Valerie Tong Cuong resumé les Guerres interieures

 

Les guerres intérieures par Tong Cuong

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Éditeur : 

J.-C. LATTÈS 

Publication

(21/08/2019)

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Comédien de seconde zone, Pax Monnier a renoncé à ses rêves de gloire, quand son agent l’appelle : un grand réalisateur américain souhaite le rencontrer sans délai. Passé chez lui pour enfiler une veste, des bruits de lutte venus de l’étage supérieur attirent son attention – mais il se persuade que ce n’est rien d’important. À son retour, il apprend qu’un étudiant, Alexis Winckler, a été sauvagement agressé.


Un an plus tard, le comédien fait la connaissance de l’énigmatique Emi Shimizu, et en tombe aussitôt amoureux  ignorant qu’elle est la mère d’Alexis. Bientôt le piège se referme sur Pax, pris dans les tourments de sa culpabilité.
Qui n’a jamais fait preuve de lâcheté ? Quel est le prix à payer ? Quand tout paraît perdu, que peut-on encore sauver ? La domination du désir et de la peur, les vies fantasmées et le dépassement de soi sont au cœur de ce livre fiévreux qui met en scène des personnages d’une humanité bouleversante et vous accompagne longtemps après l’avoir refermé.

 

 

 

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Toujours aussi économe en personnages et en mots, Valérie Tong Cuong publie un bel ouvrage marquant cette rentrée littéraire. Menacés dans leurs conforts, les acteurs y sont minés par leurs lâchetés et leurs mensonges, avant que l'explosion finale ne les révèle à eux mêmes.

Pax Monnier, intermittent du spectacle, alterne les cachets en séries B avec des jeux de rôles en entreprises commercialisés par un cabinet de coaching. Sa vie de couple est morte depuis longtemps sous les coups assénés à sa compagne et à leur fille Cassandre.

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C'est à travers trois personnages forts que Valérie Tuong Cuong nous offre un roman qui gravite autour du thème du remords, de la culpabilité, celle qui ronge les jours et les nuits, quand l'irréparable poursuit sa lente érosion du mental.

Les si rétrospectifs sont les plus cruels : si Pax avait prêté attention à l'inquiétant remue-ménage provenant de l'appartement du dessus,

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Acteur de seconde zone, malgré sa participation remarquée à une série télévisée de qualité, ayant essuyé de nombreux échecs lors des castings, Pax Monnier n'en revient pas lorsque, en ce 23 septembre, il reçoit un appel de son agent. le réalisateur Peter Sveberg, multi-oscarisé, veut le voir. Alors en plein travail avec Élisabeth, une femme d'affaires avertie qui a compris l'intérêt du théâtre et des jeux de rôle dans l'entreprise, il cesse aussitôt toute activité.

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 Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une. Prenez donc ce miroir, et regardez-vous-y. »
Victor HUGO, Les Contemplations, préface.

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Emi est âgée de quarante-quatre ans. Il y a longtemps qu'elle a analysé la logique inexorable qui a pesé sur sa famille et engendré ce sentiment épuisant d'un monde disharmonique. Le mécanisme s'est enclenché très en amont de sa naissance, lors de la fracture brutale survenue entre son père et ses propres parents, après qu’Izuru a choisi de quitter les bureaux de Honda à Hamamatsu pour rejoindre l’usine de Belgique, puis d'épouser Sonia. Le brillant ingénieur destiné aux plus hautes responsabilités était tombé amoureux de la fille 

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Toujours aussi économe en personnages et en mots, Valérie Tong Cuong publie un bel ouvrage marquant cette rentrée littéraire. Menacés dans leurs conforts, les acteurs y sont minés par leurs lâchetés et leurs mensonges, avant que l'explosion finale ne les révèle à eux mêmes.
Pax Monnier, intermittent du spectacle, alterne les cachets en séries B avec des jeux de rôles en entreprises commercialisés par un cabinet de coaching. Sa vie de couple est morte depuis longtemps sous les coups assénés à sa compagne et à leur fille Cassandre. Une vie banale, hélas, jusqu'au jour où Alexis, son voisin du dessus, est agressé à domicile. Pax pratique la politique de l'autruche et livre un faux témoignage aux enquêteurs sur cette concommitance, en « oubliant » notamment de révéler qu'il a vu l'agresseur.


Emi Shimizu, RRH d'une société de transport, est née de l'union d'un japonais et d'une européenne ; métissée et bi-culturelle, elle projette une image rassurante, élégante et hiératique qui lui a permis de s'imposer et réussir dans un secteur plutôt « viril ». Brièvement mariée, elle élève seule son fils au parfait profil de « premier de classe », destiné aux grandes écoles et, si tout va bien, à Sup Aéro. Une vie paisible jusqu'à ce que sa société soit acquise par Demeson, un leader du secteur qui décide d'améliorer les résultats en éliminants les maillons faibles … contexte de harcèlement …

Christian P en meurt … accidentellement … conclut l'enquête, durant laquelle Emi cache un courriel que Christian P lui a adressé en évoquant ses projets suicidaires. Ami, elle aussi, pratique la politique de l'autruche, en cachant la causalité, et son « oubli » la ronge en arrangeant son employeur.
Pax et Emi mènent deux vies parallèles, qui, par définition, ne doivent jamais se rencontrer. La romancière contourne l'axiome et imagine une coïncidence qui va réunir Pax, Alexis et Emi. La tragédie débute, fondée sur ce trépied concomitance, causalité, coïncidence, qui est riche de non dits et d'intrigues et s'achève, comme dans l'évangile de Saint Jean (8;31-47), par la démonstration que « la vérité vous rendra libres ». Roman superbe, écrit dans une langue épurée et émouvante.
Mais si la romancière connait les codes de la vie en entreprise, si elle en maitrise parfaitement les tics de langage, elle méprise le contexte politique, légal et réglementaire qui encadre l'achat d'une prestation de formation du personnel, ignore les arcanes administratifs d'un accident du travail (ou à fortiori d'un suicide sur le lieu de travail) et oublie le rôle de l'inspecteur du travail, du médecin du travail, des institutions représentatives du personnel (IRP) et des partenaires sociaux.
Là se situe la limite de ce roman. Car dans la « vraie vie », en 2019, ce qui est décrit en termes de processus d'achat d'une prestation ou de l'accompagnement de la mort d'un salarié est totalement farfelu (virtuel ou romanesque). Ce livre n'est pas solidement ancré dans la réalité, sans doute par manque d'enquête sur ces contingences.


Un beau roman donc, mais un cran sous « Ferdinand et les iconoclastes » ou l'immortel chef d'oeuvre « par amour ».
PS : ma critique de "par amour

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C'est à travers trois personnages forts que Valérie Tuong Cuong nous offre un roman qui gravite autour du thème du remords, de la culpabilité, celle qui ronge les jours et les nuits, quand l'irréparable poursuit sa lente érosion du mental.
Les si rétrospectifs sont les plus cruels : si Pax avait prêté attention à l'inquiétant remue-ménage provenant de l'appartement du dessus, si Emi n'avait pas isolé son fils dans un cocon faussement sécurisant. Si Alexis ne s'était pas trouvé là, au mauvais endroit….A l'oubli inconcevable, s'ajoutent les frasques du destin qui crée l'opportunité d'une rencontre qui va verser du sel sur la plaie.

Aucune difficulté pour adhérer rapidement aux tourments de ces personnages, atteints dans leur corps ou dans leur coeur, et dont on suit l'inexorable dérive avec empathie.
L'auteur évite avec adresse l'écueil de l'écriture moralisatrice, pour analyser avec finesse et sans jugement les tourments des acteurs du drame. le fait divers qui s'étale jour après jour sur les unes de nos quotidiens a des conséquences intimes bien au delà d'un article voué à l'oubli à peine lu, et c'est cette trace durable et délétère qui est ici disséquée et soumise à notre réflexion.
Dans la lignée des romans intimistes qui sont la marque de fabrique de Valérie Tuong Cuong, Les Guerres intérieures ne démérite pas.

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Un roman sur la culpabilité : celle de Pax, trop pressé, qui n'a pas réagi quand il a entendu des bruits suspects dans l'appartement de son voisin ; celle d'Emi et d'Alexis qui ont aussi leurs propres regrets. Mais, qui n'a jamais fait preuve de lâcheté ? Et surtout comment vivre avec ? Le roman questionne avec brio ces interrogations. Comme dans « par amour », l'écriture assez clinique, factuelle de l'auteure ne m'a pas permis d'avoir une grande empathie pour les personnages. Néanmoins, j'ai trouvé que ce roman était pensé intelligemment et mené efficacement. A lire sans regrets.

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