchaïkovski ou Prokofiev… Le répertoire français ne fut pas en reste puisque défendu notamment par l’Orchestre National de France en résidence avenue Montaigne dès sa création en 1934.
Depuis une vingtaine d’années, le Théâtre est également devenu l’une des scènes de référence pour le répertoire baroque et les artistes qui n’ont eu de cesse de le porter à un haut niveau (William Christie, Marc Minkowski, René Jacobs, Emmanuelle Haïm, Christophe Rousset, Jean-Claude Malgoire, Philippe Herreweghe, Jean-Christophe Spinosi…) et on a pu y voir et entendre notamment une importante série d’ouvrages de Haendel, Vivaldi, Pergolesi, Scarlatti, Lully et Bach et découvrir toute une jeune génération de chanteurs rompus à ce répertoire. Enfin, il faut noter que galas et vedettes du music-hall ont toujours été accueillis dans le théâtre de l’avenue Montaigne. De Joséphine Baker à Claude Nougaro ou Elton John, en passant par Maurice Chevalier et Charles Trenet, tous y ont connu des heures de gloire.
Projet de présentation d'un palais philharmo
Le Théâtre des Champs-Elysées est l’une des plus belles salles musicales de Paris. Inauguré en 1913 et signé des Frères Perret, il est le premier bâtiment public parisien à utiliser la technique du béton armé dans sa conception et construction. Son ouverture est liée au scandale de la création du Sacre de printemps de Stravinsky dans la chorégraphie de Nijinsky. Depuis désormais plus de 100 ans, il reste fidèle à la diversité de sa programmation (opéra, concert symphonique, récital, danse) et accueille chaque saison les plus grands artistes solistes et les formations symphoniques les plus prestigieuses.
EN SAVOIR PLUS
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1 Exposition
100 ans d'histoire
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Les débuts d'une fabuleuse aventure
Un premier projet, dû à l’architecte Henri Fivaz, est conçu en 1908 pour les Champs-Elysées. Jugé trop « classique », ce projet est rejeté et c’est à son assistant, Roger Bouvard, que l’élaboration d’une nouvelle proposition est confiée. En 1909, la Ville de Paris renonce à la mise à disposition de la parcelle initialement prévue. Grâce au financier Gabriel Thomas, un nouveau terrain est trouvé avenue Montaigne. Entre alors en scène l’architecte belge Henry Van de Velde, rapidement écarté au profit des frères Perret. Ces derniers interviennent dans un premier temps comme entrepreneurs (ils sont alors les spécialistes du tout nouveau procédé du béton armé) puis finissent par prendre une part prédominante dans la réalisation du bâtiment
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https://www.google.com/culturalinstitute/beta/exhibit/MAICfpq1GyDJKA
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2 Exposition
Les opéras de W.A. Mozart
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Des débuts mythiques
L’œuvre de Mozart, dans toute la diversité de sa production, trouva de tout temps un écrin idéal avenue Montaigne pour s’épanouir. Ses concertos, et pas seulement ceux pour piano, furent très souvent au programme des grands orchestres français et étrangers, de même que les symphonies – et pas seulement les trois dernières –, ainsi que ses plus beaux airs de concerts. Concernant le domaine de l’opéra, le Théâtre des frères Perret fut le témoin de quelques-unes des plus belles réussites scéniques avec des distributions de très haut niveau ou de jeunes artistes promis à un bel avenir. Feuilletons quelques souvenirs...
L'OPÉRA DE VIENNE
L’opéra de Vienne ouvrit le bal en mai 1924 avec ces «représentations officielles» sous la direction de Franz Shalk pour une série de représentations de Don Giovanni, des Noces de Figaro et de L’Enlèvement au sérail «dans la version originale de l’Opéra de Vienne», c’est à dire que ces trois ouvrages furent donnés en langue allemande. Walther Straram, au pupitre de son Orchestre, poursuivit ce cycle du 5 au 24 juin en présentant à son tour Don Giovanni, Così fan tutte et Les Noces de Figaro... avec à la fois en comtesse et Elvire une certaine Ganna Walska, toute nouvelle propriétaire du Théâtre qu’elle venait de recevoir comme cadeau de mariage..
BRUNO WALTER
En 1928, Bruno Walter, avec le concours du metteur en scène Fiormin Gémier, dirige un cycle Mozart resté historique avec notamment la présence des chanteurs Mariano Stabile, Gabrielle Ritter Ciampi et Lotte Schoene. Cette fois-ci, Don Giovanni, Così fan tutte et La Flûte enchantée furent donnés dans leur langue originale, tandis que Les Noces et L’Enlèvement, ouvrages à la fois plus populaires et où le «parlé» compte tant, furent présentés eux en français.
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https://www.google.com/culturalinstitute/beta/exhibit/xgLCehQ5qz9RKw
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L'APRÈS-GUERRE
Les venues dans les années d’après-guerre de l’Opéra de Vienne furent les meilleures ambassadrices des ouvrages mozartiens. Au printemps 1947, Joseph Krips dirigea plusieurs représentations de Don Giovanniet de Così fan tutte (tout deux en langue allemande selon la tradition viennoise de l’époque). Deux ans plus tard, la Staatsoper retrouva les rives de la Seine. Krips dirigea L’Enlèvement au sérail et Karl Böhm assura les représentations des Noces de Figaroavec une distribution de rêve : la jeune Elizabeth Schwarzkopf incarnait Suzanne, Maria Reining, la comtesse, et Sena Jurinac, Chérubin. En 1951, eut lieu une nouvelle tournée avec une nouvelle fois Les Nocescomplétées cette fois-ci du Fidelio de Beethoven.
LA TRILOGIE BARENBOÏM - PONNELLE
Daniel Barenboïm est nommé directeur musical de l’Orchestre de Paris en 1975 où il déploie avec talent et fougue un souffle nouveau. L’Orchestre avait donné son concert inaugural en 1967 au Théâtre des Champs-Elysées mais il est désormais installé à la Salle Pleyel. Immense symphoniste, Barenboïm n’en est pas moins un amoureux du répertoire lyrique et tout particulièrement de Mozart. Au début des années 80, il décide de lui consacrer un cycle sur trois ans. La Trilogie Da Ponte s’impose dans ce projet de même que le nom du metteur en scène Jean-Pierre Ponnelle. Ainsi ils présentèrent successivement au Théâtre des Champs-Elysées, Don Giovanni, Così fan Tutte et Les Noces de Figaro, avec des distributions où se côtoyaient les grands noms mozartiens du moment tels José van Dam ou Julia Varady mais également une jeune génération représentée par exemple par Ferruccio Furlanetto ou Karita Mattilla.
LA TRILOGIE MALGOIRE - CONSTANT
En 1996, le Théâtre affiche une nouvelle Trilogie Mozart-Da Ponte montée à l’Atelier Lyrique de Tourcoing par Jean-Claude Malgoire et Pierre Constant. Ces représentations parisiennes sont une étape importante dans notre histoire mozartienne car, outre leur qualité, elles révélaient toute une génération d’interprètes français comme Nicolas Rivencq, Danielle Borst, Sophie Marin-Degor ou encore Véronique Gens.Cette trilogie sera reprise au printemps 2010.
LES NOCES DE FIGARO
Dans les années 2000, les trois ouvrages de la Trilogie seront repris un à un sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, dans des mises scènes couronnées de succès. En octobre 2001, Les Noces de Figaro, signées du duo René Jacobs / Jean-Louis Martinoty, triomphent. Ce spectacle, récompensé par le Syndicat de la critique, gravé au disque et donnant lieu à un DVD, sera repris à plusieurs reprises au cours de la décennie, permettant ainsi d’entendre notamment les comtesses de Véronique Gens, Annette Dasch et Veronica Cangemi, les Suzanne de Patrizia Ciofi et Rosemary Joshua et les Cherubin d’Anna Bonitatibus et d’Angelika Kirchschlager pour n’évoquer que les dames.
COSÌ FAN TUTTE
Un premier Così signé de l’homme de théâtre chinois Chen Shi-Zheng, et présenté également au Festival d’Aix l’été précédent, inaugurait le parcours mozartien de René Jacobs dès l’automne 2000. Le baryton italien Pietro Spagnoli y tenait déjà le rôle de Don Alfonso, rôle qu’il interpréta également lors d’un nouveau Così fan tutte créé au Théâtre en 2008 (direction Jean-Christophe Spinosi), puis repris en 2010 (direction Jérémie Rhorer) et cette fois-ci confié au metteur en scène Eric Génovèse, sociétaire de la Comédie Française. Grand rossinien, Pietro Spagnoli fut un fidèle mozartien du Théâtre, puisque outre ses apparitions en Don Alfonso, il fut à plusieurs reprises le Comte des Noces de la production de Jean-Louis Martinoty.
DON GIOVANNI
Don Giovanni, l’un des opéras de Mozart les plus joués de nos jours, n’a bénéficié jusqu’à l’arrivée de Rolf Liebermann à la tête de l’Opéra de Paris que de très rares représentations parisiennes. Au Théâtre, il y eut celles d’avant-guerre avec Bruno Walter, puis celles présentées par l’Opéra de Cologne au début des années 50...
Au début des années 2000, deux productions ont été créées au Théâtre : celle imaginée par André Engel en 2006 et celle de Stéphane Braunschweig en 2013 qui clôturait le cycle Mozart confiée à Jérémie Rhorer sur plusieurs saisons.
Des ouvrages plus rares de la production lyrique de Mozart firent leur apparition au cours du dernier quart du siècle, souvent à l’initiative de la génération des « baroqueux ». La Flûte enchantée, peu présente dans l’histoire du Théâtre, y apparut grâce à Daniel Barenboïm et son cycle Mozart des années 80. Trente ans plus tard, elle réapparut de façon poétique grâce au talent du sud-africain William Kentridge. Idomeneo, bien que défendu dès 1933 par Paul Sacher, ne doit véritablement son épanouissement qu’à l’attention que lui portèrent Jérémie Rhorer et Stéphane Braunschweig tout récemment. La Clémence de Titus en 2014 et le encore plus rare Mithridate de février 2016, deux ouvrages seria du corpus mozartien, connurent une véritable résurrection grâce à l’attention que lui portèrent deux sociétaires de la Comédie-Française, Denis Podalydès et Clément Hervieu-Léger.
LA FLÛTE ENCHANTÉE
Les fêtes de fin d’années 2010 voient présenter à Paris le travail du metteur en scène et vidéaste sud-africain William Kentridge à l’occasion d’une Flûte enchantée onirique. Homme de théâtre mais également cinéaste, photographe et plasticien, il transpose la magie du plus populaire des opéras de Mozart dans un monde où images et films d’animation s’offrent en écho aux voix des chanteurs. L’éternel affrontement de la lumière et des ténèbres illustré au plus près par un véritable enchantement en noir et blanc… Jean-Christophe Spinosi y met de son côté toute la fougue habituelle pour servir avec brio cette fable initiatique.
IDOMENEO
Idomeneo est un ouvrage rare sur les scènes parisiennes et ne fait son entrée au répertoire de l’Opéra de Paris qu’en 1987. En octobre 1933, Paul Sacher (à la fois chef d’orchestre et grand mécène de la musique du XXe siècle) le dirigea au Théâtre à la tête du Kammerchor de Bâle. Strauss en avait bien réalisé un version révisée à la fin des années 20 mais ce fut pour le public parisien une véritable découverte. Près de 80 ans plus tard, le duo Jérémie Rhorer et Stéphane Braunschweig lui offrait les honneurs de la scène. Premier grand ouvrage de la maturité du compositeur, il retrouvait alors sa juste place parmi les œuvres majeures du musicien.
LA CLÉMENCE DE TITUS
A l’automne 2014, Denis Podalydès à la mise en scène et Eric Ruf à la scénographie (tous deux appartenant à la Comédie-Française) proposent leur vision de La Clémence de Titus, l’un des ouvrages mal-aimés de Mozart et qui ne connut que tardivement sa reconnaissance. Composée en même temps que l’initiatique Flûte et peu de temps avant le Requiem, La Clémenceoffre un poignant témoignage du sens de l’expressivité tant dramatique que musicale du compositeur. Avec cette Clémence, Jérémie Rhorer poursuivait brillamment son cycle Mozart initié cinq saisons plus tôt.
MITHRIDATE
La nouvelle production de Mithridate de février 2016, là encore un ouvrage rarement représenté à Paris et à notre connaissance jamais donné au Théâtre des Champs-Elysées, clôt provisoirement notre histoire mozartienne avenue Montaigne. Page de jeunesse, ici défendue par Emmanuelle Haïm à la tête de son Concert d'Astrée et Clément Hervieu-Léger pour la mise en scène, Mithridate contient déjà en germe l’œuvre de la maturité de son auteur tant sur le plan musical que sur celui du théâtre... Un duo de théâtre et de musique qui n’a cessé d’inspirer musiciens, chanteurs et dramaturges tout au long du de l’histoire du Théâtre des Champs-Elysées.
Avec Michael Spyres, Patricia Petibon, Myrtò Papatanasiu, Christophe Dumaux, Sabine Devieilhe, Cyrille Dubois, Jaël Azzaretti.
5 représentations du 11 au 20 février 2016.
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Les évènements historiques
du Théâtre
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Le Théâtre des Champs-Elysées est l’une des plus belles salles musicales de Paris. Inauguré en 1913 et signé des Frères Perret, il est le premier bâtiment public parisien à utiliser la technique du béton armé dans sa conception et construction. Son ouverture est liée au scandale de la création du Sacre de printemps de Stravinsky dans la chorégraphie de Nijinsky. Depuis désormais plus de 100 ans, il reste fidèle à la diversité de sa programmation (opéra, concert symphonique, récital, danse) et accueille chaque saison les plus grands artistes solistes et les formations symphoniques les plus prestigieuses.
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Du 5/12/2017 - 19H30 au 16/12/2017 - 19H30
Du 6/12/2017 - 19H30 au 14/12/2017 - 19H30
Du 10/01/2018 - 15H00 au 13/01/2018 - 20H00
Du 7/02/2018 - 19H30 au 16/02/2018 - 19H30
Du 14/03/2018 - 19H30 au 20/03/2018 - 19H30
Du 22/05/2018 - 19H30 au 2/06/2018 - 19H30
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https://www.youtube.com/watch?v=NarYVYeheHY
1 juin 2012 - Ajouté par harmonieautog
We offer one of the rarest of the Schoene recordings. Known in Vienna as "
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Immense mozartienne, la cantatrice viennoise Lotte Schoene fut l’une des plus admirées de l’entre-deux guerres. Elle avait été le Chérubin de Franz Schalk et de l’Opéra de Vienne lors de leur venue en 1924. Quatre ans plus tard, elle revient cette fois-ci avec Bruno Walter qui lui offrira sa première Pamina. Après cette série grandiose, Paris allait la revoir à de nombreuses reprises pour des concerts. L’Orchestre Pasdeloup comme celui de Walther Straram feront appel à elle pour bien sûr des airs de Mozart mais également Schubert et surtout Le Chant de la Terre de Mahler. Les saisons suivantes, on la retrouve pour Debussy, des lieder de Schubert, Liszt, Wolf et des mélodies de Strauss. La guerre fut une douloureuse épreuve pour elle et ses proches. Elle reviendra au Théâtre le 17 décembre 1945 avec Charles Munch pour offrir une dernière fois au public parisien des extraits de son art en Suzanne et Pamina.
1891 (Vienne – Autriche)
1977 (Bobigny – France)
Trente cinq ans après sa disparition, quel plus bel hommage à Lotte Schöne (Schoene) la « belle Lotte » que de faire connaître aux jeunes générations mélomanes cette cantatrice, soprano coloratur, qui fît la joie des publics de Vienne, Berlin, Paris, La Haye, Rabat, Genève et autres, dans les nombreux rôles et soirées musicales qu’elle y donnât. Ses interprétations de Liu dans Turandot de Puccini, De Pamina dans la Flûte enchantée et de Zerline de Don Giovanni de Mozart restent des références.
Une carrière intense, une relation forte avec son public entre la fin des années 1910 et le début des années 1930 qui ont été brisées brutalement un jour de 1933 à Berlin par l’horreur nazie qui se construisait.
Elle poursuivra à partir de la France, où elle trouvât asile, une nouvelle mais bien différente carrière. Elle resta longtemps engagée dans l’art lyrique, enseignant avec enthousiasme à Bobigny près de Paris et en masterclass au Mozarteum de Salzbourg.
Nous sommes heureux de pouvoir, à travers ses nombreux rôles, les témoignages divers qu’elle a suscités, les trésors retrouvés dans ses archives, vous faire un peu connaître l’itinéraire et les joies, les bonheurs et les souffrances d’une femme de son temps.
Quelques documents, articles, coupures de presse, notes, extraites des archives de Lotte Schöne, dont la carrière a été brisée, bouleversée, par la période du nazisme en Europe, et qui donnent quelques témoignages de ces temps
Article du Quotidien du 10 mars 1931
… et, le 12 juin 1933, l’inscription : La Bohème ; Berlin letztermal (Berlin, dernière fois)
Le titre fielleux de « Comoedia » du 28 juillet 1933
Dans le journal » Le Temps », tribune de François Mauriac ..
1927 – Paris – salle Gaveau
1934 – Barcelone
1935 – Madrid – Espagne
1948 – Besançon – France
1932 – Bruxelles – Belgique
1937 – Londres – Wigmore Hall
1937 – 4 critiques du récital à Wigmore Hall
1937 – Londres – Wigmore Hall – Le programme
1937 – Londres – Critique du récital de Wigmore Hall
1936 – Rabat – Maroc – in l’écho de Rabat
1948 – Besançon – France
1950 – annonce concert salle Gaveau – Paris
1935 – Paris – salle de l’ABC
Année? – Strasbourg – France
1929 – Paris -théâtre des Champs-Elysées – affiche
Tunis
1935 – Madrid – Espagne – critique du Diaro
Quand Mozart débute au music-hall…
1936 – Rabat – Maroc – in l’écho de Rabat
Date? – Paris
Le Havre – France – Annonce
Date? – Récital interrompu à Strasbourg
Tunis
concert à Genève au profit de la Croix rouge
joue
Carmen
de
Bizet
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1891 (Vienne – Autriche)
1977 (Bobigny – France)
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Trente cinq ans après sa disparition, quel plus bel hommage à Lotte Schöne (Schoene) la « belle Lotte » que de faire connaître aux jeunes générations mélomanes cette cantatrice, soprano coloratur, qui fît la joie des publics de Vienne, Berlin, Paris, La Haye, Rabat, Genève et autres, dans les nombreux rôles et soirées musicales qu’elle y donnât. Ses interprétations de Liu dans Turandot de Puccini, De Pamina dans la Flûte enchantée et de Zerline de Don Giovanni de Mozart restent des références.
Une carrière intense, une relation forte avec son public entre la fin des années 1910 et le début des années 1930 qui ont été brisées brutalement un jour de 1933 à Berlin par l’horreur nazie qui se construisait.
Elle poursuivra à partir de la France, où elle trouvât asile, une nouvelle mais bien différente carrière. Elle resta longtemps engagée dans l’art lyrique, enseignant avec enthousiasme à Bobigny près de Paris et en masterclass au Mozarteum de Salzbourg.
Nous sommes heureux de pouvoir, à travers ses nombreux rôles, les témoignages divers qu’elle a suscités, les trésors retrouvés dans ses archives, vous faire un peu connaître l’itinéraire et les joies, les bonheurs et les souffrances d’une femme de son temps.
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LOTTE SCHOENE
Joue
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Pelléas et Mélisande
Opéra (drame lyrique précisera le compositeur) en cinq actes et 19 tableaux) composé par Claude Debussy d’après un livret de Maurice Maeterlinck.
Créé à l’Opéra Comique le 30 avril 1902 avec Mary Garden dans le rôle titre, et dirigé par André Messager.
L’œuvre est inspiré du mythe de Tristan et Yseult : une jeune fille et un jeune homme sont épris l’un de l’autre mais leur amour est empêché jusqu’à la mort du vieux mari, très jaloux .
« J’ai voulu que l’action ne s’arrêtât jamais, qu’elle fût continue, ininterrompue. La mélodie est antilyrique. Elle est impuissante à traduire la mobilité des âmes et de la vie. Je n’ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d’exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. Elle s’efface dès qu’il convient qu’elle leur laisse l’entière liberté de leurs gestes, de leurs cris, de leur joie ou de leur douleur. » Claude Debussy
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LOTTE SCHOENE
Joue
Donizetti
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LOTTE SCHOENE
Joue
l'enlèvement au sérail
de
Mozart
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la flute
mimi
LOTTE SCHOENE
Joue
Les noces de Figaro
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Diner d’après spectacle avec quelques dédicaces
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LOTTE SCHOENE
Joue
Don Giovanni
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Zerline dans le couloir du Festspielhaus à Salzbourg
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LOTTE SCHOENE
Joue
Rossini
le Barbier de Séville
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Berlin 1926
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Lotte SCHOENE
joue
Johann Strauss
une
nuit à Venise
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