la Briolette d'inde de Diane de Poitiers
. La pierre remonte à l'époque des croisades entre 1122 et 1200. L'histoire enregistrée du diamant Koh-i-Noor ne commence qu'après 1295, selon les "Baburnama" (mémoires de Babur) écrits par l'empereur Babur lui-même, le premier des grands empereurs de nabab de l'Inde.
Le diamant aurait été acheté pour la première fois par Eleanor of Aquitaine, reine épouse du roi Louis VII de France, probablement entre 1137, année du décès de son père et de son mariage avec Louis, l'héritier du trône de France, et 1152. année le roi Louis VII a divorcé pour inconduite. Eleanor était la fille de William X, duc de Aquitaine, dont le domaine était plus vaste que celui du roi de France lui-même. Eleanor a hérité du Duché d'Aquitaine après la mort de son père en 1137 et s'est mariée en juillet 1137 à Louis, l'héritier du trône français, qui a succédé à son père Louis VI, en août 1137, comme roi de France. Eleanor a accompagné son mari Louis lors de la deuxième croisade, entre 1147 et 1149, afin de protéger le royaume de Jérusalem des assauts turcs.
Effigie d'Eleanor d'Aquitaine dans l'église de l'abbaye de Fontevraud, Anjou, France - photo d'Adam Bishop
Peinture du XIVe siècle de Raymond de Poitiers accueillant Louis VII à Antioche
Après l'annulation de leur mariage en 1152, Eleanor récupéra sa possession de l'Aquitaine et, deux mois plus tard, épousa Henry Plantagenet, duc de Normandie, petit-fils d'Henry Ier d'Angleterre. En 1154, Henry Plantagenet succéda à son grand-père, en tant que roi Henri II d'Angleterre, et Eleanor devint reine d'Angleterre. Au roi Henri II, Eleanor avait cinq fils et trois filles.
Représentation de Henri II et Eleanor au XIVe siècle
La Briolette de l'Inde a été héritée par le roi Richard Ier d'Angleterre qui a emporté le diamant avec lui lors de la troisième croisade
À la mort d'Henri II en 1189, son troisième fils, Richard, succéda plus tard sous le nom de Richard Cœur de Lion, lui succéda. Le roi Richard Ier aurait emporté avec lui la Briolette des Indes lorsqu’il aurait pris part à la troisième croisade qui s’est déroulée de 1189 à 1192.
Effigie de Richard Ier d'Angleterre dans l'église de l'abbaye de Fontevraud
La Briolette des Indes disparaît pendant plus de trois siècles après la mort du roi Richard Cœur de Lion et ne réapparaît que vers la fin du XVIe siècle, sous le règne du roi Henri II de France.
Après Richard Ier, le diamant a disparu pendant plus de trois siècles et n'est réapparu qu'à la fin du XVIe siècle, sous le règne du roi Henri II de France (1547-59), dont la reine épouse était Catherine de Medicis. Henry avait une maîtresse du nom de Diana de Poitiers, à qui il était étroitement attaché. Henry a présenté la Briolette des Indes à Diana de Poitiers. On peut le voir dans l'un de ses nombreux portraits à Fontainbleau, un palais des rois de France du nord de la France, qui était auparavant un pavillon de chasse royal.
Roi Henri II de France - 1547 à 1559
Diane de Poitiers - Maîtresse du roi Henri II
Catherine de Médicis - épouse et reine du roi Henri II de France
Après la mort d’Henri II en 1559, Catherine de Médicis obligea Diana de Poitiers à rendre les joyaux de la couronne qu’Henry lui avait donnés, et c’était peut-être la Briolette des Indes. En dépit de l'attachement constant de Henry à sa maîtresse, le mariage de Catherine fut un échec et elle lui donna 10 enfants, dont 4 garçons et 3 filles ont survécu. Trois de ses fils finirent par devenir rois de France - François II, Charles IX et Henri III.
Véritable histoire du diamant
La Briolette de l'Inde refait surface après quatre siècles et est acquise par Harry Winston.
La pierre a de nouveau disparu pendant quatre siècles et n'a réapparu qu'en 1950. Cette fois, la pierre a été acquise par Harry Winston, le bijoutier de New York, qui l'a achetée à un Maharajah indien. Harry Winston a vendu le diamant à Dorothy Killam, épouse du milliardaire et philanthrope canadien IW Killam, mais l'a racheté à sa succession, lorsqu'elle est décédée 10 ans plus tard.
Izaak Walton Killam, financier et philanthrope canadien, époux de Dorothy Killam
Briolette of India attire de nouveau l'attention internationale en 1967 lorsque le mannequin Penelope Tree est photographié par Richard Avedon tenant le diamant devant son œil droit
En 1967, la Briolette d'Inde a de nouveau attiré l'attention internationale lorsqu'elle a été photographiée par le célèbre photographe de mode américain Richard Avedon, tenue par le mannequin Penelope Tree sous son œil droit, le diamant recouvrant presque tout l'œil droit. Veuillez cliquer sur le lien suivant pour cette image: - https://denverlibrary.org/content/whos-girl
Harry Winston expose le diamant en 1970 lors d'un dîner organisé pour les rédacteurs de mode américains
En 1970, M. Harry Winston a exposé la pierre lors du dîner de diamant organisé pour les rédacteurs en chef de la mode américaine. Selon le site Web de Christie, Harry Winston aurait acheté et vendu la Briolette of India à trois reprises entre 1946 et 1971. On pense actuellement qu'elle fait partie de la collection d'une famille européenne titrée.
Harry Winston examine la Briolette de l'Inde Diamond
La véritable origine de la Briolette de l'Inde révélée après l'acquisition du diamant par Harry Winston en 1950
La véritable origine de la Briolette de l'Inde n'a été révélée qu'après l'acquisition du diamant par Harry Winston en 1950. Il a été démontré que la Briolette de l'Inde n'était pas réellement un diamant indien, mais un diamant sud-africain découvert à la fin des années 1890 ou au cours de la première décennie. du 20ème siècle (1901-1910). La mine d’origine n’est pas connue, mais il pourrait s’agir de l’une des premières mines de diamants profondes ouvertes dans la région de Kimberley, telles que la mine Kimberley (1871), la mine De Beers (1870), la mine Dutoitspan (1870), le Koffiefontein la mine (1870), la mine Bultfontein (1874) et la mine Wesselton (1890), ou la mine Jagersfontein située à 130 km au sud-est de Kimberley et ouverte en 1888, ou la mine de diamant Premier située à 38 km au nord-est de Pretoria et ouverte en 1902 . Toutefois, compte tenu de la haute qualité du diamant (couleur D ou couleur de base), les mines possibles sont les mines Premier, Diamond, Jagersfontein ou Wesselton; des mines produisant certains des diamants incolores remarquables, tels que le diamant Cullinan (Premier 1905) de 3106 carats, le diamant Excelsior de 995 carats (Jagersfontein 1893) et le diamant Reitz de 650 carats (Jagersfontein 1895).
Le diamant brut a été taillé en briolette non pas en Inde mais à Neuilly, Paris en 1909
Le poids du diamant brut est également inconnu, mais Cartier de Paris avait acquis le diamant brut, ainsi que le diamant brut Blue Heart de 100,5 carats découvert dans les mines de diamant Premier en Afrique du Sud, en novembre 1908. Il semble que Cartier Il avait confié les deux diamants bruts à Atanik Ekyanan de Neuilly (Paris), célèbre entreprise française de taille, pour la taille et le polissage, tâche qui fut achevée en 1909. Cartier fixa initialement le diamant taillé en briolette de 90,38 carats comme pendentif à collier avec une perle de 126 grains, mais en 1910, changer le cadre en une broche, incorporant la même perle et deux émeraudes de 22 carats. La broche a été envoyée à la succursale de Cartier à New York et vendue en 1911 au financier américain George Blumenthal, qui l'a offerte à son épouse Florence. La briolette n’a refait surface qu’en 1950,
Florence Blumenthal épouse du financier et philanthrope américain George Blumenthal
La Briolette de l'Inde n'est ni un diamant d'origine indienne ni taillé en Inde, comme le décrit la pseudo-histoire du diamant donnée ci-dessus.
À la lumière de ces révélations, le diamant Briolette de l’Inde n’est ni un diamant indien, ni taillé en Inde, comme il a été décrit dans l’histoire fantaisiste créée à cet effet, par le propriétaire original du diamant, Pierre Cartier. D'où toute l'histoire du diamant, à commencer par Eleanor d'Aquitaine qui a acheté le diamant au XIIe siècle, alors qu'elle était reine de France; transportant le diamant en Angleterre lorsque son mari, Henry Plantagenet, monta sur le trône en tant que roi Henri II d'Angleterre; Le roi Richard Cœur de Lion portant le diamant au combat lors de la 3e croisade; le diamant réapparut en France au 16ème siècle sous le règne d'Henri II, qui le donna à sa maîtresse Diana de Poitiers, mais se rendit plus tard à la reine Catherine de Medicis après la mort de son mari; semble avoir été évoqué dans l'imaginaire fertile d'un conteur d'expérience. L'histoire fantaisiste donnée pour le diamant n'a pas été contestée auparavant car les événements mentionnés dans celui-ci concordaient avec des faits historiques établis.
Des raisons qui auraient pu inciter à créer des pseudo-histoires de diamants d'origine sud-africaine à la fin du 19e et au début du 20e siècle
Ces histoires fantaisistes sont généralement données aux diamants afin d’en améliorer la provenance, ce qui a une incidence directe sur leur valeur marchande. La provenance peut augmenter la valeur d’un diamant de plusieurs fois sa valeur marchande. De plus, le diamant Briolette of India, bien que de couleur supérieure, était d’origine sud-africaine et, au tout début de la découverte et de la production de diamants en Afrique du Sud, on pensait que les diamants produits, notamment les séries du cap jaunâtre et brunâtre, être de qualité inférieure, en comparaison avec les diamants de haute qualité Golconda originaires du sud de l'Inde. Ainsi, de nombreux diamants de haute couleur originaires d’Afrique du Sud ont été délibérément attribués à une origine indienne, afin de permettre à leurs propriétaires de réaliser pleinement leur potentiel.
Blue Heart Diamond, un diamant bleu sud-africain découvert en 1908 dans la mine de diamant Premier et taillé par les mêmes maîtres tailleurs à Paris, bénéficie également d'une provenance améliorée
Pierre Cartier semble également avoir donné le diamant Blue Heart, un autre diamant sud-africain, taillé en même temps que la Briolette de l'Inde, par les mêmes maîtres tailleurs pour plus de détails. Atanik Ekyanan de Neuilly à Paris, une provenance améliorée, en affirmant que le diamant appartenait autrefois à l'impératrice Eugénie, connaisseur et collectionneuse de bijoux en diamants, et à l'épouse de Napoléon III, dictateur de France, qui régna entre 1852 et 1970. C'est pourquoi le diamant Blue Heart fut parfois appelé "le Eugénie diamant. " La confusion créée par la pseudo-histoire donnée au diamant Blue Heart n'a été dissipée qu'après des recherches menées par une équipe de scientifiques du Natural History Museum de la Smithsonian Institution. S'il vous plaît se référer à notre page Web sur le diamant Blue Heart
La Briolette de l'Inde a mérité la rare distinction d'être l'un des diamants de briolette les plus parfaitement taillés au monde, malgré la pseudo-histoire donnée auparavant au diamant.
Malgré la fausse histoire donnée à la Briolette de l’Inde, le diamant d’origine sud-africaine de taille D, d’une taille de briolette de 90,38 carats, demeure sans aucun doute le plus célèbre diamant de taille de briolette au monde, capable de se démarquer par diamants célèbres dans le monde, malgré son origine sud-africaine et sa taille parisienne. En fait, le diamant a mérité la rare distinction d'être l'un des diamants de briolette les plus parfaitement taillés au monde.
En 1970, Mr Winston a présenté la pierre lors du Diamond Dinner for American Fashion Editors
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