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Montaigne

une vie un destin

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"Mieux vaux une tête bien pleine,qu'une tête bien faite"

 

Montaigne

 

ORIGINES FAMILIALES

Né le 28 février 1533 au château de Montaigne en Périgord, Michel Eyquem de Montaigne est issu d’une famille de négociants bordelais.

Son arrière grand-père, Ramon Eyquem, fait l’acquisition en 1477 de cette maison forte du XIVème siècle, et accède ainsi au noble statut de Seigneur de Montaigne qu’il lèguera à ses enfants et petits-enfants.

De ces derniers, Pierre Eyquem est le premier à quitter le comptoir familial pour venir s’installer dans la demeure périgourdine qu’il fait aménager et fortifier.

De son mariage avec Antoinette de Louppes, fille d’un marchand toulousain, il aura huit enfants dont Michel est l’aîné.

 

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1533-1548 :

ENFANCE HEUREUSE

AU

CHÂTEAU DE MONTAIGNE

Elevé en nourrice dans le petit village voisin de Papassus, le jeune Michel Eyquem reçoit à son retour au château familial une éducation peu ordinaire : Réveillé chaque matin au son de l’épinette "afin de ne pas lui abîmer sa tendre cervelle", il apprend très tôt le latin qu’il parle couramment dès l’âge de sept ans, conversant tout naturellement avec les domestiques employés à Montaigne.

Scolarisé au collège de Guyenne à Bordeaux, il y brille rapidement par son aisance à pratiquer la discussion et la joute rhétorique, et par son goût pour le théâtre.

1557-1570 :

LE PARLEMENT DE BORDEAUX

ET

ETIENNE DE LA BOÉTIE

"Nous étions unis comme les deux doigt de la main.........parceque c'était lui parceque c'était moi"

 

Montaigne

 

Après des études de droit, il débute sa carrière en 1554 en tant que conseiller à la Cour des Aides de Périgueux, puis au Parlement de Bordeaux où il siège durant presque 15 ans.

C’est donc au palais de l’Ombrière qu’il fait la connaissance d’Etienne de la Boétie, de trois ans son aîné, humaniste et poète, auteur du discours de la servitude volontaire, hymne véhément à la liberté civique.

Leur amitié profonde inspirera à Montaigne cette célèbre phrase ; "Parce que c’était lui, parce que c’était moi" (Essai I, 28).

La mort prématurée de la Boétie, emporté par la peste en 1563, met un terme tragique à cette noble affection, et laisse Montaigne dans une grande solitude que son mariage en 1565 avec Françoise de la Chassaigne, fille d’un de ses collègues au Parlement, ne viendra pas apaiser.

De cette union tendre et fidèle, "à la vieille françoise", naquirent six filles dont une seule, Eléonore, survécut.

 

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1571 

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RETRAITE À MONTAIGNE

La mort de son père en 1568, "le meilleur des pères qui furent oncques", le laisse à la tête d’une grosse fortune et du domaine de Montaigne.

Il s’y retire deux ans plus tard, après avoir vendu sa charge de parlementaire, dans le but de "se reposer sur le sein des doctes Vierges dans la paix et la sérénité" et d’y franchir "les jours qui lui restent à vivre".

Il consacre alors la plupart de son temps à la méditation et à la lecture des quelque mille ouvrages rassemblés dans sa "librairie", "belle entre les librairies de village", aménagée au dernier étage de cette tour qui devient son repaire.

Il s’y retire souvent, fuyant les contraintes familiales et professionnelles : "C’est là mon siège. J’essaie à m’en rendre la domination pure, et à soustraire ce seul coin à la communauté conjugale, et filiale, et civile".

S’appropriant la pièce, il fait graver sur les poutres du plafond des maximes du scepticisme antique et des sentences tirées de l’Ecriture Sainte, qui forment encore aujourd’hui un témoignage émouvant de sa pensée humaniste : "Je suis homme, rien de ce qui est humain ne m’est étranger" (Térence).

Il commence également à coucher par écrit le fruit de ses réflexions, ses "Essais" dont il publie le premier recueil en deux tomes en 1580 : "Je veux qu’on m’y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c’est moi que je peins".

 

1580-1581 :

VOYAGE EN EUROPE

Afin de soigner sa gravelle, maladie héréditaire, dont il souffre depuis quelques années, Montaigne décide de tenter les cures thermales dans les villes d’eaux réputées à travers l’Europe.

Il quitte sa retraite en juin 1580, accompagné de son frère et de trois autres jeunes nobles. Après un passage à Paris où il présente ses Essais au roi Henri III, il se rend en Suisse, puis en Allemagne et enfin en Italie.

Il y apprend l’italien et obtient la citoyenneté romaine.

Il rapporte son périple dans son Journal de voyage, dont le manuscrit, conservé pendant presque 200 ans au château à l’insu de tous, sera découvert en 1770 et publié en 1774. Le coffre en cuir clouté dans lequel il a été retrouvé est encore visible dans le chambre de la tour.

 

1581-1585 :

LA MAIRIE DE BORDEAUX

Le 7 septembre 1581, une lettre de France l’informe de son élection à la mairie de Bordeaux.

Pressé par Henri III, il entreprend le voyage de retour. Bien que réélu à la fin de son mandat en 1583, sa charge ne l’accapare point et il continue la rédaction de ses Essais : Il publie en 1582 une seconde édition enrichie d’additions.

Nommé gentilhomme ordinaire de la chambre du roi de France en 1573, Montaigne a servi fidèlement Henri III.

Après avoir pris activement part à la guerre civile jusqu’en 1577, le nouveau maire de Bordeaux entretint des relations amicales avec le maréchal de Matignon, lieutenant général du roi de Navarre et par ses qualités de négociation et de diplomatie, tenta de rapprocher Henri III et son beau-frère Henri de Navarre, futur Henri IV.

Ce dernier vint même trouver Montaigne chez lui à deux reprises, à la recherche des sages conseils qu’il ne manquait pas de lui donner.

Le maître des lieux mettait alors à la disposition du futur roi et de sa suite le gîte et le couvert, et pour leur loisir, les deux hommes se lançaient à la chasse au cerf dans les bois du domaine.

A la mort d’Henri III, le Béarnais devenant alors le roi de France légitime, Montaigne lui témoigne son attachement.

 

1588-1592 :

DERNIÈRES ANNÉES À MONTAIGNE

Ses charges politiques ne l’empêchent pas d’écrire : A la fin de son second mandat, en 1585, il se remet à la tâche et prépare une nouvelle édition des Essais qu’il publie à Paris en 1588, additionnée d’un troisième tome.

C’est à cette occasion qu’il fait la connaissance d’une jeune fille originaire de Picardie, Marie Le Jars de Gournay, avec qui il se lie d’amitié ; une amitié faite de tendresse et d’admiration qui vient éclairer ses dernières années.

En effet, très affaibli par sa gravelle, il reste le plus souvent en sa librairie où il prépare une quatrième édition des Essais qui ne verra le jour qu’après sa mort, en 1595, grâce au travail de celle qu’il appelait sa "fille d’alliance", Marie de Gournay, qui en assura ainsi la postérité.

Les deux dernières années de sa vie, c’est de sa chambre aménagée au second niveau de sa tour qu’il écoute les offices célébrés dans la petite chapelle seigneuriale au rez-de-chaussée, grâce à un conduit acoustique aménagé dans le mur, n’ayant plus la force de descendre ses escaliers.

Le 13 septembre 1592, sentant ses derniers instants arriver, il fait venir auprès de lui ses plus proches voisins afin de prendre congés d’eux.

En leur présence il fait dire une dernière messe et rend le dernier soupir à l’instant même de l’Elévation. Il a 59 ans.

 

 

 

Un Montaigne adouci

 

« C’est un philosophe également éloigné du superstitieux et de l’impie ; un voluptueux qui n’a pas moins d’aversion  pour la débauche que d’inclination pour les plaisirs ; un homme qui n’a jamais senti la nécessité, qui n’a jamais connu l’abondance.
Il vit dans une condition méprisée de ceux qui ont tout, enviée de ceux qui n’ont rien, goûtée de ceux qui font consister leur bonheur dans la raison. Jeune, il a haï la dissipation, persuadé qu’il fallait du bien pour les commodités d’une longue vie. Vieux, il a de la peine à souffrir l’économie, croyant que la nécessité est peu à craindre, quand on a peu de temps à pouvoir être misérable.
Il se loue de la nature ; il ne se plaint point de la fortune. Il hait le crime, il souffre les fautes, il plaint le malheur. Il ne cherche point dans les hommes ce qu’ils ont de mauvais, pour les décrier, il trouve ce qu’ils ont de ridicule pour s’en réjouir, il se fait un plaisir secret de les connaître, il s’en ferait un plus grand de le découvrir aux autres, si la discrétion ne l’en empêchait.
La vie est trop courte, à son avis, pour lire toutes sortes de livres, et charger sa mémoire d’une infinité de choses aux dépens de son jugement ; il ne s’attache point aux écrits les plus savants pour acquérir la science, mais aux plus sensés pour fortifier sa raison ; tantôt il cherche les plus délicats pour donner de la délicatesse à son goût, tantôt les plus agréables pour donner de l’agrément à son génie. »
Portrait de Saint-Évremond par lui-même. (1696

 

UNE PENSÉE MODERNE

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"Que sais-je ?"

Telle était sa devise et quand on lui demandait d’où il était, il répondait, suivant l’exemple de Socrate : "je suis du monde", refusant toute étiquette géographique et par la même toute discrimination entre les Hommes.

Il n’était pas à cheval sur les principes d’une rigueur étriquée, mais bien plus enclin à la tolérance entre les êtres et au respect de la différence tant sociale que religieuse.

Il a posé les premiers fondements de l’Humanisme , ce courant de pensées qui veut que la société soit faite pour servir l’Homme et non l’inverse ; cette philosophie qui replace l’humain au centre de la réflexion et qui conduit au respect d’autrui.

Défenseur de la nécessité de communiquer, il était pétri d’esprit de justice et d’équité et a toujours prôné le dialogue comme remède à la violence et la réflexion comme préalable à l’action

L'oeuvre majeure de Montaigne Les Essais

 

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http://www.bvh.univ-tours.fr/

Le Château de Montaigne

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À trois kilomètres des bords de la Dordogne, au Nord de Lamothe-Montravel, se dresse le château de Montaigne, au-dessus d’une large vallée où serpente la Lidoire. Le château domine un vaste paysage que l’on peut contempler en contournant les murs d’enceinte du côté du jardin, jusqu’à l’élégante terrasse à balustres du XVIIe siècle qui borde la façade nord-ouest.
Acquise par l’arrière grand-père de Montaigne, Ramon Eyquem, la demeure a ensuite été fortifiée et mise en état de défense par Pierre Eyquem, son fils : « Mon pere, nous dit l’auteur des Essais, aymoit à bastir Montaigne, où il estoit nay; et en toute cette police d’affaires domestiques, j’ayme à me servir de son exemple et de ses reigles, et y attacheray mes successeurs autant que je pourray. » Malheureusement, ce vœu devait rester lettre morte et Montaigne lui-même, à la fin de sa vie, reconnaît qu’il aurait aimé faire mieux que ses parents : « Ce que je me suis meslé d’achever quelque vieux pan de mur et de renger quelque piece de bastiment mal dolé, ç’a esté certes plus regardant à son intention qu’à mon contentement. Et accuse ma faineance de n’avoir passé outre à parfaire les beaux commencements qu’il a laissez en sa maison; d’autant plus que je suis en grans termes d’en estre le dernier possesseur de ma race et d’y porter la derniere main. Car quant à mon application particuliere, ny ce plaisir de bastir qu’on dict estre si attrayant, ny la chasse, ny les jardins, ny ces autres plaisirs de la vie retirée, ne me peuvent beaucoup amuser. » (III, 9, 951.)

 

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« Faire des voyages me semble un exercice profitable. L’esprit y a une activité continuelle pour remarquer les choses inconnues et nouvelles, et je ne connais pas de meilleure école pour former la vie que de mettre sans cesse devant nos yeux la diversité de tant d’autres vies, opinions et usages»

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Coffre du château de Montaigne dans lequel fut retrouvé en 1770 par l'abbé Prunis, chanoine érudit spécialiste de l’histoire du Périgord, le manuscrit du Journal de voyage édité en 1774. merci à Wilkipédia

 

 

 

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Le Chateau de Montaigne......C'est aussi

La vigne et le Vin

 

"Il ne convient pas d'aimer le vin modérément : on pourrait croire que vous tenez ce don de Dieu pour peu de chose

Michel Eyquem de Montaigne, Les Essais.

 

 

Les vendanges à Montaigne

C’est indéniable, l’illustre maître des lieux appréciait les vins, en particulier ceux produits sur ses vignes de Montaigne. La fresque d’une grappe de raisin blanche encore visible dans le cabinet de travail de la Tour atteste ainsi de la longue histoire qui lie la vigne et le terroir de Montaigne.

« Depuis la fameuse tour de son Château, il pouvait apercevoir la vallée de la Lidoire, petit affluent de la Dordogne sur sa rive droite, qui délimite aujourd’hui de façon administrative et bêtement viticole les vins de l’un et de l’autre bord. En fait, toute la ligne de côtes qui s’étend du Fleix à Saint-Michel de Montaigne se trouve en évidente continuité par rapport aux coteaux de Saint-Emilion et Castillon bordant la basse vallée de la Dordogne. » (Le Grand Bernard des Vins de France, 1987)

Le plateau de Saint-Michel-de-Montaigne, cœur de notre terroir de Montaigne, est bel et bien dans la continuité géologique et climatologique des fameux terroirs calcaires d’où est issue la plupart des grands vins de ces prestigieuses appellations.

Depuis l’acquisition du Château et de ses vignes en 1860, notre famille s’attache donc à produire des vins qui expriment les qualités de ce grand terroir. Ainsi, le célèbre auteur et éditeur bordelais Edouard Féret écrivait en 1903 : « Grâce à la nature argilo-calcaire de son sol, à un excellent choix de cépages et aux soins les plus parfaits apportés à la culture comme à la vinification, ce cru produit des vins rouges et blancs placés parmi les meilleurs de la contrée. »

Au cours des dernières décennies, nous avons souhaité préserver la diversité d’expression du vignoble de Montaigne. Notre production de vins rouges est ainsi complétée par celles de vin blanc sec et de vin blanc moelleux. Car nous savons que c’est ce dernier qui, de longue date, a construit la réputation de notre terroir !

les vendanges

http://www.chateau-montaigne.com/

 

 

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Publiée en 1971 par la Société des Amis de Montaigne, cette brochure inédite rassemble trois articles parus en 1966 dans le Bulletin de la Société des Amis de Montaigne : ceux de Léonie Gardeau (« Avec Montaigne dans sa seigneurie », pp. 3-7, BASM, janvier-mars 1966) et de Jacques de Feytaud (« Une visite à Montaigne », pp. 20-50, BASM, avril-juin 1966 ; « Une visite à Montaigne (suite). Les sentences de la librairie », pp. 60-69, BASM, juillet-septembre 1966).

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