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Zola vie et oeuvre

 

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Émile Zola est un très grand écrivain français. Il est né à Paris le 02 Avril 1840. Il a passé son enfance à Aix-en-Provence. En 1858 Émile Zola déménage à Paris. Après avoir raté deux fois son baccalauréat, il est embauché aux éditions Hachette en 1862 en tant que commis puis comme chef de publicité. En 1864 il publie son premier livre, « Contes à Ninon ». Mais celui-ci n'a pas vraiment marqué les esprits. Émile Zola reste à Hachette jusqu'en 1866. Cette même année il publie ses premières chroniques dans la presse. En 1876 il devient chef de file des naturalistes. Le naturalisme est un mouvement littéraire et artistique qui visait à reproduire objectivement la réalité. Tout à l'heure Gwendoline vous détaillera exactement ce qu'est le naturalisme.

 

En 1898 Émile Zola est persuadé que le coupable de l'affaire Dreyfus, est le commandant Esterhazy. Il en fait un article dont le titre est « J'accuse » dans le journal l'Aurore. Émile Zola est alors condamné à un an de prison et à 3000 francs d'amende. Il s'exile en Angleterre pendant un an ; Lors de son retour en France en 1899 il est abandonné par une grande partie de ses lecteurs. Zola meurt à Paris le 29 Septembre 1902 asphyxié dans des conditions mystérieuses. Ses cendres sont transférées au Panthéon en 1908.

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VIE PERSONNELLE:

En 1870 Émile Zola épouse Gabrielle-Aleandrine Meley. En 1888 Émile Zola a une liaison avec Jeanne Rozerot, une jeune lingère de vingt ans engagée par sa femme. Il va mener une double vie entre son épouse et cette jeune femme. Il aura deux enfants avec Jeanne Rozerot. Il aura une fille, Denise qui née en 1889 et un fils, Jacques qui né en 1891.

 

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Émile Zola est l'un des romanciers français les plus populaires et l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde durant le XIX siècle. Beaucoup de ses romans ont été adaptés au cinéma et au théâtre. Émile Zola est surtout connu pour les RougonMacquart. Émile Zola est un auteur naturaliste, c'est-à-dire, un "réaliste extrémiste". Il fait de longues descriptions très détaillées. Il essaye de donner au lecteur une vision réelle du monde même si celui-ci n'est pas toujours beau. C'est un romancier très noir : la plupart de ses romans se terminent mal. Vers la fin de sa vie, il a commencé à essayer d'écrire des romans moins noirs, à cause de la critique très forte. Mais ils restent assez sombres. Par exemple, dans Germinal, la famille de mineurs dont on raconte l'histoire est presque entièrement détruite à cause des grèves, mais tous ces combats montrent que le monde ouvrier espère un monde plus égalitaire. Avant d'écrire un livre, il se renseigne sur le sujet de son livre en allant sur le terrain. Par exemple, il a vécu un mois avec des mineurs avant d'écrire Germinal. C'est en quelque sorte un "journaliste".

 

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Oeuvres choisie

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Nana 

c'est un roman d'Émile Zola publié par Georges Charpentier en février 1880, le neuvième de la série Les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d'une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire.

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Vidéo pour "nana emile zola lire en ligne"https://www.youtube.com/watch?v=eqnyQN1Bpwk

 

Nana a échappé à la vie qui lui était destinée : celle des filles de la rue de la Goutte d'Or. Engagée par sa tante pour réaliser des fleurs artificielles, elle s'enfuit au bras d'un homme de cinquante ans pour le quitter peu de temps après. Elle commence alors une vie d'artiste de théâtre.

Elle débute sa carrière avec une interprétation de la Blonde Vénus. Ce n'est pas son talent, qu'elle n'a pas, qui attire et séduit le public, mais son audace et son physique. C'est alors que Nana voit un défilé de prétendants dans son appartement. Celui qui paie le plus chèrement sa passion pour Nana est le comte Muffat de Beuville. Ayant accompagné le Prince de Galles dans ses distractions parisiennes, il se rend aux Variétés où se joue la pièce et rencontre Nana dans sa loge où elle les reçoit à demi nue. Cette nudité le trouble profondément et l'émeut : il n'a plus qu'une envie, celle de la posséder.

Nana lui cède facilement mais c'est lui qui devient son objet. Elle s'amuse de lui et finit par l'abandonner. Elle le remplace par un comédien, Fontan, un homme violent qui n'hésite pas à la battre. Nana cherche alors le réconfort dans les bras de Satin, une "actrice" comme elle. Malheureusement Satin est arrêtée par les gendarmes, ce qui pousse Nana a abandonné Fontan et à retourner sur la scène avec l'interprétation de la Petite Duchesse qui lui a acheté Muffat. C'est un échec et cela met un terme à sa carrière.

N'abandonnant pas, Nana décide de devenir "reine du demi-monde". Elle s'installe alors dans un hôtel rempli de tout un amas d'objets et adopte une vie de grand luxe : chevaux, voitures, serviteurs... grâce à la générosité de Muffat.

Cette nouvelle vie ne satisfaisant pas Nana, elle décide de vendre tout ce qui lui appartient et de disparaître, pour revenir quand l'argent lui manque. Cependant cette fois personne n'est là pour l'aider. En allant voir son fils, Louis qui est atteint de la petite vérole, elle contracte la maladie et meurt en se décomposant.

 

 

Publié en 1880, Nana est le neuvième roman du cycle des Rougon-Macquart écrit par Zola, relatant l’histoire d’une jeune prostituée. Par l’intermédiaire de ce roman Zola, en vrai romancier naturaliste, ne peint pas seulement l’existence d’une femme mais cherche à montrer au lecteur un aspect de la société de son époque, le Second Empire. Cet extrait du chapitre central, le chapitre VII présente une scène intime et érotique entre Nana et son amant Muffat, selon un double, voire triple regard : Nana s’admire dans la glace, sous l’œil fasciné de Muffat, le lecteur étant placé dans la position du troisième spectateur. A travers cette description de Nana, nous allons étudier toute la richesse et l’ambiguïté de ce personnage, tout d’abord son portrait élogieux, sa posture entre la femme et l’enfant, et enfin son influence paradoxale sur Muffat.

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On peut remarquer que le portrait de Nana est extrêmement élogieux ; dépeinte à travers le point de vue interne de Muffat, comme le prouvent les verbes de vision tels « il leva les yeux » (l. 1), « regarder » (l. 15), « contempler » (l. 11), Nana ressemble presque à un personnage de tableau, ce qui est confirmé lorsqu’elle est comparée à une « Vénus grasse » évoquant certains tableaux illustres tel celui de Botticelli, ce qui la place dans la lignée des déesses mythologiques. Le vocabulaire pour la décrire est extrêmement mélioratif et met en évidence la vigueur de son corps, assimilé à celui d’une « cavale » (l. 26) (« flancs tendus », « reins solides », « muscles forts » aux lignes 20- 21), vigueur qui s’entend dans les allitérations en [d] et [g] de « gorge dure d’une guerrière », ligne 21. Sa peau est comparée au tissu le plus soyeux (« grain satiné », l. 21, « reflets de soie », l. 24, « velours », l. 26), et ses courbes sont parfaites, la « ligne fine », le « profil si tendre ». Enfin, son principal atout, sa longue chevelure blonde, lui donne une apparence de félin comme le montre la métaphore filée, « poil de lionne », « fauve » et « bête d’or », dans les lignes 20 à 28. La beauté de Nana éclate dans ce passage, rehaussée par les « lueurs dorées » des « flammes des bougies » (l. 23). D’autre part, à côté du vieux Muffat, Nana resplendit dans toute sa jeunesse et sa fraîcheur. A peine à l’aube de sa « puberté », elle a gardé un comportement enfantin dénoté par le lexique du jeu et de l’amusement : « drôle », « amusée » (l. 4-5), « jeu » (l. 8), « rire » (l. 19). Uniquement « absorbée » par l’image d’elle-même, selon l’égoïsme inhérent aux enfants, elle explore avec un plaisir narcissique son corps de « jeune fille » en pleine métamorphose, comme l’indiquent les verbes « étudier » et « découvrir » (lignes 4 et 6), présupposant son inexpérience, ainsi que le vocabulaire de l’étonnement : « curiosités » (l. 5), « surprenait », « air étonné » (l. 5-6). Le choix même du prénom Nana, diminutif d’Anna, peut également suggérer son aspect enfantin.

 

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Pourtant, elle ne semble pas si innocente que son âge et son comportement le laissent supposer et elle s’affiche avec impudeur, dévoilant les parties les plus intimes de son être et le champ lexical du corps parcourt tout le texte : « hanche », « taille », « gorge », « cuisse », « reins », « croupe », « sexe », « sein », lui conférant une charge érotique évidente. De plus, elle alterne différentes poses et mouvements qui prennent l’allure d’une danse de séduction comparable à la « danse du ventre » suggestive d’une « almée » (l. 10). Enfin ces mouvements culminent au quatrième paragraphe, et les gestes se font de plus en plus précis : mouvements des mains sur ses seins, « étreinte », « caresse », baisers, entraînant un « désir », puis un « plaisir » (l. 36 à 38) solitaires. Les motivations de cette femme-enfant sont tout aussi ambigües que son rapport au corps : pure fascination d’elle-même ou tentative consciente et efficace d’exaspération du désir masculin ? En effet, devant ce spectacle, Muffat est fasciné, au sens propre du terme, envouté ainsi que le souligne avec insistance l’emploi des verbes de sonorité proches « obsédé » et « possédé », ligne 28. La comparaison finale « tout fut emporté en lui, comme par un grand vent », ligne 39 décrit la tempête intérieure qui le dévaste et le vide de sa volonté comme le confirme le verbe de pouvoir à la forme négative « ne pouvant détourner les yeux », l. 16. Incapable de résister à ses pulsions sexuelles, il commet d’ailleurs dans les dernières lignes du texte un passage à l’acte évoquant une tentative de viol et marqué par le lexique de la violence, « brusquement », « brutalité », « jeta », arrachant le cri de Nana « tu me fais du mal ! ». Si Muffat gère aussi mal ses émotions, c’est que pour lui cette situation est nouvelle et inattendue, ainsi que l’exprime l’emploi de l’irréel du passé « n’aurait pas soupçonnés » (l. 13). L’indice de durée « en trois mois » (l. 12) signale avec quelle rapidité Nana a bouleversé sa vie, ce qui provoque cette « peur » (l. 11), génératrice de cauchemars.

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En effet, Nana est perçue par lui comme une créature cauchemardesque, mi-femme, mi-bête, rappelant les monstres antiques. Le champ lexical de l’animal (« duvet », « croupe », « fauve ») est adroitement mêlé à celui du corps humain et sa « bouche goulue » évoque les appétits voraces d’un prédateur. La stratégie de Nana ne semble pas réfléchie mais plutôt instinctive et c’est cette inconscience qui constitue sa « force », mais aussi sa dangerosité car elle est imprévisible. Pour Muffat, elle constitue une menace : il compare le désir qu’il a pour elle à une sorte de mal à une sorte de maladie nocive comme le montre tout le champ lexical du pourrissement, dans le second paragraphe : « gâté », « ce ferment », « pourri », « corrompu ». La gradation « lui empoisonné, sa famille détruite, un coin de société qui craquait et s’effondrait » assimile Nana à un véritable fléau qui se propage tel une épidémie. Il paraît évident que la vision négative qu’il a des femmes, empreinte de « dégoût » et d’ « horreur » lui est dicté par sa croyance religieuse ainsi que le révèle sa référence à l’« Ecriture », c’est-à-dire la Bible. Nana, à ses yeux, est une créature infernale venue des « ténèbres » (l. 30) pour s’emparer de son corps et de son âme.

 

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On le voit, dans cet extrait Nana se révèle un vrai paradoxe vivant :jeune fille encore enfant, elle est aussi une femme dont le pouvoir érotique est sans pareil ; présentée de façon élogieuse telle la déesse mythologique de tableaux anciens, elle est aussi, pour Muffat, une sorte de monstre redoutable, dont la force de corruption est peut-être la métaphore de celle qui, selon Zola, régnait sur le Second Empire. La description de Nana est donc à la fois fidèle à l’esthétique naturaliste chère à Zola, précise et détaillée, tout en prenant une dimension mythique, symbolique et métaphorique, témoignant du génie d’un auteur qui ne s’enferme pas dans un mouvement littéraire mais le dépasse pour créer des personnages riches et profonds.

 

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Références musicales :

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Jacques Offenbach, 

La Vie Parisienne, 01 Ouverture,

interprété par

l’Orchestre Symphonique Français,

dirigé par

Laurent Petitgirard, avec l’aimable autorisation de M. Petitgirard.

 

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Représentation de Nana

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« Nana » d’Emile Zola :

une société désespérée par la prostitution

 

BLANCHE D'ANTIGNY

Par Bernard Vassor

Une des deux lionnes ayant servi de modèle à Zola pour le portrait de Nana

  

Nous apprenons dans le registre des archives de la Police, (série BB)  un lourd volume in-folio, près de mille pages, ayant des ais de bois et un fermoir avec des coins en cuivre) que

 

 

Ernestine Blanche dite Blanche d'Antigny

vivait au jour le jour dès l'âge de 17 ou 18 ans, fréquentant les endroits publics, dont le bal Mabille, véritable terrain de chasse pour les courisanes en herbe

 

Elle habitait alors un garni  6 cité d'Antin, puis, plus tard au 17. Elle était avec Pépita Sanchez sous la coupe de la Guimont, célèbre procureuse de la rue Joubert.

 

 

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Voici la description presque photographique d’un témoin de son temps :

  

« C’était une belle, bonne, blonde, réjouie et plantureuse fille aux yeux bleu saphir, à la chair couleur de lait, toujours en gaité et en santé.. Elle avait un buste superbe, une gorge opulente, modelée et arrogante, qui contrastaient légèrement avec la partie inférieure de son corps, relativement grêle. Au total, ragoûtante au possible et ne manquant que d’une seule chose, la distinction. (…)Elle fut un moment une des reines de Paris.Elle se promenait au bois avec un curieux atelage russe et des trotteurs de l’Ukraine, conduite par un moujik en blouse de soie, qui attirait tous les regards. (…)

 

Les hommes à la mode, les jeunes seigneurs les plus courrus, les nababs les plus étincelants, les parvenus les plus cossus lui faisaient une cour acharnée et rivalisaient à son égard de générosité et de passion. »Elle était parmi les dames galantes,parmi celles qui ont consommé le plus de livres.

Elle était une habituée de la « Librairie Nouvelle » du boulevard des Italiens, où tout ce qui se passe et tout ce qui se dit à Paris est raconté et commenté parfois par des témoins oculaires.

 

Née en 1840, elle fréquenta dès l'age de 15 ans le bal Bullier. Elle est engagée comme écuyère au Cirque d'Hiver en 1856.A 18 ans, elle se fait remarquer par sa façon de danser au bal Mabille et obtient ainsi un engagement au théâtre de la Porte Saint Martin.Elle obtint de nombreux succès, et sa notoriété va devenir immense.

 

En 1862, elle prend pour secrétaire le jeune Arthur Meyer (futur fondateur de journaux et du musée Grévin) lui permettant ainsi grâce à ses relations, une ascension rapide dans le monde du journalisme.Curieusement, Arthur Meyer fut également secrétaire du préfet Janvier de la Motte !!!

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En 1863, un prince russe l'emène à Moscou où elle devint la maîtresse du très riche et très puissant préfet de Police Mesentof du Tsar qui en fit la plus recherchée et la plus chère à entretenir des courtisanes du royaume.Revenue à Paris elle occupe les plus grands rôles dans les salles parisiennes et des tournées en province. .........................................................................................................

Pendant la guerre franco-prussienne, elle accueille les blessés dans son hôtel particulier de l'avenue Friedland.Elle passe la période de la Commune de Paris dans sa maison de Saint Germain en Laye.

En 1872, au cours d'un voyage à Londres, elle rencontre d'anciens communards proscrits auxquels elle accorde une aide discrète. Jean Baptiste Clément fou amoureux lui decicace une chanson.

 

Son amour n'étant pas récompensé, il modifie sa dédicace au profit de la Comune de Paris. Pour echapper à ses créanciers, elle part pour l'Egypte en 1873.

Elle contracte une maladie et rentre en France où ruinée, elle est hébergée par son amie Caroline Letessier qui lui donne asile et la fait soigner(morte en 1892 et maîtresse de Maurice Janvier de la Motte, le second et digne fils du célèbre préfet)

 

Elle figure dans le carnet de notes préparatoires de Zola pour Nana page 311 avec ces indications : "laide, agée. Esprit. Très mordantes" elle était née vers 1837 Zola en 1840 !).

  

Le portrait dans Nana est double :

 

Blanche de Sivry blonde au visage charmant et un peu gras.Le fin du récit est directement inspiré de la mort douloureuse de Blanche d'Antigny.

 

Pour le reste, c'est surtout Valtesse de La Bigne qui est l'inspiratrice du romancier.Blanche d'Antigny est morte le 28 juin 1874, d'une fièvre typhoïde 93 boulevard Haussman.Elle fut inhumée dans le caveau de Caroline Letessier au Père Lachaise. Suivaient le convoi, des banquiers ou agents de Change : Dolfus, Guntzbourg, Alequier, et des "collègues" de Blanche :

Hortense Schneider, Alice Régnault, Lucie Verneuil, Lucie Levy et les acteurs Train et Dupuis....................................................

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Archives de la préfecture de Police

Archives de Paris

 

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« Comme il passait devant le foyer des artistes, il avait aperçu, par les portes ouvertes, le délabrement de la vaste pièce, honteuse de taches et d’usure au grand jour. Mais ce qui le surprenait, en sortant de l’obscurité et du tumulte de la scène, c’étaient la clarté blanche, le calme profond de cette cage d’escalier, qu’il avait vue, un soir, enfumée de gaz, sonore d’un galop de femmes lâchées à travers les étages. On sentait les loges désertes, les corridors vides, pas une âme, pas un bruit ; tandis que, par les fenêtres carrées, au ras des marches, le pâle soleil de novembre entrait, jetant des nappes jaunes où dansaient des poussières, dans la paix morte qui tombait d’en haut. »

Emile Zola, Nana

 

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