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Acheter "Voltaire" de Jean Orieux, occasion - Quai des livres - le ...VOLTAIRE, SA JEUNESSE, SON TEMPS. Tome 2 - Roman - Littérature - LivreVoltaire, historien (raccourci) - Voltaire | Livre audio gratuit | Mp3

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François-Marie Arouet, célèbre sous le nom de Voltaire, naquit Paris, en 1694. Il était fils d’un notaire et vint au monde si chétif, qu’on fût obligé de différer son baptême pendant neuf mois. Il eut pour parrain l’abbé de Chateauneuf, homme impie sous l’habit de prêtre ; ce fut lui qui donna à ce jeune enfant, à peine âgé de trois ans, les premières notions d’incrédulité, en lui faisant balbutier un poème impie ; ces impressions furent ineffaçables.

 

L’élève Arouet

Le jeune Arouet fut placé à l’âge de dix ans au collège des jésuites, où il se fît remarquer par son amour pour l’élude. Les Révérends Pères se laissaient charmer par son esprit précoce. L’un d’eux, émerveillé, lui prédit, en l’embrassant, qu’il serait un grand homme ; un autre, effrayé de la hardiesse de ses idées et de ses railleries, s’écria, un jour, en le secouant par le collet : « Malheureux, tu seras, en France, l’étendard de l’incrédulité ! » L’un et l’autre ne se trompaient point.

Au sortir du collège, Arouet retourna au sein de sa famille. Son père, qui voulait en faire un magistrat, lui fit étudier le droit. L’abbé de Chateauneuf, son parrain, le présenta dans les salons brillants qu’il fréquentait ; il y fut accueilli, caressé, choyé par l’élite des courtisans ; là, il se lia avec le marquis de La Fare, l’abbé de Chaulieu, le prince de Conti, le duc de Vendôme, le maréchal de Villars, la duchesse du Maine, tous gens d’esprit, mais d’une grande licence de mœurs.

L’abbé de Chateauneuf le présenta aussi chez la fameuse Ninon de Lenclos ; le jeune Arouet, qui avait déjà publié quelques vers, récita devant elle plusieurs pièces de sa composition ; elle fut si charmée de son esprit, qu’elle lui légua une somme de deux mille francs pour acheter des livres. Ce fut là son premier succès.

Mais cette vie dissipée des salons nuisait aux progrès du jeune homme dans ses études de droit. D’ailleurs, il ne paraissait avoir aucun goût pour la procédure ; on l’avait souvent surpris griffonnant des vers sur le papier timbré au lieu de transcrire des copies. Le père d’Arouet était loin de s’accommoder des goûts frivoles de son fils : parfois il parlait de l’envoyer en Amérique ; enfin, irrité du peu de cas que le jeune homme faisait de ses remontrances, il le déshérita et le chassa de la maison paternelle.

Ainsi abandonné à lui-même, il se livra sans frein à ses passions, et se fit bientôt remarquer dans les salons par la légèreté de ses mœurs, et surtout par la causticité de son esprit. À la mort de Louis XIV, il circula d’odieux pamphlets contre la mémoire du feu roi et contre les principaux personnages de la cour. Le jeune Arouet fut accusé d’avoir fait de ces pamphlets ; cette accusation reposait sur le simple indice donné par le dernier vers de la pièce : « J’ai vu ces maux, et je n’ai pas vingt ans. »

 

Quoique innocent, il fut mis au Châtelet, où il resta plus d’une année. C’est là qu’il composa sa tragédie d’Œdipe et les deux premiers chants de la Henriade. Le régent, convaincu enfin de son innocence, le fit sortir et voulut le voir ; charmé de son esprit, il lui accorda même une gratification, en lui disant : « Soyez sage à l’avenir, et j’aurai soin de votre fortune. — Je remercie Votre Altesse, lui répondit le jeune poète, de ce qu’elle veut bien se charger de ma nourriture ; mais je la prie de ne plus se charger de mon logement. »

Le littérateur Voltaire

C’est après sa sortie du Châtelet que le jeune Arouet échangea son nom de famille contre celui do Voltaire, qu’il devait rendre si célèbre : c’était le nom d’une terre appartenant à son père.

Il débuta dans la carrière littéraire par la tragédie d’Œdipe (1718) qu’il venait d’achever au Châtelet. Depuis Corneille et Racine on n’avait rien vu sur la scène de plus émouvant et de plus admirable que cette pièce. Il est vrai que le jeune poète avait emprunté ses plus belles inspirations à la tragédie de Sophocle, qu’il eut le tort de décrier plus tard.

 

Après Œdipe, Voltaire fit représenter Marianne (1721), qui n’eut aucun succès. Loin de se laisser décourager par cet échec, le poète redoubla de travail ; il se retira quelque temps à la campagne et y acheva la Hendriade.

Avant de livrer cette épopée au public, il voulut avoir l’avis de ses amis : de nombreuses observations lui ayant été faites sur le sujet, le plan, les caractères et le style de ce poème, Voltaire ne put cacher son mécontentement, et de dépit, il jeta son épopée au feu. L’un de ses amis se précipita sur le foyer, brûla ses manchettes et sauva le manuscrit. Le succès de la Henriade fut immense, non seulement en France, mais en Europe ; ce poème a beaucoup contribué à populariser le nom de Henri IV.

 

C’est au milieu de la gloire que lui valut cet ouvrage, qu’une dispute qu’il eut avec un des grands de la cour força Voltaire à quitter subitement la France, et à chercher un refuge en Angleterre. Il dinait un jour chez le duc de Sully avec le chevalier de Rohan : une discussion s’éleva parmi les convives ; Voltaire soutint avec chaleur son opinion ; le chevalier, blessé de rencontrer un contradicteur, demanda quel était ce jeune homme qui parlait si haut. « C’est, répondit Voltaire, un homme qui ne traine pas un grand nom, mais qui sait honorer celui qu’il porte. » Le chevalier se leva furieux et sortit.

Quelques jours après, il se vengeait par un lâche guet-apens, et faisait bâtonner Voltaire par ses gens, à la porte de Sully, où le poète venait de diner. Fou de colère, l’insulté demanda en vain justice. Il s’enferma alors pondant trois semaines, apprit l’escrime et l’anglais, puis il envoya un cartel au duc de Rohan ; le duc, croyant se déshonorer en se battant avec un poète, refusa le duel et obtint même du régent une lettre de cachet contre le jeune téméraire. Celui-ci fut enfermé pendant six mois à la Bastille, et n’en sortit que sous condition de quitter la France. Voltaire choisit l’Angleterre pour le lieu de son exil.

L’exil en Angleterre

On ne peut nier que le séjour de trois ans qu’il fit à Londres n’ait exercé sur les idées de Voltaire une funeste influence. Son esprit sceptique et frondeur put se donner pleine carrière dans la société des libres penseurs ; mais il faut reconnaitre aussi que l’Angleterre initia le poète aux grands principes de liberté, inconnus à cette époque en France. Plus tard, il les propagea à son tour dans son pays et prépara la révolution qui, vers la fin du siècle, devait changer l’ordre social de la France.

C’est aussi en Angleterre qu’il développa et enrichit son génie littéraire : il puisa à pleines mains dans les trésors de la littérature anglaise, il lut dans la langue originale le Paradis perdu de Milton, étudia la philosophie de Bacon et de Locke, les découvertes scientifiques de Newton et s’inspira surtout des chefs-d’œuvre dramatiques de Shakespeare, qu’il eut le mérite de révéler à la France.

L’enthousiasme qu’il ressentit de ces merveilles scientifiques et littéraires, son admiration pour cette terre de tolérance et de liberté, lui inspirèrent ses Lettres philosophies ; malheureusement, il dépara ce livre, où sont consignées de judicieuses critiques, par un amas de grossières invectives contre le christianisme.

Ces injures firent condamner ses Lettres à être brûlées de la main du bourreau ; il eut mieux valu les réfuter ou les ignorer. C’est à Londres que Voltaire composa ses tragédies de Brutus (1730) et de la Mort de César (1733), qui ne sont qu’une imitation de Shakespeare.

Après trois ans d’exil, Voltaire revint en France. Son premier soin fut de s’assurer une fortune indépendante, soit par la vente de ses ouvrages, soit par d’heureux placements de fonds. Il mit à différentes loteries et gagna plusieurs lots ; il fut heureux dans quelques spéculations commerciales, et particulièrement dans le commerce des blés et dans les fournitures de l’armée. En moins de trois ans, il devint plusieurs fois millionnaire.

La fortune ne lui fit pas négliger les lettres. Il fit paraître Brutus sur la scène. Cette tragédie n’eut qu’un médiocre succès. On dit que Fontenelle, après cet échec, lui conseilla de renoncer au genre dramatique. Voltaire n’écouta pas cet avis ; il se remit à l’œuvre avec une nouvelle ardeur et publia l’année suivante Zaïre (1732), l’un de ses chefs-d’œuvre les plus émouvants et les plus applaudis. On avait reproché à Voltaire de n’avoir pas su peindre les sentiments tendres et délicats : jamais tragédie n’a fait répandre autant de larmes.

 

La fronde des ecclésiastiques

Le bonheur de Voltaire ne fut pas sans mélange. Les prêtres, qu’il avait impitoyablement attaqués dans ses Lettres philosophies, le dénoncèrent au pouvoir à cause de ses diatribes contre la religion. Le philosophe, qui n’ambitionnait pas l’auréole du martyr, crut prudent de quitter Paris et se retira au château de Cirey, à quelques lieues de Vassy, en Champagne, chez une de ses amies, la marquise du Châtelet.

Il passa quelques années dans cette retraite obscure, livré tout entier à la culture des lettres ; il y composa l’Histoire de Charles XII, vrai chef-d’œuvre historique, les tragédies d’Alzire, de Mahomet et de Mérope, qui mirent le comble à sa gloire dramatique, la comédie de l’Enfant prodigue, une histoire universelle sous le titre d’Essai sur les Mœurs, et le Siècle de Louis XIV, deux autres chefs-d’œuvre historiques.

Au faîte de la gloire littéraire, Voltaire aurait voulu voir s’ouvrir pour lui les portes de l’Académie ; mais ses attaques contre la religion lui avaient aliéné ceux qui auraient pu lui en faciliter rentrée. Il ne recula pas devant l’hypocrisie et le mensonge pour se gagner des sympathies. Qu’on en juge par cette lettre qu’il écrivit à un ecclésiastique influent : « Si jamais, dit-il, on a imprimé sous mon nom une ligne qui puisse scandaliser seulement un sacristain de paroisse, je suis prêt à la déchirer ; je veux vivre et mourir tranquille dans le sein de l’Église apostolique et romaine. » Il fut reçu à l’Académie, mais la lâcheté de ses procédés le rendit méprisable aux yeux de ses contemporains et de la postérité.

 

D’ailleurs, ce n’est pas le seul acte de bassesse dont on ait à charger sa mémoire. Il avait pour habitude de publier sous des noms supposés les pamphlets qui pouvaient être de nature à le compromettre. Louis XV lui-même, qui avait peu de valeur morale, n’eut pour cet homme que du mépris.

Berlin et Frédéric II

Voltaire, blessé de la défaveur de la cour, partit pour Berlin, où Frédéric II, roi de Prusse, l’invitait depuis dix ans à venir se fixer auprès de lui. Il fut reçu à Postdam, non en poète, mais en roi ; on lui donna un appartement splendide, une table somptueuse, de brillants équipages ; il reçut le titre de chambellan et une pension de vingt mille francs. En retour, le poète donnait des leçons au roi, corrigeait sa prose et ses vers, et le soir, faisait les délices de ses soupers par la grâce et la fécondité de son esprit.

Dans ces fameux soupers, où la morale n’était pas moins bannie que l’étiquette, on parlait de tout : métaphysique, philosophie, religion ; et c’était pour se moquer des plus saintes croyances.

Malheureusement, la bonne harmonie ne régna pas longtemps entre Frédéric II et Voltaire ; les beaux esprits de la cour, entre autres le géomètre Maupertuis et le philosophe La Beaumelle, jaloux des faveurs de Voltaire, ne tardèrent pas à troubler les rapports d’amitié qui existaient entre le poète et le roi.

On rapporta un jour à celui-ci que Voltaire s’était permis de dire, en recevant les vers que Frédéric lui donnait à corriger : « Le roi m’envoie son linge sale à blanchir. » D’un autre côté, on racontait à Voltaire que le roi avait dit : « Laissez faire ; on presse l’orange et on en jette l’écorce quand on en a sucé le jus. » Voltaire ne crut pas devoir attendre qu’on lui donnât congé ; il renvoya à Frédéric la clef de chambellan et le brevet de la pension dont il l’avait gratifié.

 

Il partit en emportant par mégarde quelques vers manuscrits du roi : celui-ci envoya un officier prussien à sa poursuite, et Voltaire fut retenu prisonnier jusqu’à ce qu’il eût rendu les Œuvres de poéshies du roi, son maître. Il lui fallut attendre l’arrivée des malles qui renfermaient ce trésor ; les malles de Voltaire arrivèrent enfin, les poéshies furent rendues, et le prisonnier put continuer sa route.

Arrivé en Alsace, il songea à retourner à Paris, mais il n’ignorait pas combien il était peu sympathique à Louis XV ; il fit sonder la cour à son égard : le roi répondit : « Qu’il reste où il est. » Voltaire renonça donc à Paris et s’en alla prendre les eaux d’Aix, en Savoie. Pour mettre fin à cette vie itinérante, il se décida à acheter, en Suisse, aux portes de Genève, une campagne qu’il appela les Délices. Les protestants de Genève virent avec déplaisir s’établir sur leur territoire ce violent ennemi de toute religion ; quelques pasteurs écrivirent des protestations que Voltaire, oubliant ses préceptes de tolérance, fit supprimer par autorité du magistrat.

 

Le domaine de Ferney

 

Désirant éviter de nouvelles attaques, il acheta la terre de Ferney, à une lieue de Genève. C’est là qu’il passa les vingt dernières années de sa vie à écrire les plus impies et les plus licencieux de ses ouvrages. « Je suis las, disait-il, de leur entendre dire que douze hommes ont suffi pour établir le christianisme, et j’ai envie de leur prouver qu’il n’en faut qu’un pour le détruire. » Cet impie vieillard multipliait dans ce but les pamphlets anonymes les plus furibonds pour écraser l’infâme… C’est ainsi qu’il désignait la religion du Christ. Qui le croirait ? cet incrédule éhonté était parfois l’homme le plus pusillanime et le plus servile. Pour obtenir un fauteuil à l’Académie, nous l’avons vu se déshonorer par une lâche hypocrisie ; quand il y trouvait son intérêt, il renouvelait la même comédie : il allait à la messe, faisait ses Pâques comme un bon catholique. Étant tombé malade, il crut, un jour, qu’il allait mourir. Il fit aussitôt appeler un prêtre, signa devant notaire la rétractation de ses ouvrages irréligieux, demandant pardon à Dieu et aux hommes, et déclarant mourir dans la religion catholique, apostolique et romaine.

Détournons nos regards des écrits et des actes de Voltaire, qu’on ne peut que flétrir et réprouver, et disons quelques mots des actes de sa vie qui font un éternel honneur à sa mémoire.

 

Le combat pour la liberté

Il fut le premier à plaider la cause de la liberté de conscience en faveur des protestants, persécutés en France depuis la révocation de l’édit de Nantes. Il fit, en particulier, réhabiliter la mémoire de Calas et de Sirven. Calas était un négociant de Toulouse, qui, en 1762, avait été accusé d’avoir assassiné son fils pour l’empêcher de se faire catholique. Quoique Calas fût innocent de ce crime, les juges prévenus le condamnèrent à mort, et il expira sur sa roue. Voltaire fut informé de cette affaire et convaincu de l’innocence de Calas, il prit à cœur de réhabiliter sa mémoire. Après trois années d’efforts incessants, de démarches, de brochures, de plaidoyers éloquents, il réussit à faire réviser le procès. Calas fut réhabilité par le Parlement de Toulouse, et sa famille dédommagée des pertes d’argent que ce procès lui avait coûtées.

Sirven était un protestant, dont la fille fut arrachée à sa famille et jetée dans un couvent ; la pauvre enfant parvint à s’échapper des mains de ses persécuteurs on la trouva morte dans un puits. Préféra-t-elle la mort à l’apostasie, ou sa mort fut-elle le fait d’un accident ? C’est ce qu’on ignore ; mais on accusa son père de l’avoir assassinée pour la punir d’avoir changé de religion. Sirven put heureusement s’enfuir à Genève et fut condamné à mort par contumace. Voltaire, encouragé par le succès de l’affaire de Calas, entreprit de faire réviser ce nouveau procès, et grâce à ses efforts. Sirven fut acquitté.

Voltaire recueillit avec générosité la nièce du grand Corneille, qui languissait dans un état voisin de la misère. « C’est !e devoir d’un soldat, dit-il, de servir la fille de son général. » Il appela la jeune fille à Ferney, lui fit donner une bonne éducation, puis la maria à un gentilhomme des environs. Il fit une dot à sa protégée en publiant une édition nouvelle des œuvres de Corneille, avec un commentaire qu’il composa dans ce but.

 

Retour à Paris

À l’âge de quatre-vingt-quatre ans, Voltaire voulut revoir Paris et assister lui-même à la première représentation d’Irène, qu’il venait de terminer. Cette visite fut un vrai triomphe. La cour et la ville accoururent pour lui rendre hommage. Mais les fatigues de ce long voyage et les nombreuses visites qu’il dut faire ou recevoir, épuisèrent ses forces et provoquèrent un crachement de sang. Voltaire crut qu’il allait mourir ; il fit aussitôt appeler un prêtre et se confessa. La maladie n’eut cependant pas de gravité et quelques jours après, il put se rendre au théâtre, pour assister à la représentation d’Irène.

Dès qu’il apparut, l’enthousiasme de la salle fut indescriptible ; les comédiens vinrent lui poser une couronne sur la tête au milieu d’acclamations unanimes. « Vous voulez donc me faire mourir de plaisir, s’écria-t-il, vous m’étouffez sous des roses. » À la sortie, on le porta en triomphe jusqu’à son carrosse, et la foule le reconduisit chez lui, en criant : Vive Voltaire ! vive Henriade ! vive Mahomet ! Tant d’émotions l’exténuèrent, et il expira le 30 mai 1778.

 

[Source : Daniel Bonnefon, Les Écrivains célèbres de la France, Librairie Fischbacher, 1895]

Illustration : Portrait de Voltaire (vers 1737 par Quentin de La Tour)

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Voltaire - Biographie (François Marie Arouet)

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Librairie ancienne et autres trésors...: Voltaire : Candide et ...

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Candide par Voltaire

LIRE UN EXTRAIT

(1759)

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Éditeur :

 J'AI LU 

Publiè

(01/11/2003)
   Existe en édition audio

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Chassé du château de Thunder-ten-tronckh pour avoir déposé un baiser sur les lèvres de sa belle Cunégonde, Candide parcourt le monde et en découvre les pires aspects en compagnie de personnages qui partagent, avec lui, leur philosophie de vie. 

Arrivés au pays d’Eldorado après avoir traversé les Indes, Candide et son nouvel ami Cocambo réalisent que l’or, les pierres précieuses et l’abondance ne leur suffisent pas – le premier parce qu’il ne parvient pas à oublier Cunégonde, le second parce qu’il se souvient qu’il est bon de parader auprès des siens après avoir tant voyagé.

 

Candide met réellement en doute le fameux optimisme de son précepteur Pangloss ("tout est bien dans le meilleur des mondes possibles") aux portes du Surinam, lorsqu’il rencontre un esclave et découvre les sévices qui lui ont été infligés. Martin, un vieux savant qui ne s’étonne plus de rien, le laisse également dubitatif car, après tout, Martin n’a pas de Cunégonde à retrouver, et n’a donc plus rien à espérer. Martin peut être qualifié de pessimiste, peut-être de réaliste au vu des événements traversés par les personnages. Pour Martin, tout n’est qu’illusion et calamité, et il y a peu de vertu et de bonheur sur terre.

Loin de s'émerveiller devant les modèles sociaux, politiques et les progrès techniques de l'époque, les personnages réalisent au cours du récit que les inégalités sont grandissantes. Dans cet ouvrage, l’Europe est horrible. Paris est un « condensé de canaille, de maladies et de pauvreté ». Les institutions officielles - clergé, parlement, prisons - s'affrontent et se font concurrence avec hypocrisie en prétextant la recherche du bien commun. D'ailleurs, les tribunaux, ces "grands spectacles de notre nation" qui attirent les foules mais agissent peu contre la cruauté et les injustices, n’existent pas en Eldorado.

La visite chez le sénateur Pococurante dont on dit qu’il n’a jamais eu de chagrin n’aide pas plus Candide dans sa quête de vérité, puisque cet homme n’est pas le plus heureux de tous, il est seulement "dégouté de tout ce qu’il possède". C’est enfin à Propomtide, toujours fidèle à son engagement envers Cunégonde et son amitié pour ses compagnons, que Candide achève son voyage. Dans cette vie simple et pauvre, on leur conseille de cesser de réfléchir aux affaires publiques et de se concentrer sur les fruits de leur jardin. "Les grandeurs sont forts dangereuses" et le travail est le seul moyen de rendre la vie supportable car il éloigne de nous "trois grands maux" : l’ennui, le vice et le besoin.

Pangloss enseignera sa doctrine jusqu’à la dernière page, en démontrant à Candide que le moment présent et agréable qui les réunit à la fin du roman n’aurait pas pu avoir lieu s’ils n’avaient pas tous traversé d’atroces épreuves. Son élève conclura en ajoutant que le plus important est de cultiver son jardin.

Candide ou l'Optimisme est un conte philosophique de Voltaire. Paru en 1759, il a été réédité vingt fois du vivant de l'auteur, ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français. C'est un voyage, une entrée dans le monde, une nostalgie de l'insouciance, une réflexion sur le bien et le mal, une satire de la société de l'époque qui trouve écho dans la notre.

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On sait tout de Candide, sauf une chose : quel rapport l'auteur avait-il avec ses personnages ? Les a-t-il imaginés ou connus ? A-t-il partagé certaines de leurs aventures ? Est-il caché dans un coin du roman pour les observer ? Ce regard que Voltaire pouvait porter de l'intérieur sur sa création, c'est justement celui qu'au-delà des connaissances acquises, on a eu l'audace de tenter de porter sur Candide.

Cette édition change l'interprétation du plus étudié, mais aussi du plus secret des contes voltairiens. Il s'y présente de façon nouvelle. Ce n'est plus seulement, comme on l'a dit, un "catalogue de tous les malheurs humains", mis au service d'une campagne "philosophique" contre la doctrine de la providence. C'est, dans sa genèse et dans sa structure, un voyage sentimental au pays de la mémoire.

Que signifie ce nom "Candide" : innocence de celui qui ne connaît pas le mal ou illusion du naïf qui n'a pas fait l'expérience du monde ? Voltaire joue en 1759, après le tremblement de terre de Lisbonne, sur ce double sens. Il nous fait partager les épreuves fictives d'un jeune homme simple, confronté aux leurres de l'optimisme, mais qui n'entend pas désespérer et qui en vient à une sagesse finale, mesurée et mystérieuse. Candide n'en a pas fini de nous inviter au gai savoir et à la réflexion.

 

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Pourquoi Candide ?

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https://www.lessaintsperes.fr/

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À l’heure où notre pays s’interroge sur lui-même, il nous a paru pertinent d'éditer Voltaire. Le sous-titre (ou L’Optimisme) indique notre état d’esprit. Il est une modeste contribution aux réflexions d’aujourd’hui, une carte postale envoyée depuis le pays qui nous est cher : celui de la tolérance, de l’humour satirique et du goût immodéré pour la lutte contre le fanatisme et l’obscurantisme.

1000 exemplaires numérotés

Cette édition connaitra 2 tirages : un tirage de tête limité à 1000 exemplaires numérotés (de 1 à 1000), publié dans un coffret vert, et un tirage à couverture ivoire, non numéroté (à paraitre).

Un manuscrit perdu pendant des siècles, retrouvé et publié pour la première fois.

Pendant des années, personne ne savait où se trouvait ce manuscrit, et même les spécialistes de Voltaire le pensaient perdu. C'est finalement en fouillant dans les archives de la bibliothèque de l'Arsenal qu'il fut découvert en 1957. Il s'agit de la première édition de ce manuscrit. C'est donc la première fois que le public peut avoir accès à ce document inédit. Il permet d'entrevoir les coulisses de la création littéraire de Voltaire, ce qui en fait un objet majeur et majestueux.

livre Candide

Truffé de fautes d’orthographe

Au premier regard, c'est l'élégance de l'écriture qui frappe. C'est tout le raffinement subtil du XVIIIe siècle qui apparaît dans ce manuscrit.

Un regard plus attentif détectera qu'il contient de nombreuses fautes d'orthographe - ce qui ne manque pas de cocasserie quand on connait la place qu'occupe ce texte aujourd'hui dans les programmes scolaires ! - la plus savoureuse étant celle contenue dans le titre : Candide ou L'Optismime.

Les règles de l’orthographe ne furent réellement figées qu’au XIXe siècle. Cette normalisation commence dès la parution du premier Dictionnaire de l’Académie française. Laquelle adopta en 1835 des réformes réclamées au siècle précédent par Voltaire.

 

Une version inédite des aventures de Candide

Le manuscrit original ne correspond pas totalement à l'édition finalement publiée. Certains passages ont été ajoutés, d'autres enlevés ou corrigés. Le chapitre sur Paris, par exemple, où la capitale y est décrite comme "la ville de tous les enfers", apparaît dans ce manuscrit, mais a finalement été supprimé par Voltaire au moment de la publication.

 

livre Candide

Publié sous pseudonyme pour contourner la censure

A sa sortie en 1759, Candide ou l’Optimisme connaît immédiatement un prodigieux succès. On le lit partout en Europe. Mais c’est aussi un scandale retentissant. Voltaire n’a pas signé le texte. Publié sous pseudonyme pour contourner la censure, il porte seulement la mention « traduit de l’allemand - de Mr le Docteur Ralph ». Le philosophe s’empressera d’ailleurs de contredire tous ceux qui lui en attribuent la paternité :

« J’ai lu enfin Candide. Il faut avoir perdu le sens pour m’attribuer cette coïonnerie. J’ai Dieu merci de meilleures occupations. »

Egalement en annexe du manuscrit, une lettre de Voltaire niant la paternité du texte :

« Je viens de lire enfin ce Candide. Je trouve cette plaisanterie dans un goût singulier […]. Je vous conseille de ne les pas produire
et de retirer les exemplaires si vous en avez. C’est un conseil d’ami et d’amis que je donne à mes amis. »

Un document majeur de notre patrimoine culturel

En marge de ce qu’il représente, le manuscrit de Candide est aussi un document visuel important. On y retrouve l’élégance de l’écriture du XVIIIe, qui ravira non seulement les connaisseurs, mais surtout les amateurs de littérature et de belles lettres.

livre Candide

Le manuscrit original a été composé de petits cahiers de quatre pages reliés ensemble. Chaque fin de cahier mentionne le premier mot du suivant.

Le livre est assemblé par les ateliers Babouot. à Lagny sur Marne. Chaque coffret est fabriqué à la main

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Candide en musique

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Le philosophe et le despote éclairé

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