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Le dernier des Notres

 

 

 

 

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http://www.europe1.fr/emissions/le-livre-du-jour/le-dernier-des-notres-dadelaide-de-clermont-tonnerr

 

 

Extrait

 

Le dernier des nôtres par Clermont-Tonnerre

 

 

« La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue… » Cette jeune femme qui descend l’escalier d’un restaurant de Manhattan, élégante, rieuse, assurée, c’est Rebecca Lynch. Werner Zilch, qui l’observe, ne sait pas encore que la jeune artiste est aussi une richissime héritière. Werner n’a pour lui que ses yeux bleus délavés. Son nom étrange. Et une énergie folle : enfant adopté par un couple de la classe moyenne, il rêve de conquérir New-York avec son ami Marcus.


Werner poursuit Rebecca, se donne à elle, la prend : leur amour fou les conduit dans la ville en pleine effervescence au temps de Warhol, Patti Smith et Bob Dylan… Jusqu’au jour où Werner est présenté à la mère de Rebecca, Judith, qui s’effondre en le voyant. Ainsi se rouvre le dossier douloureux des origines de Werner. Qui Judith a-t-elle reconnu dans ces traits et ces yeux presque gris ? Quels souvenirs hideux cache-t-elle sous ses bracelets d’or ?
« Le dernier des nôtres », c’est une histoire d’amour impossible au temps où tout était possible : Rebecca disparaît sans explications ; Werner élève des gratte-ciels flamboyants et voit ses nuits traversées de rêves incendiaires. L’auteur nous guide avec puissance et émotion dans ces mondes que tout éloigne : l’Amérique libre, joyeuse, insouciante des seventies ; l’Allemagne nazie, la destruction de Dresde et les débuts de la guerre froide où Soviétiques et Américains se disputent le professeur Von Braun, inventeur des missiles V2…
Adélaïde de Clermont-Tonnerre tisse une toile énigmatique, drôle, sensuelle, traversée de personnages inoubliables. Certains glorieux, d’autres inconnus… 

Les ressorts de la tragédie classique sous la forme addictive d'une saga contemporaine, une histoire d'amour interdite à l'époque où tout était possible

 

 

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La romancière et journaliste Adélaïde de Clermont-Tonnerre a remporté, jeudi 27 octobre, le Grand prix du roman de l'Académie française, pour son roman Le Dernier des nôtres (Grasset). Elle a été choisie au premier tour par 11 voix contre 5 à Benoît Duteurtre (Livre pour adultes) et 3 à Sylvain Prudhomme (Légende). Le roman de près de 500 pages raconte l'histoire d'un jeune ambitieux qui tombe amoureux de la fille d'un milliardaire, à New York à la fin des années 1960. Il possède tous les ingrédients du "roman populaire" et son succès en librairie le prouve.

Agée de 40 ans, l'auteure de "Fourrure" (2010, récompensé par cinq prix dont le prix Maison de la presse et finaliste du Goncourt du premier roman) sait mener son affaire. Son deuxième roman est bourré de rebondissements. Changement de lieu, changement de temps. Dès le second chapitre, nous quittons Manhattan pour nous retrouver au milieu des ruines de Dresde après les terribles bombardements de février 1945.

De Dresde à New York

Le héros principal du roman, Werner Zilch, est citoyen américain depuis son adoption par une famille américaine. Car Werner, aux yeux "bleu clair", promoteur immobilier que rien ne semble pouvoir contrarier, n'est pas né sur le sol américain. Sa mère, grièvement blessée dans les bombardements de Dresde, lui a donné naissance quasiment par miracle.

Quant à son père, croit-on, il était le bras droit de Wernher Von Braun (qui sera récupéré par les Américains pour lancer leur programme spatial) mais qui est surtout "l'inventeur des V2", les premiers et meurtriers missiles balistiques. Werner Zilch est un tombeur à qui aucune fille ne résiste. Mais quand il rencontre Rebecca Lynch c'est lui qui succombe. Adélaïde de Clermont-Tonnerre excelle à raconter cette love story, au risque, parfois, d'en faire un peu trop.

Tout s'écroule le jour où Werner est présenté à la mère de Rebecca, Judith, rescapée d'Auschwitz, qui s'effondre à sa vue. Et c'est Von Braun lui-même (il travaille désormais pour la Nasa) avec son "sourire chaleureux" qui racontera à Werner le secret de ses origines. Son père fut-il vraiment un criminel de guerre comme le croit Judith ? On passe de la leçon d'histoire au thriller mais, "roman populaire" oblige, on sent que tout cela finira bien.

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