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Patrimoine Poitou Charente

 

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Sept sites de la région sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco : l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe, les fortifications de Vauban de Saint-Martin-de-Ré et cinq édifices situés sur les Chemins de Compostelle (l'église Saint-Eutrope à Saintes, l'abbaye royale de Saint-Jean-d'Angely, l'église Saint-Hilaire de Melle, l'église Saint-Pierre d'Aulnay et l'église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers).

Villes et villages

<p>Façade de maison charentaise</p>

Façade de maison charentaise

IRÈNE ALASTRUEY - AUTHOR'S IMAGE

Dans cette région de confluences, les villes et les villages ne dérogent pas à la règle de la diversité : certaines cités présentent un visage médiéval (Poitiers), d'autres plutôt Renaissance (La Rochelle) ou Antique (Saintes), certaines sont portuaires, d'autres rurales, d'autres défensives. la plupart arborent plusieurs facettes.

L'habitat traditionnel. La ruralité est une des caractéristiques de la Région Poitou-Charentes. Pendant des siècles, la population campagnarde a vécu dans des maisons souvent à pièce unique et conçues à partir de matériaux locaux. L'aspect de ces habitations varie considérablement et, selon les endroits, les nuances de couleurs et de structures sont importantes. Le Marais breton vendéen est le pays de la bourrine, une maison très basse enduite de chaux et couverte de roseaux. Le Bocage vendéen, lui, présente un autre type d'habitation  : la borderie, petite maison de pierre, de schiste ou de granit, qui réunit sous un seul toit toutes les activités (habitation, stockage des récoltes, pavage des animaux...). En Loudunais, et dans l'ensemble du nord de la Vienne, le tuffeau blanc (roche calcaire assez tendre) fut longtemps utilisé dans la construction des murs alors que l'argile (roche terreuse) est plus fréquente en Charente. Plus solide et plus sombre, le granit se trouve en Gâtine, dans le sud de la Vienne (Montmorillon) et en Charente limousine (Confolens). Le sud de la Charente ainsi que la Charente-Maritime ont des maisons faites d'un grès siliceux appelé "  grison  ". La pierre, bien sûr, est très présente dans l'habitat picto-charentais. Des carrières de pierre de taille ont depuis longtemps une grande réputation  : Chauvigny (Vienne), Saint-Même (Charente, près de Cognac), Crazannes (Saintonge), etc.

Le Poitou-Charentes est traditionnellement le pays de la tuile (terre cuite), en opposition notamment avec l'ardoise angevine. D'ailleurs, des toits en ardoise sont visibles dans le nord de la Vienne, aux confins du Poitou et de l'Anjou. La tuile creuse (arrondie) reste cependant la plus répandue dans l'ensemble de la région, bien que la tuile plate fasse des apparitions (pour les toits très pentus) dans le sud et l'est de la Vienne, et dans l'est de la Charente.

Architecture religieuse

Art roman

Poitou-Charentes compte 800 églises romanes, c'est la région romane par excellence. Ce style apparaît au XIe siècle, après les IXe et Xe siècles, marqués par la fragilité du pouvoir monarchique (déclin des Carolingiens) et les violences (rivalités entre grands féodaux, pillages vikings...). L'Eglise chrétienne semble impuissante à remettre de l'ordre en ces temps troublés. Après l'an mil, l'influence du clergé se fait cependant plus forte et la foi religieuse connaît un véritable renouveau, comme en témoignent le début des croisades (appel du pape en 1095) et les pèlerinages. Poitou, Angoumois et Saintonge se trouvent sur les chemins des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ces provinces de passage se caractérisent en outre par la présence de pierre calcaire facile à sculpter, d'où la floraison de ces nombreux édifices religieux au plan cruciforme. L'art roman s'est ainsi développé durant deux siècles (XIe et XIIe siècles), laissant apparaître selon les endroits quelques nuances architecturales.

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La façade. Le premier intérêt des églises romanes réside dans leurs façades. Les façades romanes sont constituées de plusieurs niveaux et d'arcades très souvent sculptées. En Poitou, elles forment des séries décoratives appelées arcatures, qui sont comme un livre ouvert. La façade de l'église Notre-Dame de Poitiers, par exemple, se caractérise par des statues nichées dans les arcatures. L'église Saint-Nicolas-de-Civray (sud de la Vienne) est un autre bel exemple de "  façade à lire  ". On notera que les façades sont plus sobres en Saintonge et en Angoumois (excepté les 70 personnages sculptés de la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême). Les portails, quant à eux, sont souvent profonds, avec plusieurs voussures mais rarement un tympan.

Le chevet. A l'opposé des façades, les chevets sont "  l'arrière  " des églises. Une grande diversité les caractérise  : les chevets peuvent être polygonaux ou semi-circulaires. Mais le chevet roman le plus typiquement poitevin est constitué de chapelles rayonnantes (appelées aussi absidioles). En Saintonge, la forme de chevet la plus répandue est l'abside unique avec cinq pans et contreforts-colonnes (église de Rioux).

La nef. Il s'agit de cette longue allée qui mène de l'entrée à l'autel. En Angoumois et Saintonge, la nef est le plus souvent unique, sans collatéraux (bas-côtés). En Poitou, la nef est flanquée de deux bas-côtés. Dans le style roman purement poitevin, nef et collatéraux ont la même hauteur, l'éclairage de l'église se fait par conséquent par les bas-côtés (église de Lencloître). Néanmoins, la plupart des églises poitevines respectent la règle romane générale avec une nef plus haute que les collatéraux.

Les voûtes. De toutes les voûtes, celle en berceau plein-cintre est la plus associée à l'art roman. L'arc-doubleau est assez fréquent  : la voûte en berceau (ou voûtain) est supportée par des arcs en plein-cintre. On peut trouver aussi la voûte en berceau brisé. En levant les yeux, les visiteurs rencontrent un autre élément architectural, quoique plus rare  : la coupole. La nef de l'église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, par exemple, est surmontée de trois coupoles sur trompes. Enfin, n'oublions pas la voûte en cul-de-four qui concerne les absides et absidioles.

Les fresques et les sculptures. Les décors peints n'ont malheureusement pas toujours bien résisté au temps. Les églises médiévales étaient inondées de couleurs et servaient de livres d'images à des fidèles qui, le plus souvent, ne savaient pas lire. Les thèmes de ces fresques sont liés à des épisodes de la Bible ou à des vies de saints. De nos jours, des couleurs comme l'ocre rouge ou le jaune sont bien conservées, d'autres comme le bleu ou le vert ont disparu. Les plus célèbres fresques se trouvent dans l'église de l'abbaye de Saint-Savin, considérée comme la "  chapelle Sixtine de l'art roman  " et classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Autres lieux à fresques  : l'église d'Antigny (Vienne), le baptistère Saint-Jean, les églises Notre-dame et Saint-Hilaire (ces trois derniers édifices à Poitiers), la chapelle des Templiers à Cressac... A partir du XIIesiècle, les sculptures prédominent sur les peintures. Chapiteaux, façades, voussures abondent. Les thèmes sculptés sont très diversifiés, allant du sacré au profane, avec bien sûr des scènes bibliques (en particulier le Jugement dernier), des saints, les Vertus et les Vices, des animaux fantastiques (dragons, griffons, serpents...), des éléments végétaux (la feuille d'acanthe...), le cavalier (notamment celui de l'église de Melle), etc.

Le style Plantagenêt (XIIe-XIIIe siècles)

Le style Plantagenêt est aussi appelé "  style gothique angevin  ". Il tient son nom de Henri Plantagenêt (1133-1189), comte d'Anjou et roi d'Angleterre, qui épousa la fameuse Aliénor d'Aquitaine en 1152. Ce style transitoire entre le roman et le gothique a connu son apogée au XIIIe siècle et s'est développé sur l'étendue des possessions territoriales de ce prince  : principalement en Anjou et dans le Maine, mais aussi en Poitou, Saintonge et Angoumois. Particularités architecturales  : le style Plantagenêt est une forme architecturale prégothique présentant des différences avec les constructions gothiques du nord de la France. En premier lieu, la voûte sur croisées d'ogives est beaucoup plus bombée que dans le gothique traditionnel. De ce fait, la clef d'ogive est beaucoup plus haute que les doubleaux et les formerets. Cela dénote bien que le Plantagenêt est un stade intermédiaire entre la coupole romane (bombée) et la croisée d'ogives gothique (clef d'ogive, formerets et doubleaux à même hauteur). Cette voûte "  angevine  " est visible dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, à Saint-Jouin-de-Marnes, à Airvault et jusqu'en Vendée et Saintonge. Une autre particularité du style Plantagenêt réside dans la présence de murs latéraux très renforcés  : contreforts extérieurs, arcatures intérieures aveugles.

Architecture militaire

Les fortifications du Moyen Age. Le Poitou-Charentes est célèbre pour ses faits d'armes médiévaux  : bataille de Vouillé (507) et batailles de Poitiers (732, 1356), notamment. La région a conservé beaucoup de traces du Moyen Age. La plupart des villes sont d'ailleurs nées ou se sont fortement développées durant cette période. Seuls Poitiers et Saintes ont une origine beaucoup plus ancienne (voir précédemment). La ville de Châtellerault, par exemple, est née au IXe siècle. Elle était au départ le château du seigneur Airaud (le "  castel Airaud  "), édifié à la confluence de plusieurs rivières (Clain, Vienne, Ozon...) pour stopper les invasions vikings. Après l'an mil, les tours en pierre remplacent les anciennes fortifications de torchis ou de bois. En 1040, le comte d'Anjou, Foulque Nerra, bâtit la tour carrée de Loudun dans une zone de marche (zone intermédiaire) assez turbulente entre les provinces d'Anjou et de Poitou. Après avoir divorcé de Louis VII, roi de France, Aliénor d'Aquitaine épouse en 1152 en seconde noce Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou puis roi d'Angleterre. Elle lui apporte en dot toutes ses possessions territoriales. La rivalité entre Henri et la couronne de France est à l'origine de la construction de châteaux forts (Le Coudray-Salbart dans les Deux-Sèvres) et de fortifications urbaines (le donjon de Niort). Les conflits incessants entre seigneurs locaux puis la guerre de Cent Ans (1337-1453) ont causé de nombreux remaniements des forteresses (consolidations, agrandissements...). Les éléments architecturaux peuvent dater de siècles différents  : châteaux de Tiffauges (en Vendée, donjon du XIIe, tour du XVe siècle), de Bressuire (dans les Deux-Sèvres, deux enceintes, dont une du XIeet une autre du XIIIe siècle)... A voir également  : le château de Gençay (dans la Vienne, XIIIe siècle), le château et la citadelle de Parthenay (Deux-Sèvres), le château fortifié de Villebois-Lavalette (Charente), l'enceinte de Surgères (Charente-Maritime, remodelée au XVIe siècle), etc. En plus des villes à protéger et des ouvrages purement militaires que sont les châteaux forts, la fortification a aussi concerné quelques édifices religieux  : l'abbaye de Nouaillé-Maupertuis (près de Poitiers, enceinte du XIVe siècle), l'église d'Esnandes (au nord de La Rochelle, XIIe-XIVe siècles), etc.

Fortifications Vauban. Sébastien Le Prestre de Vauban, ingénieur et architecte militaire de Louis XIV, est mort en 1707 en laissant derrière lui un vaste réseau de forteresses. Durant sa vie, il en a remanié 130 et construit ex-nihilo près d'une trentaine. Notons qu'il ne faisait pas que construire des places fortes, il en prenait aussi, il a mené près de 50 sièges pendant son existence. Douze de ces places fortes ont été inscrites en 2008 au patrimoine mondial de l'Unesco pour leur caractère représentatif du génie protéiforme de Vauban, mais aussi du tournant qu'elles marquent dans l'évolution de l'architecture militaire et également en tant que témoins de la mise en forme d'un réseau de sites frontaliers, prémices de nos frontières actuelles. Parmi ces douze places, figure Saint-Martin-de-Ré en Charente-Maritime. Vues du ciel les 14 km de fortifications dessinent une étoile de pierre géante qui devait abriter tous les habitants de l'île de Ré en cas de débarquement ennemi. La citadelle, construite entre 1681 et 1685, fut utilisée comme prison au XIXe siècle. D'après l'Unesco, " Saint-Martin-de-Ré est la plus belle application conservée du premier système de Vauban et sûrement le plus bel exemple d'un réduit insulaire ".

Ouvrages d’art

Le pont transbordeur de Rochefort - Martrou. C'est le dernier pont transbordeur de France. Construit en 1900 pour remplacer le bac traversant la Charente au niveau de Martrou (à Echillais), ce pont devait assurer le passage des piétons sans gêner la navigation sur le fleuve, notamment celle des navires de l'arsenal de Rochefort. Conçu par Ferdinand Arnodin, cet ouvrage métallique est constitué de 2 pylones de 66 mètres de haut supportant un tablier long de 175 mètres sur lequel glisse un chariot. Les passagers embarquent sur une nacelle suspendue à ce chariot, ils n'ont qu'à faire un signe au nacelier pour faire la traversée de 4 minutes et 30 secondes. Le pont transbordeur fonctionne encore d'avril à novembre.

Canal de Marans. Creusé de 1806 à 1883 entre La Rochelle et Marans (24 km), ce canal appelé aussi canal de Rompsay devait faire la jonction navigable entre La Rochelle et Niort. Son parcours est jalonné de nombreux ouvrages spécifiques tels que quatre écluses (à Marans, à Andilly - ouvrage de croisement -, à Rompsay et l'écluse de jonction avec le vieux port de La Rochelle), le tunnel Saint-Léonard à Dompierre-sur-Mer est équipé d'un chemin de halage et deux ponts-canaux. Le canal n'est plus navigué mais sa réabilitation est dans les cartons du conseil général, concessionnaire depuis 1978.

Les écluses. On trouve deux types d'écluses en Charente-Maritime  : les écluses fluviales, qui jalonnent la Seudre et la Charente, et les écluses de Ré et d'Oléron. Régies par un système de concession, la pêche y était soumise à des règles très strictes. Ces pièges à poissons, en forme de fer à cheval, ont fait leur apparition au Moyen Age pour nourrir le peuple. Leur reconstruction nécessitait entre 10 000 et 20 000 heures de travail, mais une fois les pierres ajustées, sans chaux ni ciment, elles s'avéraient d'une efficacité redoutable pour capturer les mulets, merlans, seiches et autres daurades. En se vidant après la marée haute, l'écluse gardait les poissons prisonniers. Il ne restait alors plus au pêcheur qu'à les assommer à l'aide d'un sabre en fer plat non tranchant, puis à les jeter dans un panier en osier appelé " gourbeille ". Aujourd'hui, les écluses sont tombées en désuétude et les pêches miraculeuses n'existent plus. Il en reste à peine deux douzaines, alors qu'elles étaient plusieurs centaines au XIXe siècle. Des associations continuent de les valoriser en organisant régulièrement des visites de ce patrimoine intéressant, que l'on retrouve à l'identique dans le sud de l'Andalousie.

/www.petitfute.com/

 

 

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