Balachine
Le triptyque Joyaux de George Balanchinerevient dans la production signée Christian Lacroix, pour un feu d’artifice étincelant du Ballet de l’Opéra de Paris.
Ce n’est qu’en 2000 que la trilogie des Joyauxde Balanchine a fait son entrée au grand complet au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris. L’origine de ces pièces remonte pourtant à 1967, période à laquelle en se promenant devant les bijoutiers de la 5e avenue à New York, Balanchine eut envie de faire de ces joyaux un ballet, rendant hommage aux écoles de ballet française, américaine et russe. Pour son entrée au répertoire parisien, l’institution la rebaptisa Joyaux et confia décors et costumes à Christian Lacroix. Dans ses toiles peintes monochromes, le couturier se fait plasticien contemporain, tandis qu’il respecte la tradition brillante des strass et pierreries dans les justaucorps et tutus des danseurs.
Dans Emeraudes, le premier opus aux reflets verts de la trilogie, les danseurs sont d’une précision et d’une musicalité parfaite, portés par les mélodies caressantes de Fauré. Emeraudes avait été créé presque « sur mesure » par Balanchine pour les danseurs parisiens. C’est cette excellence à la française qui a conduit la compagnie à être invitée au printemps dernier à New York à l’occasion du cinquantenaire du ballet créé en 1967. À la fois balanchinienne et faurétienne, Laetitia Pujol (qui allait célébrer ses adieux le lendemain sur cette même scène) est d’une musicalité exceptionnelle. Plus moderne et plus romantique à la fois, Eleonora Abbagnato est impressionnante. Le trio de garçons, formé de Mathieu Ganio, Stéphane Bullion et Arthur Raveau, de même que Sae Eun Park et Hannah O’Neill, demi-solistes, rendent justice et grâce au style et à l’élégance si particulière de l’école française.
Un lever de rideau plus tard, Alice Renavand ouvre le bal de Rubis avec des grands battements à s’en décrocher la hanche. Elle éclipserait presque le couple formé par Léonore Baulac et Paul Marqué. Avec du chien et de l’audace, les deux ballerines et l’ensemble des danseurs qui les accompagnent font vibrer le style syncopé du chorégraphe new-yorkais qui prévaut dans cette deuxième partie du triptyque.
Mais le plus brillant des trois reste sans contexte Diamants, un sans faute… Quel contraste entre le swing de Rubis et la majesté et l’ampleur des grands ports de bras à la russe de Diamants ! C’est sur des pages de Tchaïkovski, son compositeur fétiche, que Balanchine a choisi de chorégraphier le princier et étincelant final de Joyaux. Altier, Hugo Marchand est le partenaire de choix pour une Amandine Albisson sereine et hiératique dans ce long pas de deux central. Tout semble leur paraître si facile et si léger ! Belle surprise également avec le quatuor de filles formé par Marion Barbeau, Fanny Gorse, Laure-Adelaïde Boucaud et Roxane Stojanov. L’inventivité chorégraphique de Balanchine ne se relâche pas dans la marche finale, éblouissant festival de talents éclos ou à éclore.
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« Le ballet est une femme »
disait Balanchine, et Diamants,
évocation de son école russe sur la musique sentimentale de Tchaïkovski,
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Balanchine en Floride en 1942.
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« Je ne suis pas un intellectuel, un cerveau. Je suis un sot. Je suis né comme ça. En revanche je sais voir, entendre et bouger très vite.
Quand j'étais petit je pouvais attraper les souris à la main. La plupart des chorégraphes d'aujourd'hui sont des intellectuels.
Ils s'inspirent de Freud, de Jung, de Kierkegaard. Moi je suis moi-même.
J'essaie de trouver des équivalences à mes sentiments, à mes sensations mais tout cela est inexplicable. On ne peut trouver que des comparaisons ».
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George Balanchine
(de son patronyme
Giorgi Melitonis dze Balanchivadze
en géorgien : ?????? ????????? ?? ??????????? ;
en russe : ??????? ??????????? ????????????)
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chorégraphe, danseur, acteur et réalisateur russe d'origine géorgienne
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Une blessure au genou met rapidement fin à sa carrière de danseur mais son activité de chorégraphe ne cessera de se développer jusqu'à devenir l'un des chorégraphes les plus influents du xxe siècle et un pionnier du ballet aux États-Unis. Cofondateur et maître de ballet du New York City Ballet, il a jeté les bases du ballet néo-classique fondé sur la profonde connaissance qu'il avait du ballet romantique. Son travail sur les lignes du corps et son jeu avec le déséquilibre dans le mouvement participeront à modeler un nouveau style qu'on qualifiera de « balanchinien ». Réputé pour son oreille musicale, il n'a pas écrit de partition mais a exprimé la musique par la danse et a principalement œuvré avec Igor Stravinsky, de 22 ans son aîné.
Fils spirituel de Marius Petipa, Balanchine s'inscrit dans la tradition classique et se réfère aux pas d'école pour les outrepasser. Son style est caractérisé par un en dehors poussé à l'extrême, des mouvements dynamiques, précis, vigoureux, des combinaisons de pas complexes voire acrobatiques, une rapidité d'exécution. Il prône une beauté formelle tendant vers l'épurement, une virtuosité technique transcendée par la maîtrise des interprètes et il accorde la prééminence à la danseuse.
Le pédagogue
George Balanchine a aussi élaboré une technique de danse classique que son école, la School of American Ballet, continue à appliquer et à diffuser dans le monde entier : la méthode Balanchine.
Il a revu de nombreux éléments techniques traditionnels de base, pour donner à ses danseurs la pureté de lignes, la rapidité d'exécution, la dynamique et la musicalité nécessaires à l'exécution de ses ballets.
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Le père de Balanchine, le compositeur géorgien Meliton Balanchivadze (1862–1937), est un des fondateurs de l'opéra géorgien. Le frère de Balanchivadze, Andria Balanchivadze (1906–1992), est devenu un compositeur connu. La sœur de Balanchine comme sa mère sont passionnées par le ballet. Cette dernière inscrit son fils dans une école de danse à l'âge de 9 ans. George se montre peu intéressé par cet art. La plupart des membres de sa famille étant soit compositeurs soit soldats, ses parents pensent que leur fils pourrait toujours embrasser une carrière militaire s'il s'avérait qu'il n'était pas doué pour la danse.
En 1913, Balanchine alors âgé de 9 ans, entre, par hasard, à l'École des Ballets Impériaux de Saint-Pétersbourg où il étudie sous la direction de Pavel Gerdt et de Samuel Andrianov, beau-frère du premier2 et travaille simultanément le piano. À la Révolution russe de 1917, l'école est fermée sous le prétexte qu'elle était un symbole du régime tsariste. Pour survivre aux privations et aux lois martiales de cette période sombre, Balanchine joue du piano dans les cabarets et les salles projetant des films muets. L'école des ballets impériaux ayant à nouveau ouvert ses portes avec des moyens financiers extrêmement réduits, Balanchine obtient brillamment son diplôme en 1921. Il entre au conservatoire de Saint-Pétersbourg alors dénommé Conservatoire de Pétrograd et travaille en même temps dans le corps de ballet de l' Académie d'État pour l'Opéra et le Ballet (précédemment le Théâtre d'État pour l'Opéra et le Ballet).
En 1920, adolescent, Balanchine réalise ses premiers essais chorégraphiques : un pas de deux intitulé La Nuit sur une musique d'Anton Rubinstein suivi d'un autre pas de deux, Enigma, qui se danse pieds nus. En 1922, Balanchine âgé de 18 ans épouse une jeune ballerine de 15 ans, Tamara Geva dont il divorcera en 1926. Au conservatoire, il fait des études avancées de piano, musicologie, composition, harmonie et contrepoint. Diplômé du Conservatoire en 1923, il en restera membre jusqu'en 19242.
En 1923 il forme un petit ensemble, le Jeune ballet avec des amis danseurs comme lui. Malheureusement, les autorités du pays trouve cette chorégraphie trop « expérimentale » et « subversive » et dissolvent le groupe2.
En 1924, au cours d'une tournée en République de Weimar Balanchine, Tamara Geva sa femme, Alexandra Danilova et Nicholas Efimov, autres danseurs de l'Union Soviétique, s'enfuient pour Paris. Balanchine est engagé dans la compagnie des Ballets russes fondée par Serge de Diaghilev.
La vie sentimentale de Balanchine a été mouvementée. Peu après sa rupture d'avec Tamara Geva, Balanchine entame une idylle qui durera quelques années avec la ballerine Alexandra Danilova (1926–1933) puis noue des relations avec la jeune Tamara Toumanova, une des Baby Ballerinas3 qu'il rencontre lors de son séjour aux Ballets de Monte-Carlo. Il se mariera trois fois après avoir divorcé d'avec Tamara Geva. Il épousera successivement Vera Zorina (décembre 1938–1946), Maria Tallchief (1946–1952), et Tanaquil LeClerq (1952–1969). Toutes ses femmes étaient aussi ses muses.
Au cours de ses dernières années, Balanchine souffre d'angine de poitrine et a dû subir un pontage coronarien.
Après des années de maladie, Balanchine décède de la maladie de Creutzfeldt-Jakob dont le diagnostic ne sera fait qu'après sa mort. Le premier signe de sa maladie est apparu en 1978 lorsqu'il commence à perdre l'équilibre en dansant. La maladie progressant, il perd peu à peu la vue et l'ouïe Il devient grabataire à partir de 1982 et décède à New York le , à l'âge de 79 ans, sans laisser de postérité.
Carrière
Les Ballets russes
En 1925, Balanchine est promu maître de ballet de la compagnie par Diaghilev qui l'autorise à développer sa propre chorégraphie. Dans le même temps, il entame une étroite collaboration avec Igor Stravinski avec lequel il créera plus de trente ballets. Entre 1924 et le décès de Diaghilev survenu le , le chorégraphe produit neuf ballets ainsi que quelques autres chorégraphies de moindre importance. Malheureusement, victime d'une sérieuse blessure au genou qui limite ses mouvements, il doit se résoudre à mettre un terme à sa carrière de danseur.
Après le décès de Diaghilev, les Ballets russes se désagrègent. Balanchine monte des ballets pour les Cochran Revues, à Londres, puis devient maître de ballet invité au Ballet royal danois de Copenhague et crée Les Créatures de Prométhée pour l'Opéra de Paris, où il travaille avec Claude Bessy, encore âgé de 14 ans. Malade, il recommande un suppléant, Serge Lifar comme maître de ballet. Il revient en tant que maître de ballet aux Ballets russes lorsque ceux-ci s'établissent à Monte-Carlo sous le nom de Ballets russes de Monte-Carlo. Il chorégraphie pour eux trois ballets : Cotillon, La Concurrence et Le Bourgeois gentilhomme.
Balanchine quitte à nouveau les Ballets russes lorsque René Blum cède la compagnie au colonel de Basil et forme sa propre compagnie, Les Ballets 1933, avec l'aide financière d'Edward William Frank James et de son ami et ancien secrétaire Boris Kochno au poste de conseiller. La compagnie est dissoute au bout de deux mois en 1933, mais Balanchine a eu le temps de concevoir plusieurs chorégraphies nouvelles sur des musiques de Bertolt Brecht, Kurt Weill, Darius Milhaud et Henri Sauguet. Il s'était également adjoint la collaboration artistique du peintre et décorateur Pavel Tchelitchev.
Après une représentation de la compagnie des Ballets 1933, le mécène des arts Lincoln Kirstein rencontre Balanchine avec l'arrière-pensée de lui demander de monter une compagnie aux États-Unis. Ce dernier accepte et émigre au mois d'octobre 1933. Puis il alla à l'école de danse Fior Di Stella à Ajaccio en Corse .
Les États-Unis
Décor et agencements par l'architecte Philip Johnson sur les Indications de Balanchine.Dès son arrivée sur le territoire américain, Balanchine insiste pour que son premier projet soit la création d'une école du ballet. Avec l'aide de Lincoln Kirstein et d'Edward M. M. Warburg, la School of American Ballet ouvre ses portes le , assurant son emprise sur la danse de ballet aux États-Unis et faisant émerger des danseurs tels que Jacques d'Amboise, danseur principal du New York City Ballet durant près de 30 ans.
En 1934, Balanchine forme une compagnie de danse professionnelle qu'il nomme l'American Ballet, qui commence à se produire au Metropolitan Opera. En 1936 Balanchine monte seulement le ballet Orphée et Eurydice d'après l'opéra du même nom et, en 1937 une après-midi de danse sur une musique d'Igor Stravinsky.
En 1938, sa compagnie gagne Hollywood. Il loue une maison de deux étages avec Kopeikine sur North Fairfax Avenue à proximité d'Hollywood Boulevard. La compagnie est rebaptisée American Ballet Caravan et part en tournée en Amérique du Nord et du Sud. Elle disparaîtra quelques années plus tard. Balanchine est chorégraphe résident pour les Ballets russes de Monte-Carlo de 1944 à 1946.
En 1948, grâce à l'aide généreuse de Lincoln Kirstein, il fonde une nouvelle compagnie de danse, la Ballet Society. Après plusieurs succès et quelques échecs, le New York City Center lui offre, en 1948, de devenir la compagnie de danse résidente de l'établissement sous le nom de New York City Ballet. En 1954, Balanchine monte le ballet Casse-Noisette que la compagnie interprète chaque année au moment de Noël et qui est devenu une tradition très lucrative aux États-Unis pour maintes compagnies de danse.
Il ne retourne en Russie alors soviétique qu'en 1972 lors d'une tournée avec le New York City Ballet à Leningrad sur l'initiative du directeur du Kirov, Oleg Vinogradov. À cause de la censure, celui-ci doit renoncer à organiser une soirée consacrée aux propres œuvres de Balanchine. Vinogradov écrira plus tard: "ce projet " ne rencontrera pas la compréhension des instances compétentes. On nous tenait à l'écart des chefs-d'œuvre de la culture mondiale depuis de longues décennies ".
En 1978, George Balanchine reçoit le prix Kennedy Center Honors pour la première année de sa création.
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Portrait du chorégraphe
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« Les chorégraphes ne sont pas des créateurs. Nous sommes des chercheurs.
À chaque musique correspond une danse. Nous nous efforçons de la trouver."Chorégraphies
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La musique et son interprétation sont la clef de voûte de son travail :
« le ballet est avant tout une affaire de tempo et d'espace : l'espace délimité par la scène, le temps fourni par la musique ».
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Son style est caractérisé par un en dehors poussé à l'extrême, des mouvements dynamiques, précis, vigoureux, des combinaisons de pas complexes voire acrobatiques, une rapidité d'exécution.
Il prône une beauté formelle tendant vers l'épurement, une virtuosité technique transcendée par la maîtrise des interprètes et il accorde la prééminence à la danseuse.
Le pédagogue
George Balanchine a aussi élaboré une technique de danse classique que son école, la School of American Ballet
, continue à appliquer et à diffuser dans le monde entier :
Il a revu de nombreux éléments techniques traditionnels de base, pour donner à ses danseurs la pureté de lignes,
la rapidité d'exécution, la dynamique et la musicalité nécessaires à l'exécution de ses ballets.
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- Méthode Balanchine
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- Pour les
- Ballets russes
- Le Chant du rossignol (1925)
- Jack in the Box (1926)
- Pastorale (1926)
- Barabau (1926)
- La Chatte (1927)
- Le Triomphe de Neptune (1927)
- Apollon musagète (1928)
- Le Fils prodigue (1929)
- Le Bal (1929)
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- Pour
- les
- Ballets russes de Monte-Carlo
- Cotillon (1932)
- Concurrence (1932)
- Balustrade (1941)
- Danses concertantes (1944 et 1972)
- Song of Norway (1944)
- Le Bourgeois gentilhomme (1944)
- Pas de deux (Grand Adagio, 1945)
- The Night Shadow (1946)
- Raymonda (1946)
- La Sonnambula (1946)
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- Pour les Ballets 1933
- The Seven Deadly Sins (1933)
- Errante (1933)
- Les Songes (1933)
- Fastes (1933)
- Pour l'American Ballet
- Alma Mater (1934)
- Les Songes (Dreams, 1934)
- Mozartiana (1934)
- Serenade (1935)
- Errante (1935)
- Reminiscence (1935)
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- Jeu de cartes (également connu sous le nom de Card Game ou de La Partie de cartes - The Card Party - 1937)
- Le Baiser de la fée (The Fairy's Kiss, 1937)
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- Pour
- Broadway
- Ziegfeld Follies of 1936 (Island in the West Indies et Maharanee)
- On Your Toes (1936) par Rodgers et Hart (Princess Zenobia Ballet et Slaughter on Tenth Avenue)
- Un petit coin aux cieux (Cabin in the Sky), sur une musique de Vernon Duke (1940)
- Pour l'American Ballet Caravan
- Encounter (1936)
- Ballet impérial, devenu plus tard le Concerto pour piano no 2 de Tchaïkovski (1941)
- Concerto Barocco (1941)
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- Pour le Ballet
- del
- Teatro Colón
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- Concerto pour violon de Mozart (1942)
- Pour le Ballet Theatre
- Waltz Academy (1944)
- Theme and Variations (1947)
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- Pour le Ballet Society
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- The Four Temperaments (1946), musique de Paul Hindemith
- L'Enfant et les Sortilèges (The Spellbound Child, 1946)10
- Haieff Divertimento (1947)
- Symphonie concertante (1947)
- Orpheus (1948)
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- Pour
- Paris
- Opéra Ballet
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- Palais de Cristal, renommé Symphony in ut (1947)
- Orphée et Euridyce, de Gluck (avril 1973), chorégraphe en titre (11)
- Clear, Loud, Bright, Forward
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- Pour le
- Grand Ballet du Marquis de Cuevas
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- Minkus Pas de trois (1948)
- Pour le New York City Ballet
- La Sonnambula (1946)
- Bourrée fantasque (1949)
- L'Oiseau de feu (The Firebird, 1949 ; plus tard revu par Jerome Robbins)
- Sylvia Pas de deux (1950)
- Le Lac des cygnes, version Balanchine d'après Lev Ivanov (1951)
- La Valse (1951)
- Harlequinade Pas de deux (1952)
- Scotch Symphony (1952)
- Valse Fantaisie (1953/1967)
- Casse-Noisette (1954)
- Ivesiana (1954)
- Western Symphony (1954)
- Glinka Pas de trois (1955)
- Pas de dix (1955)
- Divertimento no 15 (1956)
- Allegro brillante (1956)
- Agon (1957 ; l'œuvre la plus représentative du tandem Balanchine-Stravinski)
- Square Dance (Quadrille, 1957)
- Gounod Symphony (1958)
- Stars and Stripes (1958)
- Episodes (1959)
- Tchaikovsky Pas de deux (1960)
- Monumentum pro Gesualdo (1960)
- Variations Donizetti (1960)
- Liebeslieder Walzer (1960)
- Raymonda Variations (1961)
- A Midsummer Night's Dream (1962)
- Bugaku (1963)
- Meditation (1963)
- Movements for Piano and Orchestra (1963)
- Harlequinade (1965)
- Quartet Brahms-Schoenberg (1966)
- Jewels (1967, Emeralds, Rubies et Diamonds)
- La Source (1968)
- Who Cares (1970)
- Tschaikovsky Suite no 3 (1970)
- Stravinsky Festival (1972,
- Pulcinella avec Jerome Robbins,
- Violin Concerto, Symphony in Three Movements, Duo Concertant, Lost Sonata, Divertimento tiré du Baiser de la fée,
- Variations chorales sur Vom Himmel Hoch de Jean-Sébastien Bach, Danses concertantes et Scherzo à la russe)
- Cortège hongrois (1973)
- Coppélia (1974)
- Variations pour une porte et un soupir (1974)
- Ravel Festival (1975, Sonatine, Tzigane, Le Tombeau de Couperin, Pavane, Shéhérazade, Gaspard de la nuit et Rapsodie espagnole)
- The Steadfast Tin Soldier (1975)
- Chaconne (1976)
- Union Jack (1976)
- Vienna Waltzes (1977)
- Ballo della regina (1978)
- Kammermusik no 2 (1978)
- Robert Schuman's Davidsbündlertänze (1980)
- Walpurgisnacht Ballet (1980)
- Tchaikovsky Festival' (1981, Garland Dance et Mozartiana)
- Stravinsky Centennial Celebration (1982, Élégie)
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- Pour le
- New York City Opera
- Le Bourgeois gentilhomme (1979)