le Château d'Ussè
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Ce château est bâti au bord d'un bief qui prend l'eau dans l'Indre, un affluent de la Loire, et qui alimentait le moulin jusqu'au 26 novembre 1892.Il est situé à 33 km à l'ouest de Tours et à 14 km de Chinon, sur la commune de Rigny-Ussé.
e site est habité depuis la Préhistoire, comme en attestent les traces retrouvées sur les lieux. On note également une présence gallo-romaine (petit tumulus et tombes), et certaines rumeurs en font le domaine du gallo-romain Uccius ; en effet, ces riches propriétaires ont souvent laissé leur nom aux petites agglomérations qui y sont apparues devenues paroisses puis communes.
Cité au vie siècle sous le nom d'Ucerum (chronique de Turons), le site d'Ussé, adossé à la forêt de Chinon, occupe un espace stratégique, contrôlant la route de Chinon, et la navigation de la Loire et de l'Indre.
Le premier seigneur connu d'Ussé fut en 1004 le chef viking Guelduin Ier de Saumur (dit le diable de Saumur), seigneur de Saumur, d'Ussé et de Pontlevoy, portant les couleurs du comte de Blois Thibaut II puis Eudes II. Il édifia la première forteresse en bois.
Son fils Guelduin II lança en 1040 la construction en pierre d'un premier château.
En 1099, Olivier d'Ussé est le seigneur des lieux.
Vers la fin de la guerre de Cent Ans, en 1424, Jean V de Bueil, comte de Sancerre, seigneur d'Ussé et capitaine du roi, membre d'une des plus illustres familles tourangelles, fait construire la structure de base du château actuel. Il meurt en 1477.
Son fils Antoine, seigneur d'Ussé en 1456, épouse en 1462 Jeanne de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel, qui lui apporte une dot de 40 000 écus d'or. Dans les années 1460, il entreprend la reconstruction du château dans le style du xve siècle. Surendetté, Antoine de Bueil vend Ussé à Jacques d'Espinay en 1485.
D'origine bretonne, Jacques d'Espinay est le fils du chambellan de François II de Bretagne. Il devient lui-même chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, puis accède à la fonction de grand-maître de l'hôtel de la reine. Il poursuit les travaux du château et fonde en 1521 la collégiale, destinée à devenir la chapelle funéraire de sa famille.
Son fils Charles et sa belle-fille Lucrèce de Pons poursuivent les travaux. Leur fils René leur succède en 1534. La chapelle, dédiée à sainte Anne, est consacrée le .
Lui-même criblé de dettes, René vend le château en 1557 à Suzanne de Bourbon.
La fille de Suzanne de Bourbon, Louise de Rieux, apporte le domaine à son époux René de Lorraine, marquis d'Elbeuf. Toujours par mariage, Ussé passe ensuite à Henri de Savoie, duc de Nemours, qui meurt en 1620.
Après une succession de propriétaires, le château est acquis en 1659 par Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du Roi ; c'est en 1664 qu'il fait aménager les jardins d'après des dessins de Le Nôtre.
Dessin coloré représentant le château d'Ussé, 1699.
En septembre 1700, la châtellenie d'Ussé est érigée en marquisat en faveur de Louis II Bernin de Valentinay, receveur général des finances à Tours et ami de Charles Perrault qu'il recevra plusieurs fois au château. Le domaine comprenait également les terres de Rivarenne et Bréhémont.
Il est écrit dans le dossier : « La Seigneurie d'Ussé est très considérable, et d'une grande étendue, consistant en un château avec cinq grosses tours et fermé de fossés à fond de cave et pont-levis, dans l'enceinte duquel est une église (chapelle actuelle), qui en est la paroisse où il y a un Chapitre composé d'un Doyen et de cinq chanoines de la Fondation des Seigneurs du dit lieu, avec un parc de soixante arpents, clos de murs, et avec tous les ornements qui peuvent rendre une terre capable de porter un titre éminent ».
Contrôleur général de la Maison du roi, Louis Bernin de Valentinay épouse en Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, décédée le , seconde fille du maréchal de France.
Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique et l'autre de la Renaissance. La cour intérieure présente un exemple de ces deux styles. La première partie des travaux de construction date du xve siècle (gothique, à gauche) par Jean V de Bueil. Le château sera achevé sous l'aspect actuel aux xvie siècle (renaissance, de face) et xviie siècle (classique, à droite).
Les jardins à la française ont été inspirés par Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV.
Construite entre 1521 et 1535 par Charles d'Espinay et son épouse Lucrèce de Pons, la collégiale d'Ussé, dédiée à la Vierge et à sainte Anne, fait office d'oratoireprivé et de chapelle funéraire. La porte d'entrée, en anse de panier, est surmontée d'un entablement et d'un fronton cintré à coquille. Les embrasements de l'arc sont ornés de dix-sept médaillons d'où apparaissent les bustes des douze Apôtres sur les côtés (le Christ est au centre). À droite du Christ, et de haut en bas se trouvent Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Thomas, et peut-être Jacques le Mineur. Les quatre médaillons du bas ont pour thème la Mort.
Les stalles du xvie siècle, de style gothique enrichies de décors « à l'Italienne », sont de Jean Goujon.
Une statue de Dieu le père trône sous un baldaquin, tandis que l'on peut admirer une Vierge en faïence émaillée de Luca della Robbia.
Hall d'entrée
Le hall d'entrée se situe dans la partie du château datant du xve siècle. L'escalier vis-à-vis a été réalisé au xixe siècle par Madame de la Rochejacquelein. On y voit deux commodes italiennes d'époque Renaissance, et à droite, sur un panneau de bois sculpté, l'Ange Saint-Michel, du xvie siècle, provenant des stalles de la chapelle.
Salle des Gardes
La salle des gardes était l'entrée du château au xve siècle. Elle était accessible par un pont-levis, aujourd'hui à l'emplacement d'une fenêtre. Le plafond du xviie siècle est peint en faux marbre, selon une technique italienne de trompe-l'œil.
La salle des Gardes abrite la collection d'armes et objets orientaux (principalement indiens), rapportés au xixe siècle par le comte Stanislas de Blacas : un guerrier indien du xviiie siècle, un kouttar (arme indienne de un ou deux mètres et qui servait à la chasse aux tigres), des armes d'apparat en argent finement ciselés, incrustés de jade, d'ivoire, et d'émail, un coffre syrien en bois de cèdre incrusté de nacre, sur lequel est disposé une collection de miniatures peintes sur ivoire qui représente les principaux monuments des Indes dont le Taj Mahal.
On peut observer les souvenirs présentés dans la seconde vitrine, dus au duc de Blacas (1770-1839), tandis que la grande vitrine de gauche est réservée à un thème différent chaque année. Au-dessus, la généalogie du duc de Duras (portrait de gauche), propriétaire du château en 1807.
Dans la pièce attenante sont rassemblées des porcelaines de Chine et du Japon.
Salon Vauban
Ancienne chapelle médiévale (l'abside était à l'emplacement des fenêtres actuelles), cette pièce fut restaurée dans l'hiver 1995.
Le salon est meublé d'un cabinet italien en ébène et poirier noirci (le bois qui l'imite le mieux), incrusté d'ivoire, de nacre et de lapis-lazuli, datant du xvie siècle, et refermant quarante-neuf tiroirs secrets ainsi qu'un « bureau Mazarin » (meuble français du xviie siècle), marqueté en bois de citronnier et de rose. Le reste du mobilier est de style Régence (début du xviiie siècle), entièrement démontable (à châssis) afin de changer de tissu suivant les saisons.
Les murs sont décorés de trois tapisseries de Bruxelles datant du xvie siècle, représentant le thème biblique de David et Goliath. Sont également exposés un portrait de Madame de Maintenon, une peinture sur bois du xviie siècle Le Repas de Balthazar (au-dessus de la cheminée), ainsi que, au-dessus du bureau, un portrait de Chateaubriand, ami de la propriétaire d'alors, la duchesse de Duras.
Femme écrivain, elle fut connue pour deux romans : Edouard et Ourika, qui lui vaudront en récompense le vase en porcelaine de Sèvres exposé lui aussi dans le salon, offert par Louis XVIII, sur lequel figure une scène du roman Ourika.
Ancienne cuisine
Avec sa voûte en tuffeau sculpté en berceau, il s'agit de la plus ancienne pièce du château. La salle était autrefois le débouché d'un souterrain creusé directement dans les fondations. Aujourd'hui condamné, il débouchait au milieu de la forêt de Chinon. On peut y observer des tapisseries d'Audenarde, datant du xviie siècle, ainsi qu'un coffre gothique du xve siècle.
Grande galerie
Au xve siècle, il s'agissait d'un passage en arcades, ouvert sur la cour qui fut transformé en logis au cours des xviie et xixe siècles; elle relie les ailes Est et Ouest du château.
On peut y admirer une collection de tapisseries de Bruxelles, du xviiie siècle, réalisées d'après des cartons de David Teniers le Jeune. Au centre, un buste de Louis XIV d'après Bernini (l'original est au château de Versailles). On peut également observer une série de médaillons du xixe siècle, provenant de la ville de Faenza, en Italie (d'où le nom de faïence). Sur la gauche, un coffre de mariage français de style Renaissance.
Grand escalier
Le grand escalier.
Le grand escalier droit du château, à rampe en fer forgé, est d'inspiration italienne du xviie siècle. On peut y voir une chaise à porteur du xviiie siècle, une paire de bottes de postillon (2 kg chacune), qui ont inspiré Charles Perrault, une commode espagnole de voyage, du xviie siècle, ainsi qu'un canon du xixe siècle, provenant du château de Beaupréau, qui a servi lors de la naissance du duc de Blacas en 1943 pour annoncer sa naissance.
En haut de l'escalier, une tapisserie de Beauvais du xviiie siècle représentant une scène mythologique, un grand portrait de Louis XVIII, ainsi que le Sacre de Louis XV à Reims, peint en 1772, d'après le tableau de Martin des batailles au château de Versailles.
Antichambre
Vue de l'antichambre et de la copie des Noces de Cana.
Réalisée au xviie siècle lors de l'aménagement des appartements royaux, elle est meublée d'un bureau de style Boulle (xviiie siècle). Les murs sont ornés de deux portraits en pastel du poitevin Jean Valade (1710-1787), ainsi que d'une copie des Noces de Cana de Véronèse. Dans les angles, des laques de Chine du xviiie siècle.
Chambre du Roi
La chambre du Roi.
Cette pièce a été restaurée en 1995. Les soieries du xviiie siècle, (dites gros de Toursrouge cerise), aux motifs d'inspiration chinoise, ont été réalisées dans les manufactures de Tours. L'ensemble du mobilier date de 1770. Le salon et le lit à baldaquin (dit à la polonaise) sont de style Louis XVI. Le miroir de Venise date du xviie siècle. Les quatre commodes sont de styles différents : deux de style Régence, une de style Louis XV et la dernière de style Transition. Le parquet en chêne à caissons date du xviie siècle.
La chambre du Roi possède également une collection de portraits : à droite de la fenêtre, Louis XIV, d'après Rigaud ; à gauche, Madame Victoire ; au-dessus de la cheminée, Mademoiselle de Blois, princesse de Conti, et enfin un portrait équestre du prince de Conti.
Ils auront trois enfants : Louis, marquis d'Ussé, et deux filles dont la cadette sera religieuse à Sainte-Marie-de-Saint-Denis. Vauban viendra d'ailleurs plusieurs fois au château et plusieurs plans de fortification y furent réalisés. Il est d'ailleurs l'auteur de la construction « italienne » et des terrasses du château, ainsi que de l'allée dite des Cavaliers.
Voltaire y aurait séjourné et écrit une partie de La Henriade.
En 1780, les descendants de Louis Bernin de Valentinay vendent le château. En 1807, Amédée-Bretagne-Malo de Durfort revenu d'Angleterre, après avoir racheté le château de Duras, achète le château d'Ussé à Roger de Chalabre. Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par François-René de Chateaubriand pour son amie Claire de Kersaint, épouse du duc de Duras, sont encore visibles près de la chapelle. L'écrivain y aurait rédigé une partie des Mémoires d'outre-tombe.
Louis XVIII offrit aux châtelains d'alors son portrait, encore accroché au mur de l'escalier d'honneur.
L'architecte français Pierre-Charles Dussillon, qui restaura et « compléta » le château voisin d'Azay-le-Rideau, fut également employé à Ussé ; il fut l'auteur vers 1835 de l'hôtel particulier du 14, rue Vaneau à Paris (VIIe) de style néo-Renaissance, dont la façade fut ornée par le sculpteur Molknecht.
La dernière Duras transmit le domaine à son petit-fils par alliance, le duc de Blacas, dont les descendants sont restés propriétaires.
Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique et l'autre de la Renaissance. La cour intérieure présente un exemple de ces deux styles. La première partie des travaux de construction date du xve siècle (gothique, à gauche) par Jean V de Bueil. Le château sera achevé sous l'aspect actuel aux xvie siècle (renaissance, de face) et xviie siècle (classique, à droite).
Les jardins à la française ont été inspirés par Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV.
Construite entre 1521 et 1535 par Charles d'Espinay et son épouse Lucrèce de Pons, la collégiale d'Ussé, dédiée à la Vierge et à sainte Anne, fait office d'oratoireprivé et de chapelle funéraire. La porte d'entrée, en anse de panier, est surmontée d'un entablement et d'un fronton cintré à coquille. Les embrasements de l'arc sont ornés de dix-sept médaillons d'où apparaissent les bustes des douze Apôtres sur les côtés (le Christ est au centre). À droite du Christ, et de haut en bas se trouvent Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Thomas, et peut-être Jacques le Mineur. Les quatre médaillons du bas ont pour thème la Mort.
Les stalles du xvie siècle, de style gothique enrichies de décors « à l'Italienne », sont de Jean Goujon.
Une statue de Dieu le père trône sous un baldaquin, tandis que l'on peut admirer une Vierge en faïence émaillée de Luca della Robbia.
Hall d'entrée
Le hall d'entrée se situe dans la partie du château datant du xve siècle. L'escalier vis-à-vis a été réalisé au xixe siècle par Madame de la Rochejacquelein. On y voit deux commodes italiennes d'époque Renaissance, et à droite, sur un panneau de bois sculpté, l'Ange Saint-Michel, du xvie siècle, provenant des stalles de la chapelle.
Salle des Gardes
La salle des gardes était l'entrée du château au xve siècle. Elle était accessible par un pont-levis, aujourd'hui à l'emplacement d'une fenêtre. Le plafond du xviie siècle est peint en faux marbre, selon une technique italienne de trompe-l'œil.
La salle des Gardes abrite la collection d'armes et objets orientaux (principalement indiens), rapportés au xixe siècle par le comte Stanislas de Blacas : un guerrier indien du xviiie siècle, un kouttar (arme indienne de un ou deux mètres et qui servait à la chasse aux tigres), des armes d'apparat en argent finement ciselés, incrustés de jade, d'ivoire, et d'émail, un coffre syrien en bois de cèdre incrusté de nacre, sur lequel est disposé une collection de miniatures peintes sur ivoire qui représente les principaux monuments des Indes dont le Taj Mahal.
On peut observer les souvenirs présentés dans la seconde vitrine, dus au duc de Blacas (1770-1839), tandis que la grande vitrine de gauche est réservée à un thème différent chaque année. Au-dessus, la généalogie du duc de Duras (portrait de gauche), propriétaire du château en 1807.
Dans la pièce attenante sont rassemblées des porcelaines de Chine et du Japon.
Salon Vauban[modifier
Ancienne chapelle médiévale (l'abside était à l'emplacement des fenêtres actuelles), cette pièce fut restaurée dans l'hiver 1995.
Le salon est meublé d'un cabinet italien en ébène et poirier noirci (le bois qui l'imite le mieux), incrusté d'ivoire, de nacre et de lapis-lazuli, datant du xvie siècle, et refermant quarante-neuf tiroirs secrets ainsi qu'un « bureau Mazarin » (meuble français du xviie siècle), marqueté en bois de citronnier et de rose. Le reste du mobilier est de style Régence (début du xviiie siècle), entièrement démontable (à châssis) afin de changer de tissu suivant les saisons.
Les murs sont décorés de trois tapisseries de Bruxelles datant du xvie siècle, représentant le thème biblique de David et Goliath. Sont également exposés un portrait de Madame de Maintenon, une peinture sur bois du xviie siècle Le Repas de Balthazar (au-dessus de la cheminée), ainsi que, au-dessus du bureau, un portrait de Chateaubriand, ami de la propriétaire d'alors, la duchesse de Duras.
Femme écrivain, elle fut connue pour deux romans : Edouard et Ourika, qui lui vaudront en récompense le vase en porcelaine de Sèvres exposé lui aussi dans le salon, offert par Louis XVIII, sur lequel figure une scène du roman Ourika.
Ancienne cuisine
Avec sa voûte en tuffeau sculpté en berceau, il s'agit de la plus ancienne pièce du château. La salle était autrefois le débouché d'un souterrain creusé directement dans les fondations. Aujourd'hui condamné, il débouchait au milieu de la forêt de Chinon. On peut y observer des tapisseries d'Audenarde, datant du xviie siècle, ainsi qu'un coffre gothique du xve siècle.
Grande galerie
Au xve siècle, il s'agissait d'un passage en arcades, ouvert sur la cour qui fut transformé en logis au cours des xviie et xixe siècles; elle relie les ailes Est et Ouest du château.
On peut y admirer une collection de tapisseries de Bruxelles, du xviiie siècle, réalisées d'après des cartons de David Teniers le Jeune. Au centre, un buste de Louis XIV d'après Bernini (l'original est au château de Versailles). On peut également observer une série de médaillons du xixe siècle, provenant de la ville de Faenza, en Italie (d'où le nom de faïence). Sur la gauche, un coffre de mariage français de style Renaissance.
Grand escalier
Le grand escalier.
Le grand escalier droit du château, à rampe en fer forgé, est d'inspiration italienne du xviie siècle. On peut y voir une chaise à porteur du xviiie siècle, une paire de bottes de postillon (2 kg chacune), qui ont inspiré Charles Perrault, une commode espagnole de voyage, du xviie siècle, ainsi qu'un canon du xixe siècle, provenant du château de Beaupréau, qui a servi lors de la naissance du duc de Blacas en 1943 pour annoncer sa naissance.
En haut de l'escalier, une tapisserie de Beauvais du xviiie siècle représentant une scène mythologique, un grand portrait de Louis XVIII, ainsi que le Sacre de Louis XV à Reims, peint en 1772, d'après le tableau de Martin des batailles au château de Versailles.
Antichambre
Vue de l'antichambre et de la copie des Noces de Cana.
Réalisée au xviie siècle lors de l'aménagement des appartements royaux, elle est meublée d'un bureau de style Boulle (xviiie siècle). Les murs sont ornés de deux portraits en pastel du poitevin Jean Valade (1710-1787), ainsi que d'une copie des Noces de Cana de Véronèse. Dans les angles, des laques de Chine du xviiie siècle.
Chambre du Roi
La chambre du Roi.
Cette pièce a été restaurée en 1995. Les soieries du xviiie siècle, (dites gros de Toursrouge cerise), aux motifs d'inspiration chinoise, ont été réalisées dans les manufactures de Tours. L'ensemble du mobilier date de 1770. Le salon et le lit à baldaquin (dit à la polonaise) sont de style Louis XVI. Le miroir de Venise date du xviie siècle. Les quatre commodes sont de styles différents : deux de style Régence, une de style Louis XV et la dernière de style Transition. Le parquet en chêne à caissons date du xviie siècle.
La chambre du Roi possède également une collection de portraits : à droite de la fenêtre, Louis XIV, d'après Rigaud ; à gauche, Madame Victoire ; au-dessus de la cheminée, Mademoiselle de Blois, princesse de Conti, et enfin un portrait équestre du prince de Conti.
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La Belle au Bois dormant
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Il était une fois un château aux allures féeriques, surplombant l’Indre et la Loire… tellement merveilleux qu’il inspira Charles Perrault pour sa Belle au Bois Dormant.
Le château en contient d'ailleurs une mise en scène, installée le long du chemin de ronde, grâce à un ensemble de statues de cire.
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Les fées marraines se penchent sur le berceau de la princesse
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La princesse se pique le doigt au fuseau de la sourde
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Le prince entre dans la chambre de la Belle au bois dormant