Les Actualités du Journal littéraire
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le Conte du Jour
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Bonjour
Nous sommes le 12 Janvier
Dès juin 1764, les montagnes austères et sauvages du Gévaudan furent plongées dans une terreur indicible. Ce vaste territoire, où l'horizon se perdait dans un enchevêtrement de forêts sombres et de collines escarpées, abritait des secrets aussi anciens que les hommes qui osaient y vivre.
Mais cet été-là, un nouveau malheur vint s'ajouter aux craintes séculaires des habitants : une série d'attaques sauages et inexplicables, laissant derrière elles des carcasses déchiquetées et des cadavres mutilés.
Les premiers signes du fléau apparurent dans les bois, là où les bûcherons, autrefois sûrs de leur force et de leur hache, commencèrent à ressentir une présence malveillante. Un berger fut retrouvé, la gorge arrachée, son visage figé dans une expression de terreur qui glaçait le sang.
Les loups, ces compagnons de toujours dans les contes d'épouvante des villageois, furent d'abord accusés. Mais les blessures infligées étaient trop horribles, trop systématiques, pour être l'œuvre d'une simple meute affamée.
Bientôt, d'autres victimes s'ajoutèrent à cette funeste liste. Des femmes, des enfants, parfois même des hommes robustes, furent attaqués dans la clarté du jour. Leurs cris résonnaient dans les vallées, se mêlant au sifflement du vent et aux hurlements des bêtes nocturnes.
L’imagination des habitants, déjà marquée par les superstitions, s’enflamma. On parlait d’une créature, mi-loup, mi-démon, dotée d’une force prodigieuse et d’une soif de sang inextinguible. Les récits se répandirent, nourris de peurs ancestrales, et bientôt la Bête du Gévaudan devint le cauchemar incarné.
Le temps passant, la panique gagna les bourgs et les villages. Le Gévaudan tout entier se trouvait plongé dans l'effroi. La Bête semblait se jouer des hommes, surgissant là où on ne l’attendait pas, disparaissant sans laisser de traces.
Les forêts, autrefois refuge, étaient désormais perçues comme des abîmes de mort. Les portes se fermaient plus tôt, les feux brûlaient plus fort, mais rien ne semblait pouvoir protéger les innocents de cette présence maléfique. Les prêtres prêchaient la prudence, mais imploraient aussi le ciel, pensant que cette créature n’était rien de moins qu’un châtiment divin.
Face à l'ampleur des massacres, le Roi Louis XV, bien que loin de ces montagnes inhospitalières, ne pouvait ignorer les appels désespérés de ses sujets. Il décréta alors une traque acharnée.
Des chasseurs, des soldats, et même des nobles se mirent en route vers le Gévaudan, bien décidés à mettre fin à ce règne de terreur. Mais la Bête, toujours plus insaisissable, déjouait les embuscades et échappait aux pièges tendus par des hommes qui commençaient eux-mêmes à douter de leur succès.
Les récits se multipliaient, chacun plus terrifiant que le précédent. On prêtait à la Bête une intelligence maléfique, une vitesse surnaturelle, et une capacité à se fondre dans les ombres. Le moindre bruit dans les bois, la moindre silhouette aperçue dans la pénombre, et c’était l’effroi qui s’emparait des cœurs.
Enfin, après des mois de terreur, la traque aboutit. Un chasseur du nom de Jean Chastel, homme d’une foi inébranlable, se porta volontaire pour affronter la créature. Il confectionna lui-même des balles d’argent, bénies par un prêtre, certain que seule une arme sacrée pourrait mettre fin aux exactions de cette bête démoniaque. Le 19 juin 1767, dans une clairière isolée, il fit face à la créature. Le face-à-face fut bref mais intense, et d’un coup de feu, il abattit la Bête.
Le Gévaudan fut enfin libéré de cette menace qui pesait sur lui depuis trois longues années. On exposa le corps de la Bête dans tout le royaume, comme pour prouver que le mal avait été vaincu. Mais les esprits, marqués par tant de récits d'horreur, restaient troublés.
Certains prétendirent que ce n’était pas la véritable Bête, que d’autres monstres rôdaient encore dans l’obscurité. D'autres encore affirmaient que la créature, malgré sa mort, hantait toujours ces montagnes. Et si les attaques cessèrent, les cauchemars, eux, continuèrent de hanter les nuits des habitants.
Au total, on prêta à la Bête d’avoir dévoré 83 individus. Aujourd’hui encore, les forêts du Gévaudan gardent le souvenir de cette époque sombre, et ceux qui s’aventurent trop loin dans ces bois disent parfois sentir une présence étrange, une ombre fugace dans l’épaisseur des arbres.
Comme si la Bête n’avait jamais vraiment disparu, rôdant toujours, attendant son heure pour semer de nouveau la terreur parmi les hommes.
M.L.Q. ® : https://www.youtube.com/@Mythes-et-Legendes-en-Question
Narcisse était un beau jeune homme qui chaque jour allait contempler sa propre beauté dans l’eau d’un lac. Il était si fasciné par son image, qu’un jour, il tomba dans le lac et s’y noya. A l’endroit où il était tombé, naquit une fleur qui fut appelée ''Narcisse''.
Mais Oscar Wilde terminait l’histoire différemment. Il disait qu’à la mort de Narcisse, les Oréades, divinités des bois, étaient venues au bord de ce lac d’eau douce et l’avaient trouvé transformé en urne de larmes amères.
« Pourquoi pleures-tu ? » demandèrent les Oréades.
– Je pleure pour Narcisse, répondit le lac.
– Voilà qui ne nous étonne guère, dirent-elles alors. Nous avions beau être toutes constamment à sa poursuite dans les bois, tu étais le seul à pouvoir contempler de près sa beauté.
– Narcisse était donc beau ? demanda le lac.
– Qui, mieux que toi, pouvait le savoir ? répliquèrent les Oréades, surprises. C’était bien sur tes rives, tout de même, qu’il se penchait chaque jour ! »
Le lac resta un moment sans rien dire. Puis :
– Je pleure pour Narcisse, mais je ne m’étais jamais aperçu que Narcisse était beau.
Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir,
au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté. »
« Voilà une bien belle histoire ! » dit l’Alchimiste. Paulo Coelho
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Confidences litteraires
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 12 Juin
"Sur les étangs de ma province natale, les eaux baissant, août précurseur tendait une pellicule d'étain. Quand une couleuvre, longue et vigoureuse, traversait l'étang, ses petites narines au ras de l'eau, accompagnée de son sillage triangulaire, j'hésitais, enfant, à me baigner. Tant de vie secrète montait en cercles, en moires, en bulles, des vases hantées, tant de sources fusaient, de tiges tubulaires bougeaient vaguement... Pourtant la rainette, verte sur son radeau vert, pourtant la libellule brutale, et sans doute myope, me tentaient.
Même un enfant ne peut répondre à tout. Mais ses antennes frémissent au moindre appel, et à tout il préfère ce qui est fermé, brumeux, innommé, imposant.
(Journal à rebours) Image : Camille Corot - Étang au batelier (effet du soir) - 1862
À Monsieur Victor Hugo.
Vous qui, par le privilége des Raphaël et des Pitt, étiez déjà grand poète à l’âge où les hommes sont encore si petits, vous avez, comme Chateaubriand, comme tous les vrais talents, lutté contre les envieux embusqués derrière les colonnes, ou tapis dans les souterrains du Journal. Aussi désiré-je que votre nom victorieux aide à la victoire de cette œuvre que je vous dédie, et qui, selon certaines personnes, serait un acte de courage autant qu’une histoire pleine de vérité. Les journalistes n’eussent-ils donc pas appartenu, comme les marquis, les financiers, les médecins et les procureurs, à Molière et à son Théâtre ? Pourquoi donc la Comédie Humaine, qui castigat ridendo mores, excepterait-elle une puissance, quand la Presse parisienne n’en excepte aucune ? Je suis heureux, monsieur, de pouvoir me dire ainsi.Votre sincère admirateur et ami,de Balzac.
Illusions perdues : dédicace à Victor Hugo de Honoré de Balzac.
"Puisque la haine, la sottise, le délire ont des effets durables, je ne voyais pas pourquoi la lucidité, la justice, la bienveillance n'auraient pas les leurs."
"Je pensais tout le temps à Albertine, et jamais Françoise en entrant dans ma chambre ne me disait assez vite : « Il n’y a pas de lettres », pour abréger l’angoisse. Mais de temps en temps je parvenais, en faisant passer tel ou tel courant d’idées au travers de mon chagrin, à renouveler, à aérer un peu l’atmosphère viciée de mon cœur ; mais le soir, si je parvenais à m’endormir, alors c’était comme si le souvenir d’Albertine avait été le médicament qui m’avait procuré le sommeil, et dont l’influence en cessant m’éveillerait. Je pensais tout le temps à Albertine en dormant. C’était un sommeil spécial à elle, qu’elle me donnait et où, du reste, je n’aurais plus été libre comme pendant la veille de penser à autre chose. Le sommeil, son souvenir, c’étaient les deux substances mêlées qu’on nous fait prendre à la fois pour dormir. Réveillé, du reste, ma souffrance allait en augmentant chaque jour au lieu de diminuer, non que l’oubli n’accomplît son œuvre, mais, là même, il favorisait l’idéalisation de l’image regrettée et par là l’assimilation de ma souffrance initiale à d’autres souffrances analogues qui la renforçaient. Encore cette image était-elle supportable. Mais si tout d’un coup je pensais à sa chambre, à sa chambre où le lit restait vide, à son piano, à son automobile, je perdais toute force, je fermais les yeux, j’inclinais ma tête sur l’épaule comme ceux qui vont défaillir. Le bruit des portes me faisait presque aussi mal parce que ce n’était pas elle qui les ouvrait."
Albertine disparue de Marcel Proust.
"En réduisant les femmes à l’esclavage pour se les conserver chastes et fidèles, les hommes se sont étrangement trompés. Nulle vertu ne demande plus de force que la chasteté, et l’esclavage énerve. Les hommes le savent si bien qu’ils ne croient à la force d’aucune femme. Je n’ai pu vivre parmi eux, vous le savez, sans être soupçonnée et calomniée, de préférence à toute autre. Je ne pourrais me placer sous la protection de votre amitié fraternelle sans que la calomnie dénaturât la nature de nos relations. Je suis lasse de lutter en public et de supporter les outrages à visage découvert. La pitié m’offenserait plus encore que l’aversion ; c’est pourquoi je ne chercherai jamais à me faire connaître, et je boirai mon calice dans le secret de mes nuits mélancoliques. Il est temps que je me repose, et que je cherche Dieu dans ses mystiques sanctuaires pour lui demander s’il n’a fait pour les femmes rien de plus que les hommes."
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Auteurs classiques Extraits
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 12 Août
VERSIFICATION DE LA RECHERCHE. "Combray II". Paragraphe 174
Un petit paragraphe de transition, tout à fait anecdotique et apparemment anodin, et cependant essentiel en ce qu'il permet de passer du toponyme à l'anthroponyme. Le constat que la promenade du côté de Guermantes n'aboutissait jamais, que la ville de Guermantes restait ainsi irrémédiablement inaccessible, ouvrait alors sur une désillusion et un désarroi profonds du héros quant à son talent de futur écrivain. Et, ô miracle, le toponyme devint anthroponyme : la ville devient duchesse, et Guermantes devient dès lors mobile. Et, ô miracle², la duchesse vient à Combray !! À défaut donc de pouvoir aller jusqu'à Guermantes, Guermantes viendra jusqu'à nous. Et la mère, comme dans l'épisode de la madeleine, joue un rôle essentiel.
Bal costumé de la princesse de Léon, 26 mai 1891? Quelques-uns des hôtes illustres de la princesse immortalisés dans l'atelier Nadar au lendemain de la réception.
Le texte originel :
"Un jour ma mère me dit : « Puisque tu parles toujours de Mme de Guermantes, comme le docteur Percepied l’a très bien soignée il y a quatre ans, elle doit venir à Combray pour assister au mariage de sa fille. Tu pourras l’apercevoir à la cérémonie. » C’était du reste par le docteur Percepied que j’avais le plus entendu parler de Mme de Guermantes, et il nous avait même montré le numéro d’une revue illustrée où elle était représentée dans le costume qu’elle portait à un bal travesti chez la princesse de Léon."
Versifié :
"Si tu tiens tant à voir Madame de Guermantes,
La duchesse au château dont chaque jour tu chantes
Les charmes surannés, le docteur Percepied,
Qui l’aurait, m’a-t-on dit, jadis très bien soignée,
Et dont la fille doit très bientôt se marier,
Aura l’insigne honneur de pouvoir se flatter
De sa présence rare et pour l’union bénie.
Tu pourras l’admirer à la cérémonie.
Me dit ma mère un jour. Mais faut-il qu’il te sied."
C’était du reste grâce au docteur Percepied
Que j’avais si souvent entendu, envoûtantes,
Les syllabes du nom : Madame de Guermantes.
Et c’était lui aussi qui nous avait montré
Dans un hebdomadaire un encart illustré
Où elle était vêtue d’un grand chapeau serti
De plumes de paon bleu lors du bal travesti
Donné par la princesse Herminie de Léon.
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La Une des Maisons littéraires
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 12 Août
Je sens revivre, humide de sève, la fibre qui m’attache à ma maison d’autrefois. Elle reste pour moi ce qu’elle fut toujours : une relique, un terrier, une citadelle, le musée de ma jeunesse… Que ne puis-je la ceindre, elle et son jardin vert comme les parois d’un puits, d’une muraille qui la garde de tous les yeux ! Mon amour pudique suspend sur elle un mirage qui me trompe seule !… Ce n’est pas une vieille maison pauvres d’esprit, c’est la maison de Saint-Sauveur.
Et quand je mourrai, mes yeux prêts de s’éteindre se lèveront vers son toit d’ardoise violette brodé de lichen jaune ; à ce signe la verdure de ce jardin se fondra en brume confuse, les sept couleurs d’un prisme tremblant souligneront les arêtes de sa carcasse sombre et nous demeurerons elle et moi, une seconde suprême moitié ici et moitié déjà là-bas…" (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
Ainsi se termine la mise à jour des informations
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La Plume de Camus
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 28 Mars
l'Etranger
Le soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. Elle a voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. « Pourquoi m’épouser alors? » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que si elle le désirait, nous pouvions nous marier. D’ailleurs, c’était elle qui le demandait et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une chose grave. J’ai répondu : « Non ». Elle s’est tue un moment et elle m’a regardé en silence. Puis elle a parlé. Elle voulait simplement savoir si j’aurais accepté la même proposition venant d’une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon. J’ai dit: « Naturellement. »
Elle s’est demandé alors si elle m’aimait et moi, je ne pouvais rien savoir sur ce point.
Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n’ayant rien à ajouter, elle m’a pris le bras en souriant et elle a déclaré qu’elle voulait se marier avec moi. J’ai répondu que nous le ferions dès qu’elle le voudrait. Je lui ai parlé alors de la proposition du patron et Marie m’a dit qu’elle aimerait connaître Paris. Je lui ai appris que j’y avais vécu dans un temps et elle m’a demandé comment c’était. Je lui ai dit: « C’est sale. Il y a des pigeons et des cours noires. Les gens ont la peau blanche. »
Puis nous avons marché et traversé la ville par ses grandes rues. Les femmes étaient belles et j’ai demandé à Marie si elle le remarquait. Elle m’a dit que oui et qu’elle me comprenait. Pendant un moment, nous n’avons plus parlé. Je voulais cependant qu’elle reste avec moi et je lui ai dit que nous pouvions dîner ensemble chez Céleste. Elle en avait bien envie, mais elle avait à faire. Nous étions près de chez moi et je lui ai dit au revoir. Elle m’a regardé: « Tu ne veux pas savoir ce que j’ai à faire? » Je voulais bien le savoir, mais je n’y avais pas pensé et c’est ce qu’elle avait l’air de me reprocher. Alors, devant mon air empêtré, elle a encore ri et elle a eu vers moi un mouvement de tout le corps pour me tendre sa bouche.
Extrait de "L'étranger" d'Albert Camus.
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La Plume de Proust
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 15 Août
Albertine disparue
Devant le téléphone
Pendant qu'Albertine allait ôter ses affaires, et pour aviser au plus vite, je me saisis du récepteur du téléphone, j'invoquai les Divinités implacables, mais ne fis qu'exciter leur fureur qui se traduisit par ces mots: « Pas libre.» Andrée était en train, en effet, de causer avec quelqu'un.
En attendant qu'elle eût achevé sa communication, je me demandais comment, puisque tant de peintres cherchent à renouveler les portraits féminins du XVIIIe siècle où l'ingénieuse mise en scène est un prétexte aux expressions de l'attente, de la bouderie, de l'intérêt, de la rêverie, comment aucun de nos modernes Boucher et de ceux que Saniette appelait des « Watteau à vapeur", ne peignit au lieu de « la Lettre », du « Clavecin » etc., cette scène qui pourrait s’appeler : « Devant le téléphone » et où naîtrait si spontanément sur les lèvres de l’écouteuse un sourire d’autant plus vrai qu’il sait n'être pas vu. Enfin, Andrée put m'entendres: « Vous venez prendre Albertine demain?»…
ALRTP, III, page 100
on vous a proposé
Le côté de Guermantes
A la recherche du temps perdu - ...
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la Plume de Colette
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 20 Mars
"Maintenant, l'aube est à moi seule, et seule je la savoure rose, emperlée, comme un fruit intact qu'ont dédaigné les hommes. C'est pour elle que je quitte mon sommeil, et mon rêve qui parfois t'appartient... Il n'y a rien - rien que la plage lisse qui grésille comme sous une flamme invisible, rien que les équilles de nacre qui percent le sable, sautent, repiquent du nez, ressortent, et cousent la grève de mille lacets étincelants et rompus... Il n'est que midi. Tout l'après-midi est devant moi comme une terrasse inclinée, rayonnante en haut et qui plonge, là-bas, dans le soir indistinct, couleur d'étang.
C'est l'heure, te l'a-t-on dit ? où je m'enferme. Réclusion jalouse, n'est-ce pas ? Méditation voluptueuse et triste d'une amante solitaire ?... Qu'en sais-tu ? Quels noms donner aux fantômes que je choie, quels conseillers me pressent, et pourrais-tu jurer que mon rêve a les traits de ton visage ?... Doute de moi ! Doute de moi, toi qui as pu surprendre mes pleurs, et mon rire..."
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Au bout de la Plume ... un auteur
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Bonjour et Bienvenue
Dans cette rubrique nous vous présenterons des Plumes célébres,des oeuvres et des extraits
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la Plume du jour
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Aujourd'hui 8 Fevrier
nom de Plume d 'Aurore Dupin
Le Château des Désertes roman de 1853, George Sand a romancé le théâtre de Nohant dans sa notice.
« Durant plusieurs hivers consécutifs, étant retirée à la campagne avec mes enfants et quelques amis de leur âge, nous avions imaginé de jouer la comédie sur scénario et sans spectateurs, non pour nous instruire en quoique ce soit, mais pour nous amuser. Cet amusement devint une passion pour les enfants, et peu à peu une sorte d’exercice littéraire qui ne fut point inutile au développement intellectuel de plusieurs d’entre eux. Une sorte de mystère que nous ne cherchions pas, mais qui résultait naturellement de ce petit vacarme prolongé assez avant dans les nuits, au milieu d’une campagne déserte, lorsque la neige ou le brouillard nous enveloppaient au dehors, et que nos serviteurs même, n’aidant ni à nos changements de décor, ni à nos soupers, quittaient de bonne heure la maison où nous restions seuls ; le tonnerre, les coups de pistolet, les roulements du tambour, les cris du drame et la musique du ballet, tout cela avait quelque chose de fantastique, et les rares passants qui en saisirent de loin quelque chose n’hésitèrent pas à nous croire fous ou ensorcelés ».
George Sand, extrait de la notice du roman Le château des Désertes de l'édition Calmann Lévy, 1877.
Petite anecdote rapportée par Edmond Plauchut sur le théâtre de Nohant vue ou plutôt entendu par les paysans des alentours...
« Des paysans, qui à l'heure de minuit passaient non loin des haies et qui s'en revenaient un peu ivres d'une foire des environs, prétendaient que le château et le bois étaient hantés par des esprits et que "ça y revenait". Il s'en échappait à "nuitée", disaient-ils, des cris furieux et des plaintes, des voix qui riaient, qui chantaient, puis des coups de feu, le son d'un tambour battant la charge, des bruits de batailles et des instruments de musique jouant, le diable seul savait pour qui. Les paysans de ce temps-là ne savaient pas encore ce qu'était un théâtre ; ils ignoraient que tous les soirs, ou plutôt chaque nuit, on jouait la comédie ou le drame au château, et que c'étaient des voix d'artistes, des soli de piano ou de violon qui, par les fenêtres ouvertes, se répandaient dans la campagne silencieuse.
Illustrations : Théâtre de Nohant dans les années 1990 (collection privée) et de nos jours (Maison de GS), invitation au théâtre de Nohant manuscrite par George Sand (Collection privée), George Sand par Nadar (Collection privée).
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A la Une de la littérature classique
- Par frederique Roustant
- Le 12/08/2024
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Littéraire classique
Aujourd'hui 17 Août
Suite de mon propos d'hier. Extrait du "Chat Noir", des 24 août 1889 et 24 mai 1890, de Paul Verlaine. Seront édités ensuite dans le recueil Dédicaces. Voici un trio infernal : Germain, Arthur et Rodolphe. Trio, une image
« Un été chez Colette » / Cinéma en plein air / 22, 23 et 24 août à 21h30 - http://eepurl.com/iXcwQg
Atelier de création radiophonique - Marcher, danser, passer, parler, partir, Marguerite Duras
1H 58 à écouter (et en premier commentaire) : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/atelier-de-creation-radiophonique-marcher-danser-passer-parler-partir-marguerite-duras-9109938
Photo : Marguerite Duras à Paris en janvier 1988 - © Pascal Baril / Abacapress / Alamy
Une grande partie des notes et études non publiées de l'écrivaine britannique Virginia Woolf sont désormais accessibles en ligne grâce au projet britannique WoolfNotes. https://www.livreshebdo.fr/.../les-recherches-de-virginia...
Dans un petit essai paru en 1993, le philosophe André Grimaldi, grand lecteur de La recherche, dresse une phénoménologie de la jalousie dans l’imaginaire proustien.
Il organise son propos en 4 « théorèmes » où il voit la structure d’une théorie générale de l’amour selon Marcel.
1- « Le premier consiste à observer l'insignifiance de la personne aimée par rapport à notre amour même. » Comment serait-elle pour quelque chose à notre amour, puisqu'en elle-même elle n’est fournit que l’occasion?
2- Le deuxième théorème, Grimaldi le trouve plus Pascalien que Pascal lui-même : « Alors que selon Pascal, ecrit-Il, on n'aime jamais personne mais seulement des qualités, chez Proust (…) personne n'est jamais aimé qu'en dépit de ses qualités mêmes. »
3- Cela s’explique par un troisième théorème, qui condense l’esthétique générale de La recherche : « on aime d'une femme cela même qu'une œuvre d'art annonce et qui la constitue: un autre monde. »
4- « Mais, dit le quatrième théorème, « par rapport à l'art qui ne prétend pas tenir les promesses qu'il ne nous fait pas, l'amour est d'autant plus décevant qu'il ne peut jamais tenir les promesses qu'il ne pourrait exister sans nous faire. »
5- Enfin, le cinquième théorème donne la clef de cette vision infernale de l’amour que rien n’apaise, même la possession ou la séquestration de l’être aimé : « l'angoisse de l'absence est le tout de l'amour ».
Malédiction, torture permanente et irrationnelle, angoisse dévorante, la passion amoureuse chez Proust est donc essentiellement malheureuse. Mais ce n’est pas parce qu’elle serait corrompue par la jalousie qu’elle engendrerait : ce poison de la jalousie est consubstantiel au désir amoureux lui-même et s’efface avec lui, laissant le sujet amoureux désenchanté et effaré, comme Swann qui ne comprendra jamais qu’il ait pu vouloir mourir pour une femme qui n’était pas son genre.
Les exemples ne manquent pas pour illustrer cette théorie : Swann et Odette, Albertine ou Gilberte et le narrateur, Charles et Morel, Saint-Loup et Rachel, etc.
En soixante pages, denses mais lumineuses, Nicola Grimaldi nous donne les clefs de cette énigme mathématique de la passion amoureuse-et-jalouse.
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Annonces Stages de Cirque
- Par frederique Roustant
- Le 09/08/2024
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Aujourd'hui 9 Aout
Compagnielesclowns Istvan
Nous sommes ravis de vous présenter notre programme riche et varié pour les mois à venir ! Que vous soyez intéressé par le clown, le théâtre d’improvisation, ou le développement personnel et artistique, nous avons des stages et des formations conçus pour répondre à vos aspirations. Dans les mois à venir, nous avons comme formation :
Stage clown et théâtre d’impro : nous avons un stage programmé entre le 12 et le 16 août. Il reste une place. D’autres stages clowns intensifs ou cycle annuel sont aussi programmés.
Stage Présence scénique, art oratoire et coaching d’artistes : que vous soyez artiste pro ou amateur, ce stage s’adresse à vous. Venez vivre ce grand moment pendant la période de fin novembre et le mois de décembre prochain à Lille et à Paris.
Atelier Danse libre et improvisée : un vendredi soir par mois à Lille.
Nous avons également des formations entreprises programmes, à savoir la formation Réussir sa communication bienveillante inspirée de la CNV et la formation prise de parole et l’art du pitch.
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Carnets de visites
- Par frederique Roustant
- Le 09/08/2024
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Aujourd'hui 18 Decembre
Ille et Vilaine
Partir sur les traces des explorateurs à Saint-Malo, du Roi Arthur et de Merlin l’enchanteur à Brocéliande, se laisser charmer par la Cité du livre à Bécherel, profiter du spectacle des grandes marées sur la Côte d’émeraude, vibrer à Rennes pour ses festivals haut en couleurs, savourer des huîtres sur le port de Cancale ou des marrons à Redon, observer les dauphins dans la baie du Mont-Saint-Michel… Emotions garanties
L’Ille-et-Vilaine compte de nombreux monuments mégalithiques. Les menhirs sont répartis de façon relativement uniforme sur l’ensemble du territoire, au contraire des alignements qui sont plutôt localisés au sud de l’Ille-et-Vilaine./La Roche aux Fées .C'esgrosnotre gros plan du jour Édifiée au Néolithique, la Roche aux Fées doit sa sauvegarde à l’intérêt que lui ont porté les Romantiques au 19e siècle.Au solstice d’hiver, ce dolmen aux dimensions impressionnantes (19,5 m de long pour 6 m de large et 4 m de haut) nous révèle toute sa magie, quand le premier rayon de soleil se lève dans l’alignement du mégalithe
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Agenda Historique
- Par frederique Roustant
- Le 09/08/2024
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Aujourd'hui 24 Janvier
Pauline Dauguet · ·
Je suis ravie de vous annoncer la première édition de notre fête médiévale.
Dans le cadre de la 2e édition du son et lumière Terres d’Histoire (qui se déroulera du 11 au 14 et du 17 au 20 juillet 2024), nous souhaitons proposer au public de prolonger leur voyage dans le temps grâce à une fête médiévale, qui se déroulera sur la commune du Chatellier les 13 et 14 juillet.
Nous sommes à la recherche d'artisans pour agrémenter notre programmation. La programmation scénique est, quand à elle, déjà bouclée pour cette édition. Mais n'hésitez pas à me contacter en mp pour toute question, ou pour recevoir le dossier d'inscription pour les artisans.
Rochefort sur Mer
du 9 au 10 Mars
10h00-18h00
5eme Puces des Costumés
Nous vous accueillerons pour nos 5èmes Puces des Costumés .Cet évènement encore unique dans l’ouest rassemble les passionnés de l’histoire et les fous de costumes.Nous aurons le grand plaisir d’accueillir pour la première fois des artistes en devenir. Des élèves en formation broderie au Lycée Professionnel Gilles Jamain de Rochefort, nous ferons tout le week-end une démonstration de leur savoir-faire.Plus d'infos sur cet evenement
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Histoire
- Par frederique Roustant
- Le 09/08/2024
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Bonjour et Bienvenue dans la Plume d'Histoire
La France d'avant la France commence traditionnellement avec la conquête de la Gaulle par Jules César et se poursuit avec les premiers personnages historiques;Le roi des Francs Clovis 1er, Pepin le Bref et Charles Martel..
Dés le milieu du Moyen -âge l'histoire de France se confond avec celle du Royaume de France et une longue liste de monarques de Charles VII à Louis XI, de François 1er à Henri IV,de Louis XIV à Louis XVI..
Avec la Revolution de 1789 commence l'Histoire d'une nation faite par des hommes et des femmes, des batailles et des tragédies, des moments de Gloire, mais aussi des Heures sombres.
C'est cette Histoire celle de tous ces hommes et de toutes ces femmes ....notre Histoire que nous allons vous raconter
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Cette Semaine dans la Plume des Contes
- Par frederique Roustant
- Le 09/08/2024
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Bonjour Chers Lecteurs
Contes cette semaine
Aujourd'hui 9 Août
Nous vous résentons le Conte du jour: La Néréide des Dieux
Thétis
Thétis, éblouissante Néréide, fille de Nérée et de Doris, et mère du fougueux Achille, ne doit pas être confondue avec sa grand-mère Téthys.
Comme toutes les divinités marines, elle possédait le pouvoir de métamorphose, un don qu’elle utilisa pour échapper à son futur époux, Pélée.
Élevée par Héra elle-même, Thétis se dévoua aux dieux, offrant maints services en leur faveur. Elle recueillit Héphaïstos après que sa mère l’eût précipité de l’Olympe.
Elle fit sortir Briarée aux cent bras du Tartare pour libérer Zeus, enchaîné par les autres Olympiens. Dionysos, reconnaissant pour l’avoir sauvé de Lycurgue, lui offrit un vase d’or.
Thétis et les Néréides accompagnèrent Pélée, Jason et les Argonautes dans leur quête de la Toison d’or.
Aussi, Thétis, aux pieds d'argent et à la beauté saisissante, suscita le désir de Zeus et de Poséidon.
Cependant, Thémis prophétisa que le fils de Thétis surpasserait son père en grandeur et en force. Prométhée révéla cette prédiction en échange de sa liberté, et les dieux décidèrent de marier Thétis à un mortel, Pélée, roi de Phthie en Thessalie.
Bien qu'elle répugnât à cette union avec un simple mortel vieillissant, Pélée, avec l'aide du sage Centaure Chiron, réussit à la capturer. Thétis, changeant constamment de forme pour échapper à Pélée, finit par être enserrée dans ses bras jusqu’à reprendre sa forme originelle.
Certaines légendes racontent que Thétis apparut à Pélée sur le mont Pélion, témoignant de son amour sans révéler son identité. Pélée, la reconnaissant, chercha d'abord à l'éviter, mais elle l'encouragea en lui promettant un fils illustre.
Les noces eurent lieu sur le mont Pélion, avec tous les dieux en présents. Ils comblèrent les époux de dons, parmi lesquels une armure invincible et deux chevaux immortels, Balios et Xanthos, qui servirent plus tard Achille.
Cependant, Eris, la Discorde, non invitée, jeta une pomme d'or marquée "à la plus belle" lors des festivités, semant la discorde entre Héra, Aphrodite et Athéna, et précipitant indirectement la guerre de Troie.
Thétis et Pélée eurent sept enfants. Thétis tenta de les rendre immortels en les plongeant dans le feu, mais cette opération échoua pour les six premiers. Selon Apollodore, elle enduisait le corps de ses enfants d’ambroisie avant de les exposer à la flamme pour brûler leur essence mortelle, mais fut interrompue par Pélée, sauvant ainsi Achille.
Dans la légende la plus célèbre, Thétis rendit Achille presque invulnérable en le plongeant dans le Styx, sauf au talon par lequel elle le tenait. Cet épisode n’apparaît toutefois pas dans les récits homériques.
Après avoir prodigué une éducation exceptionnelle à Achille, Thétis le cacha à la cour de Lycomède pour éviter sa participation à la guerre de Troie. Quand cela devint inévitable, elle lui interdit de fouler en premier les rivages troyens et lui offrit une armure forgée par Héphaïstos. Malgré toutes ses précautions, Achille choisit une vie courte et glorieuse.
À sa mort, Thétis émergea des flots avec une troupe de Nymphes marines pour pleurer son fils bien-aimé. Les Néréides entourèrent le lit funèbre en poussant des lamentations déchirantes, revêtant le corps d’habits immortels.
Thétis institua des fêtes en son honneur et reporta son affection sur son petit-fils, Néoptolème, qu'elle conseilla de retarder son départ de Troie, lui permettant d’échapper à la tempête qui détruisit la flotte grecque.
Vénérée dans plusieurs temples, notamment à Sparte, Messine et en Thessalie, Thétis laissa une empreinte divine durable.
: https://www.youtube.com/@Mythes-et-Legendes-en-Question
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Annonces Musique Contemporaine
- Par frederique Roustant
- Le 08/08/2024
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Aujourd'hui 8 Août
1er septembre
Pierre Baechler
· Bonjour c'est Pierre B officiel !
Je vous souhaite une bonne journée et ensuite j'annonce que je sors un album de 11 titres
sur toutes les plateformes numériques
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Regard sur le chef d'Oeuvre du jour
- Par frederique Roustant
- Le 07/08/2024
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Aujourd'hui 19 Août
Focus sur Une Oeuvre
Le Jardin de Daubigny est un tableau peint en deux versions
par Vincent van Gogh en 1890, à Auvers-sur-Oise.
C'est l'un de ses derniers motifs, peint au format en double carré. Il représente le jardin du peintre Charles-François Daubigny, qu'il admirait. Vincent signale sa toile vers le 10 juillet 1890. Son importance est manifeste : « C'est l'une de mes toiles les plus voulues. » (Lettre à Théo, 23 juillet 1890).
Sur son lit de mort, Vincent lègue sa toile à Marie-Sophie, la veuve de Daubigny. A Théo van Gogh qui l'a avertie du legs par courrier, Marie-Sophie répond, le 12 août 1890, qu'elle était loin d'imaginer qu'elle en deviendrait la propriétaire. La toile ne lui sera pas remise. Deux mois et demi après la mort de Vincent, Théo est interné et Marie-Sophie Daubigny meurt le 22 décembre 1890.
Le tableau, enregistré dans la collection de la famille Van Gogh, reste en dépôt chez le marchand d'art Julien Tanguy (le père Tanguy). Peu après la mort de Julien Tanguy en février 1894, sa veuve reçoit une offre basse d'Émile Schuffenecker. Elle renvoie le demandeur à Johanna van Gogh, la veuve de Théo, qui accepte de céder le « paysage ».
La toile de Vincent est revendue au marchand Ambroise Vollard, le 20 mars 1898.
Début avril 1901, le critique Julien Leclercq, associé de Schuffenecker, achète la seconde version à la galerie Bernheim-Jeune. Le 5 avril, Leclercq propose à Johanna van Gogh d'échanger l'un des deux Jardins contre l'une des versions des Tournesols, ce qu'elle refuse.
La première version est retouchée en profondeur, et une bande de toile est rajoutée par Schuffenecker. Leclercq, de son côté, fait également faire des interventions sur sa version, contacte le collectionneur Maurice Fabre qui conseille son ami Gustave Fayet, lequel l'achète pour 1000 francs. Quelques années plus tard, Amédée Schuffenecker, le frère d'Émile, revendra la version aujourd'hui conservée au Kunstmuseum de Bâle (photo 2).
À la mi-juin 1890, Vincent avait réalisé « une petite étude » et annoncé son projet : « J’ai une idée pour faire une toile plus importante de la maison & du jardin de Daubigny ». Vue partielle, la « petite étude » est conservée au Musée van Gogh d'Amsterdam. (photo 3)
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Le Boudoir littéraire Plume de Chroniqueurs
- Par frederique Roustant
- Le 05/08/2024
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Le Boudoir litteraire vous presente la Plume de chroniqueurs de Thrillers Policiers Polars et Romans noirs
« L’amour de la littérature est la clé de l’univers des possibles. » – Jorge Luis Borges
une plus grande visibilité des auteurs
Les chroniqueurs littéraires sont des professionnels du monde littéraire qui ont pour mission de lire et d’analyser des livres pour ensuite en faire des critiques. Leur travail est d’une importance capitale pour les auteurs, car ils peuvent aider à faire connaître leurs œuvres et à toucher un plus grand public.
En quoi les chroniqueurs littéraires sont-ils essentiels pour les auteurs ? Quel est leur rôle dans la promotion des livres et comment peuvent-ils aider les auteurs à améliorer leur visibilité ?
Autant de questions que nous allons aborder dans cet article pour mieux comprendre l’importance des chroniqueurs littéraires pour les auteurs.
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Les critiques littéraires sont souvent publiées dans des journaux, des magazines ou sur des sites web spécialisés. Ces critiques sont lues par un grand nombre de personnes, ce qui permet aux auteurs d’avoir une plus grande visibilité. De plus, les chroniqueurs littéraires sont souvent considérés comme des experts du monde littéraire, ce qui leur donne une grande crédibilité auprès des lecteurs.
Un bon chroniqueur littéraire est en mesure de fournir une critique constructive et équilibrée d’un livre. Il doit être capable d’identifier les points forts et les points faibles d’une œuvre, et de les analyser de manière objective.
Cela permet aux lecteurs de se faire une idée précise du livre en question, et aux auteurs de savoir ce qu’ils ont bien réussi et ce qu’ils peuvent améliorer dans leurs futures créations.En outre, les chroniqueurs littéraires peuvent aider les auteurs à améliorer leur visibilité en leur offrant une couverture médiatique. Les chroniqueurs peuvent par exemple organiser des interviews avec les auteurs pour en apprendre plus sur leurs motivations, leurs inspirations et leurs projets futurs. Cela permet aux lecteurs de mieux connaître les auteurs et de se sentir plus connectés à eux.
L’influence des chroniqueurs littéraires sur les choix de lecture des lecteurs
Les critiques littéraires peuvent également jouer un rôle important dans la formation de l’opinion publique sur les livres. En donnant leur avis sur une œuvre, ils peuvent influencer les choix de lecture des lecteurs.Les chroniqueurs littéraires ont donc un pouvoir de recommandation qui peut avoir un impact significatif sur les ventes d’un livre.
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En conclusion, les chroniqueurs littéraires sont des acteurs clés du monde littéraire, car ils aident à faire connaître les œuvres des auteurs et à toucher un plus grand public. Leur rôle est essentiel pour la promotion des livres et pour aider les auteurs à améliorer leur visibilité.
En tant qu’auteur, il est donc important de veiller à être en bons termes avec les chroniqueurs littéraires et de collaborer avec eux de manière constructive.
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Dans les rayons de la librairie
- Par frederique Roustant
- Le 05/08/2024
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Aujourd'hui 17 Août
Sur les Rayons d'Amazon
Les Nuits de Juillet Réédition du tome 1
Ni romance, ni policier, ce premier tome ne livre pas ce que son titre pourrait suggérer.
Une variante du triangle littéraire classique : trois personnages, tout en contraste, vont voir leurs destinées s'emmêler en dépit d'eux pour le meilleur et pour le pire au cœur de la Provence.
Fil conducteur de ce récit contemporain, un lourd secret de famille aux répercussions en cascade.
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Rubrique Troupes de Reconstitution Historique
- Par frederique Roustant
- Le 05/08/2024
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La reconstitution historique est une pratique qui consiste à recréer certains aspects d'un événement passé, d'une période historique ou d'un mode de vie précis, en s'appuyant sur des éléments matériels reproduisant celui de la période concernée (vêtement, mobilier, armement, etc.).
Cette activité peut ressembler, par exemple, à la reconstitution d'une célèbre bataille ou bien de la vie quotidienne d'une époque passée. Mais aussi des documents historique, que l'on retrouve dans les livres d'histoire.
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