expedition Franklin

 

Portrait : Sir John Franklin

Sir John Franklin

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Tout jeune, John Franklin désirait entrer dans la marine. Son père, marchand de tissus, a commencé par s'opposer à son projet de carrière, puis l'a aidé à le réaliser. Né en 1786, à Spilsby, en Angleterre, Franklin quitte l'école à douze ans pour devenir marin à bord d'un navire marchand. Un an plus tard, son père le fait entrer comme volontaire dans la Marine royale, mais l'en retire l'année suivante pour lui permettre de se joindre à l'expédition d'un de ses oncles, Matthew Flinders, sur les côtes australiennes, en 1802-1803. À son retour, Franklin réintègre la Marine royale et sert dans ses rangs jusqu'à la fin des guerres napoléoniennes. Par la suite, il manifeste le désir de participer aux explorations de l'Arctique. Après une première expédition sans succès au-delà de l'archipel du Spitzberg, il effectue trois voyages à la recherche du passage du Nord-Ouest pour le compte de l'Amirauté. Il ne reviendra jamais du dernier.

 

 

En 1819, Franklin part en expédition en vue d'explorer la côte de l'océan Arctique vers l'est, à partir de la rivière Coppermine. Pour s'y rendre, il prend un navire de la Compagnie de la Baie d'Hudson, débarque au fort York et passe par Cumberland House, en Saskatchewan, puis par le fort Chipewyan, en Alberta, poste de la Compagnie du Nord-Ouest. Il recrute des guides et des chasseurs amérindiens, mais en nombre insuffisant, la main-d'œuvre étant rare à cause des conflits qui existent entre les deux compagnies de fourrures. De plus, il constate que ces dernières ne peuvent lui fournir les provisions promises, ce qui est de mauvais augure. Néanmoins, à l'été 1820, il se rend jusqu'au lac Winter, où il passe l'hiver. À cet endroit, qu'il nomme « fort Enterprise », Franklin, aux prises avec une pénurie de provisions et divers autres problèmes, réagit sans le moindre tact et se met à dos les Amérindiens et les voyageurs. Heureusement, l'enseigne George Back calme tout le monde en allant chercher des provisions au fort Chipewyan. Mais ces provisions ne suffisent pas, et les hommes sont affamés lorsqu'ils atteignent l'embouchure de la rivière Coppermine en 1821.

Image : Page de titre du récit qu'a écrit Franklin de son voyage de 1819-1821 Image : Page tirée du récit qu'a écrit Franklin de son voyage de 1819-1821 

Page tirée du récit qu'a écrit Franklin de son voyage de 1819-1821

« We were all convinced of the necessity of putting a speedy termination to our advance, as the hope which we had cherished of meeting the Esquimaux and procuring provision from them could now scarcely be entertained; [...] I announced my determination of returning after four days' examination, unless, indeed, we should previously meet the Esquimaux, and be enabled to make some arrangement for passing the winter with them. »

(Franklin 1823, 385)

Franklin envoie deux Amérindiens, Tuttanuak et Hiutiruk, demander de l'aide aux Inuits du littoral qu'ils aperçoivent. Mais ces derniers, effrayés, s'enfuient et ne reviennent pas. Franklin suit la côte jusqu'à la péninsule de Kent. Affamé et sans ressources, il rebrousse chemin. Les canots endommagés obligent l'équipage à marcher. Neuf hommes meurent. Un autre, soupçonné de cannibalisme, est exécuté. Au fort Enterprise, les vivres prévues n'y sont pas. Back trouve des Amérindiens qui viennent à leur secours. À son retour en Angleterre, à l'automne de 1822, Franklin est reçu en héros.

Image : Expédition de John Franklin traversant Point Lata sur la glace

Expédition de John Franklin traversant Point Lata sur la glace

Pour sa deuxième expédition, il fait expédier par la baie d'Hudson, avant son départ, une grande quantité de provisions et des embarcations construites spécialement pour son voyage. Il quitte Londres en 1825 et passe par New York. En juin 1826, partant du fort Franklin, situé sur la Grande Rivière à l'Ours, il divise ses hommes en deux groupes et descend le fleuve Mackenzie jusqu'à son delta. Il longe la côte vers l'ouest, avec Back et 14 hommes, alors que Richardson et Kendall se dirigent vers l'est. Franklin accomplit la moitié du parcours prévu vers le cap Icy, puis décide de rebrousser chemin en raison du froid qui sévit. Il rate ainsi les navires venus à sa rencontre. Par contre, Richardson et Kendall réussissent à tracer la carte de la côte à l'ouest de la rivière Coppermine. En 1827, Franklin publie ses récits de voyage, ce qui lui vaut, entre autres honneurs, de recevoir le titre de « sir » le 29 avril 1829.

Image : Page de titre du récit qu'a écrit Franklin de son deuxième voyage  Image : Page tirée du récit qu'a écrit Franklin de son deuxième voyage  

Page tirée du récit qu'a écrit Franklin de son deuxième voyage

« [...] many of them had their legs swelled and inflamed from continually wading in ice-cold water while launching the boats, not only when we accidentally ran on shore, but every time that it was requisite to embark, or to land upon this shallow coast. Nor were these symptoms to be overlooked in coming to a determination; for though no one who knows the resolute disposition of British sailors can be surprised at their more than readiness to proceed, I felt that it was my business to judge of their capability of so doing, and not to allow myself to be seduced by their ardour, however honourable to them, and cheering to me. »

(Franklin 1828, 143)

Le 19 mai 1845, Franklin quitte la Tamise avec deux navires, l'Erebus et le Terror, ainsi que 134 hommes. Pour cette nouvelle expédition, il part bien équipé : de la nourriture pour trois ans, dont une grande quantité de conserves, ainsi que des navires dotés pour la première fois d'hélices mues par un moteur à vapeur et chauffées grâce à un système de tuyaux. Chaque navire est pourvu d'une salle à manger garnie de porcelaine, de cristal et d'argenterie, ainsi que d'une grande bibliothèque. Les navires se dirigent comme prévu vers le détroit de Lancaster. Des Européens les aperçoivent pour la dernière fois le 26 juin, dans la baie de Baffin.

De 1847 à 1859, parmi la trentaine d'expéditions majeures effectuées pour retrouver Franklin, quatre seulement ont recueilli des indices sur la trame de sa dernière expédition. En 1850, Horatio T. Austin et William Penny apprennent des Inuits que Franklin a passé l'hiver de 1845-1846 à l'île Beechey, dans le détroit de Barrow. En 1854, John Rae, de la Compagnie de la Baie d'Hudson, est informé à son tour que l'expédition s'est trouvée en difficulté dans la région de l'île du Roi-Guillaume (King William) et découvre des vestiges venant confirmer ce fait. En 1859, Francis L. McClintock trouve d'autres vestiges et des restes humains sur la même île, ainsi que deux brefs écrits.

Ces sources indiquent aussi qu'après avoir quitté l'île Beechey Franklin a contourné l'île Cornwallis et est descendu vers le sud par les détroits de Peel et de Franklin. En septembre 1846, une fois dans le détroit de Victoria, ses deux navires se sont trouvés irrémédiablement pris dans les glaces au nord-ouest de l'île du Roi-Guillaume. Franklin est décédé à cet endroit en 1847. Sous le commandement du capitaine Francis R. M. Crozier, les survivants ont abandonné les bâtiments en 1848 et presque tous sont morts de faim, de scorbut ou d'intoxication au plomb causée par des aliments en conserve en essayant de gagner le continent. Les rares hommes qui restaient ont péri peu après à l'anse Starvation, dans la péninsule Adelaide. En touchant le continent, ces derniers avaient effectivement réussi à traverser le passage du Nord-Ouest. Mais les premiers à revendiquer cet exploit ont été les membres de l'expédition de recherche menée de 1850 à 1854 par Robert McLure.

L'explorateur Franklin est un héros controversé. Certains l'ont critiqué parce qu'il a exploré les côtes canadiennes sans tenir compte des leçons et des expériences des premiers explorateurs tant dans l'Arctique que dans le Saint-Laurent. D'autres lui ont reproché son entêtement à exécuter aveuglément les instructions reçues, quitte à mettre en danger la vie des personnes qui l'accompagnaient, et ses attitudes rigides face aux Amérindiens et aux Inuits. Les expéditions de Franklin ont tout de même contribué à approfondir la connaissance des Territoires du Nord-Ouest et d'une partie de l'Arctique.

 On avait à bord des deux navires, où tout allait bien, le plus grand espoir d’arriver dans la mer Pacifique par le Nord-Ouest.

Le temps était favorable et tout présageait un heureux voyage, dont la durée de deux et demi, en cas d’insuccès, serait plus longue d’une année, si le passage tant désiré était enfin trouvé. »

Cinq mois plus tard, en octobre 1845, les dernières nouvelles de l’expédition, rapportéesdans Le Constitutionnel, frôlent même le trivial.

« Vous ne pouvez vous figurer, dit une lettre datée de l’Erebus, combien nous sommes heureux ; nous rions depuis le matin jusqu’à la nuit ; nous sommes installés très confortablement, le travail ne manque pas, nous observons, chemin faisant, toutes sortes de choses, et nous mangeons de bons dîners par-dessus le marché. »

« Ce rire continu est une maladie qui ne prend guère les Anglais qu’à des latitudes très élevées », précise non sans ironie le rédacteur de la notule.

La suite du traitement journalistique prêtera toutefois moins à rire. Nul écho des deux vaisseaux n’atteint le continent européen passés les six premiers mois. Au bout de trois ans de silence, l’initiative personnelle de l’épouse du commandant Franklin est relayée dans Le Constitutionnel.

« Lady Franklin, femme du commandant des vaisseaux l’Erebus et le Terror, offre 2 000 livres sterling (50 000 fr.), et l’amirauté anglaise promet 100 livres et au-dessus aux baleiniers qui parviendraient à ramener en Angleterre sir John Franklin.

On sait que ce marin est parti en 1845 pour faire une exploration du pôle nord. »

Deux ans plus tard, malgré l’échec des premières expéditions de recherche, l’amirauté britannique persiste : elle pousse le montant de la récompense à 20 000 livres. L’affaire, devenue drame national, doit trouver une résolution, quelle qu’elle soit.

« Les bâtiments employés à cette mission sont rentrés, pour la plupart, en 1849. L’insuccès de leur voyage a causé, en Angleterre, une impression de désappointement qui approchait de l’humiliation. […]

L’émotion générale s’est manifestée si puissamment, que l’amirauté a dû faire les préparatifs d’une nouvelle expédition qui est partie dans les premiers mois de 1850. »

Dessins de diverses reliques des matelots de l'expédition Franklin parus dans l'Illustrated London News, 1854 - source : WikiCommons

Comme le décrit la suite de l’article, les recherches s’opèrent dans des conditions plus que contraignantes. Les récits de ces expéditions mêlent hostilité des éléments, difficultés causées par le climat et insalubrité au sein même de l’équipage, en proie à des résurgences de scorbut.

Tandis que les recherches restent au point mort, les rumeurs se répandent facilement au contact de la moindre piste, comme celle d’un massacre des survivants par des tribus inuits.

En 1856, l’explorateur John Rae semble lever les doutes sur le sort funeste de l’équipage. Il rapporte de son expédition, outre divers objets ayant appartenu au commandement, les propos d’un Inuit relatant que les ultimes survivants, descendus des vaisseaux sur la terre ferme et prisonnier de la glace, seraient par la suite morts de faim, de froid et de maladie. Les aventuriers lancés sur la piste confirmeront cette thèse.

« Il n’est plus possible d’avoir le moindre doute sur le sort de sir John Franklin et de ses compagnons d’expédition au pôle arctique.

M. James Green Stewart, trappeur de la Société de la baie d’Hudson, rend compte d’un voyage fait par lui et par M. Anderson, en vertu d’un marché passé avec le gouvernement anglais.

Ils ont atteint l’île de Montréal, dans l’océan arctique, par le 68e degré de latitude, désignée par les Esquimaux comme le tombeau de sir John Franklin. Ils confirment entièrement les détails déjà donnés par le docteur Rae.

Il est donc positif que cet intrépide explorateur y a péri en 1850, avec tous les équipages de l’Erebus et Terror. »

En 1859, la dernière mission diligentée par Lady Franklin sous la direction du capitaine McClintock retrace avec plus de précision encore l’issue funeste de l’expédition. Mais en dehors de ces témoignages et traces laissées derrière eux, les navires et la grande majorité de l’équipage sont toujours portés disparus. Ils le resteront longtemps.

Il faudra en effet attendre 2014 et 2016 pour que, respectivement, les épaves du HMS Erebus et du HMS Terror soient enfin retrouvées. Le sort des membres de l’équipage demeure néanmoins à ce jour incertain.

En

2007,

le romancier américain

Dan Simmons

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a tiré de ce fameux mystère historique

l’un de ses romans horrifiques les plus impressionnants,

Résultat de recherche d'images pour "Dan Simmons"Résultat de recherche d'images pour "Dan Simmons"version anglaise

 Terreur,

habile mélange de détails avérés et d’éléments fantastiques.

Expédition Franklin : on a retrouvé le "HMS Terror"

 

L’épave du second navire de la mythique expédition britannique disparue en 1848 vient d'être découverte dans l’Arctique, mettant fin à une des plus grandes énigmes et tragédie maritime du 19e siècle.

Terror pris dans les glaces

Gravure représentant le "HMS Terror" pris dans les glaces. L'expédition Franklin, du nom de son commandant Sir John Franklin, était partie à la recherche du passage du Nord-Ouest en 1845. CRÉDIT: WIKIPEDIA/ARCHIVES NATIONALES CANADA

DÉCOUVERTE. Extraordinaire! Deux ans à peine après avoir découvert le HMS Erebus, navire perdu de la désastreuse expédition du britannique John Franklin, il y a 168 ans, le HMS Terrorle second bâtiment recherché,vient d’être à son tour retrouvé par les équipes de Parcs Canada à… Terror Bay, dans le territoire du Nunavut, au Canada. Soit à 96 km au sud de l’endroit où le bateau était supposé avoir été écrasé par les glaces. Il aurait été pris en étau par la banquise quelque part entre l’île du roi Guillaume et l’île Victoria.

Selon le quotidien britannique The Guardian à qui l’on doit ces informations exclusives, l’épave du HMS Terror git en parfait état au fond des eaux glacées de l’Arctique. Les deux navires partis de Grande-Bretagne en mai 1845  à la recherche du célèbre « passage du Nord-ouest », une nouvelle voie maritime permettant de relier directement l’océan Atlantique au Pacifique, avaient dû être abandonnés par leurs équipages en 1848, après trois ans de navigation. Ce qui avait entraîné la disparition de la totalité des 129 hommes embarqués, tous morts dans des conditions atroces de faim et de froid.

 

Localisation des deux sites d'épaves du HMS Terror (2016) et HMS Erebus (2014) retrouvées par les archéologues de Parcs Canada. En orange, les deux principales zones explorées depuis 2008. © D'après Parcs Canada

« Le 3 septembre 2016, les 10 membres d’équipage présents à bord du navire "Martin-Bergmann" ont découvert le "HMS Terror" avec ses trois mats brisés. Il était debout avec presque toutes les écoutilles fermées au milieu de la zone inexplorée de Terror Bay dans l’ile du roi Guillaume (en anglais : King William Island)», explique le journaliste canadien Paul Watson, l’auteur de l’article du Guardian.  Alors que le bâtiment de recherche s’apprêtait à quitter les lieux pour poursuivre son exploration, une étrange silhouette est apparue sur l’écran du sondeur (système acoustique de haute définition qui fournit en continu une image des fonds marins). C’était le HMS Terror, commandé à l’époque par le capitaine Francis Crozier, qui reposait délicatement sur le fond marin.

 

Campagne d'exploration 2016 de Parcs Canada: Mise à l'eau de l'Investigator NGCC à partir du Sir Wilfrid Laurier. ©Parcs Canada

Dimanche 10 septembre 2016, grâce à un petit robot télécommandé, les chercheurs ont réussi à pénétrer à l’intérieur du navire comme l’a raconté en détails Adrian Schimnowski, le directeur des opérations, depuis le navire de recherche toujours en mer. Comme lors de chaque expédition, depuis qu’elles ont été lancées en 2008 par l’ancien Premier ministre canadien Stephen Harper, les archéologues de Parcs Canada, s’étaient partagés le territoire maritime à explorer. « Trois navires étaient en mer au moment de la découverte », a expliqué à Sciences et Avenir l’archéologue subaquatique française Elizabeth Veyrat (DRASSM), en contact avec les équipages embarqués de Parcs Canada. «Le brise-glace des gardes côtes canadiens "Sir Wilfrid Laurier", où se trouvent la majorité de l’équipe de recherche, et le "NCSM Shawinigan" de la Marine royale du Canada naviguaient tous à l’extrémité nord du détroit de Victoria, quand le "Martin Bergmann" affrété par Artic Research a découvert le "Terror" », précise la chercheuse.

 Les grandes histoires en cachant toujours de plus petites, le Guardian a ainsi rapporté que l’épave du HMS Terror a été localisée après que le Martin-Bergmann a dévié sa route à la suite du récit d’un membre inuit de l’équipage. Celui-ci a en effet expliqué qu’en allant à la pêche 6 ans plus tôt, il avait remarqué un gros morceau de bois sortant de la glace du côté de Terror Bay… Gageons qu’à leur retour sur la terre ferme, une grande fête devrait réunir tous les participants de cette opération exceptionnelle. Sans compter les révélations que pourront livrer les prochaines fouilles de ce navire parfaitement conservé.

 

Prisonniers des glaces, les marins du HMS Erebus et HMS Terror sur la banquise. © The Stappleton Coll./Bridgemanimages

 

Deux navires si bien préparés…

Avec leurs coques renforcées par des madriers en bois et des plaques de fer, un moteur à vapeur de 20 chevaux en renfort des traditionnelles voiles, les HMS Erebus et HMS Terror avaient été conçus pour manœuvrer dans la banquise. Dans les soutes, ils emportaient aussi 3 ans de provisions : 60 tonnes de farine, 14 tonnes de viande de bœuf, 15 tonnes de viande en conserves, du citron pour éviter le scorbut… Lors de leur départ de Grande-Bretagne, personne ne doutait du succès de l’opération. Mais après leur départ, plusieurs mois passèrent sans aucune nouvelle. En 1848, des expéditions de recherche étaient finalement lancées. Au total, plus de 52 navires se succédèrent pour tenter de retrouver l’Erebus et le Terror, entraînant à leur tour d’autres drames. En vain. Ce n’est qu’en 1859 qu’un navire affrété par la veuve de John Franklin découvre deux messages glissés dans des cairns (petit amas de pierres) sur l’île Beechey et celle du Roi-Guillaume. On y apprend que les deux bateaux ont été pris dans un étau de glace dans le détroit de Victoria où ils seraient restés bloqués pendant un an et demi. Le capitaine Franklin et 23 membres de l’expédition seraient morts le 11 juin 1847 sans que les causes soient précisées. Enfin, le 22 avril 1848, le capitaine Crozier aurait donné ordre à 105 survivants de quitter les navires pour tenter de regagner à pied la terre ferme. Ce n’est qu’en découvrant les premiers corps, conservés dans les glaces, que l’étendue des souffrances endurées par ces hommes a éclaté au grand jour… Aucun de ces hommes ne reviendra vivant.

sources : Sciences et Vie

 

 

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