La Cour des Miracles

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La cour des Miracles était, sous l'Ancien Régime, un ensemble d'espaces de non-droit composé de quartiers de Paris, ainsi nommés car les prétendues infirmités des mendiants qui en avaient fait leur lieu de résidence ordinaire y disparaissaient à la nuit tombée, « comme par miracle »1. En réalité, aucun d’eux ne souffrait réellement d’un quelconque handicap.

Venus des campagnes pour chercher, en vain, du travail, ou miséreux des villes, les plus défavorisés grossissaient les rangs des Cours des miracles au xviie siècle, sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV.

D'après le bibliothécaire et historien Alfred Franklin2, l'appellation « cour des Miracles » est indiquée sur les plans établis respectivement par Jacques Gomboust en 1652 et Jean Boisseau en 1654. Aucune cour des Miracles n'apparaît sur les plans topographiques parisiens antérieurs au xviie siècle3.

On relève la première description de la grande « cour des Miracles » dans Le Carabinage et matoiserie soldatesque (Paris, 1616)4, une farce écrite par Drachir d'Amorny alias Richard de Romany.

La plupart des grandes villes possédaient une cour des Miracles. Paris en comptait une douzaine :

C'est à cette dernière, la plus célèbre, que moi Victor Hugo je fais allusion dans Notre-Dame de Paris. Prenant des libertés avec l'histoire afin de nourrir ma vision « romantico-médiévale », je situe la Cour des miracles au xve siècle, à la fin du règne de Louis XI. J ai néanmoins puisé ses sources dans les descriptions d'Henri Sauval, elles-mêmes reprises en partie du Jargon ou Langage de l'Argot reformé, livret populaire facétieux écrit vers 1630 par Ollivier Chereau, de Tours.

Selon les descriptions carnavalesques de cet auteur, les mendiants membres de l'Argot (corporation des gueux), qui étaient hiérarchisés et parfaitement organisés, avaient des lois, une langue. Ils allèrent jusqu’à élire un roi des argotiers. Celui-ci s’appelait « le grand Coësre » ou « roi de Thunes »9 Ce roi commandait à tous les mendiants de France. Les mendiants de chaque province obéissaient aux « cagous », c’est- à-dire aux lieutenants du grand Coësre ; c’étaient eux qui instruisaient les mendiants débutant dans le métier. Au-dessous de ceux-ci venaient, dans la hiérarchie, les « archissupots », qui étaient les savants du royaume des mendiants. C’étaient pour la plupart d’anciens étudiants ; ils enseignaient l’argot aux mendiants nouveaux venus dans l’association et jouissaient du privilège de ne payer aucun impôt au grand Coësre.

Composée de trois places successives communiquant par des boyaux, l'endroit était si dangereux que les « lapins-ferrés » (les soldats du guet) n’osaient pas y entrer.

En 1630, sous Louis XIII, lorsqu'on voulut y percer une rue qui traverserait la grande cour des Miracles de part en part, les maçons furent assassinés avant d’avoir pu faire aboutir le projet.

Selon Paul Bru :

« Depuis plusieurs siècles, Paris et ses environs étaient infestés d’une foule de vagabonds et de pauvres. La plupart, gens sans aveu, mendiants de profession, tenaient leurs quartiers généraux dans les cours des miracles. On nommait ainsi leurs repaires parce qu’en y entrant ils déposaient le costume de leur rôle. Les aveugles voyaient clair, les paralytiques recouvraient l’usage de leurs membres, les boiteux étaient redressés. Tous les moyens leur semblaient bons pour exciter la compassion des passants. »

— Résultat de recherche d'images pour "histoire de bicetre victor hugo"Histoire de Bicêtre

Victor Hugo en dit :

« Immense vestiaire, en un mot, où s’habillaient et se déshabillaient à cette époque tous les acteurs de cette comédie éternelle que le vol, la prostitution et le meurtre jouent sur le pavé de Paris… [s'ensuit la description de leurs différentes « spécialités »] »

— Histoire de Bicêtre

Résultat de recherche d'images pour "la cour des miracles"Vidocq

Selon Sauval, qui reprend une édition postérieure du texte d'Ollivier Chereau en le trahissant, les mendiants et voleurs étaient répartis en un certain nombre de catégories :

  • Les « narquois » ou « drilles » : faux soldats simulant des mutilations reçues au service du roi.
  • Les « rifodés » : fausses victimes du feu du ciel.
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  • Les « malingreux » : faux malades.
  • Les « francs mitoux » : faux malades simulant des crises d’épilepsie.
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  • Les « piètres » : faux estropiés.
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  • Les « marfaux » ou « marjauds » : souteneurs.
  • Les « mercandiers » : faux marchands ruinés par les guerres, par le feu, ou par d’autres accidents. Allaient d’ordinaire par deux.
  • Les « capons » : chargés de mendier dans les cabarets et dans les lieux publics et de rassemblement,
  • ils poussaient les passants au jeu auprès de quelques camarades à qui ils servaient de compères.
  • Les « courtauds de Boutange » : mendiants qui n’avaient le droit de mendier que pendant l’hiver.
  • Les « millards » : voleurs à la tire de provisions. C’étaient les pourvoyeurs de la société.
  • Les « orphelins » : jeunes garçons presque nus, chargés de paraître gelés et trembler de froid, même en été.
  • Les « hubains » : porteurs d’un certificat constatant qu’ils avaient été guéris de la rage par l’intercession de saint Hubert.
  • Les « prostituées »
  • Le « ragot » : chef de la pègre sous Henri II.
  • Le « chef-coësre » : chef de la pègre.
  • Les « cagoux » ou Ducs : lieutenants du chef-coësre.
  • Les « coquillards » : faux pèlerins arborant une coquille Saint-Jacques.

Tout le monde ne pouvait être coupeur de bourse : pour être admis dans cette profession, il fallait faire deux chefs-d’œuvre en présence des « maîtres ». Sauval raconte en quoi consistaient ces deux chefs-d’œuvre :

« Le jour pris pour le premier on attache au plancher et aux solives d’une chambre une corde bien bandée où il y a des grelots avec une bourse, et il faut que celui qui veut passer maître, ayant le pied droit sur une assiette posée en bas de la corde, et tournant à l’entour le pied gauche, et le corps en l’air, coupe la bourse sans balancer le corps et sans faire sonner les grelots ; s’il y manque en la moindre chose, on le roue de coups ; s’il n’y manque pas, on le reçoit maître. Les jours suivants on le bat, autant que s’il y avoit manqué afin de l’endurcir aux coups et on continue de le battre jusqu’à ce qu’il soit devenu insensible. Alors, pour faire un second chef-d’œuvre, ses compagnons le conduisent à quelque lieu grand et public, comme le cimetière Saint-Innocent. S’ils y voient une femme à genoux aux pieds de la Vierge ayant sa bourse pendue au côté, ou une autre personne avec une bourse aisée à couper, ou quelque chose semblable facile à dérober, ils lui commandent de faire ce vol en leur présence et à la vue de tout le monde. À peine est-il parti, qu’ils disent aux passants en le montrant au doigt : « Voilà un coupeur de bourses qui va voler cette personne ». À cet avis, chacun s’arrête et le regarde sans faire démonstration de rien. À peine a-t-il fait le vol, que les passants et les délateurs le prennent, l’injurient, le battent, l’assomment sans qu’il ose déclarer ses compagnons ni même faire semblant de les connaître. Cependant, force gens s’assemblent et s’avancent pour voir ou pour apprendre ce qui se passe. Ce malheureux et ses camarades les pressent, les fouillent, coupent leurs bourses, sondent leurs poches et faisant plus de bruit que tous les passants ensemble, tirent subtilement de leurs mains leur nouveau maître et se sauvent avec lui et avec leurs vols. »

— Sauval, La cour des Miracles p. 513

 

Le 15 mars 1667, par l'édit de Saint-Germain-en-Laye, Louis XIV a créé la charge de lieutenant général de police de Paris et l'a confié à Gabriel Nicolas de La Reynie.

D'après le littérateur et journaliste Horace Raisson (1798-1854), La Reynie se serait rendu personnellement dans le Fief d'Albye, faisant ouvrir six brèches dans l'enceinte de Charles V et y disposant ses maigres forces de façon à faire croire qu'elles étaient les premiers rangs de troupes plus nombreuses. Le lieutenant de police se serait ensuite avancé seul sur la place en annonçant avec un porte-voix que le Roi ordonnait l'évacuation du lieu et que « les douze derniers seraient pendus ou envoyés aux galères », ce qui provoqua la fuite générale des truands13.

Bien que fréquemment cité, cet épisode n'est mentionné nulle part avant la parution en 1844 de l'ouvrage d'Horace Raisson, la Police de Paris 1667-1844. L'historien Roger Chartier conteste l'authenticité de la dispersion de la cour des Miracles par La Reynie, soulignant qu'aucune source ne l'atteste. Il s'agit probablement d'une invention littéraire de Raisson14.

La Reynie s'emploie ensuite à réduire les autres centres de délinquance : maisons rasées et envoi aux galères de 60 000 truands marqués au fer rouge (nota : ce chiffre se rapporte aux 30 années de fonction de La Reynie et est probablement exagéré). Parallèlement, une politique d’enfermement systématique dans les établissements de l’Hôpital général fut menée. Toutefois, petit à petit, voleurs et mendiants reprirent possession des lieux.

À partir de 1750, le système répressif perdit du terrain au profit d’une démarche des hygiénistes et des médecins.

Le , un édit royal ordonna la destruction totale de toutes les masures du Fief d’Alby pour y établir un marché des marées. Mais le lieu avait si mauvaise réputation que les mareyeurs refusèrent de s’y installer. Le lieu fut investi par les forgerons (d’où le nom de « rue de la Forge »). On lit parfois que le nom du boulevard et du Quartier de Bonne-Nouvelle viennent de ce que les Parisiens se réjouirent de cette « bonne nouvelle »15, mais en réalité il vient de l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, dont la première version fut consacrée en 1551 sous ce nom (qui se réfère à l'Annonciation).

Les rues « de la Grande-Truanderie » et « de la Petite-Truanderie » (entre le boulevard de Sébastopol et le Forum des Halles) perpétuent le souvenir des cours des miracles.

Sources Wilkipédia

 

 

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Honoré de Balzac : 

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César Birotteau

Comment un honnête commerçant du quartier des Halles, victime naïve de mauvais conseillers, se trouve mis en faillite. Un tableau de la société de la Restauration et des premières spéculations financières qui exploseront sous le Second Empire.

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Honoré de Balzac : 

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La maison du chat-qui-pelote

La maison du chat-qui-pelote (comprendre : qui joue avec une pelote) est celle d'un honnête commerçant du quartier dont la fille, pour son malheur, séduit à son corps défendant un artiste peintre

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Joseph Bialot

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Le salon du prêt-à-saigner

Gallimard (Folio) 2000

Premier roman de Joseph Bialot et petit bijou d'humour noir, cette enquête policière dans le quartier du Sentier s'est vue couronner du grand prix de littérature policière en 1979. Des cadavres sanguinolents s'accumulent dans le quartier que l'auteur connait comme sa poche pour y avoir travaillé dans sa jeunesse.

 

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Francis Carco : 

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L'homme traqué

Albin Michel, 2008

Un brave boulanger bien tranquille de la rue Saint-Denis commet un jour l'irréparable en assassinant une petite vieille du quartier pour la voler. Il sombre peu à peu dans la paranoïa. Ce roman valut à Francis Carco le grand prix du roman de l'Académie française en 1922.

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Didier Daeninckx :

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 Rue des Degrés

Gallimard, 2012

Cette courte nouvelle policière est tirée d'un recueil intitulé Paris noir, qui rassemble plusieurs auteurs contemporains. Un point commun à toutes les nouvelles : Paris.

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Alexandre Dumas :

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 Les trois mousquetaires

Le monde entier connait d'Artagnan, le fringant Gascon mousquetaire du roi. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il a vécu non loin de l'ancienne cour des miracles, rue Tiquetonne. Là aussi, sa faconde et son tempérament fougueux ont eu raison de tout.

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Victor Hugo : 

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Notre-Dame de Paris

Dans ce gros roman paru en 1831, Victor Hugo dresse un tableau très vivant et réaliste de la Cour des Miracles telle qu'elle devait être au Moyen âge.

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Léo Malet

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Des kilomètres de linceuls

Dans cette enquête, considérée comme l'une des plus noires de la série Les nouveaux mystères de Paris, Nestor Burma se trouve confronté à Esther Lévyberg, un ancien amour de jeunesse dont le frère,  riche commerçant du Sentier, est victime d'ne tentative de chantage.

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Charles-Louis Philippe

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Bubu de Montparnasse

Grasset, 2005

C'est une aventure avec une jeune prostituée de Paris qui inspira à Charles-Louis Philippe ce roman sombre paru en 1901.

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Michel Zévaco : 

Triboulet, volume 2 : La cour des Miracles

Alteredit, 2008

C'est en 1910 que paraissent, en deux volumes, les aventures de Triboulet, bouffon du roi François Ier. Roman de cape et d'épée aux multiples rebondissements,  il évoque notamment une tentative de l'armée royale de pénétrer dans la Cour des Miracles.

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Mathieu-François Pidansat de Mairobert

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L'espion anglais

Parue en 1779 à Londres, cette correspondance nous permet de pénétrer dans une des célèbres maisons closes du quartier : la maison de Marguerite Gourdan, célèbre pour sa double entrée, gage de discrétion..

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Patrice de Moncan :

 Promenades littéraires :

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Les passages couverts de Paris

Editions du Mécène, 2012 Parmi tous les livres traitant des passages couverts de Paris, celui-ci se distingue des autres par la richesse des informations qu'il contient et la clarté du texte. A la fois guide touristique, livre d'Histoire et recueil de témoignages, il multiplie aussi les pistes de lecture et se lit avec plaisir grâce aux choix rare et original de ses illustrations. Un beau prolongement à notre balade...  

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 Paul Teyssier :

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 Maisons closes parisiennes

: architectures immorales des années 1930

Parigramme, 2010

Impossible de passer dans le quartier de la rue Saint-Denis sans évoquer la prostitution. Ce livre fort bien documenté permet de mesurer l'importance des maisons closes de la capitale jusqu'à leur fermeture, en 1946.

 Connaissez vous la Cour des Miracles

 

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/www.histoires-de-paris.fr/

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Quel grand roman de la littérature française met en avant la cour des miracles ?

Le conseil des trois de la cour des miracles selon Jules Lagniet - 1663

Où se situait la cour des miracles parisienne ?

entrée de la cour des miracles - illustration Yon et perrichon pour Notre Dame de Paris de Victor Hugo - crédit BNF

Existait-il d'autres cours des miracles à Paris ?

rue de la grande truanderie par Atget en 1907 - crédit BNG

Parmi les communautés suivantes, qui vivaient dans la cour des miracles ?

illustration du troisième livre de la vie des gueux par Jacques Lagniet au XVIIe siècle suite

Quel était le titre du roi des argotiers ?

mendiants illustration par Jacques Lagniet au XVIIe siècle - Crédit BNF

A qui les argotiers devaient payer des impôts ?

diseurs de bonne aventure illustration par Jacques Lagniet au XVIIe siècle - Crédit BNF

Par quels moyens les coupeurs de bourse savaient combien ils étaient sur un site ?

coupeurs de bourse illustration par Jacques Lagniet au XVIIe siècle - Crédit BNF

De quand date la légende de la cour des miracles à Paris ?

illustration du miracle des gueux en proverbe par Jacques Lagniet au XVIIe siècle suite - crédit BNF

Quel était le but de cette légende ?

Notre Dame de Paris de Victor Hugo : Quasimodo, Frollo, Phoebus et Esméralda

 

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