Alphonse Daudet

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1829 : Mariage à Nîmes de Vincent Daudet, fabricant de soieries, né en 1806, et d’Adeline Reynaud, née un an plus tôt, parents d’Alphonse Daudet.

1832 : Naissance de leur premier enfant, Henri, qui mourra en 1856.

1837 : Naissance d’Ernest Daudet (la « mère Jacques » du récit Le Petit Chose).

1840 : Naissance d’Alphonse Daudet à Nîmes le 13 mai, fils de Vincent Daudet et d’Adeline Reynaud. Alphonse a deux frères plus âgés, Henri (né en 1832) et Ernest (né en 1837).

 

 

Maison natale d’Alphonse Daudet à Nîmes

1843-1845 : Alphonse Daudet, de santé fragile, est mis en nourrice à Bezouce. C’est là qu’il apprend le provençal et entend de nombreux contes provençaux.

1845-1847 : Daudet élève des frères des écoles chrétiennes.

1847 : Daudet élève de l’institution Canivet. Déménagement des Daudet qui vont loger à la fabrique de soieries de Vincent Daudet, chemin d’Avignon.

1848 : Arrêt des activités de la fabrique. Naissance d’Anna Daudet, soeur de l’écrivain le 3 juin. Vente de la fabrique et ruine de la famille.

1849 : Les Daudet se rendent à Lyon et s’installent au 5 de la rue Lafont.

1850 : Entrée au lycée d’Alphonse et de son frère Ernest.

1852 : Les Daudet vont loger rue Pas-Étroit.

1855 : Installation rue de Castries.

1856 : Vincent Daudet abandonne le commerce des soieries.

Mort de Henri Daudet emporté par une fièvre cérébrale.

Alphonse, qui a terminé sa classe de rhétorique, ne retourne pas au lycée à la rentrée d’octobre.

1857 : Éclatement de la famille :
Vincent Daudet entre chez un négociant en vins.
Ernest monte à Paris.
Adeline et Anna sont hébergées chez des parents à Nîmes.
Alphonse obtient un poste de répétiteur au collège d’Alès.

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1857 : Quittant le collège d’Alès dans des circonstances mal définies, Alphonse rejoint Ernest à Paris le 1er novembre. Les deux frères logent à l’hôtel du Sénat, rue de Tournon.

En décembre, Alphonse Daudet rédige une comédie-proverbe : Il faut battre le fer quand il est chaud. Il achève également un recueil poétique qui s’intitule alors Amours de tête.

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Salon parisien

1858 : Daudet mène une vie de bohème et fréquente quelques salons littéraires (salon de Mme Ancelot, Mélanie Waldor…).

Durant cette période, Daudet mène une existence assez mystérieuse, encore mal connue aujourd’hui. Il se lie notamment avec la jeune garde artistique et littéraire qui fréquente la brasserie des Martyrs, en particulier avec les écrivains J. Boys, C. Bataille et A. Rolland.

Début de sa liaison avec Marie Rieu.

Le Gaulois publie deux de ses pièces en vers les 27 février et 3 mars. En juillet, publication des Amoureuses qui obtient un succès d’estime et aurait plu dit-on à l’impératrice Eugénie.

1859 : Alphonse et Ernest logent désormais rue Bonaparte.

En avril, Daudet fait la connaissance de Mistral à Paris. Il collabore au Paris-Journal, àL’Universel puis au Figaro. Il écrit notamment Le Maître d’études qui inspirera Le Petit Chose.

Daudet publie Audiberte, récit d’amour tragique qu’il situe dans le Midi.

1860 : Daudet déménage rue de l’Ouest.

Daudet est engagé comme secrétaire auprès du président du Corps législatif, le duc de Morny. Il entre en fonction en octobre, après avoir passé l’été en Provence où il partage la vie de Frédérice Mistral et des amis du Félibrige.

Profitant ensuite de cette sinécure d’homme de lettres, Daudet continue de mener une vie dissolue, multipliant les conquêtes féminines et fréquentant toujours plus assidûment le milieu de la bohême.

 

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Texte de son fils, Léon Daudet :

« Pour mon tout jeune fils, son petit Charles, et pour ma sœur Edmée, il improvise d’extraordinaires histoires où tout ce qui nous entoure a son rôle, des récits magiques et charmants qui mettent la beauté des choses au niveau de ces frêles intelligences, les émeuvent, les tiennent attentives jusqu’à clore les petits regards, pour mieux savourer. Il est là qui palpite, le secret de son génie ; il touche ces âmes commençantes en quelques paroles justes, en quelques naïves images dont les répondants sont près de nous. Voici le mot, et voici l’objet. Il anime jusqu’aux grains de sable, aux brindilles de bois, aux écorces. Il affirme que cet insecte a emporté la fin du conte et il ajuste son monocle pour suivre le voleur. En ce qu’il organise ainsi, pressé par les mains mignonnes et les « encore papa, encore grand-père », en ces tableaux familiers et féeriques, on retrouve son art subtile et simple, aux mille nuances délicates, tel qu’une de ces fleurs qui embaume »

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VOYAGES EN MÉDITERRANÉE ET PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS THÉÂTRALES (1861-1865)

1861 : Publication de La Double Conversion, un conte en vers en octosyllabes.

Collaboration à La Revue fantaisiste.

Rédaction de La Dernière Idole, en collaboration avec Ernest Lépine.

Daudet habite rue d’Amsterdam en compagnie de Marie Rieu.

Durant l’automne, la santé de Daudet se détériore. Tuberculose et syphilis sont les conséquences de sa vie de bohème. Le jeune homme obtient un congé et décide de partir en Algérie avec son cousin Henri Reynaud. Il exploitera ce voyage en Afrique pour écrire Tartarin de Tarascon et certaines Lettres de mon moulin comme « Les Sauterelles » par exemple.

1862 : Représentation le 4 février à l’Odéon de La Dernière Idole de Daudet et Lépine qui remporte un grand succès.

Daudet et Reynaud quittent l’Algérie le 25 février.

Publication du Roman du Chaperon rouge en février qui sera un échec commercial.

De retour à Paris, Daudet demeure passage des Douze-Maisons, près de l’avenue Montaigne.

En décembre, il sollicite à nouveau un congé pour raison de santé et se rend en Corse.

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Le Phare des Sanguinaires

1863 : en mars, fin du séjour de Daudet en Corse.
Là encore, Daudet tirera des souvenirs de ce voyage dans ses futures œuvres comme les Contes du lundi et les Lettres de mon moulin.

Daudet publie dans Le FigaroChapatin, le tueur de lions, première esquisse de Tartarin de Tarascon, puis Les Absents, une comédie un peu mièvre, ainsi qu’une seconde édition augmentée des Amoureuses.

 

Utilisez les flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume.

Enregistrement de Chapatin, le tueur de lions par René Depasse

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1864 : Daudet retourne en Provence chez les Ambroy, parents de la famille Daudet qui habitent à Fontvieille au château de Montauban. Il se lie plus particulièrement d’amitié avec Timoléon Ambroy. Ce séjour est capital pour Daudet, Fontvieille devenant sa terre d’élection.
Daudet fréquente aussi Mistral qui lui fait connaître les félibres et lui fait réapprendre la langue provençale de sa petite enfance.
Ce séjour provençal sera essentiel dans la genèse des Lettres de mon moulin.

Daudet écrit avec Ernest Lépine une pièce inédite, L’Honneur du moulin, première esquisse du conte « Le Secret de Maître Cornille », l’une des plus célèbres Lettres de mon moulin.

Le 26 octobre, représentation à l’Opéra-Comique des Absents de Daudet, musique de Poise. Daudet a remanié sa comédie en opéra comique. Succès médiocre.

À partir de décembre, nouveau séjour en Provence, à Fontvieille.

1865 : En janvier, fin du séjour en Provence.

En mars, la mort soudaine du duc de Morny prive Daudet de son emploi de secrétaire au Corps législatif. Daudet connaît à nouveau des difficultés et s’endette.

Représentation au Théâtre-Français le 8 avril de L’Œillet blanc de Daudet et Lépine.

Au printemps, Daudet séjourne à Clamart, en vallée de Chevreuse, en compagnie de plusieurs amis, dont Paul Arène, dont il vient de faire la connaissance.

Le Moniteur universel du soir publie du 12 novembre 1865 au 14 janvier 1866 neuf Lettres sur Paris et lettres du village.

En juillet, Daudet fait un voyage en Alsace avec Alfred Delvau.

À partir de novembre, publication des Lettres sur Paris et Lettres du village dans Le Moniteur universel du soir.

Le 15 décembre, Daudet et Julia Allard s’aperçoivent à la première représentation d’Henriette Maréchal des frères Goncourt.

 

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DU BOHÈME AU BOURGEOIS (1866-1874)

1866 : Séjour dans le Midi de janvier à mai et mise en chantier du Petit Chose.

Voyage à Munich en juillet.

Fiançailles de Daudet et de Julia Allard en automne.

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Lettres de mon moulin

Publication de la première série des Lettres de mon moulin dans L’Événement du 18 août au 4 novembre.

À partir du 27 novembre, Le Petit Chose commence à paraître dans Le Moniteur universel du soir.

En décembre, publication du Parnassiculet contemporain, brochure satirique à laquelle Daudet a collaboré.

1867 : Mariage d’Alphonse Daudet et de Julia Allard le 29 janvier.
Voyage de noces dans le Midi ; séjour à Cassis.

En mai, le couple s’installe à l’hôtel Lamoignon, rue Pavée.

Séjour à Vigneux chez les grands-parents de Julia.

Lucien Daudet date de cette époque le décès de Marie Rieu.

Naissance de Léon Daudet le 16 novembre.

Représentation au Vaudeville le 19 décembre du Frère aîné de Daudet et Lépine.

1868 : Publication chez Hetzel en février du Petit Chose.

Premier séjour à Champrosay en été.

Le Figaro publie une deuxième série des Lettres de mon moulin du 16 octobre au 17 novembre.

1869 : Représentation le 11 février du Sacrifice au Vaudeville. Succès médiocre.

Daudet écrit un drame en cinq actes et sept tableaux, Lise Tavernier, qui sera un échec.

Le Figaro publie les trois dernières Lettres de mon moulin du 22 août au 2 octobre.

Publication de la première partie de Tartarin de Tarascon dans Le Petit Moniteur.

Publication en volume des Lettres de mon moulin chez Hetzel.

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La Dernière Classe
Nouvelle des Contes du lundi – Dernière leçon en français à une classe alsacienne avant l’annexion prussienne

1870 : Publication de Tartarin de Tarascon dans Le Figaro en février-mars.

Daudet chevalier de la Légion d’honneur le 15 août.

Début du siège de Paris le 19 septembre.
Daudet garde national. Cette expérience inspirera Daudet pour ses futurs récits dont les Contes du lundi, les Lettres à un absent et La Fédor.

1871 : La Commune : 18 mars-27 mai
Daudet quitte Paris le 25 avril pour Champrosay.

En été, Daudet se rend auprès de ses parents à Nîmes.

Publication en novembre des Lettres à un absent.

1872 : Représentation le 29 janvier de Lise Tavernier à l’Ambigu. Échec cuisant.

Publication de Tartarin de Tarascon en février.

Collaboration au Soir de juillet à mars pour la première série des Contes du lundi.

Collaboration à L’Événement d’avril à décembre pour la deuxième série des Contes du lundi.

Représentation le 1er octobre de L’Arlésienne (avec musique de Bizet) au Vaudeville. Échec cuisant.

Daudet se lie avec Flaubert et Zola.

1873 : Collaboration au Bien public pour la troisième série des Contes du lundi.

Publication en février des Contes du lundi en volume.

Alphonse Daudet rencontre Edmond de Goncourt avec qui il liera une grande amitié.

1874 : Publication des Femmes d’artistes.

Collaboration régulière à la chronique de L’Officiel à partir de mars.

Publication en juillet de Robert Helmont.

Séjour à Piriac en été.

Publication en octobre de Fromont jeune et Risler aîné qui connaît un grand succès.

 

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DAUDET ROMANCIER DE MOEURS (1874-1884)

1875 : Mort de Vincent Daudet, père de l’écrivain.

Parution en feuilleton de Jack dans Le Moniteur universel du 15 juin au 2 octobre.

Voyage des Daudet en octobre dans le Midi.
En novembre, l’Académie décerne le prix de Jouy à Daudet pour Fromont jeune et Risler aîné.

1876 : Publication en février de Jack chez Dentu.

En août, Daudet gagne le procès l’opposant à Gaston Klein, qui voulait se faire reconnaître comme un des auteurs de l’adaptation théâtrale de Fromont jeune et Risler aîné.

Représentation le 16 septembre de Fromont jeune et Risler aîné au Vaudeville de Daudet et Belot.

Les Daudet s’installent place des Vosges.

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Le Nabab
 

1877 : Parution en feuilleton du Nabab dans Le Temps du 12 juillet au 26 octobre.

Publication en volume du Nabab chez Charpentier.

1878 : Représentation le 18 janvier à l’Opéra-Comique du Char de Daudet et Paul Arène, musique d’Émile Pessard.

Naissance en juin de Lucien Daudet, deuxième fils du ménage Daudet.

1879 : En juin, la santé de Daudet se détériore.

En août, Daudet suit une cure à Allevard.

Parution en feuilleton des Rois en exil dans Le Temps du 15 août au 10 octobre.

Publication en volume des Rois en exil en octobre chez Dentu.

1880 : Représentation le 30 janvier du Nabab au théâtre du Vaudeville.

En été, cure à Royat.

Séjour chez les Parrocel à Saint-Estève, près d’Avignon.

Les Daudet déménagent 3, avenue de l’Observatoire.

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Numa Roumestan
 

1881 : Représentation le 11 janvier de Jack à l’Odéon.

Voyage en Suisse en été.

Parution en feuilleton de Numa Roumestan dans L’Illustration du 14 mai au 16 juillet.

Publication en volume de Numa Roumestan chez Charpentier.

1882 : Mort d’Adeline Daudet, mère de l’écrivain.

Cure à Néris en été.

1883 : Publication en volume de L’Évangéliste chez Dentu (le roman a été publié en feuilleton dans Le Figaro du 6 décembre 1882 au 9 janvier 1883).

Daudet songe à poser sa candidature à l’Académie française en mai mais y renonce.

 

Le 26 mai, Daudet se bat en duel contre Albert Delpit, à la suite d’un article de celui-ci sur cette candidature.

En septembre, séjour chez les Parrocel.

Représentation le 1er décembre des Rois en exil, adaptation de Paul Delair, au théâtre du Vaudeville.

Sapho en feuilleton dans L’Écho de Paris

 

1884 : Parution en feuilleton de Sapho dans L’Écho de Paris du 16 avril au 28 mai.

Publication en volume de Sapho chez Charpentier.

Séjour des Daudet à Chamonix et à 

 

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UNE RENOMMÉE TERNIE PAR LA MALADIE (1884-1897)

1885 : Les Daudet s’installent 31, rue de Bellechasse au printemps.

Séjour chez les Parrocel et cure à Lamalou.

Lamalou

Publication en décembre de Tartarin sur les Alpes, édité par Le Figaro, Calmann-Lévy et Guillaume.

Représentation le 18 décembre de Sapho au Gymnase.

1886 : Naissance d’Edmée Daudet, troisième enfant de l’écrivain et filleule d’Edmond de Goncourt.

Publication en novembre de La Belle Nivernaise chez Marpon et Flammarion.

1887 : Représentation le 15 février de Numa Roumestan à l’Odéon.

1888 : Publication en janvier de Trente ans de Paris chez Marpon et Flammarion.

Publication en volume de L’Immortel chez Lemerre (le roman a paru dans L’Illustration du 5 mai au 7 juillet).

Publication en décembre de Souvenirs d’un homme de lettres chez Marpon et Flammarion.

1889 : Représentation le 30 octobre de La Lutte pour la vie au Gymnase.

[La lutte pour la vie, drame d'Alphonse Daudet : défet de presse / dessin d'Adrien Marie]

1890 : Publication en novembre de Port-Tarascon, dernier volume de la trilogie de Tartarin, par Le Figaro, Dentu et Guillaume.

Représentation le 27 décembre de L’Obstacle au Gymnase.

[L'obstacle, pièce d'Alphonse Daudet : défets de presse]

1891 : Mariage de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, petite-fille du poète en janvier.

1892 : Représentation le 4 février de La Menteuse de Daudet et Léon Hennique au Gymnase.

Publication en volume de Rose et Ninette chez Flammarion (le roman a paru en feuilleton dans L’Écho de Paris du 31 janvier au 24 février).

1894 : Publication en février d’Entre les frises et la rampe, recueil de chroniques théâtrales, chez Dentu.

Rupture du ménage de Léon et de Jeanne Daudet.

1895 : Divorce de Léon et de Jeanne Daudet.

Publication de La Petite Paroisse chez Lemerre (le roman a paru en feuilleton dans L’Illustration du 20 octobre 1894 au 26 janvier 1895).

Voyage des Daudet en Angleterre en mai.

1896 : Voyage des Daudet à Venise en avril.

Parution de la nouvelle La Fédor en juin chez Guillaume.

Mort le 16 juillet d’Edmond de Goncourt à Champrosay.

Parution en feuilleton du Trésor d’Arlatan dans Le Figaro du 1er au 8 décembre.

1897 : Publication du Trésor d’Arlatan chez Charpentier et Fasquelle.

Les Daudet s’installent en octobre 41, rue de l’Université.

 

Dernier domicile parisien d’Alphonse Daudet

Publication en novembre de La Fédor (recueil de nouvelles) chez Flammarion.

Parution en feuilleton de Soutien de famille à partir du 27 novembre dans L’Illustration. La publication s’achèvera après la mort de Daudet et le roman paraîtra en mars 1898 chez Fasquelle.

Mort de Daudet le 16 décembre.

 

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Bibliothèque d Alphonse Daudet

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Chroniques dramatiques

 

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Lettres de mon moulin

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En janvier 1867, il épouse Julia Allard, fille d’industriels amis des arts.
Le grand père de Julia, M Navoit, accueille le couple en villégiature dans son château de Vigneux, situé en limite de Draveil, pendant l’été : c’est là qu’il terminera Le Petit Chose.
 Après la mort du grand-père, les parents de Julia Daudet vont louer l’ancienne maison du peintre Delacroix pour leurs villégiatures, dans le quartier de Champrosay, à Draveil de 1868 à 1870. Il mettra la dernière touche aux Lettres de Moulin, écrira, entre autres, Tartarin de Tarascon, Les Contes du Lundi, Robert Helmont. 
En 1870, M Mme Allard achètent une maison, toujours à Champrosay et toute la famille passe plusieurs séjours régulièrement à partir de 1871. C’est l’époque où Alphonse Daudet écrit ses romans : Fromont Jeune et Risler Aîné, qui fut son premier grand succès, Jack,  l’Evangéliste, Les Rois en exil, Sapho, La Belle Nivernaise… dont la plupart s’inspirent des paysages de Seine et Oise qu’il aimait tout particulièrement.
C’est en 1887 qu’il achète une propriété à Champrosay dans laquelle il séjournera en famille et recevra de nombreux amis artistes.
A cette époque une autre proposition s’offre au couple Daudet : son cousin et ami fidèle  Timoléon Ambroy, lui propose de racheter le château familial de Montauban à Fontvielle. Alphonse et Julia Daudet optent pour la maison de Champrosay et s’y installent pour les villégiatures avec leurs trois enfants : Léon (1867-1942), Lucien (1883-1946) et Edmée (1886-1937).
L’ami de la famille, parrain d’Edmée Daudet, Edmond de Goncourt, y a sa chambre et ses habitudes et vient aussi très régulièrement dans cette maison. Il y décèdera le 16 juillet 1896.

 

 

 

 

la maison vers 1910

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2 - LA PROPRIETE DE CHAMPROSAY

La famille s’y installe mi-mai 1887. Elle fait très peu de transformations, conserve quasi intacte l’implantation de la maison et du parc. Alphonse Daudet fait construire une salle d’armes et agrandir un petit bâtiment qu’il appellera l’ « isba ».

La propriété s’étend entre la route de Corbeil et la Seine, coupée en deux parties par le chemin du bas de Champrosay.

Le bâtiment principal, de type bourgeois, probablement construit sous le règne de Louis-Philippe, complète une construction plus ancienne : une ferme avec ses granges et sa cour pavée. Les deux architectures, de styles si différents, donnent un cachet original à cet ensemble en forme de T.
La propriété est protégée de la route par une grille, fermée de volets et renforcée par une rangée de marronniers et de tilleuls. La cour d’honneur, pavée et sablée, est garnie d’orangers en caisse.

La maison comporte une partie principale avec, au rez-de-chaussée un salon, une salle à manger et un cabinet de travail ; au premier étage se trouvent les chambres de la famille Daudet et au deuxième étage, celles des invités de marque (en particulier Edmond de Goncourt). L’aile comporte au rez-de-chaussée l’office, un réfectoire pour le personnel, une salle de bain (un luxe pour l’époque), et à l’étage les chambres pour le personnel et les invités.

Sur la gauche, derrière cette aile, se situe une petite cour pavée entourée de bâtiments : un pavillon – logement du jardinier - , une grande remise avec chambre aux graines et réservoir pour les eaux de Seine, une remise avec sellerie et écurie pour deux chevaux, un grenier à fourrage, une étable avec une vache qui fournit le lait pour les enfants et des ânes pour leurs promenades.

Alphonse Daudet assis côté parc

Alphonse Daudet assis côté parc

Le parc à l’anglaise descend jusqu’à la Seine et se sépare en deux parties, séparées par le chemin de la Croix, de Champrosay à Soisy-sous-Etiolles, dit chemin du bas de Champrosay. La partie haute, de 3 hectares et 65 ares, est la plus importante. La partie basse, en bordure de Seine, fait 1 hectare et 82 ares.

derrière la maison, bancs et fauteuils attendent les amis

derrière la maison, bancs et fauteuils attendent les amis

Les pièces du rez-de-chaussée donnent sur une terrasse à laquelle on accède par un petit escalier : un espace recouvert de gravier est aménagé avec des bancs, des fauteuils et des arbustes en pots.

Ensuite, un jardin d’agrément où Alphonse Daudet aime se promener, un bassin circulaire qu’il a fait agrandir, des terrasses, des massifs, des vases fleuris, un kiosque.

Plus bas, un potager, un verger en plein rapport, des bassins et des réservoirs d’eaux de Seine. Un petit bâtiment en briques masque le potager : il s’agit de l’ « isba », lieu de lecture et salle de billard. Puis le parc se divise en deux parties : à droite un bois, à gauche des jardins et des terrasses. De larges allées de marronniers ou de tilleuls , bordées de bancs, traversent le parc et les jardins, ainsi que des chemins recouverts d’arceaux où grimpent rosiers et vigne qui mènent au tennis. Tout en bas, une allée de tilleuls, appelée « allée du curé », longe le chemin du bas de Champrosay, auquel on accède par une grille en demi-lune qui existe encore.

le cabinet de travail et le potagerle cabinet de travail et le potager

le cabinet de travail et le potager


De l’autre côté du chemin, une autre grille ouvre sur des bois, des taillis, des arbres et arbustes d’agrément. C’est là que se trouve le cabinet de travail hexagonal qu’Alphonse Daudet adopte tout de suite.

En remontant, à droite de la maison principale, plusieurs bâtiments, un véritable petit village : l’une de ces habitations est réservée à Jules Ebner, le fidèle secrétaire d’Alphonse Daudet, et à sa famille.

 

3 – LA VIE DE LA FAMILLE DAUDET A CHAMPROSAY

Alphonse Daudet dans sa propriété

Alphonse Daudet dans sa propriété

« Telle quelle, sans luxe, mais très confortable, pleine d’objets, amusants et désuets et de vieux meubles dont quelques uns assez jolis, cette maison fut une grande diversion pour Alphonse Daudet, elle le rattacha à la vie. Il disait en riant : « Moi, propriétaire ! C’est incroyable ! » Vingt ans, il avait fallu vingt ans… Cet amour de la campagne qu’il avait toujours eu, mais chez les autres, il pouvait à présent le satisfaire en se cherchant des coins pour lui, des « cagnards » bien abrités du vent, des parties de prairies d’où l’on ne voyait que des arbres sauvages, dans des bouffées d’air parfumées par la Seine et les plantes d’eau… »
Luc
ien Daudet, Vie d’Alphonse Daudet



La famille y mène une vie régulière, proche de la nature. Les premières années, Alphonse Daudet profite de la région, faisant de nombreuses parties de canotage sur la Seine.
 

le bord de Seinele bord de Seine

le bord de Seine

Avec son fils Léon, il fait de grandes promenades dans les champs ou dans la forêt de Sénart à la recherche de champignons ou de châtaignes. Mais quand il achète la maison, Alphonse Daudet est malade et éprouve des difficultés à marcher. Il se promène dans le parc, au bras de sa femme, de son secrétaire, Jules Ebner, ou de ses amis. Il reste des journées entières assis sur la terrasse qui domine la vallée de la Seine.





Une journée d’été parmi d’autres
La journée d’Alphonse Daudet se déroule de façon très régulière.

Le matin, il passe une heure ou deux sur un banc circulaire, à l’ombre d’un frêne pleureur, dans la partie gauche du parc.

Alphonse Daudet sur un banc avec sa fille Emée. Son fils Lucien au tennis

Alphonse Daudet sur un banc avec sa fille Emée. Son fils Lucien au tennis

Il aime aussi rester sur la terrasse, face à la Seine, installé dans une sorte de guérie d’osier. Il y passe parfois des journées et des soirées entières.

Après le déjeuner, Alphonse Daudet descend au bras d’Ebner, son secrétaire, jusqu’au pavillon hexagonal en pierre, au bord de la Seine. Là il lit et écrit. Julia Daudet vient le rejoindre et travaille à ses côtés.

Pendant ce temps, Léon étudie : il prépare ses examens (après avoir échoué au concours de l’internat, il renoncera à la médecine en 1897 pour se consacrer à l’écriture).

Lucien, lui, passe son temps entre le jardin et la laiterie. Edmée se repose, gardée par la nourrice.

Enfin les enfants rejoignent leurs parents près de la Seine.



En fin d’après-midi, lorsque la chaleur décroît, tous partent en promenade. Quand Edmond de Goncourt est à Champrosay, c’est Léon qui est chargé d’aller le chercher. L’ami laisse là son travail en train et tout le monde monte dans le landau familial pour aller vers Corbeil, Brunoy, Etampes. Parfois, Edmond de Goncourt fait arrêter la voiture pour acheter un jouet pour la petite Edmée, sa filleule.

Le soir, le gong de la maison retentit pour prévenir de l’arrivée d’un voisin qui s’invite à dîner. Toute la famille rejoint alors la maison en traversant le parc.
Après le dîner, Alphonse, Julia et les enfants vont jusqu’au potager admirer le coucher de soleil sur la Seine, puis regagnent lentement la maison. Les enfants vont se coucher.
Alphonse et Julia restent dans le cabinet de travail, au rez-de-chaussée, à travailler jusqu’à 11 heures – minuit. Alphonse Daudet écrit debout, appuyé sur un haut pupitre, sa femme s’installe sur un canapé à côté.

 

 

 

4 - UN VERITABLE CENTRE CULTUREL AU DIX-NEUVIEME SIECLE

LA MAISON DE CHAMPROSAY

Alphonse Daudet estimait que la campagne procurait une indispensable liberté artistique vis-à-vis des journaux, des théâtres… Cette maison lui paraissait suffisamment loin de Paris pour être un lieu culturel actif.

Il y recevait de nombreux artistes, journalistes : Champrosay était bien reliée à Paris, avec la gare de Ris Orangis. Trois trains permettaient de venir passer l’après-midi. Les intimes restaient dîner, les autres rentraient en fin d’après-midi.






Les jeudis de Champrosay


Cette vie tranquille est bouleversée le jeudi: arrivent voisins, amis, journalistes, écrivains et artistes confirmés ou non, connus ou inconnus. Presque tout ce que l’époque compte de personnalités fréquente les jeudis de Champrosay. Ce sont trois générations qui se retrouvent autour d’Alphonse Daudet : celle d’Edmond de Goncourt (né en 1822), celle d’Alphonse Daudet (né en 1840) et celle de ses fils Léon et Lucien (nés en 1867 et en 1878).
 

Edmond de Goncourt: l'ami de la famille, le parrain d'Edmée Daudet (portrait au fusain réalisé par Fang)

Edmond de Goncourt: l'ami de la famille, le parrain d'Edmée Daudet (portrait au fusain réalisé par Fang)

On peut citer: : Leconte de Lisle, Huysmans, Tourguéniev, Maupassant, Théodore de Banville, Sully-Prudhomme, Emile Zola, Marcel Proust, Pierre Loti, Frédéric Mistral, Rosny Aîné, François Coppée, Nadar (Félix Tournachon), Edouard Drumont, Augusta Holmès, Emma Calvé, Jules Massenet, Reynaldo Hahn, Whistler, Eugène Carrière, Auguste Rodin, …

Pierre Loti, Jules Massenet, Marcel Proust, Emile Zola: portraits au fusain réalisé par FangPierre Loti, Jules Massenet, Marcel Proust, Emile Zola: portraits au fusain réalisé par Fang

Pierre Loti, Jules Massenet, Marcel Proust, Emile Zola: portraits au fusain réalisé par FangPierre Loti, Jules Massenet, Marcel Proust, Emile Zola: portraits au fusain réalisé par Fang

Pierre Loti, Jules Massenet, Marcel Proust, Emile Zola: portraits au fusain réalisé par Fang

« Le Journal de Champrosay » : un des derniers projet d’Alphonse Daudet
Aphonse Daudet avait envisagé d’y fonder une revue : « Le Journal de Champrosay » : « dans lequel je dirai chaque semaine mon mot sur ce qui se passe. Le mot du philosophe qui voit les évènements de très loin et qui les juge sans passion… »



La Petite Paroisse : un roman situé dans sa propre maison
 

la chapelle Sainte Hélène, ou "chapelle du bon cocu"

la chapelle Sainte Hélène, ou "chapelle du bon cocu"

A côté de la maison se trouve la chapelle Sainte Hélène, surnommée "la chapelle du bon cocu" par les habitants de Champrosay.
Napoléon Quantinet l’avait fait construire en mémoire de sa femme, Hélène, qui lui était revenue après une fugue avec son amant. Mais l’histoire dit aussi qu’elle était très jeune, et lui pas vraiment … et qu’elle est morte très peu de temps après son retour.

Alphonse Daudet en a fait un roman qu’il situe dans sa propre maison. On y lit la vie quotidienne dans cette demeure où les Daudet sont traités comme des bourgeois, par des paysans malins. Les fruits et légumes du jardin volés que l’on retrouve au marché de Corbeil, la crème du lait bue par les servantes, les braconniers, … mais aussi les journées de pêche en bord de Seine, les promenades dans le parc et le bois, les petits métiers, …
Un des plus beaux passages : celui où le jeune Richard observe de la maison les passants sur la route de Corbeil : on imagine très bien Alphonse Daudet, alors malade et paralysé, à sa place, prenant des notes sur les vagabonds, les marchands ambulants, les paysans de la ferme voisine, le cantonnier, les noces …

 

 

 

5- UNE MAISON D’ARTISTES AUJOURD’HUI

Aujourd’hui, la maison est toujours privée, comme à l’époque d’Alphonse Daudet.
Elle est occupée par une association, Les Bouches Décousues, qui perpétue l’idée de centre culturel, tout en restaurant progressivement les lieux.

LA MAISON DE CHAMPROSAY

Résidence d’artistes, elle accueille des conteurs, des écrivains, des comédiens francophones et appuie leurs projets. C’est un lieu de rencontres culturelles, où se côtoient des artistes venus d’Europe, du Canada et d’Afrique.

Son activité est sur deux axes :

- mettre en valeur ce lieu de mémoire.

o Chaque mois, une veillée conte perpétue les soirées de Champrosay. Elle accueille des groupes pour des animations littéraires ou musicales, ou pour des rencontres autour de l’œuvre d’Alphonse Daudet et de ses contemporains.

o Les visiteurs sont reçus sur rendez-vous ou à l’occasion des animations (4500 visiteurs par an). L’association propose notamment des diaporamas, des spectacles littéraires et musicaux relatifs à l’écrivain.

o Elle participe à des salons, échanges, rencontres… et appuie par sa logistique, sa documentation des travaux liés à Alphonse Daudet

o Elle a créé une compagnie : la compagnie de Champrosay, qui rassemble des artistes d’horizons différents pour créer des duos afin de diffuser la littérature francophone. Ces spectacles peuvent aussi bien être joués en appartement que sur scène.


- aider à la création artistique contemporaine

o la maison accueille en résidence des artistes, et en particulier des conteurs

o elle facilite leurs projets culturels (aussi ben en France qu’à l’étranger) et cherche à pousser les créations liant littérature écrite et oralité. Elle a déjà fait l’objet de plusieurs résidences d’écriture.

o Elle est la maison, le rattachement, le lieu de rencontre français d’une centaine d’artistes vivant à l’étranger.

o Elle fournit sa logistique aux artistes partenaires, les accompagnant au mieux dans leurs créations et leur fournissant des lieux de réflexion, de répétition ou de rencontre.

Elle est animée par 3 associations loi 1901:

Maison d'Alphonse Daudet (valorisation et gestion du site, logistique commune, édition littéraire, visite du lieu de mémoire, résidences d'écriture)

Les Bouches Décousues (résidences de conteurs, promotion du conte et aide à la création artistique dans le domaine de l'oralité)

Le théâtre de la figue d'or: fabrique de théâtre (en cours)

ainsi que par 2 compagnies théâtrales en résidence permanente:

La cie Le Temps qui File

La cie Liria

et l'ensemble des compagnies et artistes en résidence tout au long de l'année.



C’est donc une maison d’artistes dans tous les sens du terme


Elle reçoit en permanence de nombreux conteurs, écrivains, musiciens, comédiens, peintres … d’Amérique, d’Afrique et d’Europe
C’est un lieu de création et de répétition d’où sortent régulièrement des spectacles, des livres, des poésies…
La maison d’Alphonse Daudet est peu à peu restaurée par des artistes qui s’investissent dans l’association : chacun, qu’il vienne du Niger, du Canada, du Portugal, du Venezuela, du Burkina Faso, de France aussi… y laisse une double trace : celle de l’artiste et de ses créations liées à Daudet, mais aussi, plus matériellement, un pan de mur, une étagère, un sol,
 une porte….


La maison est dirigée créée par la propriétaire, Isabelle Guignard.
Elle reçoit sur rendez-vous, avec un programme spécial pour les groupes.
La maison, ouverte au publicdepuis 1996, ne bénéficie pratiquement d’aucune aide et avance à son rythme, restaurant pièce par pièce pour y développer ce centre culturel et, surtout, pour en restaurer l’âme…


Alphonse Daudet était un artiste talentueux, à l’écriture imagée et brillante, ouvert aux autres, curieux de tout, chaleureux… notre ambition est de suivre son chemin:

« bienvenue dans la maison d’Alphonse Daudet ».

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