les Mont de Kong
La chaine de montagne
qui n'existe pas
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En 1798,
un cartigraphe britanique invente l'existence d'une fabuleuse chaîne de montagnes africaines
:Les monts de Kong.
Pendant pratiquement tout le siècle suivant,geographes et explorateurs vont y croire dur comme fer.
Revenons sur cette fabuleuse lègende
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Avant de s'intèrèssèr à cette fabuleuse affaire,précisons que James Rennelle cartographe anglais reprit le premier dans une carte de 1798 des donnèes geographiques de l'explorateur Mungo Park
dont il co-rèdige les rècits de voyage,Park à ce moment là ne mentionne pas les Monts de Kong.C'est Rennell qui les ajoute au départ volontairement dans les alentours du 10e degrès de lattitude Nord et leur donne une longueur de 1000 Km.
Park en effet mentionnait bien la decouverte de ces montagnes,ce que l'on sait moins c'est qu'il falsifia les mesures et introduisit dans le voisinage du 10e degrè de l'atitude nord une chaîne montagneuse il l'appela Monts de Kong .
La légende d'une montagne imaginaire ètait nèe,il est vrai que déjà Ptolèmèe évoquait au IIeme sicle après Jèsus Christ les fameuses montagnes de lune où se trouvaient d'aprés lui les sources du Nil.
Mensonges? Méprise? Manipulation?
La question qui se pose alors aux experts de l'epoque est sans aucun doute le même aussi bien pour les cartographes comme pour les explorateurs:qu'est ce qui a pousser Park à une telle tromperie?
Il semble d'aprés des derniers recherches qu'il ait procédé à cette manipulation pour appuyer sa propre thèse sur le cours du fleuve Niger. Les géographes qui lui succédèrent reprirent cette information dans leurs propres cartes.
Sans aucun doute tous les successeurs de Rennell au XIXeme siècle, vont prendre son assertion pour argent comptant,Les rèfèrences à cette chaîne imaginaire sont ainsi nombreuses dans les articles de l'époque traitant de l'Afrique
Les monts de Kong étaient censés constituer la ligne de partage des eaux entre le bassin du Niger au nord et le Golfe de Guinée au sud. On leur attribuait une étendue d'un millier de kilomètres parallèlement au 10e degré nord. Ils étaient supposés débuter dans les environs de Tambacounda (aujourd'hui au Sénégal), et se continuer à l'est par les montagnes de la Lune d'Afrique centrale, lesquelles devaient s'avérer tout aussi imaginaires.
Le nom de Kong quant à lui vient de celui d'une ville bien rèelle de la règion dans l'actuelle Côte-d'ivoire.
Au moment de notre histoire,il faut préciser que le continent africain est encore largement inexplorè par les Occidentaux,et la rumeur d'une fabuleuse chaîne de montagnes court depuis longtemps
Peu à peu, des légendes sur ces montagnes se construisirent :on parlait de sommets couverts de neige et de gisements d'or, et on pensait que, représentant un obstacle naturel insurmontable, elles interdisaient tout commerce entre la côte et l'arrière-pays.
C'est en 1802 que les monts de Kong apparurent pour la première fois, dans l'ouvrage d'Aaron Arrowsmith Africa, paru à Londres ; elles ont figuré pour la dernière fois en 1905 dans le Tramplers Mittelschulatlas paru à Vienne. Toutefois, on trouve encore des références postérieures, comme cette relation de l'éclipse de soleil du 28 juin 1908 qui « se termin[a] sur les monts de Kong, en Guinée septentrionale »1. On en trouve également mention dans des œuvres littéraires, comme dans Robur le Conquérant de Jules Verne : « À l’horizon se profilaient confusément les monts Kong du royaume de Dahomey. » (chapitre 12).
La Géographie de l'abbé Gaultier (1833) mentionne les monts de Kong comme l'une des « huit montagnes principales de l'Afrique » ; ils y « séparent la Nigritie de la Guinée », et sont une continuation des « monts de la Sierra-Léona, dans la Sénégambie ».
Dans la 4e édition du Guide de conversation Meyer de 1880 (en allemand), les monts de Kong sont décrits entre autres comme « des montagnes inexplorées, qui s'étendent au nord de la côte de Haute-Guinée sur une longueur de 800 à 1 000 km entre le 7e et le 9e de latitude nord jusqu'à la longitude 1° Ouest de Gr.(eenwich) ». La ville de Kong « où aucun Européen n'a encore pénétré, mais qui aux dires des indigènes serait le plus grand marché de cette région et produirait des cotonnades réputées dans le Soudan »2 était alors supposée se trouver à leur extrémité occidentale.
Démystification
Le 20 février 1888, l'officier et explorateur français Louis-Gustave Binger, dans le cadre de sa mission de reconnaissance du cours du Niger de 1887-89, atteignit la ville de Kong. Il put alors démontrer que les fameux monts de Kong qui figuraient sur les cartes n'avaient aucune existence réelle.
La presse s'empara de cette lègende:
La Quotidienne en 1841
signale le départ d'une expèdition anglaise à l'interieur du continent pour y former des etablissements et y introduire le commerce,expédition supposèe poursuivre sa route jusqu'au pied des Monts de Kong.
En 1852,le journal des villes et des campagnes mentionne la règion s'étendant entre le Grand Desert et les Monts de Kong jusqu'au lac Tchad
carte française 1881 indique les Monts de Kong
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