livre le violoniste
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Pourquoi avoir choisi ce livre
Moi j’aime le rock, alors le violon…ce n’est pas vraiment pour moi.Pourtant cette couverture, a largement contribué à mon choix.un charme tout particulier pour moi, parfois leur style est différent,souvent leur écriture est atypique, là, j’ai trouvé tout ce que j'aime.L’écriture est douce, agréable, simple et fluide ; et amène de l’âme à ce roman copieux.Le personnage principal va vous déclencher de l’émotion, c’est bien certain.
Détestez-le, adorez-le mais il ne vous laissera pas indifférent
. Comme la plupart des personnages du roman d’ailleurs, moi ma préférée c’est Lili.Un personnage humain, fragile, mais pas que…Ils ont chacun de multiples facettes qui rend le roman tellement prenant, tellement psychologique.Pas de tripes à l’air, pas de violence excessive, pas d’enquête de 500 pages ; juste une belle histoire.
L’auteure n’a vraiment pas choisi la facilité en optant pour ce type de personnage,Franz a une telle bivalence qu’au fur et à mesure des pages on le déteste puis, on l’aime, on le déteste à nouveau, et on le comprend…Et c’est presque jusqu’au bout comme cela.Pour ceux qui craignent le côté artiste, violon, musique classique, aucune crainte.Vous n’aurez aucun mal à entrer dans le livre sans avoir de connaissance du domaine.
on va plonger un peu dans le livre ?
Vous aurez à faire à différents thèmes :
l’amour, la vengeance, la manipulation
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le sexe et la fragilité des Hommes…De quoi faire un bon livre n’est-ce pas ?Nous suivons l’histoire de Franz Schligg,un talentueux virtuose, violoniste et probablement le plus horrible
des hommes face aux femmes. La séduction lui est vitale,il ne peut pas vivre sans appâter de belles jeunes femmes pour finalement, les rejeter. Pourquoi me direz-vous ?
Vous en connaitrez les raisons au fur et à mesure
de l’histoire et de ses aventures. Un jour, face à un caractère plus trempé, c’est le dérapage. Il tue. Et c’est le début de la spirale… Pris au piège d’un certain Karl, effrayé par ses propres pulsions, Franz va vivre une aventure délicieuse pour nous lecteurs. Je n’ai qu’un regret ? Il n’est que dans ma liseuse…et pas dans ma bibliothèque avec une jolie dédicace.
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Lecteurs,
J'ai adoré ??
. A découvrir absolument
C’est un pavé de 672 pages…
et je n’ai pas ressenti de temps mort, de passage à vide.
L’histoire passe à toute vitesse….
Et franchement, dès le milieu du livre,
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Un petit mot sur l’auteur :
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G. E. Froideval
est née au Mexique et a vécu dans les villes de Mexico et Chihuahua. Elle vit en France depuis 1997.
“Le violoniste – Coup d’archet” est son premier roman, mûri pendant plus de vingt ans, né de sa passion pour le violon, la musique classique et les thrillers.
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Le résumé :
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Franz Schligg, violoniste de talent, est un homme adulé ou détesté virtuose pour les uns, mégalomane pour les autres.Les femmes qu'il séduit puis rejette, le considèrent comme un monstre.Jusqu'au jour où, confronté à une femme qui lui tient tête,il la tue d'un coup d'archet. Accident ou pulsion ?Pris dans l'engrenage de sensations qu'il peine à contrôler, dépassé par ses actes
et ses mensonges, sa vie bascule lorsqu'il devient le témoin d'un crime.Guetté par la folie, tiraillé par ses émotions, cerné par la paranoïa,Franz précipite sa chute d'un nouveau coup d'archet. Cet acte le conduit à Karl, un tueur à gages qui lui propose un sordidemarché contraindre le violoniste à remplir ses propres contratslorsque la cible à atteindre est une femme.
À contrecœur, Franz accepte afin de se donner le temps de trouver le moyen de s'affranchir de sa dette.Lorsque le corps de sa première victime est retrouvé dans d'étrangescirconstances, l'étau se resserre autour du violoniste, lequel n'envisagequ'une seule solution à ses problèmes : la fuite.
Mais à quel prix ?
Interview G. E. Froideval
Bonjour G. E. Froideval, merci de nous présenter ton premier roman « Le violoniste : Coup d’archet », tu peux le raconter en quelques mots ?
Tout d’abord, je tiens à remercier l’équipe Criminocorpus pour cette tribune. « Le violoniste : Coup d’archet » c’est l’histoire de Franz Schligg, un célèbre virtuose, adulé, qui est un parfait salaud et humilie les femmes à sa façon. Un jour, la situation le dépasse, une dispute éclate et il commet un meurtre. Lorsqu’il tente de le dissimuler, il devient témoin d’un assassinat. Depuis, il vit avec la peur de se faire démasquer par la police, d’être poursuivi par un tueur et, en même temps, éprouve une étrange fascination par rapport à son crime. Petit à petit il va se retrouver piégé dans une toile d’araignée de laquelle il sera difficile de sortir indemne.
D’où t’es venue l’idée de ton roman ?
Je suis fascinée par les violonistes, par la musique classique et puis j’aime bien les thrillers. L’histoire de mon roman est un périple que je raconte par petits bouts dans mon blog. Une aventure d’une vingtaine d’années. Un voyage qui commence dans la tête d’une ado au Mexique et s’achève dans celle d’une femme, de l’autre côté de l’Atlantique, en France.
Pourquoi avoir écrit ton roman en français ?
J’ai commencé cette histoire en espagnol, puis je suis venue en France et je me suis imprégnée de la langue française. J’étais bloquée dans mon histoire et puis je l’ai abandonnée quelques années pour me consacrer à la découverte de l’Europe et à mes études. Lorsque j’ai voulu reprendre l’écriture, je ne pouvais plus écrire en espagnol. Je n’avais plus de « plume » les phrases, les mots ne me venaient plus. Le français est une langue très belle, j’avais envie d’écrire en français. J’ai traduit quelques chapitres sans oser les montrer, puis un jour je me suis inscrite dans une plateforme d’apprentis écrivains, Scribay et j’ai publié mes premiers chapitres en français. J’ai découvert que j’avais encore du boulot au niveau de la langue, mais j’ai reçu aussi beaucoup de conseils et d’aide pour m’améliorer. Grâce à cela j’ai réussi à mettre le mot fin.
Ton roman se déroule principalement à Vienne, en Autriche, pourquoi pas au Mexique ?
Parce que Vienne est liée à la musique. Situer mon histoire en Autriche était exotique pour moi, c’était un pays de rêve, surtout lorsque j’étais au Mexique et que j’idéalisais l’Europe. Néanmoins, il y a des petits bouts du Mexique dans mon roman, parfois évidents, parfois bien cachés, mais le Mexique est présent. Même l’état de Chihuahua, où j’ai vécu a une belle place. Je n’ai pas voulu montrer du folklore mexicain, mais plutôt des faits de société de manière très subtile : la violence et les arts. D’ailleurs les deux se conjuguent très bien dans l’histoire.
La musique joue un rôle important dans ton histoire, es-tu musicienne ?
Non, malheureusement, c’est l’un de mes regrets. Je suis mélomane, j’ai une fascination pour la musique classique que j’écoute quasiment tout le temps. Quand j’étais adolescente, au lieu d’avoir des posters de chanteurs ou des acteurs j’avais dans ma chambre une reproduction du portrait de Franz Liszt d’Henri Lehmann, tellement je le trouvais beau. D’ailleurs c’est en son honneur que mon violoniste s’appelle Franz. J’ai toujours voulu faire de la musique. J’ai pu commencer à réaliser mon rêve il y a trois ans quand je me suis inscrite au cours de piano. Je ne fais pas beaucoup de progrès faute de temps, mais c’est un plaisir de le jouer. A partir de septembre je vais réaliser mon rêve et me mettre au violon… chut ! Ne le dites pas à mes voisins !
Revenons à ton histoire, pourquoi avoir adopté le point de vue du meurtrier ?
Je trouve qu’il y a déjà trop de romans d’enquêtes de police, cela ne m’intéressait pas. Je n’arrive pas à rentrer dans la tête d’un flic à part pour le caricaturer. Je voulais montrer un personnage torturé, meurtrier circonstanciel plutôt qu’un psychopathe froid et méthodique. Franz arrive à éprouver des regrets, des sentiments, bien qu’au départ il pense surtout à sa petite personne.
Avant de conclure, peux-tu nous dire si tu as d’autres projets ?
Oui, j’ai quelques idées et un roman en cours, mais j’ai un rythme très lent. J’espère ne pas traîner pendant 20 ans encore ! J’abandonne la musique, mais je garde l’univers. L’histoire se passe toujours en Autriche avec quelques personnages croisés dans « Le violoniste : Coup d’archet » et le Mexique sera encore présent par petites touches.
Sources Criminocorpus :https://criminocorpus.hypotheses.org