Musée Condè

 

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Musée Condé

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Abrité au cœur du château de Chantilly, le musée Condé conserve plus de 830 peintures, 2 500 dessins, 2 500 estampes, 1 700 photographies anciennes, environ 250 sculptures et plus de 5 000 objets d’art.
Le musée Condé regroupe ainsi une collection exceptionnelle de peintures de Raphaël, Clouet, Poussin, Watteau, Ingres, Delacroix ou encore Corot. Certaines d’entre elles sont des œuvres majeures comme Les trois grâces de Raphaël ou encore Le massacre des Innocents de Poussin.
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Liens utiles :
La base Joconde : catalogue collectif des collections des musées de France.
Portail AraGo : espace numérique dédié aux collections et aux fonds de photographies conservées en France, tant publics que privés.

 

Bibliothèque et Archives

La bibliothèque et les archives du musée Condé de Chantilly conservent les riches collections d’ouvrages et de documents écrits réunies au cours des siècles par les seigneurs de Chantilly, membres des familles de Montmorency et de Bourbon-Condé, comme celles acquises par le duc d’Aumale au XIXe siècle. Les fonds anciens sont complétés par des fonds documentaires modernes et contemporains.
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Historique
En 1886 Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897), fils du roi Louis-Philippe, donnait à l’Institut de France, dont il était membre, son château de Chantilly et les collections qu’il y avait réunies afin de créer le musée Condé à condition de ne pas prêter les collections et de ne pas modifier sa présentation.

Les peintures
Le musée Condé conserve une exceptionnelle collection de peintures, qui serait la deuxième en France après le musée du Louvre pour les peintures anciennes du XVe au XIXe siècle : en effet, aucun autre musée français ne présente trois Raphaël, trois Fra Angelico, un Enguerrand Quarton, plusieurs Clouet, quatre Watteau, quatre Greuze, cinq Nicolas Poussin, cinq Ingres, trois Delacroix, etc, tous de grande qualité. L’orientalisme est bien représenté dans la collection.

Les dessins
Chantilly conserve un fonds prestigieux de portraits dessinés du XVIe siècle par Jean et François Clouet, provenant de la collection de la reine Catherine de Médicis. La Renaissance italienne est représentée par des œuvres de Raphaël, Parmesan, Primatice, et de l’école de Léonard de Vinci, comme la fameuse « Joconde nue ». Nicolas Poussin, Claude Lorrain et Eustache Le Sueur représentent le XVIIe siècle.

Le XVIIIe siècle est illustré par des dessins de Watteau, de Jean-Baptiste Oudry, et un fonds de 472 portraits aquarellés de Carmontelle, familier du duc d’Orléans qui a croqué les personnalités de son temps, dont Mozart enfant ou les scientifiques du Siècle des Lumières (Buffon, etc). Le duc d’Aumale, brillant militaire qui s’illustra lors de la prise d’Abd el-Kader en 1843, acquit dans les années 1880 un fonds de portraits de militaires français dessinés ou réunis par Auguste Raffet.

Les photographies anciennes
Le duc d’Aumale s’est intéressé à la photographie : les clichés les plus anciens datent des années 1850, avec une cinquantaine de clichés pris par l’anglais Roger Fenton lors de la Guerre de Crimée en 1854. La plupart des « primitifs » de la photographie sont représentés : Baldus, les frères Bisson, Braun, Gustave Le Gray, Louis-Rémy Robert, le vicomte Vigier, etc.

Les estampes
Le musée Condé conserve un fonds de portraits historiques français gravés du XVIe au XIXe siècle (environ 2 500 pièces).

Les objets d’art
Le mobilier de Chantilly comprend des pièces d’origine royale comme la commode du roi Louis XVI à Versailles, un canapé et des chaises de Jacob ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette ou le mobilier commandé par Louis XVI pour le château de Saint-Cloud.

Chantilly conserve un fonds de près de 350 miniatures, des portraits provenant pour la plupart des princes de Condé, des ducs d’Orléans, ou de la maison de Habsbourg et de Bourbon-Siciles. Le musée Condé conserve une collection de porcelaine tendre de Chantilly (XVIIIe siècle), de Sèvres, Paris et Naples.

 

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Le cœur du musée Condé

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Plus grande salle du château, la Galerie de Peinture a été conçue par le duc d’Aumale pour émerveiller ses hôtes par la richesse des œuvres exposées et l’accrochage typique de son époque. La galerie présente ainsi près de 85 peintures, disposées sur plusieurs niveaux, cadre à cadre, sur des murs sombres, d'un rouge pompéien. Les toiles sont éclairées par une lumière naturelle, zénithale, fournie par la verrière au plafond.

 

Une présentation intacte

Le duc d’Aumale a disposé ses tableaux selon son goût personnel. Conformément à son testament, la présentation des œuvres n’a pas été modifiée, la Galerie de Peinture apparaît ainsi telle qu’elle était au jour de la mort du duc d’Aumale.


Cette présentation est d’ailleurs intimement liée à l’histoire personnelle du duc d’Aumale. Sur le mur de gauche, sont ainsi présentées essentiellement des œuvres italiennes, qui rappellent ses origines familiales, maternelles notamment, alors que le mur de droite, qui lui fait face, le mur français, est lié à ses origines paternelles, à Louis-Philippe d’Orléans, dernier roi des Français.


On retrouve ainsi des tableaux provenant de la galerie du Palais Royal comme les Portraits des cardinaux Mazarin et Richelieu par Philippe de Champaigne. Mais aussi des tableaux militaires de Meissonier et d'Alphonse de Neuville, qui évoquent l’épopée militaire du duc d’Aumale.

 

La peinture italienne

La collection de peinture italienne du duc d’Aumale est en grande partie issue de la collection de son beau-père et oncle, le prince de Salerne, qu’il a rachetée après 1850.
Essentiellement formée de tableaux religieux ou mythologiques, cette collection rassemble les œuvres des grands peintres italiens des XVIe et XVIIe siècles : le vénitien Véronèse, l’académie des Carrache à Bologne qui s’inspire de l’Antiquité et de la Renaissance, participant à l’élaboration du classicisme.

 

La peinture orientaliste

La peinture orientaliste tient une place de choix sur le mur consacré à la peinture française.
Le duc d'Aumale, qui avait vécu en Algérie, aimait l'orientalisme, et particulièrement Alexandre-Gabriel Decamps, considéré comme le maître de l’école orientaliste au XIXe siècle, mais aussi Horace Vernet, Marilhat, Ziem et Fromentin (Chasse au héron en Algérie, 1865).

 

La Rotonde

A l’extrémité de la galerie, se trouve la Rotonde qui présente les chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne, avec notamment la Madone de Lorette de Raphaël et la Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo.

 

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Raphaël, Poussin, Watteau, Ingres,

ils ornent les galeries du musée Condé

 

Les Trois Grâces de Raphaël (entre 1504 et 1505)

 

Localisation : Le Santuario

Ce tableau est le plus petit de Chantilly mais aussi le plus précieux : inspiré d’un marbre antique, il est l’une des rares œuvres profanes peintes par Raphaël (1483-1520).
Une radiographie du tableau a révélé que la composition de Chantilly avait été modifiée par l’artiste : à l’origine, seule une des trois femmes, celle de gauche, tenait dans sa main une boule d’or. Il s’agirait de la représentation du Jugement de Pâris et des trois déesses grecques : Héra, Athéna et Aphrodite. Par la suite, Raphaël mit une pomme dans la main de chacune des femmes qui deviennent ainsi des Hespérides, conférant l’immortalité à ceux à qui elles offriront ces pommes.

 

Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo (vers 1480)

 

Localisation : La Rotonde

Simonetta Vespucci était, dit-on, l’une des plus belles femmes de Florence au milieu du XVe siècle, elle a notamment servi de modèle à Botticelli. Si le portrait est une ode à la beauté, il est aussi un hommage posthume. Simonetta Vespucci décède en effet précocement à l’âge de vingt-trois ans, de la tuberculose. En souvenir de la jeune femme, Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, commande alors le tableau à Piero de Cosimo (1462- 1521). La symbolique, avec le serpent de l’éternel recommencement et les arbres morts d’un côté et vifs de l’autre, évoque la brève destinée du modèle et le cycle de la vie.

 

Le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin (vers 1628-1629)

 

Localisation : La Galerie de Peinture

Commandé à Nicolas Poussin (1594-1665) pour la décoration du palais de Vincenzo Giustiniani à Rome, ce tableau est inspiré d’un épisode de l’Évangile selon saint Mathieu. Le roi Hérode, averti par les mages que vient de naître à Bethléem le roi des Juifs, décide de faire exécuter tous les enfants de moins de deux ans. Poussin limite le nombre des protagonistes, il réduit sa palette aux couleurs primaires. La composition est construite sur deux diagonales qui convergent vers le visage de la mère terrifiée et hurlante.

 

Esther et Assuérus, Botticelli et Lippi (vers 1475)

 

Localisation : Le Santuario

Lorsqu’une jeune fille de la bonne société florentine se mariait au XVe siècle, elle recevait un coffre « cassone » en cadeau. Les peintures figurées sur les côtés de ces coffres représentent en général des scènes liées à l’amour et au mariage. Ce panneau peint dévoile ainsi une histoire tirée de la Bible : celle d’Esther et Assuérus. Filippino Lippi (1457-1504), était un élève de Botticelli, dont on retrouve ici les figures élancées. Ce panneau est une magnifique illustration des règles de la perspective, qui viennent d’être mises au point à la Renaissance.

 

La Madone de la maison d'Orléans de Raphaël (vers 1506-1507)

 

Localisation : Le Santuario

Ce tableau peint par Raphaël (1483-1520) appartenait aux collections des Orléans jusqu’à la Révolution, d’où son nom. En 1791 Louis-Philippe-Joseph d’Orléans vendit ses peintures et le tableau passa en Angleterre, où le duc d’Aumale le racheta en 1869 en raison de sa provenance familiale. Il s’agit d’un magnifique exemple des Vierges de dévotion réalisées par Raphaël dans sa jeunesse, encore très médiéval dans son iconographie. Le pot de « tyriana » à l’arrière-plan est un remède contre les morsures de serpent, symbole du mal. Le tyriana et la pomme sont donc l’image du rachat du péché par le Christ.

 

La Vierge de Lorette de Raphaël (1509)

Localisation : La Rotonde

Jusqu’en 1976, ce tableau était considéré comme la copie d’un original perdu de Raphaël (1483-1520). Lors de sa restauration, fut identifié le numéro 133 inscrit dans un angle du tableau, qui correspondait au numéro porté par l’original de Raphaël dans la collection Borghèse à Rome.
Ce petit rectangle atteste de l’état très obscurci du tableau avant sa restauration. Cette scène familiale montrant la Vierge tendant un voile au-dessus de son fils, est prétexte à évoquer le destin tragique de Jésus : ce voile symbolise traditionnellement le linceul du Christ.

 

Portrait de François Ier, Jean Clouet (vers 1515)

 

Localisation : Le Cabinet des Clouet

Ce portrait représente François Ier, roi de France entre 1515 et 1547. Le roi vient juste de monter sur le trône et de remporter la bataille de Marignan. Le jeune souverain ne porte ni couronne, ni insigne royal.
Ce portrait est caractéristique du style de Jean Clouet (1480-1541). Le personnage se détache sur un fond neutre. Les traits du visage sont dessinés de façon très réaliste à la manière flamande. La pose est hiératique, majestueuse et le modèle ne regarde généralement pas le spectateur.

 

 

Autoportrait à vingt-quatre ans, Ingres (1804)

 

Localisation : La Tribune

Cet autoportrait a été commencé par Ingres (1780-1867) à l’âge de 24 ans, au tout début de sa carrière. Le tableau était alors très différent de ce qu’il est aujourd’hui : il comportait en effet de nombreux détails dans le costume et montrait l’artiste peignant le portrait de son ami Gilibert.
Mal accueilli par la critique en 1806, lngres le laissa de côté, le reprit plusieurs fois et l’acheva finalement à l’âge de 71 ans. Ingres a épuré son portrait, ôtant les détails superflus. La palette se réduit à quelques tons chauds, qui mettent en valeur le visage souligné par le blanc de la chemise.

 

 

Portrait de Madame Duvaucey, Ingres (1807)

 

Localisation : La Tribune

Madame Duvaucey était la maîtresse du baron Alquier, ambassadeur de France à Rome, elle fut peinte par Ingres en 1807 pendant son séjour à Rome. Ce tableau a été surnommé la « Joconde » d’Ingres (1780-1867). C’est le premier et l’un des plus beaux portraits féminins de l’artiste, tout en courbes.
Ruinée à la fin de sa vie, elle rapporta le portrait à Ingres qui le lui racheta.

 

Gabrielle d'Estrées au bain, école française de la fin du XVIe siècle (1598-1599)

 

Localisation : La Galerie de Peinture

La composition est tirée du tableau de Clouet Diane de Poitiers au bain, mais il s’agit ici de la maîtresse du roi Henri IV avec ses fils, César et Alexandre dans les bras de sa nourrice. Les fleurs et les fruits symbolisent la beauté et la fécondité de la jeune femme. Celle qui était surnommée la « presque reine » incarnait l’idéal de beauté au XVIe siècle, habillée d’un simple voile transparent qui révèle les lignes de son corps, elle se détache sur le fond rouge d’un lourd rideau théâtral. Les roses et les perles, attributs de Vénus, associent la jeune femme à la déesse de l’Amour et de la Beauté.

 

L’Amante inquiète, Jean-Antoine Watteau (1715-1717)

 

Localisation : Salle Caroline

Au début du XVIIIe siècle, Watteau (1684-1721) créa un genre nouveau en peinture, celui des « fêtes galantes ».
Ses œuvres représentent fréquemment des personnages de la commedia dell’arte, il les met en scène au milieu de fêtes dans des parcs à la tombée du jour où les jeunes gens courtisent les jeunes femmes dans des ambiances un peu mélancoliques. Les roses tenues par la jeune femme représenteraient ainsi le symbole d’un amour déjà consumé.

 

Le Déjeuner d’huîtres, Jean-François de Troy (1735)

 

Localisation : La Galerie de Peinture

Ce tableau exécuté par Jean-François de Troy (1679- 1752) fut commandé en 1735 par le roi Louis XV pour la salle à manger des Petits Appartements du château de Versailles, dite des retours de chasse, d’où l’absence de femmes. C’est là qu’il invitait ses amis à déjeuner après la chasse à courre.
Les gentilshommes mangent des huîtres, très à la mode au XVIIIe siècle, dans de la vaisselle d’argent massif et boivent du Champagne, serviteurs et convives suivent des yeux le bouchon, visible au milieu de la colonne de gauche. 

 

Le Concert champêtre, Jean-Baptiste-Camille Corot (1844-1857)

 

Localisation : La Galerie de Peinture

Au bord d’un étang, une violoncelliste joue de la musique. L’une de ses compagnes chante à ses côtés, tandis que l’autre les écoute, allongée dans l’herbe. Les visages de ces jeunes femmes sont à peine esquissés, comme si c’était la musique elle-même que le peintre avait voulu représenter.
Ce tableau de Camille Corot (1796-1875) est l’un des derniers acquis par le duc d’Aumale. Ce dernier disait qu’il aimait que la peinture lui raconte une histoire.

 

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Chantilly,

un des rares châteaux

meublés de France

Commode

 

Localisation : Chambre de M. Le Prince

Bâti en chêne de Hollande. Placage en amarante satiné, épine vinette, sycomore, poirier, alisier, houx, érable, charme et buis. Marbre blanc. Bronze doré et ciselé.

Cette commode a été commandée à l’ébéniste Jean-Henri Riesener (fournisseur du Garde-Meuble de la Couronne) pour la chambre de Louis XVI à Versailles en 1775. Ce meuble était à la gloire du jeune roi, le panneau de marqueterie de bois représentait Minerve et deux médaillons aux chiffres du roi et de la reine. Il fut remplacé à la Révolution par un trophée champêtre. C’est lors de la vente des biens de Louis-Philippe en 1857, que le duc d’Aumale se porta acquéreur de ce meuble.

 

Table du cep de vigne

 

Localisation : Galerie des Batailles

Noyer, cep de vigne, amarante et ivoire. Anonyme, vers 1540.

Le plateau de cette table est formé d’un seul morceau de cep de vigne et accompagné des armoiries d’Henri II et de la devise d’Anne de Montmorency. La feuille qui recouvre le plateau a probablement été obtenue par le déroulage d’un cep dont la partie rectiligne devait avoir une longueur exceptionnelle. Objet de curiosité, elle faisait partie des collections des princes de Condé depuis le XVIIe siècle. Saisie à la Révolution, elle fut ensuite restituée au dernier prince de Condé.

 

Le meuble minéralogique de Haupt

 

Localisation : Antichambre

Chêne, bois de rose, sycomore, bouleau, amarante, houx, ébène, brésillet.

Le meuble minéralogique de Georg Haupt de 1774, est composé de différents bois et surmonté de minéraux. C’est un des rares meubles des princes de Condé qui soit revenu à Chantilly après la période révolutionnaire. Ce meuble, qui contenait une riche collection minéralogique, fut offert à Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, par le roi Gustave III, suite à son passage à Chantilly le 25 mars 1771.

 

Bureau plat

 

Localisation : Salon de Musique

Bâti en chêne et noyer. Placage écaille, ébène, laiton. Décor en bronze doré qui représente des figures de femmes.

Ce bureau plat fut commandé vers 1715 à l’ébéniste André-Charles Boulle par Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé, qui l’installa en 1720 dans son château de Chantilly. Confisqué en 1793 et envoyé à Versailles en 1834 pour l’aménagement du musée de l’Histoire de France de Louis-Philippe, le bureau a été déposé par le château de Versailles en 2012 en échange d’une grande table de bibliothèque de Louis XVI alors conservée à l’Institut de France. Ce dépôt croisé a permis de replacer ces meubles d’exception à leur emplacement d’origine. 

 

Bureau à cylindre

 

Localisation : Chambre du duc d’Aumale

Bâti en chêne avec poirier, plaquage en bois de rose, ébène et laiton. Bronze doré.

Ce bureau à cylindre des ébénistes Jean-Michel et Guillaume Grohé, fut offert au duc d’Aumale par son père Louis-Philippe en 1847. Ce bureau est du type que l’on appelle « bureau de ministre » c’est-à-dire, ceux avec des caissons latéraux descendant jusqu’au sol. Il est à l’effigie de Louis XIV, représenté sur le petit médaillon en bronze dans la partie supérieure qui porte son nom.

 

Le bureau et son cartonnier et pendule

 

Localisation : Galerie des Batailles

Bâti en chêne, ébène et laiton. Placage en ébène, bronze doré et cuir.

Le bureau et son cartonnier et pendule attribués à l’ébéniste Joseph Baumhauer, avec bronzes de Caffieri, a été exécuté vers 1757 pour le collectionneur Ange-Laurent Lalive de Jully, introducteur des ambassadeurs à la Cour. Ce meuble dit « à la grecque », dessiné sur les cartons de Louis-Joseph Le Lorrain, s’inspire de l’Antiquité, alors à la mode grâce à la découverte de Pompéi et d’Herculanum. Ce meuble reste dans l’histoire des arts décoratifs l’un des prototypes les plus révélateurs des débuts du néoclassicisme. 

 

Quatre fauteuils époque Louis XVI

 

Localisation : Salon de Musique

Bois de hêtre sculpté et doré. Fauteuils époque Louis XVI, couverts en moire de soie.

Le décorateur Eugène Lami fit acheter par le duc d’Aumale ces quatre fauteuils d’origine prestigieuse en 1845 chez le marchand de curiosités Etienne-Anne Escudier. Les quatre fauteuils ont en effet été commandés en 1787 à Georges Jacob par le roi Louis XVI pour son Salon des Jeux du château de Saint-Cloud. 


 

L'empreinte d'un bibliophile passionné

Le duc d’Aumale s’est consacré tout au long de sa vie à ses deux passions : la bibliophilie et les beaux-arts. Il constitue dès 1848 une étonnante collection de tableaux et de dessins, mais avant tout, de livres, il reconnaît lui-même dans une lettre à un ami : "Je crois que je suis atteint de bibliomanie !" Le cabinet des livres fut aménagé par l’architecte Honoré Daumet à la fin du XIXe siècle pour recevoir la collection de livres rares du duc d’Aumale.

 

Une collection exceptionnelle

Le duc d’Aumale multiplie les acquisitions, dans toute l’Europe, chez les libraires et pendant les ventes aux enchères. Fortuné et éclairé, conseillé entre autres par le directeur de la British Library, Antonio Panizzi et par l’administrateur général de la Bibliothèque nationale, Léopold Delisle, il réunit un ensemble exceptionnel de livres précieux et de manuscrits enluminés, parmi lesquels des pièces majeures de l’art médiéval.

Sur les 60 000 volumes que compte la collection de Chantilly, près de 19 000 volumes sont présentés dans le cabinet des livres, dont 1 500 manuscrits et 17 500 imprimés, qui traitent de l’ensemble des sujets de la connaissance universelle. Les manuscrits, dont le plus ancien date du XIe siècle, comprennent 200 manuscrits médiévaux, souvent enluminés. Les  imprimés regroupent environ 700 incunables (avant 1501) et 2 500 livres imprimés au XVIe siècle.

 

Une architecture sobre et fonctionnelle

La structure métallique en deux niveaux avec une galerie est représentative de l'architecture des bibliothèques de la seconde moitié du XIXe siècle. Les rayonnages en fer sont gainés de cuir pour minimiser le contact des reliures et des étagères.
Lieu de lecture et de travail, le cabinet des livres était l’une des pièces préférées du duc d’Aumale, comme en témoigne un tableau de Gabriel Ferrier qui le représente à la fin de sa vie en train de réaliser le catalogue de ses manuscrits, avec son ami et ancien précepteur, Cuvillier-Fleury, qui le secondait dans ses acquisitions d'ouvrages.

 

Le manuscrit le plus précieux au monde 

Presque 1 500 manuscrits sont conservés à Chantilly, ce qui fait de ce lieu la seconde bibliothèque en France après la BnF (Bibliothèque Nationale de France) pour les manuscrits enluminés.

Tres-riches-heures
Parmi les manuscrits les plus précieux de la bibliothèque du musée Condé de Chantilly, figurent Les Très Riches Heures du duc de Berry réputé pour être le plus beau manuscrit du monde "Le Roi des manuscrits" selon le duc d’Aumale. Il constitue "le trésor" le plus connu et le plus admiré des collections du château de Chantilly.
Ce livre d'heures commandé par le duc Jean Ier de Berry aux frères de Limbourg au XVe siècle, a été acquis par le duc d'Aumale en 1856.
Pour des raisons de conservation, le manuscrit original n’est pas consultable, les visiteurs sont invités à le découvrir sous la forme d’un fac-similé.

 

Pour en savoir plus :

Les vitrines centrales du cabinet des livres accueillent durant l’année des expositions temporaires qui permettent aux visiteurs de découvrir les collections exceptionnelles de la bibliothèque et des archives du musée Condé de Chantilly (lettres, archives, manuscrits précieux, témoignages historiques).

Rendez-vous sur : https://www.bibliotheque-conde.fr   pour en savoir plus sur les collections et accéder au catalogue

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