Georges Feydeau
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sources Wilkipedia
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Georges est le fils de l'écrivain Ernest Feydeau et de Léocadie Boguslawa Zalewska1, Juive polonaise (Varsovie 1838 - 1924 Neuilly s/Seine), considérée comme une « femme galante »2, fille de Boguslaw Zelewski et de Louise Rytterband, unis le à Paris. Georges Feydeau naît le au 49 bis rue de Clichy. De ses propres déclarations, sa mère lui aurait révélé qu'il était le fils de Napoléon III. D'autres sources indiquent qu'il serait le fils du demi-frère de l'Empereur, le duc de Morny, lui-même fils naturel du comte de Flahaut (qui était lui-même fils illégitime présumé de Talleyrand), rumeurs que confirmera Georges Feydeau en 1919.
Enfant désobéissant malgré une jeunesse dorée, il martyrise sa sœur Diane-Valentine3 née en 1866. Très jeune, Georges Feydeau perd son insouciance lorsque son père devient hémiplégique, en 1869, et il néglige ses études pour se consacrer au théâtre, encouragé en ce sens par son père. Ce dernier meurt en 1873 quand Georges a 11 ans et sa mère se remarie avec Henry Fouquier en 1876.
Il tente en vain une carrière d'acteur, jouant notamment dans la compagnie Le Cercle des Castagnettes qu'il a fondée. Il se tourne alors vers l'écriture. Sa première pièce, Par la fenêtre, est jouée pour la première fois en , alors qu'il n'a que 19 ans où elle rencontre le succès4. Sa première grande pièce en trois actes, Tailleur pour dames, qui est fort bien accueillie en au théâtre de la Renaissance, lui vaut les encouragements de Labiche. Pour gagner sa vie, il tient la rubrique « Courrier des théâtres » dans le journal de son beau-père Henry Fouquier.
Il se marie, le , avec Marie-Anne Carolus-Duran, fille du peintre Carolus-Duran5 dont il devient l'élève, et de Pauline Croizette ; la peinture expressionniste sera son grand plaisir. Ce mariage d'amour se soldera par un échec, non sans lui donner une fille et trois fils :
- Germaine (1890-1941), qui épouse notamment Louis Verneuil ;
- Jacques (1892-1970), ancien combattant, il est blessé en . Croix de guerre 1914-1918 avec palmes6 ;
- Michel (1900-1961), père du comédien Alain Feydeau ;
- Jean-Pierre (1903-1970), mort des suites d'un accident de voiture, scénariste et dialoguiste de films.
Poursuite de carrière
Il puise son inspiration de sa vie de noctambule triste, notamment chez Maxim's, au cours de laquelle il perd beaucoup d'argent au jeu, prend de la cocaïne dans l'espoir de stimuler ses facultés créatrices et trompe son épouse avec des femmes et, peut-être, des hommes. Il écrit plusieurs pièces en collaboration, notamment avec Maurice Desvallières7.
Après le succès de Tailleur pour dames en , Feydeau connaît une période difficile. Ses œuvres suivantes, (La Lycéenne, Chat en poche, L'Affaire Édouard…), ne reçoivent au mieux qu'un accueil tiède. La consécration vient en avec le succès retentissant des pièces Monsieur chasse !, Champignol malgré lui et, dans une moindre mesure, Le Système Ribadier, œuvres qui lui valent le titre de « roi du vaudeville ». Dès lors, Feydeau enchaîne les réussites : L'Hôtel du libre échange et Un fil à la patte en , Le Dindon en , La Dame de chez Maxim en , La main passe en , Occupe-toi d'Amélie en .
Collectionneur d'art, il fera notamment l’acquisition du tableau La Neige à Louveciennes d'Alfred Sisley lors de la vente Armand Doria par la Galerie Georges Petit en . Sa collection fut mise en vente le .
148 rue de Longchamp.
Grand Hôtel Terminus devenu Hôtel Concorde-Saint-Lazare
En , après une violente dispute avec la coquette Marie-Anne, qui a pris un amant, il quitte le domicile conjugal du 148 rue de Longchamp (cette séparation aboutira au divorce en ) et prétextant les embarras d’un déménagement, s'installe pour quelques jours dans un palace tout proche de la gare Saint-Lazare, le Grand Hôtel Terminus, chambre 189, rue de Londres9. Ce lieu devient en fait son domicile pour une dizaine d’années et les murs de sa chambre accueillent des œuvres d'artistes devenus à la mode comme Van Gogh ou Utrillo mais il a vendu la majeure partie de son importante collection10. Dans cet hôtel, il commence à s'intéresser aux petits grooms de service et en fait apparaître dans ses pièces10.
Il fréquente les salons comme le dimanche, celui de Madame de Caillavet (de même origine que sa mère), au no 12 avenue Hoche11 près de la place de l'Étoile10.
À la suite de sa séparation conjugale, Feydeau renouvelle le genre du vaudeville par une étude plus approfondie des caractères dans ses comédies de mœurs en un acte, montrant notamment la médiocrité des existences bourgeoises dont il trouve l'origine dans son propre environnement et qu'il tourne en ridicule : On purge bébé (), Mais n'te promène donc pas toute nue ! ()7. Il est le plus souvent question d'intrigues tournant autour du trio du mari cocu, de la femme infidèle et de l'amant, dont les turpitudes divertissent les spectateurs.
Très aimé de ses contemporains et des autres auteurs, il est témoin avec Sarah Bernhardt, le , au mariage d'Yvonne Printemps et Sacha Guitry, un ami qui le visitera quand il sera interné pour des troubles psychiques dus à la syphilis contractée par le biais d'une jeune travestie10 - dans la clinique du docteur Fouquart à Rueil-Malmaison, pavillon des Tilleuls.
Durant un séjour de deux ans dans ce sanatorium et soigné par le docteur Bour, Feydeau est atteint tour à tour de surmenage, de délire, de mégalomanie, de paranoïa, il parle aux objets... On essaie de le traiter avec les moyens de l'époque : douches froides, bromure, chloral, sédatifs. Puis on grillage la fenêtre de sa chambre.
Il meurt à l'âge de 58 ans et ses funérailles ont lieu en l'église de la Trinité. Georges Feydeau repose au cimetière Montmartre, inhumé avec son père dans la 30e division. Sa sœur repose avec leur mère au cimetière de Passy
Théâtre
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- :
- Églantine d'Amboise
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- Par la fenêtre
- :
- Amour et Piano
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- Gibier de potence
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- Fiancés en herbe
- Tailleur pour dames
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- La Lycéenne
- :
- Un bain de ménage
- Chat en poche ;
- Les Fiancés de Loches
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- L'Affaire Édouard
- C'est une femme du monde
- Le Mariage de Barillon
- :
- Monsieur chasse ! ;
- Champignol malgré lui
- Le Système Ribadier
- :
- Un fil à la patte ;
- Notre futur
- Le Ruban
- L'Hôtel du libre échange
- :
- Le Dindon
- Les Pavés de l'ours
- : Séance de nuit
- Dormez, je le veux !
- :
- La Dame de chez Maxim
- :
- La Duchesse des Folies-Bergère
- :
- Le Billet de Joséphine,
- opéra-comique en 3 actes,
- avec Jules Méry,
- musique d'Alfred Kaiser
- :
- La main passe
- :
- L'Âge d'or
- :
- Le Bourgeon
- :
- La Puce à l'oreille
- :
- Occupe-toi d'Amélie ;
- Feu la mère de Madame
- :
- Le Circuit
- : On purge bébé
- :
- Mais n'te promène donc pas toute nue !
- ; Léonie est en avance ou le Mal joli
- Cent millions qui tombent
- (inachevée)
- :
- On va faire la cocotte
- (inachevée)
- :
- Je ne trompe pas mon mari
- :
- Hortense a dit : « Je m'en fous !
- », création au théâtre de la Renaissance
- avec notamment Raimu
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Pièces inédite
- À qui ma femme ?
- Deux coqs pour une poule
- L'Homme de paille
- (à ne pas confondre avec la
- pièce homonyme
- d'Eugène Labiche
- Monsieur Nounou
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- ?
-
Monologues
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- Aux antipodes
- 1883
- Le Billet de mille
- Les Célèbres
- (1884)
- Le Colis
- (1885)
- Complainte du pauv'
- propriétaire
- (1916)
- Les Enfants
- (1887)
- Le Mouchoir
- (1881)
- Patte en l'air
- (1883)
- Tout à Brown-Séquard
- Un coup de tête (1882)
- Un monsieur qui est condamné
- à mort
- (1899)
- Un monsieur qui n'aime pas
- les monologues
- (1882)
- Le Volontaire
- (1884)