Le Monde
- Par frederique Roustant
- Le 25/03/2023
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Aujourd'hui 3 Avril
Nous vous presentons avec le Monde les Journalistes qui sont intervenus aujourd'hui dans l'essentiel de l info culturelle
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Le Livre de la Semaine du Monde
Madre piccola », ou le télescopage de trajectoires de vies bouleversées par l’exil
L’écrivaine Ubah Cristina Ali Farah dresse un tableau impressionniste et émouvant de la diaspora somalienne en Italie.Il suffit de lire quelques paragraphes de Madre piccola pour basculer dans les émotions et les sensations, le déséquilibre et la déraison. « Comment une femme ou un homme peuvent-ils de nouveau s’enraciner, retrouver leur centre de gravité dans un monde où ils ont perdu tout repère ? », se demande l’écrivaine Ubah Cristina Ali Farah dans les premières pages du roman.Par Kidi Bebey
Voici leur Revues de Presse
Juliette Einhorn revient sur le roman d'Aliona Gloukhova
« Nos corps lumineux » : Aliona Gloukhova recherche ses coordonnées
Nos corps lumineux », d’Aliona Gloukhova, Verticales, 184 p., 18,50 €, numérique 13 €.
Un magnifique roman d’amour en forme de carte mentale signée de l’écrivaine d’origine biélorusse – précision d’importance.Pour capter les modulations de fréquence d’un amour désaccordé, la narratrice de Nos corps lumineux promène un pendule à travers le monde. Les deux premiers textes d’Aliona Gloukhova, née à Minsk et installée à Pau, comme son héroïne, étaient, déjà, des contre-enquêtes initiatiques : comment, pour s’imprégner de leurs destins, inventer de nouvelles potentialités aux êtres ? Son père, au centre de Dans l’eau je suis chez moi (Verticales, 2019) ; une étudiante partie à Saint-Pétersbourg sur les traces d’un poète russe méconnu dans De l’autre côté de la peau (2020). c'est sa critique
Pierre Boulle au service de la France libre, le chapitre méconnu de « La Planète des singes »
L’auteur du « Pont de la rivière Kwaï » et de « La Planète des singes », dont une nouvelle adaptation au cinéma est prévue pour 2024, s’est inspiré de ses années passées en Asie au service de la France libre entre 1941 et 1945, pour ses récits. Une expérience qui l’a confronté à l’absurdité de la guerre et des comportements humains.Un portrait de Pierre Boulle, réalisé par Xavier Pesme, avec en arrière fond une représentation du Pont de la rivière Kwaï. Une œuvre située au domicile de l’écrivain, au Bono, en Bretagne.Par Benoît Hopquin
Film fantôme », de Patrice Pluyette : le roman de chevalerie, cul par-dessus tête
Avec son nouveau roman, Patrice Pluyette s’empare de l’Arioste et de son « Roland furieux ». Attention, espiègleries !« Film fantôme », de Patrice Pluyette, Seuil, « Fiction & Cie », 236 p., 19 €, numérique 14 €.
Manifestement pas essoufflé par son trekking à travers les genres littéraires, Patrice Pluyette s’attaque cette fois, comme un grimpeur se lance dans une ascension, à un sommet du récit de chevalerie, après avoir arpenté différents genres de romans : d’aventures (La Traversée du Mozambique par temps calme, Seuil, 2008), libertin (Un été sur le Magnifique, Seuil, 2011), policier (La Fourmi assassine, Seuil, 2015) et naturaliste (La Vallée des Dix Mille Fumées, Seuil, 2018). Dans Film fantôme, l’écrivain confie la narration à un confrère sans grand talent, dont le rêve est de troquer la plume pour la caméra afin de porter à l’écran Orlando furioso, de l’Arioste, vaste et sinueux poème épique du XVIe siècle au cœur duquel Roland, le neveu de Charlemagne, vit un grand chagrin d’amour.Par Pierre-Edouard Peillon(Collaborateur du « Monde des livres »)
Suite de la Revue de Presse |
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Ainsi se terminent les actualités culturelles pour le Monde
Le Journal se referme
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