sur les traces de Baudelaire
Aujourd'hui nous avons décider de partir à la découverte de Paris.....celui de Baudelaire....Tient il est au coin de la rue.... il nous attend ..Sommes nous en retard?
Il nous serre la main,et d'un sourrire nous prend le bras pour traverser l'Île Saint-Louis, village insulaire épargné par les travaux de réaménagement de la ville, dont le charme la fait succomber il y vécu pendant plusieurs années.nous explique t'il
voici les ponts qui mènent vers les deux rives
Il aime nous avoue t'il se promener sur l'Île Saint-Louis et être au coeur de Paris sans habiter pour autant l'une des deux rives. Il se sent bien sur son îlot peuplé d'artistes, et vit une vie de village, loin du chaos de la ville mais assez proche pour pouvoir s'y rendre à tout moment. Quand il le souhaite,nous explique t'il il rejoint le Marais en traversant le pont Marie ,regardez là sur la rive gauche il n' y a cas traverser celui de la Tournelle, payant à l'époque.
Pont Marie & Pont de la Tournelle (IVe).
Puis continuant notre promenade le poète nous confie d'une voix nostalgique le Déjeuner à La Tour d'Argent
C'est vrai qu'il avait ses habitudes dans le quartier du quai de la Tournelle, quand il se promenait dans le coin, il aimait se restaurer à La Tour d'Argent, située à l'angle de la rue du Cardinal Lemoine, l'ambiance y était conviviale et populaire se rappelle t'il en sourriant.
La Tour d'Argent. 15 quai de la Tournelle (Ve).
d'un geste de la main il pointe son doigt vers un immeuble voici le premier studio quai de Béthune
Après de longues heures de marche nous arrivons sur l'Île Saint-Louis, nous prenant le bras il se rappelle cet immeuble... que de souvenirs n'est ce pas Monsieur l'artiste,...là il s'installe dans un studio près du quai de Béthune,et achète plusieurs meubles et objets d'art à un certain Antoine Arondel, installé à l'Hôtel Pimodan.
En véritable esthète, il nous explique qu'il aime tout ce qui est beau et dépense sans compter pour aménager son petit appartement, juste là à l'étage et d'un ton confus il ajoute qu'il est contraint de revendre sa collection à bas prix à Arondel.
Studio de Charles Baudelaire. 22 quai de Béthune (IVe).
Puis nous arrêtons au coin de la rue et nous montre l'Hôtel Pimodan
En 1843 se souvient il il déménage à l'Hôtel Pimodan, au 17 quai d'Anjou, il nous explique qu'autrefois on l'appelé Hôtel des Teinturiers parce que sa cour et son rez-de-chaussée étaient occupés par des artisans. Dans le ton de la confidence il continue Arondel logeait au premier étage alors que lui même louait une partie du troisième. Ici aussi notre ami se charge du réaménagement des lieux qu'il décore nous prècise t'il avec des oeuvres d'artistes contemporains, toujours avec un goût pointu qui étonne et charme ses convives. Ce lieu a été la seule habitation parisienne soupire t'il où il se sentait comme à la maison, un lieu à son image.
Hôtel de Lauzun. 17 quai d'Anjou (IVe).
Les réunions du club des hachichins chez Boisdenier
Suite à son départ de l'Hôtel Pimodan, le club des hachichins, groupe voué à l'étude et à l'expérience de drogues, fondé par le docteur Jacques-Joseph Moreau de Tours, se réunit à présent chez le peintre Boisdenier. Nous lui apprenons que le rituel reste inchangé, chaque mois se déroule une séance pendant laquelle il est possible de déguster une pâte composée d'herbe, puis un repas auquel suivent plusieurs heures d'extase. Sur un ton nostalgique il nous apprend qu il y étudiera l'hashish et l'opiumd'ailleurs rappelez vous il relatera ces expériences dansLes paradis artificiels .
Ces ici que notre aprés midi se termine avec notre ami..
.il est l'heure de rentrer,nous promettant de nous revoir
le poète nous dit aurevoir d'un geste de la main
à Bientôt Monsieur l'artiste.