Montpellier la Glacière 18eme siècle
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ieu peu connu du patrimoine de Castelnau Le-Lez, au XVIIIe S, la Glacière servait à stocker les glaces descendues à dos de mules du Mont Aigoual. Conçue comme un véritable igloo en pierre, sa première mention remonte à 1729.
Elles sont visibles rue Roger-Salengro
Pour les nouveaux arrivants et ceux qui ne connaissent pas encore ce patrimoine, cet igloo en pierre qui permettait aux siècles derniers de conserver la glace, est riche d’enseignements.
Protégées pendant plus de deux siècles, inconnues de la plupart des habitants, les glacières de Castelnau-le-Lez ont depuis quelques années, ouvert leurs portes au public A défaut de pouvoir acquérir ce précieux patrimoine, la ville est aujourd'hui locataire de ces lieux, véritables igloos en pierre de Castries qui permettaient dès le XIXe siècle de stocker et de conserver la glace descendue du mont Aigoual. L’utilisation de la glace neige aurait débutée durant la préhistoire. Pour conserver cette matière première si précieuse et si périssable, les hommes ont construit des glacières aux formes diverses.
Pour l’historien catelnauvien Henri Escrive qui a fait connaître l’existence des glacières de la cité dans son ouvrage "C’était Castelnau le Lez", ces frigos de nos aïeux n’étaient autres que des constructions plus ou moins enterrées, généralement circulaires, dont le toit bâti en pierres ou en briques avait des formes diverses, voûte, dômes de pierres plates ou dallage horizontal.
Invisibles de l’extérieur, ces bâtis témoignaient de l’intérieur un savoir faire ingénieux. "La glace neige était tassée sur un lit de branchages ou de sarments, explique Henri Escrive, et au moment du remplissage on la battait pour pouvoir en stocker une plus grande quantité et pour éviter les entrées d’air. Quand l’hiver était froid, on se procurait la matière première dans les ruisseaux, rivières, marais ou fossés. Mais lorsque l’approvisionnement posait problème, il fallait aller chercher la glace que l’on tassait dans des sacs de toile, à l’Espérou ou même parfois au mont Ventoux".
Les glacières de la rue Salengro en parfait état de conservation, dateraient des années 1600 – 1700 selon des rapports d’inspection de 1686 et 1729 qui font état, pour le dernier, d’une réserve de 600 quintaux de glace. D’autres rapports datant de 1734 et 1762 constatent qu’elles ne sont plus en service.
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Après une dernière utilisation connue pour avoir abrité un atelier,
ce patrimoine ouvert au public, est aujourd’hui transformé en hall d’exposition.
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