Oblomov Gontcharov

 

Oblomov par Gontcharov

___________________


Arthur Adamov

 (Traducteur)

Pierre Cahné 

(Éditeur scientifique)

Éditeur : GALLIMARD

 (08/03/2007)

____________

LIRE UN EXTRAIT


 

lya Ilitch Oblomov, un propriétaire terrien habitant Saint-Pétersbourg, cultive comme son bien le plus précieux un penchant naturel à la paresse. D'une aboulie chronique et d'une indécrottable apathie, ce personnage, hanté par la nostalgie d'une enfance heureuse et insouciante, passe ses jours à s'incruster dans son meuble favori, un divan. Même l'amour d'Olga se révèle en définitive insuffisant pour vaincre sa force d'inertie. Oblomov terminera ses jours dans la voie qu'il a choisie : faire corps avec son bien-aimé divan2.

Le personnage d'Oblomov, qui n'a pas que des défauts – il est présenté également comme quelqu'un de droit et d'honnête est devenu symbolique en Russie. Le terme d'oblomovisme (russe : ???????????oblomovchtchina), que Gontcharov lui-même place dans la bouche de Stolz, l'ami d'Oblomov, tout au long du roman, a été repris par la critique littéraire, notamment par Nikolaï Dobrolioubov, notamment dans son article Qu'est-ce que l'oblomoverie ?.

 

En caractérologie, le personnage d'Oblomov correspond dans la typologie de Le Senne au type amorphe : non émotif, non actif, primaire. C'est le caractère que cet auteur attribue aussi à Jean de La Fontaine

Critique

Tolstoï adorait le roman de Gontcharov, "Oblomov". Il trouvait que l'auteur avait su créer par le biais de son personnage un type de caractère nouveau.

Ainsi Oblomov entra dans l'histoire de la littérature et de la vie courante au même titre qu'un Tartuffe ou qu'une Madame Bovary. Oblomov est un propriétaire terrien vivant à Saint-Pétersbourg à qui rien n'arrive tant notre héros est mou, flemmard à un point jamais atteint, pathologiquement paresseux.

Rien n'arrive jamais, ou presque.

Une chance inespérée se présente un jour dans la vie d'Oblomov. La belle Olga, introduite par l'ami d'enfance d'Oblomov, Stolz, se laisse a priori séduire par le riche propriétaire terrien. Mais notre héros arrivera-t-il à partir vers la conquête amoureuse ou restera-t-il terré dans son vice, l'apathie?

Le génie de Gontcharov est d'amener le lecteur à comprendre et à aimer ce vrai roi feignant. Oblomov, c'est vous, c'est nous tous réunis dans un roman psychologique drôle et décalé. Un monument de la littérature russe à ne pas laisser dormir sur une étagère.--Denis Gombert
 


Extraits

Au fil des Pages

___________

Comme c’est étrange que le malheur et le bonheur provoquent le même processus dans l’organisme : nous sommes oppressés, notre respiration est douloureuse, nous avons envie de pleurer !

_____________

Non, ta tristesse, ton vague à l’âme, si c’est bien ce que je pense, sont plutôt un signe de force… Les recherches d’un esprit vif et excité tendent parfois à dépasser les limites de l’existence, et, bien sûr, ne trouvent pas de réponses. C’est alors que vient la tristesse… ce mécontentement provisoire de la vie… C’est la tristesse de l’âme qui questionne la vie sur son mystère…

_______________

Les souvenirs sont de la plus haute poésie quand ils évoquent un bonheur vivant, mais douleur poignante quand ils ravivent des plaies cicatrisées…

___________

A l’école de la vie, elle avait suivi un cours intensif. Chaque heure d’expérience, même la plus insignifiante, à peine perceptible, chaque évènement qui, tel un oiseau, passerait inaperçu aux yeux d’un homme sont saisis par une jeune fille avec une rapidité inexplicable : la courbe, décrite au loin par ce vol, laisse dans sa mémoire une empreinte ineffaçable, sert de repère et de leçon

. Là où un homme a besoin d’un poteau indicateur, elle se contente d’un bruissement de vent, d’un tremblement d’air à peine audible. Pour quelle raison le visage d’une insouciante jeune fille dont la naïveté faisait rire une semaine auparavant exprime-t-il soudain une pensée grave ? Quelle est donc cette pensée ?

Elle semble contenir à elle seule toute la logique, toute la philosophie des hommes, spéculative, comme empirique, bref, tout un système de vie !

 

Ivan Gontcharov — Wikipédia

_________________________

Oblomov, lui, n'eut sans doute pas l'énergie de venir à bout d'un tel ouvrage. Presque 700 pages dédiées au parti du moindre effort, où les péripéties se résument à se tourner sur le flanc lorsque l'on était jusqu'alors allongé sur le dos, où l'on rêve que l'on dort, où le « héros » ne finit par se désengourdir dans son lit qu'après 65 pages, où l'on n'en finit pas de compter les grains de poussière dans la chambre etc. Alors pourquoi, à l'heure où nous n'avons plus le temps de rien, se plonger dans une telle torpeur littéraire ?

Bien sûr, si vous avez déjà succombé au bovarysme alors vous avez quelques prédispositions pour l'oblomovisme. Comme Emma Bovary, Ilya Ilitch Oblomov est en décalage avec la vie. Mais là où Emma Bovary fuit l'ennui, Ilya Ilitch le recherche.

D'ailleurs jamais il ne s'ennuie. Il s'agit plutôt d'une quiète flânerie onirique que rien ne doit troubler, nous dirions aujourd'hui qu'Oblomov psychosomatise – son corps accuse les maux de son âme - et se fait une montagne des petits soucis du quotidien, de cette vie qui ne le laisse jamais en paix, à tel point que son atonie le pousse toujours davantage dans la fuite de la vie en société, du travail, de la vie familiale etc. Oblomov passe à côté de sa vie précisément car il se l'imagine trop, il se noie dans les tréfonds de cet imaginaire aigre-doux et perfide - celui-là même dont son ami Stolz se méfie.

La vie de Gontcharov (en caméo dans son propre roman !) attise bien des curiosités, au-delà des comparaisons a posteriori avec une Emma Bovary ou un Frédéric Moreau, antihéros un peu branleur et mondain de l'Education Sentimentale (encore Flaubert, toujours Flaubert), comment l'auteur russe a-t-il pu trouver une si singulière inspiration ?

Schématiquement, le personnage d'Oblomov est l'incarnation de ce que l'on appelle, en psychologie clinique, l'aboulie, la défaite de la volonté. Pour lui toute tentative de vie sociale, mondaine, d'agitation, de labeur, d'épargne ou de curiosité n'est que vanité et stérile agitation comme si in fine cela ne faisait pas grande différence. Que pourrait t on lui opposer ? (Aidez-moi à le convaincre dans vos commentaires peut être…).

Zakhar, le valet clampin d'Oblomov, véritable tire au flanc, est une autre déclinaison de la paresse et apporte une tension comique précieuse à l'oeuvre. Là où Oblomov admet son état - qu'il le revendique ou le blâme – Zakhar se cherche constamment des excuses, n'assume jamais sa fainéantise, il a toujours une « bonne » raison de ne pas avoir fait ce pourquoi on le paye et entretien scrupuleusement son déni comme une armure.

Stolz représente une forme d'anti Oblomov. C'est un personnage volontaire, raisonné, en perpétuel mouvement. Face au contraste entre les deux amis, le narrateur invoque l'attraction des contraires.

Les interventions de Tarantiev dévoilent une autre facette de la paresse, après l'aboulie léthargique d'Oblomov et le déni de fainéantise de Zakhar, c'est le parasitisme. Tarantiev tente de vivre au crochet des autres, et notamment d'Oblomov, à force de le tourmenter et de le culpabiliser, mais lorsqu'il doit lui-même faire quelque chose, l'angoisse de quitter sa flemme surgit.

Le personnage féminin central, celui d'Olga est admirable et tout en nuances, une jeune femme déjà mature dont la psychologie très fine oscille entre séduction, analyse et bienveillance, j'ai le sentiment que c'est le personnage le plus libre du roman en ce qu'il n'incarne pas un trait de caractère opposable à Oblomov. Nous ne sommes pas dans le rapport très comique Oblomov/Zakhar ou « 50 nuances de flemme » ni dans la « thèse antithèse et pas de synthèse » Oblomov/Stolz. Cela permet une certaine fraicheur, quelque chose d'inédit et d'imprévisible dans les rapports entre Olga et Oblomov, et leur relation, qui force Oblomov à sortir de son confort apathique, nous dévoile les ressorts de son atonie, entre égoïsme et désespoir fatal.

Oblomov est un roman psychologique et l'une des plus grandes satisfactions du lecteur réside dans les portraits désarmants des personnages et leurs interactions, notamment les dialogues, rien d'étonnant d'ailleurs à ce que le théâtre ait adopté Oblomov.

Les clichés restent à la porte de cet ouvrage et nous avons la vision dynamique d'un couple finalement très précurseur.
Si les personnages d'Oblomov et d'Agafia représentent des êtres figés, entre résilience et résignation, comme enracinés dans leur routine et comme les arbres finalement courbés par les vents violents de l'existence, les vies d'Olga et de Stolz naviguent sur les flots, en perpétuel mouvement, avides de nourritures terrestres.

On prouve que l'on a du caractère lorsqu'on parvient à vaincre le sien, mais cette victoire ne peut se faire que sur nous-même et pas dans la fuite (Henri Laborit me contredirait sûrement), autrement elle est artificielle, en témoigne l'illusoire et indolente rédemption passagère d'Oblomov dans l'amour.

Je lis ça et là qu'Oblomov est un éloge à la paresse, je ne le crois pas. Il n'y a qu'à voir les tourments psychiques et matériels dans lesquels le plonge son hégémonique inertie. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des leçons à tirer du personnage, notamment dans le fait de ralentir, de contempler davantage et de prendre un sacré recul sur les vaines agitations de nos existences facultatives. Mais il faut tout de même rappeler ici qu'Oblomov est un noble à une époque où la Russie n'a pas abolit le servage, et comme nous l'apprend le passage du « songe d'Oblomov », ce dernier est éduqué pour être d'une oisive nonchalance, et qui plus est, il peut se le permettre économiquement, aux frais des paysans de son domaine !

J'en viens à la langue d'Oblomov, je suis assez parano sur les traductions, et il faut signaler que s'agissant de notre ouvrage, il y a quelques raisons. Je conseille après enquête l'édition du Livre de Poche, qui est la plus récente traduction et je déconseille l'e-book du domaine public, toute première traduction française largement tronquée qui ne fait qu'une centaine de pages.

Dans l'ombre de « Guerre et Paix » et « Crimes et Châtiments », cette épopée de la paresse, véritable chef d'oeuvre national en Russie, procure des moments jubilatoires (vous aurez moultes occasions de méditer au détour d'une phrase) ainsi qu'une salutaire introspection car il est d'une actualité piquante à l'ère des procrastinateurs, du « bore-out » et du « burn-out » et le livre pose également la question de ce que l'on fait de sa vie, la douceur et la désarmante sensibilité d'Oblomov nous amène à reconsidérer nos perceptions, mieux vaut la quantité ou la qualité de la vie ? Peut-on choisir sa vie ? Et surtout, éthiquement, peut-on choisir cette vie ? Ruwen Ogien dirait oui mais vous, qu'en pensez-vous ?

Je vous souhaite en tout cas de passer avec Oblomov des moments aussi singuliers et denses que ceux que j'ai pu passer ces derniers mois.

Mais attention ! le texte de Gontcharov est une liqueur dense et riche dont les mots, pleins d'acuité, se lampent du bout des yeux et se digèrent lentement, alors gare à l'écoeurement. A Oblomovka rien ne presse, à lire paresseusement !

_____________

Oblomov, trentenaire, profite des revenus de son domaine de 300 âmes situé à bonne distance de Saint Petersbourg et qu'il n'a pas visité depuis des lustres. Il préfère passer son temps entre le lit et le divan à refaire le monde - privilégiant la position allongée - la tenue de la maison laisse à désirer, - Zakhar, le serviteur est fidèle mais tout aussi fainéant que son maître.Et nous voilà invité dans l'intimité d'Oblomov, rencontrant quelques personnages hauts en couleur, (certains le bernant) et l'on participe à ses réflexions, ses doutes, son histoire d'amour naissante avec Olga et enfin l'amitié sincère de Stolz, ami d'enfance qui n'a de cesse de lui ouvrir des perspectives et des opportunités, souvent en vain.

Quel roman, et quelle peinture de la nature humaine. Avec humour et beaucoup d'esprit Gontcharov épingle, dans la première partie, une galerie de personnages qui constituent le cercle des relations d'Oblomov, offrant un échantillon de la société russe bourgeoise ou artistique, des amis pas toujours sincères ou désintéressés dans un style drôle et léger. Seul son ami d'enfance d'origine allemande Stolz, son opposé (dynamique entreprenant, optimiste), prend soin de lui, le protège et tente de le remettre dans une dynamique qu'Oblomov élude et refuse dans cesse.
Attachant par ses angoisses, exaspérant par ses atermoiements, Il se noie dans ses hésitations et ses réflexions qui le poussent invariablement à la
procrastination. Une attitude qui passera dans le langage courant russe sous le terme d'oblomovsime, une sorte de léthargie constante, handicapante mais d'une lucidité incroyable.
Une lucidité telle, qu'il entrevoit toutes les éventualités de chaque situation les évaluant plus en terme de problèmes à venir que de bénéfices ou de joies qu'il pourrait vivre, et renonce ainsi à toute action et ce, dans tous les domaines.

Etude de moeurs, étude de caractères mais également étude sociale sur la petite aristocratie terrienne, exilée en ville qui se laisse vivre représentative d'une société russe en déliquescence.
Beaucoup d'humour une acuité d'analyse dans la psychologie et une cohérence dans les réactions des personnages font de ce roman une vraie réussite dans la lignée de Gogol pour l'humour surréaliste, Maupassant pour la peinture de moeurs et Balzac pour l'intrigue. Un écrivain du XIXème majeur et un roman, que Tolstoï considère comme une oeuvre capitale, c'est un grand roman sur la nature humaine.

________________

Oblomov. Grand classique de la littérature russe, quoique un peu moins connu que les oeuvres de Dostoïevski, Tolstoï ou Tourgueniev auprès des Occidentaux. Pourtant, son personnage éponyme, Ilya Illitch Oblomov a donné lieu à un archétype : celui du jeune aristocrate soumis à une seule force : l'inertie. « Sais-tu, Andreï, que jamais dans ma vie aucun feu ne s'est allumé, ni bienfaisant ni destructeur, aucun. […] ma vie, à moi, a commencé par cette extinction, bizarre mais vraie ! Dès les premiers instants où j'ai pris conscience de moi-même, j'ai senti déjà que je m'éteignais. » (p. 247) C'est cet homme apathique dont nous suivrons le parcours (j'ose difficilement utiliser le terme ‘'aventures'') curieux et assez comique, un parcours que j'ai bien apprécié.

Oblomov a un grand défaut, il est paresseux. Désinvolture, toute activité intellectuelle l'effraie. Lire un livre ? Vous n'y pensez pas, et ce mal de tête qui suivra ? de la visite ? Est-ce vraiment nécessaire ? Il est préférable de rester au chaud dans son lit moelleux. Incapable de prendre une décision, d'entreprendre une action, il reporte tout à plus tard. Heureusement qu'il n'est pas méchant. En fait, c'est plutôt le contraire, certains profitent de sa médiocrité… C'est que ce jeune aristocrate est en quelque sorte un raté (il ne s'est jamais démarqué dans ses études, qu'il a abandonnées dès qu'il eut atteint les exigences minimales pour occuper un poste dans l'administration, poste qu'il a quitté dès que la charge de travail et le stress qui l'accompagnait sont devenus trop lourds à supporter). Bon à rien, il ne remarque pas qu'il se fait rouler par tous, son métayer, le propriétaire de son appartement de St-Petersbourg, etc. Je pense que c'est pour cela que ce jeune homme reste sympathique, voire attachant, malgré tous ses revers.

Ce portrait est complété par celui du serviteur, le vieux Zakhor, mais la fainéantise du maitre déteint un peu sur celle du serviteur. Il se traine les pieds, dort pendant son service, époussette et balaie de façon sporadique… et, à l'occasion, il met la main sur une ou deux pièces de cuivre d'Oblomov, jamais suffisamment afin que ce dernier ne s'en rende pas compte. Il n'est pas trop gourmand ni imprudent. La maison pourrait tomber en ruine et c'est à peine si ce duo improbable s'en rendrait compte.

Avec ce roman, Ivan Gontcharev a réalisé avec beaucoup de finesse une critique sociale, enfin, surtout une caricature de cette aristocratie oisive qui dilapide son héritage au lieu d'essayer de faire fructifier ses propriétés. Cela m'a fait beaucoup rire. Il faut croire que c'était un réel problème et le personnage est devenu tellement populaire que le terme Oblomov a fini par coller à tous ceux qui correspondaient à ce nouvel archétype. Un genre de Tanguy, version 1859. Évidemment, c'est un roman de son temps : bienvenue les longs passages descriptifs, les longueurs. Après deux cents pages (un peu moins de la moitié du livre), on se dit qu'on a lu l'essentiel.

Que peut-il rester ? Qu'est-ce qui pourrait peut-être transformer cette inertie d'Oblomov, le faire sortir de sa léthargie ? Un voyage ? Peut-être, si on l'y force. Et c'est ce que tente son fidèle ami Stolz mais, les préparatifs terminés, une enflure à la lèvre constitue un danger grave nécessitant qu'on reporte le départ à une date ultérieure… le jeune homme ne quittera pas St-Pétersbourg. Pas même des problèmes dans ses propriétés de l'Oural ? Que pourrait-il faire, lui qui n'a pas terminé ses études et ne s'est jamais occupé d'agriculture ? Non, mieux vaut qu'il reste là où il est…

Bref, le lecteur aura compris le principe. Jusqu'à l'entrée en scène de la jeune et belle Olga. Est-ce que l'amour d'une femme sera plus forte que l'apathie qui menace Oblomov ? Saura-t-il le tirer de son divan ? Ou bien cela sera-t-il une complication de plus dans sa vie si douillette ? À vous de le découvrir. Certains se réjouiront de la finale, moi, bah… Mais rendu là, c'est une question de gouts

 

Oblomov par Gontcharov

Traduction

______________________

Dès 1889, chez Perrin, paraît une première traduction française signée P. Artamov et Charles Deulin, qui rejette des chapitres entiers du texte original.

En 1926, les éditions Gallimard, font également paraître une traduction très abrégée d'Hélène Iswolsky.

En 1946, les éditions La Boétie de Bruxelles font paraître la première traduction intégrale du roman, par Jean Leclère. Elle est rééditée en 1969, illustrée, par le Cercle du bibliophile.

En 1959, au Club français du livre, Arthur Adamov donne sa traduction du roman alors considérée comme intégrale. Quand, au début des années 1980, les éditions Gallimard rééditent cette version tronquée dans Folio, leur collection de poche, elle est la cible de vives critiques. En effet, cette édition ne met en évidence que le côté paresseux du héros et supprime une bonne partie de la fin du roman. C'est toujours cette version controversée qui est au catalogue de Folio.

Enfin, les Éditions L'Âge d'Homme publient en 1988 une nouvelle traduction intégrale de Luba Jurgenson. Cette traduction est reprise par le Livre de poche, collection Biblio

____________________

Au théâtre

Une adaptation théâtrale d'Oblomov

est écrite et mise en scène au Studio des Champs-Élysées

 par Marcel Cuvelier 

en 1963

 qui interprète le personnage d'Oblomov.

Cette pièce, publiée par L'Avant-scène,

est réalisée pour la télévision, du temps du direct, par Roger Kahane

 

Oblomov par Gontcharov

  • ________________________
  • Oblomov, version audio [archive] Speaker Icon.svg
  • ___________
  •  
  • Considéré comme une satire de la noblesse russe du xixe siècle, ce roman connut un grand succès en Russie et fait partie de la culture russe. « Oblomov » est dans la langue russe un mot qui désigne une personne inactive, ne parvenant pas à trouver le bonheur. Le nom d'Oblomov provient lui-même du mot russe ????? (oblom) « cassure, brisure » : Oblomov est un homme dont le ressort intérieur est cassé.

Bibliothèque

_________________

Telechargement 2020 06 07t165832 949Telechargement 2020 06 07t165945 165Telechargement 2020 06 07t170106 611Oblomov (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée) - ePub ...Oblomov - La Frégate Pallas | Lisez!

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Logo lade 600x3981 1

Bonjour et Bienvenue dans 

notre Magazine  

 

Bienvenus aux Auteurs

 

Nous proposons  aux auteurs un espace gratuit pour présenter des romans,des actualités et une inscription dans notre annuaire

 

 

 

Nous developpons un Service d'Aide aux auteurs

Ecrire:

un service de correction et  de traduction professionnels.  est à disposition. nous mettons en place  une mise en relation et un suivi  avec nos correcteurs littéraires.

Publier

Nous mettons à votre disposition un annuaire de Maisons d'Edition pour présenter vos manuscrits

Vendre

Nous vous présentons nos librairies pour présenter vos romans.

Enfin pour progresser dans votre démarche d'écriture

notre service d'Ateliers d'écriture vous ai proposé.Notre annuaire vous informe sur des ateliers d'écriture 

 

annuaire de professionnels de l'écriture

 

 

 

Contacter notre Magazine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

×