Actualités Medievales

Restaurant Le Médiéval – SEDAN 08200


Aujourrd'hui 11 Avril


 la «Joconde du Moyen Âge» s'expose à Toulouse

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Présentation ce matin des Fêtes Johanniques 2023 ! 
Une édition qui s’annonce flamboyante et fantastique, rendez-vous les 3 et 4 juin prochains de nombreuses animations, (avec + de 22 nouvelles), seront proposées qui transporteront les visiteurs au cœur du Moyen Âge ! 
=> Infos et programme bit.ly/3BlRinG

 

Foire aux Plaisirs et autres Guernouillardes au Château de Flers

BLAC - Bouvines L'Aventure Continue nous dévoile ses magnifiques costumes et nous invite à les rejoindre les 29, 30 juin et 1er juillet au spectacle Bouvines 1214 : La Prophétie

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EnM arge du shooting XIe, une balade sur le site du Yaudet entre les ruines de la porte romaine et la structure de la baie de la Vierge.Un site impressionnant à l'embouchure du Léguer, fortifié à l'âge du fer et de nouveau site d'une place forte romaine au IIIe siècle, intégrée au Tractus armoricanus à la fin du IVe siècle, puis une occupation continue de caractère élitaire pendant le Haut Moyen Age.

 

 

Dans les archives du « Moyen Âge », une réponse acérée de Marc Bloch (1886–1944), alors professeur à l’Université de Strasbourg, à Robert Fawtier (1885–1966), enseignant à l’Université du Caire et auteur d’un compte rendu fort critique des « Rois thaumaturges ».« La popularité du toucher des écrouelles ». Article de Marc Bloch paru en 1927 dans « Le Moyen Âge » et accessible via Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1164192/f38.itemL’article est une réponse envoyée à l’historien médiéviste Robert Fawtier, lequel contredit ouvertement une thèse avancée par Marc Bloch dans "Les rois thaumaturges" (ici dans une nouvelle édition préfacée par Jacques Le Goff).

Bloch soutient que la popularité du guérisseur royal français s’étend à toute la France, ainsi qu’au sein de l’Empire, en Italie et en Espagne.

Pour ce faire, Bloch a compulsé les comptabilités de l’Hôtel royal sous Philippe le Bel. L’utilité de ces sources réside dans l’indication géographique des malades touchés par le roi de France et venus réclamer l’aumône.Il en tire les statistiques suivantes : sur les 57 malades touchés par le roi de France, plusieurs doivent être écartés en raison de lacunes dans la documentation. Parmi les 52 candidats restants, 4 renvoient à des noms de lieux indéchiffrables ou non-identifiés. Sur les 48 individus restants, 14 viennent de France, 5 d’Empire, 7 d’Espagne, 16 d’Italie, 4 de « Lombardie et Navarre » et 2 frères mineurs de la « Marche ».

Ces statistiques sont contestées par Robert Fawtier qui estime que l’indication géographique ne renvoie pas forcément au lieu de provenance directe. Il s’agirait plutôt d’une origine, personnelle ou familiale…

Pourtant, Marc Bloch démontre que sur les 48 malades, seuls 14 viennent de France contre 32 étrangers, soit plus de 2/3. Il en résulte que les plus empressés à solliciter la grâce du toucher n’étaient pas français.

En conclusion, l’A. affirme que : 1) les noms de lieux sont une indication de la provenance du malade ; 2) les tablettes ne mentionnent que les malades touchés qui ont reçu l’aumône ; 3) les aumônes étaient de préférence distribuées aux patients venus de loin.

Fawtier conteste les statistiques de Bloch, avançant qu’il travestit à tort des habitants d’Île-de-France en Italiens. Il prend en exemple une mauvaise interprétation du mot « Perusium » que Bloch traduit par « Pérouse ». Loin de se laisser démonter, Marc Bloch prouve dans son article que l’usage du terme servant à renvoyer à la ville de Pérouse était tout à fait admis au sein même de la documentation du roi Philippe le Bel.

L’autre reproche lancé par son collègue est une assimilation faussée du terme « Crassa » avec l’adjectif « grasse », que Bloch associe au surnom de la ville italienne Boulogne. Fawtier pense qu’il s’agit plutôt de Boulogne-la-Grasse, dans le département de l’Oise.

Dans cet article, Marc Bloch prend soin de déconstruire chacun des arguments avancés par Fawtier. Il parvient à fournir des exemples très précis et proches de la documentation qu’il utilise.

Bloch admet cependant que son livre contient des erreurs et dit : « si j’énumérais toutes celles que j’ai relevées après coup, j’abuserais véritablement de l’hospitalité du Moyen Âge

 

 

Le Beatus de Saint Sever vers 1060)

Le magnifique manuscrit gascon copié et décoré en l'abbaye de Saint-Sever vers 1050-1070, alors capitale du duché de Gascogne, nommé le Beatus de Saint-Sever présenté par la Bibliothèque Nationale de France, Paris https://www.bnf.fr/fr/le-beatus-de-saint-sever#bnf-les-beatus-un-commentaire-sur-l-apocalypse

 

La bibliothèque du Nom de la rose cachait l'extrait inédit d'un traité d'astronomie signé Ptolémée

Un palimpseste conservé à Milan recelait un manuel grec, copié au VIe-VIIe siècle. Il avait été poncé près d'un siècle plus tard par des moines qui lui préféraient un «best-seller» de l'époque en latin Comme après un long sommeil, un texte perdu de l'Antiquité tardive a refait surface, chargé de ses secrets oubliés. Des chercheurs ont renoué avec des pages du VIe-VIIe siècle, dissimulées dans un exemplaire ancien des Étymologies, une encyclopédie rédigée par l'évêque Isidore de Séville. Il s'agissait d'un palimpseste, c'est-à-dire d'un manuscrit dont le texte original a été effacé. Cette besogne de réemploi, plutôt que de censure, a été menée à bien vers le VIIIe siècle dans les profondeurs du scriptorium italien de Bobbio, entre Gênes et Milan. Les riches archives de ce site abbatial réputé du Haut Moyen Âge avaient inspiré à Umberto Eco la bibliothèque interdite du Nom de la rose ..Par Simon Cherner

 

Un pendentif médiéval découvert dans un ancien dépotoir de Mayence renfermait des reliques oubliées

Exhumé en 2008, le petit reliquaire en cuivre doré a été scrupuleusement restauré l'an passé, en amont d'une exposition. Son nettoyage a révélé quelques secrets aux chercheurs allemands.Des restaurateurs allemands ont découvert au cours d'une campagne de restauration qu'un très fragile pendentif médiéval contenait bel et bien quelques vestiges humains. Sabine Steidl, René Müller, LEIZAExhumé en 2008, le petit reliquaire en cuivre doré a été scrupuleusement restauré l'an passé, en amont d'une exposition. Son nettoyage a révélé quelques secrets aux chercheurs allemands.

Que les archéologues fouillent les poubelles de l'histoire est une chose entendue. Trouver, en revanche, les vestiges d'un saint du Moyen-Âge cachés au milieu des ordures, voilà une découverte peu commune. En 2008, lors d'une campagne de fouille menée dans le centre historique de Mayence, en Allemagne, des archéologues découvrent un petit pendentif en métal. La chose noircie et abîmée par les siècles se trouvait au milieu de milliers de tessons de céramiques, dans un dépotoir de l'époque médiévale identifié dans la cour d'un manoir du XVIIe siècle. L'objet se révèle être une parure en cuivre dorée, datée de la fin du XIIe siècle et ornée de figures en émail champlevé. Quatorze ans plus tard, le pendentif dévoile cependant un nouveau secret : il renferme des reliques insoupçonnées.Par Simon Cherner

 

Au Palais des beaux-arts de Lille, le Moyen Âge et la Renaissance prennent un coup de jeune

Les collections médiévales et Renaissance du Palais des beaux-arts de Lille étaient mal présentées dans le sous-sol du bâtiment. La nouvelle muséographie est une révolution. D’abord parce qu’elle tient lieu, dans la première salle, d’indispensable catéchisme - sans vexer ceux qui savent ce qu’est l’Annonciation ou la Transfiguration. L’iconographie de fonts baptismaux sculptés du XIIe siècle ou de plaques d’albâtre provenant d’un retable du XVe, est ainsi éclairée par des extraits de films de Pasolini ou de Dreyer - le bon goût règne, on évite la douceâtre vie du Christ par Zeffirelli…

Le visiteur est conduit pas à pas vers des scènes d’une étrangeté absolue, presque choquantes, comme ce panneau du triptyque du Bain mystique de Jean Bellegambe, datant des années 1510, où des hommes et des femmes se plongent tout joyeux dans une cuve de sang, qui s’écoule du corps du Crucifié.Reportage de Par Adrien Goetz Envoyé spécial à Lille (Nord)

 

La Vierge en or de Morthemer n'a pas livré ses derniers secrets

 Dans cette commune du centre de la France, la simple évocation d'une Vierge en or rappelle aux habitants de longues décennies de vaines recherches. c'est notre 3eme Tresors de France.On trouve leur trace, au détour d'une page jaunie, dans des archives poussiéreuses ou des correspondances d'un autre âge ; dans les couplets d'une chanson ou les rumeurs qui courent dans les villages. Ces histoires de trésor nimbent les donjons et les clochers d'une aura de légende : aujourd'hui encore, elles fascinent les chercheurs d'aventure qui croient toujours à l'or qui dort dans les greniers et aux coffrets de pierres précieuses enterrés sous les vieux chênes.Par Maud Kenigswald

Seule une infime partie des récits médiévaux a survécu

 - Selon un modèle statistique utilisé en écologie pour compter les espèces, 90 % des manuscrits du Moyen Âge auraient disparu.La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde a traversé les siècles. Mais combien de récits comme celui-ci sont tombés dans l’oubli? Selon une étude publiée récemment dans la revue Science, 90 % des manuscrits médiévaux européens auraient disparu.«La fiction narrative était un pilier de la culture médiévale (entre 600 et 1450 ap. J.-C.)», écrivent ces chercheurs internationaux. Avant l’essor de l’imprimerie, les histoires étaient transmises à l’oral pour le plus grand nombre et copiées à la main sur des parchemins. Par Anne-Laure Frémont

 

Un musée médiéval à l'abbaye de Saint-Gilles, dans le Gard, prévu en 2025

Le nouvel espace se déploiera sur trois étages et proposera une passerelle haute de six mètres au-dessus du cloître de l'abbaye.Un grand projet pour une petite ville. La commune de Saint-Gilles, située dans l'agglomération de Nîmes, accueillera en 2025 un musée consacré aux arts médiévaux au sein de son église abbatiale. «L'idée de ce musée germe depuis 2015, et nous entrons dans une phase plus visible avec la désignation de l'équipe d'architectes qui a remporté le concours en juin, parmi les 92 projets présentés», explique au Figaro Vanessa Eggert, la directrice du patrimoine de la ville de Saint-Gilles.Par Alexandre Plumet

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Nouvelle histoire du Moyen Âge: une époque pavée de bonnes intentions

- Cet ouvrage collectif monumental prétend donner une nouvelle vision de l’époque médiévale. Un travail intéressant malgré quelques présupposés naïfs.Pourquoi écrire une Nouvelle histoire du Moyen Âge européen? Mais pour mieux combattre les «crispations identitaires» pardi! Après l’immense succès de Patrick Boucheron et de son Histoire mondiale de la France , les Éditions du Seuil renouent avec le «mélange des genres» idéologico-scientifique qui avait fait fureur. Le responsable de ce nouveau collectif de 1000 pages, édité dans la collection du maître, ne nous épargne pas les avertissements de sermonnaire contre ceux qui seraient aux origines d’une «manipulation» du Moyen Âge. Critique de Jacques de Saint Victor

 

Élisabeth de Hongrie, de Dominique Sabourdin-Perrin: princesse et sainte

 - L’auteur sort cette grande figure féminine des légendes qui l’ont entourée, dans cette biographie rigoureuse et fine.En 1211, des ambassadeurs se présentent à la cour de Hongrie. Ils viennent chercher Élisabeth, fille du roi, richement dotée, promise au fils aîné du prince de Thuringe. Elle a 4 ans. En 1235, quatre ans après sa mort, Élisabeth de Hongrie est canonisée, et son corps transféré dans une église au cours d’une cérémonie à laquelle assistent ses trois enfants, 13, 12 et 9 ans, et l’empereur Frédéric II.Elle s’était éteinte à 24 ans, dans la robe de laine grise, imitant celle de François d’Assise, qu’elle avait choisi de porter après la mort de son mari tant aimé et aimant, Louis de Thuringe. Elle voulait vivre comme les pauvres, au soulagement desquels elle s’était vouée depuis sa prime jeunesse. Critique d'Astrid De Larminat

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Le Dernier Duel: Beynac, Fénelon, Berzé-le-Châtel… L’art de repérer le château idéal

Le réalisateur Ridley Scott a dû faire le tour des sites médiévaux français pour trouver des châteaux correspondant à l’histoire du film.Bien que Jean de Carrouges résidait en Normandie, dans le château portant son nom, le tournage de la production de Ridley Scott ne s’est pas fait sur place, le monument ayant été trop remanié après le Moyen Âge.Après avoir fait un tour de France des sites médiévaux, le choix de Ridley Scott s’est finalement arrêté sur plusieurs sites, dont le château de Beynac. Surplombant la vallée de la Dordogne, dans un endroit très peu urbanisé, la bâtisse possède tous les atouts pour ce genre de fiction, dont des donjons défensifs, des salles voûtées, des cuisines médiévales, des escaliers à vis ou des terrasses panoramiques.Par Claire Bommelaer

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