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la Pléiade

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En parallèle du courant humaniste se forme une école littéraire poètique plus connue sous le nom de la Plèïade.A l'origine,il s'agit d'un groupe fondé en 1549 au collège Coqueret à Paris,autour de Jean Dinemandi dit Daurat (ou Dorat),écrivain et précepteur,et composé de Pierre de Ronsard,Jean-Antoine du Baïf et Joachim de Bellay.D'abord appelé Brigade par ses créateurs,le mouvement devient la Pléïade,en référence à la légende antique des sept filles d'Atlas qui furent transformées en étoiles.

Enrichi par les savoirs humanistes,la Pléäde souhaite créér une poésie à la française,en s'inspirant des oeuvres de l'Italien Pétrarque( 1304-1374),auteur entre autres de Canzoniere.L'objectif est de défendre la langue française,nouvellement mise à l'honneur par l'ordonnance de Villers-Cotterêts promulgée sous François Ier en 1539,enrichir le vocabulaire et développer un art et un style poétiques.La poésie est considérée comme une deuxième rhétorique où les mots employés sont aussi importants que le sens qu'ils véhiculent.

 

L'école Lyonnaise

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Cette école Littéraire contemporaine de la Pléïade a éxisté entre 1540 et 1560.Sa poésie a pour sujet principal l'amour.

Inspirée de Platon pour le thème et de Plutarque pour la forme,des sonnets et des élégies,l'école autorise et encourage les femmes a composer et a donner leur point de vue sur l'amour.

L'auteur le plus célèbre de ce mouvement est Louise Labé (1524-1566),à laquelle on doit notemment le Débat de folie et d'Amour.

Parmi les membres de l'école Lyonnaise,on compte aussi Maurice de Scève,Pierrette du Guillet,et Pontus de Thiard,qui appartient également à la Pléiade.

 

                                                       Résultat de recherche d'images pour "pierre de Ronsard"

                                                           Pierre de Ronsard

                                                              ( 1524-1585 )

      Pierre de Ronsard est considéré comme le plus grand poète de son époque.La maladie dont il a souffert jeune l'a détourné de la carrière           militaire à laquelle il était promis.En 1547,il rentre au collège Coqueret où il va suivre les cours de Daurat,puis fonde la Pléiade.Trés             aprécier à la cour où il restera douze ans,Ronsard est fait pète officiel et aumônier d'Henri II;il restera le poète favori de la cour jusqu'au    tègne d'Henri III.Entre 1550 et 1558,il porte le titre de "Prince des Poètes".Il finit sa vie au prieuré de Tourrraine dans son Vendômois natal    où il meut en 1585.

                                                                                                                                                                          parmi ses oeuvres les plus célèbres figurent 

 

les Odes

(1550)

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les amours de Cassandre

(1552)

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le Discours de la misère du temps

écrit en 1562, 

il exprime sont point de vue sur les guerres de Relgion auxquelles il a pris part en tant que catholique convaincu.Toutefois,malgré ses convictions, il condamne la violence des persècutions.

 

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Heureux hasard 

(1546-1547)

En 1546,Joachim du Belay âgé de 24 ans,connut à Poitiers Jacques Peletiers du Mans,traducteur d'Horace et vibrant défenseur de notre langue.S'il admire les anciens Peletiers concidère que les Français ne doivent pas négliger leur langue,pas plus que les Italiens Petrarque et Bcace n'nt sacrifié au Latin leur langue nationale.

Dans ses Oeuvres Poétique (1547),il donne l'exemple en imitant des poèmes anciens et douze sonnets de Petrarque.Il dut develpper ses idées devant Du Bellay qui faisait ses débuts poétiques;il put alors lui parler du jeune Ronsard qui lui avait montré,au Mans,des poèmes imités d'Horace.

Or à la fin de 1547,Du Bellay aurait rencontré ce même Ronsard,âgé de 23 ans dans une hôtellerie des environs de Poitiers.Chez son ami Jean-Antoine de Baif, Ronsard avait suivi les leçns de l'helleniste Jean Dorat.Ce dernier venait d'être nommé à Paris,principal du collège de Coqueret où les deux jeunes gens,passionnés pour l'étude  et la poèsie,étaient aller le rejoindre.C'est ainsi que Du Bellay séduit par le grand rêve de s'illustrer en poèsie suivit Rnsard à Coqueret.

Le collège de Coqueret

Maître aimé et admiré, Drat initiat à la culture gréco-latine un petit groupe d'élèves.Il traduisait les poètes,les commentait, et communiquait à ses disciples son aspirationardenteà la beauté.Il leur fit parcurir toute la poésie grecque admirant surtout Pindare qu'il traduisait en grandes odes latines,ils étudiaient Hrace,Virgile (que Ronsard savait par coeur) et le élégiaques latins.:Catulle,ProperceTibulle,Ovide.Cette passion s'étendait même à des poètes médiocres et aux modernes néo-latins.

Ces jeunes gens apprenaient l'italien,et gôutaient Dante,Bocace,Petrarque,l'Aristote Bembo.Ils admiraient ces artistes qui en s'inspirant des anciens, avaient dté l'Italie d'une magnifique littérature nationale.Donner le même lustres à la langue française telle était l'ambition  des  jeunes poètes du Collège .qui groupés autur de Ronsard,de du Bellay et de Baif avaient pris le nm belliqueux de Brigade..Ils s'essayaient à imiter les Odes de Pindare, d'Horace,et les sonnets de Petrarque..Quelques années plus tard,sous l'égide de Ronsard,la "Brigade" deviendra la Pléiade.

En Juillet 1548 parut l'Art pétique de Thomas Siblet,cet écrivain développait quelques idées chères à la Brigade:noblesse de la poésie,supéririté des genres entiques,sur ceux du Moyen-âge;mais il proposait comme modèle les modernes Marot,Saint Gelais,Héroët et Scève.les mettant sur le même plan que les Anciens.

La nouvelle école decida de repliquer et confia à DuBellay le soin  de rédiger le manifeste issu des études,et des discussions du groupe tout entier.:La Défense et l'Illustration de la langue Française (1549).C'est une oeuvre batailleuse et touffue,mais elle contient les idées essentielles de la nouvelle école et il suffit de la completer par quelques textes de Du Bellay et de Ronsard pour connaître  la doctrine de la Pléiade.

La défense de la langue Française

 

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Le latin était resté la langue des savants,séduits par son universalité et rebutés par la difficulté d'exprimer leurs iidées en français.Il tendait à devenir la langue des artistes de 1500 à 1549 fleurit une poésie néo-latine s'inspirant jusqu'au plagiat de Virgile,Horace,Catulle,Ovide.Du Bellay s'efforce de ramener ces égarés au culte de notre langue.

Quels sont ses arguments? la langue française est pauvre,parce que nos ancêtres ont plus pratiqué "le bien faire que le bien dire";mais elle est loin d'être impropre à exprimer les idées et les sentiments puisque l'on peut traduire en français les oeuvres étrangères.Le latin était aussi à l'origine,une langue pauvre,mais les Romains l'ont enrichi à l'exemple du grec;de même, pour peu que nos savants et nos poètes s'attachent à cultiver leur langue nationale,elle s'enrichira.Ils en seront récompensés,car s'il leur est impossible d'égaler les anciens en latin ou en grec,en revanche ils acquerront aisément l"immortalité dans leur langue maternelle.La Défense invite donc les artistes et savants à composer leurs oeuvres en français.

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L'illustration de la langue Française

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Enrichissement de la langue

Puisque cette langue est pauvre il faut accroître le nombre des mots qui s'offrent au poète pour nuancer son expression.Du Bellay,puis Ronsard propôsent donc divers moyens d'enrichir la langue,soiren usant  plus largement de mots qui existent déjà,soit en forgeant des mots nouveaux.

Les mots qui existent déjà: sans avoir besoin de créer des vocables nouveaux l'artiste peut enrichir son vocabulaire de termes étrangers à la langue usuelle.

Vieux mots,dont l'usage s'est perdu et qu'on retrouve dans tous ces vieux romans et poètes français exemple ajourner (faire jour);annuyter (faire nuit):assener (frapper où l'on visait):isnel (leger)

l'artiste pourra les enchâsser ainsi qu'une pierre précieuse et rare dans son poème,lui donnant ainsi "grande majesté".

Emprunts aux dialectes provinciaux:picard,wallon, gascon, poitevin, normand...."quand tu n'en n'auras point de si bons et de si propres en ta maison";l'idée est  raisonnable si l'on songe que ces dialectes dérivés du latin sont frères du français et qu'ils ont donné,avant le triomphe du dialecte de l'Ile de France,quelques chefs d'oeuvre de notre Moyen-âge.Rabelais et Montaigne usent volontiers de termes dialectaux.

Mots techniques,du langage des métiers connus des seuls spécialistes,et qu'il faut transporter dans la langue littéraire.Ces mots fourniront des comparaisons et des images qui sont à la fois des moyens d'expression nouveaux et des embellissements du style:" Encore te veux-je avertir de hanter quelquefois  non seulement les savants,mais aussi toute sortes d'ouvriers et de gens mécaniques,comme mariniers,fondeurs,peintres, engraveurs et autres,savoir leurs inventions,les noms des matières,des outils et les termes usités en leurs arts et métiers pour tirer de là ces belles comparaisons et vives descriptions."

Les mots nouveaux:" je te veux bien encourager de prendre la sage hardiesse d'inventer des vocables nouveaux,pourvu qu'ils soient moulés et façonnés sur un patron déjà fondeurs.""Sage hardiesse" en effet, puisqu'il s'agit,dans la pluspart des cas,de termes formés sur des mots qui existent déjà et que les novateurs gardent le souci derespecter le génie de la langue.

Mots composés (à l'exemple du latin et surtout du grec:

a) Adjectifs ou substantifs apposés: aigre-doux,pied-vite,chèvre-pied,homme-chien

b) Adverbe +Adjectif (ou participe) mal-rassis

c) Verbe+Complément direct  'été donne-vin ;l'air porte-nue;moutonporte-laine

Certains disciples de Ronsard abusèrenr ridiculement de ces mots composés comme du Bartas qui écrivait " O   Terre porte-grains,Porte-or,porte-santé,Porte-habits,porte-humains,Porte-fruits porte-tours....."Mais dans l'ensemble les créations de la Pléiade furent discrètes,et beaucoup se sont acclimatée.L

Mots formés par provignement

Il s'agit de mots formés par dérivation,au moyen de suffixes,par bonne et certaine analogie  avec d'autres formation qui existent déjà:c'est en somme imiter consciemment l'évolution spontannée du langage qui créé des mots selon certains moules.Parmi ces mots provignés Ronsard a accordé une mention spéciale aux diminutifs qu'il a beaucoup aimés:Amelette,Ronsardelette,Mignonelette,doucelette.

 

Dérivés de mots latin:Ronsard critique l'abus de ceux qui écorchent le latin,comme l'Ecolier Limousin de Rabelais.Mais il conseille de créé des mots d'origine latine ou grecque pour suppléer aux lacunes du français" pourvu qu'ils soient gracieux et plaisants aux oreilles".

Les humanistes qui écrivaient couremment  le latin et le grec ont abondemment puisé à ces sourceset introduit en français beaucoup de mots savants empruntés à ces langues.

Ronsard et Du Bellay insistent constemment sur la nécéssité de ne hasarder ces créations de mots qu'avec prudence,en respectant à la fois l'harmonie,l'analogie et le génie de la langue.Ils ont été eux-mêmes trés prudents et on ne saurait les accuser d'avoir " en français parlé grec et latin" disait Boileau.Les excés sont venus de leurs disciples.

Le" style prosaïque est ennemi capitale de l'éloquence poétique"  comme en grec et en latin,la poésie doit avoir un style différent de celui du peuple pour lequel Ronsard et Du Bellayont maintes fois proclamé leur mépris aristocratique.Ils ont indiqué et mentionné divers moyens d'orner le style poètique:

1).Les Tours.

Ils s'inspirent "de la phrase et manière de parler latine" et grecque:

a) infinitif pour le nom. l'aller,le chanter,le vivre

b) adjectif substantivé:le liquide des eaux,le vide de l'air,le frais des ombres...

c) adjectif pour l'adverbe: ils combattent obstinés (=obstinément):il vole leger

Certains de ces tours (infinitif substantivé,adjectif adverbial) étaient usités au Moyen-âge.La Pléiade ne les indroduit pas dans la langue:elle les diffuse

 

2). Les Figures de Rhétorique

 

"Métaphores,allégories,comparaisons,et tant d'autres figures et ornements sans lesquels tout oraison et poème sont nus, manques et débiles;citons parmices ornements.

a) Les Périphrases,notemment pour désigner les dieux:Le Père foudroyant (=Jupiter)

b)Les Epithètes sugnificatives,c'est à dire enrichissant le sens du substantif:les soucis mordants,la flamme dévorante.Au contraire Ronsard proscrit " les épithètes naturels qui se servent de rien",comme la rivière courante

c) les métaphores et les comparaisons,tirés particulièrement du langage des métiers,où Homère a si heureusement puisé.

Le métier poètique

Sans inspiration on ne peut être un grand poète.Mais cette félicité de nature ne suffit pas et il serait même "contemptible (méprisable) de passer sans effort à l'immortalité que confère la poésie.

Nécessité du travail

Le vrai poète ajoute le travail à la "fureur divine":il cherche l'inspiration dans ses lectures;il médite dans le silence;il contrôle et corrige ce qu'il créé;il écoute même les conseils de ses amis.

" Qu'on ne m'allègue point que les poètes naissent...Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demeurer en sa chambre,et qui désire vivre en la mémoire de la postérité,doit,comme mort en soit même, suer,et rembler maintefois,et autant que nos poètes courtisans boivent,mangent et donnent à leur aise endurer de faim,de soif et de longues vigiles(=vieilles).Ce sont les ailes dont les écrits des hommes volent au ciel".

La Versification

C'est un metier:elle exigevla connaissance de lois et une laborieuse initiation à l'art des vers.Sur cet art,Ronsard et Du Bellay ont formulé de nombreux conseils de détails;ils ont fait eux-même toutes sortes de tentatives..

La Rime

Elle doit être riche et d'autant plus riche que le vers est plus long;mais on ne doit pas sacrifier le sens du vers à une rime riche.Il faut rimer pour l'oreille et non pour les yeux (maître-prêtre;Athènes-fontaines).On doit éviter  les rimes équivoquées.La rime du simple et du composé(baisser-abaisser),la rime d'une syllabe longue et d'une syllabe brève (passe-trace;chevelure-hure).L'alternance des rimes masculines et féminines,que Du Bellay admet sans en faire une obligation, s'est imposée peu à peu comme plus harmonieuse.

Le Vers

C'est avant tout "une bien amoureuse musique tombante en un bon et parfois accord".Comment réaliser cette harmonie?Ronsard a multiplié les conseils.Par exemple il invite à "ôter la dernière e féminine" des mots en ée,ées, à l'interieur du vers.Exemple:Roland avait deux épèes en mains. Ne sens-tu pas que ces deux épèes en mains offensent la délicatesse de l'oreille?Il destinait d'ailleurs sa poèsie  à être mise en musique, car la Poésie sans les instruments ou sans la grâce d'une seule ou plusieurs voix n'est nullement agréable.

Ronsard a écrit des vers de 4,5,6,7,8,9,10,11,12 syllabes.Il a eu le mérite de mettre en honneur l'alexandrin coupé à l'hémistiche et de montrer qu'il est fait pour la grande poésielyrique ou philosophique.

La Strophe

la strophe doit former un tout  harmonieux.Ronsard a varié à l'infini les combinaisons de rimes et de vers inégaux,jusqu'à essayer plus de 100 cadres de strophes.Par ses tentatives,autant que par ses preceptes,il a vraiment forgé l'admirable instrument poètique dont disposeront,sans bien mesurer leur dette à son égard,nos grands classiques.

Les Grands Genres

Du Bellay condamne les genres du Moyen-âge,comme Rondeaux,Ballades,Vivelais,Chants Raynaux chansons et autres telles épiceries(=épices) qui corrompent le goût de notre langue".Il approuve les petit genres antiques déjà repris par Marot et son école),épigrammes,élégies,épîtres,satires,et églogues,mais à condition d'imiter sur ce point les anciens qui ont pratiqué ces genre dans toute leur pureté.Surtout il recommande les grands genres antiques:"Chante-moi ces Odes,inconnues encore de la Muse française,d'un luth bien accordé au son de la lyre grecque et romaine et qu'il n'y ait vers où n'apparaisse quelque vestige de rare et antique érudition.Les autres grands genres sont la Tragédie,la Comédie,et surtout l'Epopée,le "long poème" qui donne à toute la littérature ses lettres de noblesse!Chez les modernes Du Bellay n'admet que le Sonnet.

Au  reste ce qui distingue la grande oeuvre poètique,c'est la résonance profonde qu'elle trouve dans l'âme humaine:"Saches,lecteur,que celui sera veritablement le poète que je cherche en notre langue ,qui me fera indigner,apaiser,éjouir,douloir,aimer ,haïr,admirer,étonner,berf qui tiendra la bride de mes affections (sentiments),me tournant ça et là à son plaisir.Voilà la vraie pierre de touche où il fait que tu éprouves tout poèmes et en toutes langues".

la doctrine de l'imitation

 

Comment réaliser des oeuvres immortelles?Les Italiens avaient montré la voie en s'inspirant des écrivains anciens.A son tour,la Pléiade a voulu puiser chez ses modèles le secret de la beauté litéraire.Mais fallait il traduire ou imiter?

Contre la Tradition

Suffisait'il de traduire un chef-d'oeuvre grec ou latin pour créér un chef-d'oeuvre en langue française?Du Bellay condamne la traduction pratiquée par les disciples de Marot et recommandée par Sibilet.En effet si la traduction fait connaître les idées du modèle,elle est impuissante à rendre les grâces du style et les tournureoriginales qui font la beauté d'une oeuvre poètique.

L'imitation

Reprenant presque littéralement les préceptes de l'écrivains latins Quintillien,Du Bellay vante les mérites de l'imitation,qu'il définit comme l'art difficile de bien suivre les vertus d'un bon auteur et quasi comme se transformer en lui".Ainsi firent les latins"imitant les meilleurs auteurs grecs et transformant en eux les dévorant et aprés les avoir bien digérés les convertissant en sang et nourriture.Du Bellay invite donc le poète futur à lire et à relire,et feuilleter de main nocturne et journelle les exemplaires grecs et latins.Il s'écrie dans sa conclusion:"Français,marchez courageusement vers cette superbe cité romaine et des serves dépouillesd'elle,ornez vos temples et autels....Pillez moi sans conscience (scrupule) les sacrés trésors de ce temple delphique".

Cette doctrine invitant au pillage des oeuvres antiques n'établit pas une distinction  assez nette entre imitation et traduction:certaines oeuvres de la Pleiade ne sont  en somme que des traduction géniales.Dans une réplique à la Défense ,Guillaume des Autels réclamait en 1550,plus d'originalité,s'écriant "De qui ont été imitateurs les Grecs?

l'Innutrition

Dans la seconde préface de l'Ovide Du Bellay a précisé sa conception de l'imitation sous lea forme la plus raisonnable que Faguet a appelé l'innutrition.Ainsi le poète nourri des oeuvres antiques  les ai bien faites siennes que les pensées,les sentiments, les moyens d'expression dont il est imprégné viennent spontanément sous sa plume dans le feu de sa propre inspiration,c'est pour lui une seconde nature.

Par cette doctrine de l'imitation la Pléiade a décidé de l'orientation de notre littérature pour plus de deux siècles.Le XVIIeme siècle fondera cette imitation sur le culte de la nature si admirablement "attrapée" par les anciens: en les imiitant on a le certitude d'imiter les siècles,le fond eternel de la nature humaine.

Ainsi en dépit des jugements sévères de Malherbes et de Boileau sur la Pléiade,c'est d'elle que procèdent indirectement les chefs d'oeuvre du classicisme si heureusement inspirés de l'art antique.Sur elle aussi retombe peut-être la responsabilité d'avoir détourné de l'originalité des écrivains dont le génie se serait mieux épanoui sans les contraintes de l'imitation.

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